Ce groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas a traversé les décennies. De ces cinquante et quelques années de musique, restent des tubes légendaires dont le morceau phare La Grange, ainsi que « Tube Snake Boogie », « I Gotsta Get Paid » et tant d’autres…
Voici la petite histoire de ce tube mondialement connu.
Alors, de quoi parlait vraiment « ZZ Top La Grange » ?
Ce petit groupe du Texas, ZZ Top, est bien connu pour ses paroles humoristiques. Leur première chanson à succès, « La Grange », a attiré l’attention du monde entier sur la ville de La Grange, au Texas. Ou plus précisément, l’une des attractions de La Grange.
Le parolier principal de ZZ Top est le chanteur à la guitare Billy Gibbons. Combinant un mélange d’humour et de narration, il peint un portrait vivant de lieux, de personnes et d’événements qui passeraient autrement sous le radar de la population.
La Grange est le single extrait de leur 3e album Tres Hombres, sorti en 1973.
C’est une petite chansonnette sur une « cabane à l’extérieur de La Grange ». La Grange » est principalement un jam instrumental de forme libre débordant du solo de blues débridé de Gibbons. Les quelques paroles qu’il contient ont été inspirées par le tristement célèbre bordel Chicken Ranch situé à l’extérieur de La Grange, au Texas.
ZZ Top La Grange, The Chicken Ranch
En effet, principalement connu sous le nom de Chicken Ranch (le ranch du poulet), La Grange était un bordel texan ouvert de 1905 à 1973. Une simple ferme sans aucun signe annonçant son objectif, le Chicken Ranch fonctionnait avec la connaissance, sinon la bénédiction, des politiciens locaux et des forces de l’ordre.
The Chicken Ranch », ou la pension de Miss Edna à La Grange, était probablement le plus ancien établissement du Texas dédié à la plus ancienne profession. Il a été fermé par un journaliste de télévision zélé de Houston, qui n’a pas trouvé assez de vice et de corruption pour faire un reportage à Houston.
Il a défié le gouverneur sur la question de savoir pourquoi il continuait à fonctionner à la vue de tous. Le gouverneur n’a eu d’autre choix que d’ordonner au shérif de le fermer.
Les filles de Mlle Edna recevaient des visites hebdomadaires des médecins locaux, elles étaient donc « propres ». Les filles ont dépensé leur argent à La Grange et lorsqu’un nouvel hôpital a été nécessaire, Mlle Edna a fait le premier et le plus gros don.
La majeure partie du bâtiment est toujours debout, seule une pièce a été déplacée à Dallas pour une discothèque.
Un « Dix pour entrer » était le prix. Il y avait un code vestimentaire strict pour les clients – seuls les hommes bien habillés étaient autorisés à entrer.
L’endroit dans cette chanson est le sujet du film de 1982 The Best Little Whorehouse In Texas, avec Dolly Parton et Burt Reynolds, qui a été adapté d’une pièce de Broadway de 1978.
Dans une interview accordée en 1985 au magazine Spin, le bassiste de ZZ Top, Dusty Hill, expliquait :
« Avez-vous déjà vu le film, The Best Little Whorehouse in Texas ? C’est de cela qu’il s’agit. J’y suis allé quand j’avais 13 ans. , quand il est temps d’être un mec, est allé là-bas et l’a fait. Les pères ont emmené leurs fils là-bas.Vous ne pouviez pas jurer là-dedans. Tu ne pouvais pas boire. Il avait un air de respectabilité.
C’est la femme qui dirigeait l’endroit, et vous savez qu’elle ne ressemblait pas non plus à Dolly Parton. Je vais vous dire, c’était une femme d’apparence méchante. Mais les travailleurs des champs pétrolifères et les sénateurs seraient tous les deux là.
L’endroit était ouvert depuis plus de 100 ans, puis ce connard décide qu’il va faire un exposé et le fermer. Et il a tellement remué que ça a dû fermer.La Grange est une toute petite ville, et les petites villes du Texas sont vraiment conservatrices. Mais ils se sont battus contre cela. Ils ne voulaient pas qu’il soit fermé, car c’était comme un point de repère.
C’était dans un petit ranch en dehors de la ville, le Chicken Ranch. Quoi qu’il en soit, nous avons écrit cette chanson et l’avons sortie, et elle était sortie peut-être trois mois avant qu’ils ne la ferment. Ça m’a énervé. C’était un bordel, mais tout ce qui dure cent ans doit avoir une raison. »Comme le rappelle Gibbons, «En grandissant au Texas, il y avait deux exigences pour devenir viril: vous deviez visiter La Grange et vous deviez vous rendre à la frontière mexicaine. Nous avons en quelque sorte capturé les deux en un seul voyage. »
ZZ Top La Grange, un morceau inspiré de Buddy Holly
Le guitariste se réfère à « Peggy Sue Got Married » de Buddy Holly, la suite du pionnier du rock à « Peggy Sue », comme inspiration de composition.
« Cette chanson nous a montré que vous n’aviez pas à rimer chaque strophe ou couplet », dit Gibbons. Ce morceau a non seulement inspiré le hit ZZ Top de 1973, mais aussi les adaptations de Broadway et cinématographiques de The Best Little Whorehouse in Texas.
Billy Gibbons a expliqué comment il avait obtenu son son de guitare sur ce morceau dans une interview de 1995 avec Guitar World.
« C’est de la guitare directement dans l’ampli, une Strat de 1955 avec un cordier d’arrêt via un Marshall Super Lead 100 de 1969. Ce son fuzz dans le lead et à l’avant et à l’arrière de la composition n’est qu’une pure distorsion à lampe.
Les différentiels de réglage tiennent compte des différentes tonalités. La partie d’ouverture a été jouée sur ce que nous avions l’habitude d’appeler «le réglage mystérieux» dans les jours sombres avant l’existence de l’interrupteur à bascule à cinq positions, lorsque trouver ce «tweener» parfait nécessitait du dévouement. »
ZZ top La Grange, un tube mondialement connu
Ce tube blues a été le premier single du groupe à faire une brèche dans le Billboard Hot 100 (atteignant le numéro 41), et il a propulsé leur troisième album, Tres Hombres de 1973, dans le Top 10.
En 1974, il était classé 15ème en Australie dans le Go-Set National Top 40.« La genèse et, bien sûr, le cœur de la chanson était ce backbeat boogie, que tout le monde et leur frère ont appris à jouer », dit Gibbons.
« La rumeur se répand dans cette ville du Texas, au sujet de la grange près de La Grange, et vous savez de quoi je parle. Faites moi juste savoir si vous voulez y aller, dans cette maison là-bas dans les pâturages, oui il y a beaucoup de jolies filles Ah. Ayez pitié, Ah haw, haw, haw, haw, a haw. Bon, j’entends que c’est OK si vous avez le temps, et le pognon pour pouvoir y aller. A hmm, hmm hmm, hmm. Et j’entends que c’est complet presque tous les soirs, mais maintenant je peux me tromper… Hmm, hmm, hmm, hmm. Ayez pitié… »
« C’était une chanson importante en termes de carrière, et à bien des égards, c’était la parfaite introduction de ZZ Top au monde », déclare Billy Gibbons à propos de la chanson.
ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
« ZZ Top La Grange » est une chanson emblématique du groupe de rock américain ZZ Top, sortie en 1973 sur l’album « Tres Hombres ». Elle a été écrite par le guitariste Billy Gibbons et est considérée comme l’une des chansons les plus populaires et les plus reconnaissables du groupe.
2. Quelle est l’histoire de « ZZ Top La Grange » ?
« ZZ Top La Grange » a été écrite par Billy Gibbons après avoir visité un bordel à La Grange, au Texas. La chanson raconte l’histoire d’un homme qui visite la maison close et tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona. Gibbons a déclaré que la chanson était inspirée par ses expériences personnelles et celles de ses amis qui fréquentaient les bordels du Texas.
3. Quel est le style musical de « ZZ Top La Grange » ?
« ZZ Top La Grange » est un mélange de blues rock et de boogie woogie, avec un rythme entraînant et une guitare électrique saturée caractéristique du son de ZZ Top. La chanson est souvent considérée comme un exemple classique du style de blues rock sudiste, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.
4. Comment « ZZ Top La Grange » est-elle devenue populaire ?
« ZZ Top La Grange » a d’abord connu un succès limité, mais elle est devenue beaucoup plus populaire après que la station de radio KILT à Houston, au Texas, l’a ajoutée à sa liste de lecture en 1974. La chanson a ensuite été diffusée dans d’autres stations de radio aux États-Unis et est rapidement devenue un succès national.
5. « La Grange » a-t-elle été reprise par d’autres artistes ?
Oui, « ZZ Top La Grange » a été reprise par de nombreux artistes dans différents styles musicaux. Les versions les plus célèbres incluent celles de Kid Rock, Dwight Yoakam et Motley Crue. La chanson a également été utilisée dans de nombreux films et publicités, et est souvent considérée comme l’un des morceaux les plus emblématiques de ZZ Top.
6. Quelle est la signification des paroles de « ZZ Top La Grange » ?
Les paroles de « ZZ Top La Grange » racontent l’histoire d’un homme qui tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona dans une maison close à La Grange, au Texas. Les paroles sont souvent considérées comme provocantes et crues, mais elles sont également appréciées pour leur langage imagé et leur description vivante de la scène.
7. Qui a écrit « ZZ TopLa Grange » ?
« ZZ Top La Grange » a été écrite par le guitariste de ZZ Top, Billy Gibbons. Gibbons a également chanté la chanson, accompagné de Dusty Hill à la basse et de Frank Beard à la batterie.
8. Quelle est la place de « La Grange » dans l’histoire de ZZ Top ?
« ZZ Top La Grange » est l’une des chansons les plus emblématiques de ZZ Top et a été un grand succès pour le groupe. Elle est considérée comme l’un de leurs morceaux les plus populaires et est souvent mentionnée comme l’un des exemples les plus représentatifs du son de ZZ Top. La chanson a également contribué à la notoriété du groupe et a aidé à établir leur réputation en tant que l’un des groupes de rock les plus influents des années 1970.
9. Quel est l’impact de « La Grange » sur la musique en général ?
« ZZ Top La Grange » est souvent citée comme l’une des chansons les plus influentes de l’histoire du rock. Elle a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes et a contribué à populariser le style de blues rock sudiste. La chanson est également considérée comme un exemple classique du son de guitare électrique saturée et de boogie woogie, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.
10. Quel est le clip vidéo de « La Grange » ?
Le clip vidéo de « ZZ Top La Grange » a été tourné en 1983 et montre ZZ Top jouant la chanson dans un décor inspiré de la maison close de La Grange. Les membres du groupe sont habillés en costumes noirs et chapeaux de cowboy, et la vidéo présente également des images de femmes en tenue de prostituée. Le clip a été diffusé en rotation régulière sur MTV et est souvent considéré comme l’un des meilleurs clips de ZZ Top.
Apprendre la photo de musique live dans le cadre d’un concert peut être une tâche difficile. Il y a beaucoup de restrictions: beaucoup de mouvement, peu de lumière, beaucoup de rétro-éclairage, des angles difficiles à trouver, des objets parasites sur scène, la tête du géant juste devant vous … Nous vous proposons 8 astuces pour apprendre la photo de musique.
Conseils utiles, pratiques et faciles à utiliser pour prendre de très belles photos de musique live !
Un concert est toujours une révélation du chanteur ou du musicien à son public. Apprendre la photo de musique c’est aussi apprendre à capturer les moments les plus forts d’un concert. Essayez de construire votre image en anticipant les moments émotionnels et en étant réactif au lieu de vous déchaîner tout au long du concert. Ils deviennent plus efficaces, plus efficaces … et peuvent profiter un peu plus de l’ambiance musicale du concert !
Il est aussi primordial de s’intéresser à ce que l’artiste fait avant le concert. Connaitre la musique de l’artiste shooté peut permettre d’anticiper des actions. Cela donne aussi des informations sur l’ambiance, cela instaure aussi un climat dans lequel se plonger avant que la lumière s’éteigne…
2. La Composition est l’élément primordial pour apprendre la photo de musique
Avant de penser aux limites techniques et de choisir votre mode (manuel, semi-automatique, tout automatique): pensez à votre composition. De nombreux éléments peuvent structurer votre photo lors d’un concert et former des lignes de force: matière scénique, dynamique et lignes créées par les instruments, notamment guitares et basses, rayons de lumière …
Apprendre la photo de musique, c’est avant tout apprendre à utiliser la composition afin de rendre la photo intéressante en dehors de son sujet.
3. Choisir l’exposition en fonction de votre sujet et jouer avec la lumière.
L’éclairage d’un concert offre de grandes opportunités photographiques. Pour apprendre la photo de concert, essayez de réfléchir à la différence de luminosité entre le sujet et l’arrière-plan. Elle est souvent très importante, il peut donc être intéressant de jouer avec les contrastes. Faites attention au jeu des ombres et de la lumière pour votre composition. Selon l’élément central de votre photo, trois modes de mesure de l’exposition peuvent être sélectionnés:
– « Mode Spot » limité à une très petite zone (par exemple mise au point sur un visage)
– « Mode pondéré central »: intéressant si le sujet est au milieu et à la lumière
– « Mode Matriciel »: Moyenne sur toute la scène pour régler la sensibilité et le mode d’enregistrement
Avec un smartphone, vous pouvez télécharger une application qui vous permet de varier l’exposition et de sous-exposer vos images de deux ou trois crans.
photo de musique
4. Ne pas trop monter en ISO…mais un peu quand même.
Si le flash compense généralement le manque de lumière, il n’est pas conseillé de l’utiliser pour photographier des musiciens. D’abord parce qu’elle peut surprendre et déranger les artistes et ensuite parce que le flash déforme l’atmosphère lumineuse de la scène et du concert pour de la photo de musique.
Pour compenser ce manque de lumière, augmentez la sensibilité ISO de votre appareil photo à plus de 1000 si votre appareil le permet (cela évite le flou et capture mieux la lumière).
Mais attention: cela nécessite de connaître les limites de votre appareil photo et s’il peut « grimper » en ISO sans que le « bruit » numérique soit trop important (rugosité / grain qui apparaît sur la photo si Vous grimpez trop fort en ISO).
Et deuxième point de vigilance: pensez à réinitialiser votre ISO à des valeurs inférieures à la fin du concert! (Cela évite les mauvaises surprises lors de la prise de nouvelles photos dans des conditions lumineuses plus favorables!).
5. Garder un œil sur la vitesse d’obturation
La restauration de la dynamique d’un concert dans une photo est l’un des éléments les plus puissants d’une photo de scène. Il est également important de garder un œil sur la vitesse d’obturation quel que soit le mode utilisé (P, A ou M).
Cependant, gardez à l’esprit qu’il vous sera difficile de prendre une photo nette en dessous de 1/100 ou 1/60. En jouant sur la vitesse (priorité à la vitesse), vous pouvez choisir quel élément de l’image doit être rendu dynamique, sur quel élément vous voulez créer un flou de mouvement: plus votre vitesse est lente, plus l’effet de flou de votre sujet en mouvement devient important.
Il est également utile de choisir correctement le mode de mise au point automatique pour restaurer la scène dynamique. En termes d’autofocus, l’AF-C est souvent le mieux adapté pour suivre dynamiquement le sujet en mouvement sur scène ou dans la foule.
photo de musique : conseils
6. Garder le public à l’œil !
De la fosse ou rétrospectivement, la foule est toujours très intéressante d’un point de vue photographique en matière d’émotions. Vous pouvez choisir si vous souhaitez couvrir une large zone ou vous concentrer sur quelques téléspectateurs qui attirent votre attention: le résultat est souvent fort et vivant.
Surtout, n’oubliez pas de saisir l’instant ! Pour apprendre la photo de concert, il faut avant tout apprendre à regarder autour de soi et prendre en considération la scène mais aussi le public !. Il serait dommage de se concentrer uniquement sur votre appareil et d’oublier les artistes devant vous !
7. Réfléchir à sa position et bouger !
Le choix de votre place est essentiel sur la photo de musique live. Les meilleures positions diffèrent selon le type d’images et l’angle de vue souhaité. La fosse est idéale pour les gros plans de chanteurs.
Il vous permet de saisir avec précision les expressions des musiciens. Pour les photos ambiantes où une photo plus large montre également le public, il peut être utile de prendre un peu de hauteur ou de prendre du recul.
Vous pouvez également jouer avec courage et essayer d’autres aspects plus inhabituels, par exemple B. prenez des photos dans les coulisses ou directement depuis la scène! Pour les petits groupes, n’hésitez pas à demander au préalable aux musiciens si vous pouvez prendre des photos sur scène ou dans les coulisses: vous serez souvent très heureux de retrouver vos photos!
8. Apprendre la photo de musique « live », c’est aussi respecter les règles.
Que cela soit une petite salle ou un festival, la production, le management donnent des consignes. C’est un point primordiale à respecter si vous souhaitez faire de la photo de musique, être accrédité et éviter d’être black-listé.
En dehors du fait que les consignes doivent être respectées car c’est un engagement du photographe de musique, si vous acceptez une accréditation, vous acceptez les consignes qui vont avec.
Personne ne vous oblige à venir shooter, la moindre des choses est de rester respectueux pour vous, mais aussi pour vos collègues photographes.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Les Arctic Monkeys, c’est un peu comme cette vieille paire de baskets que vous ne voulez jamais jeter : toujours là, toujours à la mode, et qui vous surprennent à chaque nouveau pas. Formé en 2002 à Sheffield, ce quatuor britannique est passé d’un groupe de garage à l’une des formations rock les plus influentes du XXIe siècle. Mais comment ont-ils fait ? Comment un groupe, dont les premières démos circulaient sur MySpace, a-t-il conquis le monde et redéfini les codes du rock moderne ?
Dans cet article, on va plonger dans l’histoire des Arctic Monkeys, analyser leur évolution musicale, explorer leur impact culturel, et se demander : quel sera leur prochain coup de maître ? Mais avant de nous plonger dans les détails, laissez-moi vous dire une chose : si vous n’avez jamais écouté « Do I Wanna Know? », vous êtes passé à côté d’un morceau de l’histoire. Allez-y, mettez vos écouteurs, et préparez-vous à découvrir pourquoi les Arctic Monkeys sont bien plus qu’un simple groupe de rock.
I. Histoire des Arctic Monkeys : Des débuts modestes à la gloire mondiale
1.1 La genèse des Arctic Monkeys
Tout commence à Sheffield, une ville industrielle du nord de l’Angleterre. Dans cette ville grise, bercée par la pluie et les fumées des usines, un jeune Alex Turner, fils unique d’un professeur de musique et d’une prof de lycée, découvre le rock. Avec ses amis d’enfance, Jamie Cook (guitariste), Nick O’Malley (basse), et Matt Helders (batterie), il forme un petit groupe sans grande prétention.
Ils commencent comme beaucoup d’autres : des répétitions dans le garage des parents, quelques concerts dans des bars locaux et des reprises de groupes comme The Strokes et Oasis. Mais très vite, une chose se démarque : la plume d’Alex Turner. Il n’est pas qu’un simple auteur-compositeur. Ses textes sont bruts, pleins d’ironie et de poésie, des instantanés de la jeunesse anglaise, un peu comme des photos Polaroid accompagnées de riffs cinglants.
1.2 L’explosion grâce à Internet
Nous sommes en 2005. Les réseaux sociaux commencent à peine à émerger. MySpace, plateforme populaire à l’époque, devient un terrain fertile pour les jeunes groupes de musique. Et c’est là que la magie opère. Leurs fans commencent à partager des démos du groupe sur Internet, et sans qu’ils s’en rendent compte, les Arctic Monkeys deviennent viraux.
Leur premier single, « I Bet You Look Good on the Dancefloor« , sorti en octobre 2005, est un véritable tremblement de terre. Il se hisse directement à la première place des charts britanniques. Quelques mois plus tard, leur premier album « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not » devient l’album le plus rapidement vendu de l’histoire du Royaume-Uni. Pas mal pour des jeunes de 20 ans, non ?
1.3 De la scène indie à l’international
Le succès des Arctic Monkeys ne se limite pas au Royaume-Uni. Leurs performances à des festivals comme Glastonbury les propulsent sur la scène internationale. Leur son énergique, un mélange de garage rock, punk et indie, séduit des foules du monde entier. Et ce qui est encore plus impressionnant, c’est leur capacité à rester fidèles à leurs racines tout en évoluant musicalement.
Leur deuxième album, « Favourite Worst Nightmare« , sort en 2007 et reçoit des critiques dithyrambiques. Avec des morceaux comme « Fluorescent Adolescent » et « 505« , l’album consolide leur statut de stars mondiales. Mais ce n’est que le début. Le meilleur reste à venir.
II. Analyse musicale des Arctic Monkeys : Une alchimie unique entre les genres
2.1 Le son Arctic Monkeys : Une fusion de rock et de pop indie
Alors, qu’est-ce qui fait que les Arctic Monkeys sonnent comme… les Arctic Monkeys ? Ce sont les guitares, bien sûr. Jamie Cook, avec son jeu tranchant et ses riffs mémorables, est au cœur du son du groupe. Dès les premières notes de « I Bet You Look Good on the Dancefloor« , vous savez que vous écoutez un groupe qui ne fait pas dans la dentelle. Mais il y a plus.
La véritable arme secrète des Arctic Monkeys, c’est Alex Turner. Ses textes sont aussi importants que la musique elle-même. Il a cette capacité rare de capturer des moments de vie en une seule phrase, un peu comme un photographe qui saisit une image au moment parfait. Que ce soit dans « A Certain Romance » ou « Do Me a Favour« , les paroles d’Alex Turner résonnent avec une authenticité brute.
2.2 Des évolutions sonores majeures
Les Arctic Monkeys ne sont pas du genre à rester dans leur zone de confort. Si leurs deux premiers albums sont dans la veine du rock indie énergique, leur troisième album, « Humbug« , marque un changement de cap. Produit par Josh Homme des Queens of the Stone Age, cet album plonge dans des sonorités plus sombres, psychédéliques. Certains fans sont un peu déroutés par cette évolution, mais pour beaucoup, c’est la preuve que le groupe n’a pas peur d’expérimenter.
Puis vient l’album « AM » en 2013, un véritable chef-d’œuvre qui fusionne le rock, le hip-hop et des influences R&B. Avec des titres comme « Do I Wanna Know? » et « R U Mine?« , les Arctic Monkeys atteignent un niveau de maturité musicale impressionnant. Cet album est un véritable carton, aussi bien en termes de ventes qu’auprès des critiques. On y trouve des rythmes plus lents, des ambiances plus feutrées, mais toujours cette énergie brute qui caractérise le groupe.
2.3 Le groupe face aux critiques
Les Arctic Monkeys n’ont pas toujours été encensés par la critique. À chaque nouvelle sortie, ils prennent des risques, et cela ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, c’est cette capacité à se réinventer qui fait leur force. Ils ne se contentent pas de reproduire la même formule album après album. Et c’est précisément pour cela qu’ils sont devenus l’un des groupes les plus importants du XXIe siècle.
III. L’impact culturel et générationnel des Arctic Monkeys : Pourquoi ce groupe reste-t-il incontournable ?
3.1 Les Arctic Monkeys et la scène rock britannique moderne
Si on doit résumer l’impact des Arctic Monkeys en une phrase, ce serait celle-ci : ils ont redéfini la scène rock britannique moderne. Leur succès a ouvert la voie à toute une nouvelle génération de groupes indie. Des groupes comme The 1975 ou Blossoms ont clairement été influencés par les Arctic Monkeys, que ce soit par leur approche musicale ou leur manière de se connecter avec leurs fans via Internet.
Mais leur impact va bien au-delà de la musique. Les Arctic Monkeys, c’est aussi une attitude, un look, une esthétique. Leur style vestimentaire – vestes en cuir, cheveux gominés, look vintage – est devenu emblématique et a influencé une génération entière de jeunes.
3.2 Une influence mondiale
Ce qui est fascinant avec les Arctic Monkeys, c’est leur capacité à séduire des publics aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Contrairement à de nombreux groupes britanniques, qui peinent à s’imposer outre-Atlantique, les Arctic Monkeys ont réussi à conquérir le public américain, notamment grâce à leur son évolutif et à leurs performances live percutantes. Ils ont même joué au mythique festival de Coachella, une consécration pour n’importe quel groupe de rock.
3.3 Les fans et la culture Arctic Monkeys
Les fans des Arctic Monkeys sont une force vive. Présents depuis le tout début, ils ont suivi le groupe dans toutes ses évolutions. Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont remplis de communautés dédiées au groupe, partageant des théories sur les nouvelles chansons, analysant chaque interview d’Alex Turner, et créant des mèmes autour de leurs albums.
IV. Le futur des Arctic Monkeys : Où va le groupe ? (suite)
4.3 Un groupe en perpétuelle réinvention
Une des plus grandes forces des Arctic Monkeys est leur capacité à se réinventer sans perdre leur identité. Cela pourrait sembler paradoxal, mais c’est précisément ce qui fait leur longévité. Là où d’autres groupes auraient pu se reposer sur leurs lauriers après un premier album explosif, les Arctic Monkeys ont décidé de toujours chercher de nouveaux horizons musicaux, que ce soit dans la production, les influences ou même les paroles. Leur album « Tranquility Base Hotel & Casino », sorti en 2018, en est un excellent exemple.
Avec cet album, Alex Turner et son groupe ont pris un virage totalement inattendu. Là où leurs fans attendaient un nouvel opus dans la continuité d’« AM », avec ses sonorités rock et ses rythmes accrocheurs, ils ont eu droit à une œuvre plus expérimentale, mêlant des influences jazz, lounge et même des éléments de space rock. C’était un pari risqué, et si une partie des critiques n’a pas été tendre avec ce changement de direction, beaucoup d’autres y ont vu une évolution audacieuse, signe que le groupe refusait de se répéter.
4.4 Tranquility Base Hotel & Casino : un tournant audacieux
Sortir un album comme « Tranquility Base Hotel & Casino » après le succès de « AM » aurait pu être un suicide commercial pour n’importe quel autre groupe. Après tout, « AM » avait non seulement consolidé leur statut de superstars mondiales, mais il avait également réussi à capter un public bien plus large, allant au-delà des simples fans de rock. Pourtant, les Arctic Monkeys ont pris le risque de s’éloigner de ce son grand public pour offrir un album bien plus introspectif et expérimental.
Dès les premières notes de « Star Treatment », le premier titre de l’album, il est clair que l’on se dirige vers une nouvelle direction musicale. Turner abandonne son image de rock star sexy pour endosser le rôle d’un narrateur un peu mélancolique, un peu détaché, parlant d’un hôtel fictif sur la Lune. Les claviers prédominent, les guitares se font plus discrètes, et les paroles se teintent de références philosophiques et politiques.
Ce n’est pas l’album le plus accessible du groupe, loin de là, mais c’est probablement l’un de leurs projets les plus intrigants. Si les fans hardcore de la première heure ont parfois eu du mal à s’y retrouver, cet album a également permis au groupe de toucher un public différent, plus sensible à l’expérimentation musicale. C’est la preuve que les Arctic Monkeys sont toujours en quête de nouvelles façons d’exprimer leur créativité, sans craindre de décevoir ceux qui s’attendent à des reprises constantes de leurs plus grands succès.
V. L’influence des Arctic Monkeys dans l’industrie musicale moderne
5.1 Une génération de groupes influencés par les Arctic Monkeys
Il est impossible de parler de l’héritage des Arctic Monkeys sans évoquer leur influence sur la nouvelle génération de groupes rock. Depuis leurs débuts, des centaines d’artistes et de groupes ont cité les Arctic Monkeys comme une source d’inspiration majeure. Mais qu’est-ce qui rend leur musique si influente ?
Pour commencer, leur ascension fulgurante grâce à Internet a montré à une nouvelle génération de musiciens qu’il était possible de réussir sans passer par les circuits traditionnels de l’industrie musicale. Leur succès sur MySpace a pavé la voie pour des groupes comme The 1975 ou Catfish and the Bottlemen, qui ont également utilisé les réseaux sociaux pour se faire connaître.
Ensuite, il y a leur style musical éclectique. Les Arctic Monkeys ont prouvé qu’il était possible de mélanger plusieurs genres tout en gardant une identité forte. Cette approche a inspiré des artistes à ne pas se limiter à un seul style, mais à explorer différentes influences pour créer leur propre son. Des groupes comme Blossoms, Circa Waves et même Tame Impala ont tous été marqués, d’une manière ou d’une autre, par l’audace créative des Arctic Monkeys.
Enfin, il ne faut pas oublier l’impact des paroles d’Alex Turner. Ce dernier a su capturer l’essence de la jeunesse britannique dans ses textes, en abordant des thèmes aussi variés que l’amour, l’amitié, la frustration, et même la politique. Cette authenticité a inspiré une génération entière de jeunes auteurs-compositeurs à être plus sincères et directs dans leur écriture, créant ainsi un lien plus fort avec leur public.
5.2 L’influence des Arctic Monkeys sur le rock moderne
Dans un paysage musical souvent dominé par la pop, le hip-hop et l’électro, les Arctic Monkeys ont réussi à garder le rock pertinent et excitant. Ils ont su moderniser ce genre tout en restant fidèles à ses racines. En combinant des éléments du garage rock, du post-punk et même du hip-hop, ils ont créé un son hybride qui parle autant aux fans de rock pur et dur qu’aux amateurs de musique plus grand public.
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer la scène rock sans l’influence des Arctic Monkeys. Leur empreinte est partout, des festivals comme Reading & Leeds aux playlists de millions de jeunes fans de musique à travers le monde. Et même si leur style a évolué au fil des années, ils ont toujours gardé cette énergie brute et cet amour pour le rock qui les a propulsés sur le devant de la scène.
5.3 Un héritage durable dans l’histoire du rock
Les Arctic Monkeys sont désormais considérés comme un groupe légendaire, et à juste titre. Avec chaque album, ils ont repoussé les frontières de ce qu’un groupe de rock moderne peut accomplir. Leur musique, leurs paroles, et même leur esthétique ont marqué l’histoire du rock, et il ne fait aucun doute qu’ils laisseront une empreinte durable pour les décennies à venir.
Si vous êtes un amateur de rock, il est probable que vous avez déjà une place spéciale pour les Arctic Monkeys dans votre cœur. Et si vous êtes simplement curieux, leur discographie vous promet une aventure musicale passionnante, remplie de surprises et d’émotions.
VI. Conclusion : Les Arctic Monkeys, un groupe qui continue d’innover
Les Arctic Monkeys sont sans aucun doute l’un des groupes les plus importants et influents de notre époque. Depuis leurs humbles débuts à Sheffield, ils ont conquis le monde avec leur son unique, leur énergie débordante et leur créativité sans limite. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est leur capacité à rester pertinents et à évoluer, même après plus de 15 ans de carrière.
Que vous soyez un fan de la première heure ou un nouveau venu dans leur univers musical, il est clair que les Arctic Monkeys ont encore beaucoup à offrir. Avec chaque album, ils nous surprennent, nous émeuvent et nous rappellent pourquoi ils sont l’un des meilleurs groupes de rock du XXIe siècle. Alors, qu’est-ce que l’avenir leur réserve ? Seul le temps nous le dira, mais une chose est sûre : les Arctic Monkeys ne sont pas prêts de quitter le devant de la scène.
FAQ
1. Quel a été le rôle de MySpace dans la carrière des Arctic Monkeys ?
MySpace a permis aux fans des Arctic Monkeys de partager leurs premières démos, ce qui a propulsé le groupe à une renommée internationale avant même la sortie de leur premier album.
2. Pourquoi l’album « AM » est-il considéré comme un tournant pour les Arctic Monkeys ?
« AM » a marqué un tournant dans la carrière des Arctic Monkeys en intégrant des influences hip-hop et R&B tout en conservant leurs racines rock. Cet album a aussi permis au groupe de conquérir le marché américain.
3. Comment les Arctic Monkeys ont-ils réussi à évoluer sans perdre leurs fans ?
Les Arctic Monkeys ont toujours pris des risques musicaux tout en restant fidèles à leur identité. Cette capacité à se réinventer tout en maintenant une connexion émotionnelle avec leurs fans a été la clé de leur longévité.
4. Quelles sont les influences majeures des Arctic Monkeys ?
Les Arctic Monkeys s’inspirent de groupes comme The Strokes, Oasis, et Queens of the Stone Age, mais aussi de genres variés comme le jazz, le hip-hop, et la musique lounge.
5. Quel est le futur des Arctic Monkeys ?
Bien que les détails sur un nouvel album soient encore flous, les Arctic Monkeys continuent d’expérimenter de nouvelles sonorités et d’évoluer. Les fans peuvent s’attendre à des surprises musicales dans les années à venir.
ZZ Top : l’histoire du groupe de rock légendaire qui a conquis le monde
Dans cet article, nous allons évoquer le groupe de rockZZ Top, originaire de Houston aux États-Unis. Formé par Billy Gibbons (guitare et chant), Dusty Hill (basse et chant) et Frank Beard (batterie) né le 11 juin 1949 à Frankston, ce trio de musiciens a marqué plusieurs générations avec leurs hits tels que « La Grange », « Sharp Dressed Man » ou encore « Gimme All Your Lovin' ». Avec plus de 50 millions d’albums vendus à travers le monde, il est indéniable que ZZ Top fait partie des groupes les plus emblématiques de la scène musicale internationale.
L’émergence de ZZ Top dans les années 1970
Le parcours de ces trois talentueux musiciens débute en 1969, lorsqu’ils décident de fonder leur propre groupe après avoir évolué au sein de formations différentes. Rapidement, ils trouvent un style qui leur est propre et se font remarquer grâce à leur virtuosité à la guitare et à la basse, ainsi que leur sens du rythme contagieux. Leurs premiers albums, tels que « ZZ Top’s First Album » (1971) et « Rio Grande Mud » (1972), rencontrent un succès modéré mais contribuent à forger la réputation du groupe.
La consécration avec l’album « Tres Hombres » et le titre « La Grange »
En 1973, ZZ Top sort son troisième opus, intitulé « Tres Hombres« . Porté par les singles « La Grange » et « Jesus Just Left Chicago », cet album leur permet de se faire connaître du grand public et assoit leur statut d’artistes incontournables de la scène rock américaine. Le succs de ce disque est également dû à la tournée mondiale qui s’ensuit, au cours de laquelle ZZ Top impressionne les foules par ses performances électrisantes.
L’évolution musicale et stylistique dans les années 1980
Au tournant des années 80, ZZ Top décide de moderniser sa musique en intégrant des éléments de rock électronique et en misant sur une production plus sophistiquée. Cette évolution artistique est incarnée par l’album « Eliminator » (1983), dont sont issus les tubes « Gimme All Your Lovin’« , « Sharp Dressed Man » et « Legs« . Ces morceaux rencontrent un succès fulgurant et contribuent à renouveler l’image du groupe, notamment grâce à des clips vidéo novateurs pour l’époque.
Le succès commercial et le tournant vers le blues-rock
Grâce aux ventes records d »‘Eliminator » et à sa popularité croissante, ZZ Top peut se permettre de s’aventurer dans de nouveaux territoires musicaux. Leur opus suivant, intitulé « Afterburner » (1985), explore ainsi des sonorités plus bluesy tout en conservant l’énergie électrique qui caractérise la formation. Cette démarche artistique est bien accueillie par les fans et permet au groupe de rester au sommet de sa popularité durant une décennie.
Le maintien de la flamme du rock’n’roll à travers les années 1990 et 2000
Durant les deux dernières décennies du XXe siècle, ZZ Top persévère avec succès dans la voie tracée par ses précédents albums. Les opus « Recycler » (1990), « Rhythmeen » (1996) ou encore « Mescalero » (2003) sont autant de témoignages de la passion toujours intacte pour le rock’n’roll partagée par Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard.
L’intemporalité de leur musique et des valeurs prônées
En dépit des changements de styles et d’influences, ZZ Top a su conserver tout au long de sa carrière un univers musical cohérent et immuable. Les textes de leurs chansons célèbrent souvent les mêmes thèmes – la liberté, l’amour et les idéaux d’un mode de vie typiquement américain – auxquels le public continue de se rallier.
ZZ Top : un groupe inoxydable malgré les épreuves
Alors que la formation fêtait son 50e anniversaire en 2019, ZZ Top a dû faire face au décès de son bassiste Dusty Hill en juillet 2021. Pour autant, Billy Gibbons et Frank Beard ont décidé de poursuivre l’aventure musicale avec le remplaçant du regretté musicien, Elwood Francis.
Des concerts à succès pour célébrer leur passion de la musique
Depuis plus de quarante ans, ZZ Top enchaîne les tournées mondiales et se produit devant des millions de fans conquis par leur talent. Souvent salués comme étant l’un des meilleurs groupes en live, ils continuent à perpétuer l’esprit du rock’n’roll auprès des nouvelles générations.
Billy Gibbons : chant, guitare
Dusty Hill : chant, basse (décédé en 2021)
Frank Beard : batterie
En conclusion, ZZ Top est un groupe à l’aura légendaire qui a traversé les époques sans jamais renier ses racines musicales ni son identité artistique. Forts d’une discographie riche et variée, ces trois musiciens ont su conquérir le cœur du public et s’imposer comme une référence incontournable du paysage rock international.
ZZ Top, la formation, 1969
Né à Houston, Texas en 1949, Gibbons est le fils d’un musicien qui a encouragé sa passion pour la musique.Lorsqu’il s’est d’abord intéressé à jouer des instruments à percussion, son père s’est arrangé pour qu’il prenne des cours avec l’icône de la musique latine Tito Puente.
Cependant, assister à une session d’enregistrement avec B.B. King a eu un plus grand impact sur le jeune Gibbons, qui, pour son 13e anniversaire, reçoit une guitare électrique et un ampli.
Il commence à jouer dans des groupes de rock alors qu’il vivait en Californie avec sa famille, mais ce n’est qu’à son retour au Texas qu’il forme son premier groupe remarquable, les Moving Sidewalks, un groupe psychédélique qui enregistre un hit local appelé « 99th Floor » et un album intitulé Flash.
Peu de temps après la sortie de Flash, les Moving Sidewalks se séparent et Gibbons choisit de former un groupe plus orienté blues.Pour la petite histoire, à cette époque, Gibbons vient de se faire offrir une Fender Stratocaster par Jimi Hendrix, celui qu’il considère comme« l’un des meilleurs jeunes guitaristes d’Amérique »
C’est la naissance de ZZ Top, le 20 juin 1969.
Avec le batteur et le bassiste de Moving Sidewalks, Dan Mitchell et Lanier Greig, Gibbons forme un trio de blues et boogie qu’il appelle ZZ Top (ZZ du bluesman Z.Z. Hill, et Top comme pièce de théâtre sur King, comme dans B.B. King).
Avec le manager Bill Ham comme producteur, le nouveau groupe enregistre un single pour le label local Scat Records, « Salt Lick » n/b « Miller’s Farm ». Mais, des différences créatives conduisent Greig et Mitchell à quitter le groupe.
Gibbons recrute une nouvelle section rythmique, le bassiste Billy Etheridge et le batteur Frank Beard.Après avoir acheté ZZ Top auprès de plusieurs maisons de disques, Ham persuade London Records de tenter sa chance.
Etheridge n’étant pas satisfait des termes du contrat il choisit de ne pas signer, et quitte le groupe. Ayant besoin d’un bassiste, Beard suggére de faire venir Dusty Hill, son compagnon de groupe dans American Blues. Cette formation allait bientôt entrer en studio, enregistrer le premier album de ZZ Top en 1971, et travaillerait ensemble pendant les 50 prochaines années.
ZZ Top, le succès des années 70’
En l’espace d’un an, ils signent avec London Records et sortent leur premier album en 1971.
Très rapidement, ils deviennent des stars du rock.
De retour en 1972 avec le LP Rio Grande Mud ; qui contient » Francine » et » Just Got Paid « , le groupe devient incontournable, mais leur véritable percée vient avec leur troisième album, Tres Hombres de 1973.Cet album suivi du single « La Grange » qui est une célébration d’un bordel notoire du Texas, est très largement diffusé à la radio rock.
Tres Hombres figure dans le Top Ten, et leur permet d’obtenir leur premier disque d’or. Le groupe devient une attraction majeure en tournée. Alors que la tournée mondiale du Texas traversait le pays en 1976 et 1977, ZZ Top sort Tejas en 1976, qui est le dernier album sous leur contrat avec Londres.
Cette tournée épuisante, appelée le Worldwide Texas Tour, comprend des décors peints extravagants, une scène en forme de Lone Star State et une variété de flore et de faune locales (cactus, yucca, buffle et plusieurs serpents à sonnette).
Le groupe décide de faire une pause de 3 ans après la fin de l’épuisant Texas Tour.
Durant cette période, les trois musiciens apprennent le saxophone et peaufinent leur nouvelle apparence.
Gibbons voyage en Europe et en Jamaïque tout en explorant de nouveaux sons, Hill apaise son esprit en travaillant dans un aéroport de Dallas et Beard part en cure de désintoxication pour se débarrasser de sa dépendance à la drogue.
Pendant les temps d’arrêt du groupe, Ham a négocié un nouveau contrat d’enregistrement pour ZZ Top avec Warner Bros.
Ils reviennent avec l’album Degüello en novembre 1979, qui comprend deux tubes « Cheap Sunglasses » et « I’m Bad, I’m Nationwide ». Le public découvre Gibbons et Hill avec une identité visuelle ; look barbu, version prospecteurs, lunettes noires, que l’avènement du clip rendra mondialement célèbre au début des années 1980.
ZZ Top, le succès se confirme dans les années 80’
Le son plus incisif de Degüello est poussé plus fort sur El Loco de 1981, qui introduit des synthétiseurs dans le mix d’autres chansons « Tube Snake Boogie » et « Pearl Necklace » rencontrent leur public.
Dans les années 80, ils se réinventent habilement, câblant à chaud leur son avec des séquenceurs et des synthétiseurs et devenant des héros MTV improbables avec une série de vidéos intelligentes qui transforment les chanteurs barbus Billy Gibbons (guitare) et Dusty Hill (basse) en une signature visuelle excentrique.
Le pari est gagné. ZZ Top est l’un des seuls groupes de leur époque à non seulement survivre dans la nouvelle arène de la pop, mais à devenir plus populaire que jamais, gagnant un nouveau public sans sacrifier l’ancien.
À la base, les chansons de ZZ Top n’ont jamais beaucoup changé, prenant des figures de blues standard, les filtrant à travers la guitare précisément torride de Gibbons, les mariant au groove simple mais funky de Hill et du batteur Frank Beard, et ajoutant des paroles imprégnées d’esprit surréaliste alors qu’ils traitait du sexe, de l’alcool, du blues et des particularités glorieuses de la vie au Texas.
Eliminator sort en 1983. Cet album rencontre un succès phénoménal, se vend à plus de 10 millions d’exemplaires aux Etats-Unis, devenant 5 fois disque de platine.
Synthétiseurs, séquenceurs et effets électroniques partagent un espace égal avec la guitare de Gibbons et leurs paroles pleines d’esprit mais orientées vers le blues.Les singles « Legs », « Sharp Dressed Man« , « Got Me Under Pressure » et « TV Dinners » deviennent des tubes, et les clips font des rockers vétérans le toast de MTV.
Eliminator devient le plus gros album de la carrière de ZZ Top, qui suit une approche similaire sur Afterburner en 1985 et Recycler en 1990, qui ont tous deux été des succès majeurs dans les charts.
En 1987, le groupe sort The ZZ Top Six Pack, un ensemble de trois CD qui comprend les albums First Album de ZZ Top, Rio Grande Mud, Tres Hombres, Fandango, Tejas et El Loco. Cependant, les albums présentés dans de nouveaux mélanges conçus pour les faire ressembler au son que le groupe a introduit sur Eliminator, suscite la controverse parmi leurs fans plus âgés.
ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons
ZZ Top, le succès s’estompe dans les années 90’
Leur célébrité s’estompe au milieu des années 90 lorsque leurs albums ont cessé d’être en tête des charts, mais ZZ Top reste un groupe populaire pouvant remplir de manière fiable de grandes salles et offrir aux fans un grand spectacle.Recycler sorti en 1990, se vend beaucoup moins bien et ne trouve pas son public.
En 1992, Warner Bros sort ZZ Top’s Greatest Hits, une collection qui comprend une reprise de « Viva Las Vegas » d’Elvis Presley devenant un autre hit de MTV. C’est sur leur dernier album pour le label, et en 1993, que le groupe révèle avoir signé un contrat de 35 millions de dollars avec RCA Records.
Leur premier LP RCA, Antenna en 1994, n’atteint pas le succès habituel bien qu’il soit disque de platine.Leurs albums suivants, plutôt orientés blues, Rhythmeen en 1996 et XXX en 1999 (sorti pour leur 30e anniversaire) suivent le modèle de Fandango (de 1975) avec un côté studio et un enregistré en direct. Aucun des deux albums n’a fait une impression significative sur les fans ou les palmarès des ventes.
ZZ Top, un groupe qui se cesse de tourner
En 2003, ZZ Top conclut son contrat RCA avec Mescalero, tandis que Warner Bros sort un coffret de quatre disques.Cet album sera le seul des années 2000. Malgré un nouvel échec commercial, le groupe ne cesse de se produire sur scène et ce à l’international avec notamment une tournée mondiale en 2008.
En 2004, ZZ Top est intronisé au Rock & Roll Hall of Fame, où Keith Richards prononce le discours d’intronisation. Le groupe concentré sur ses tournées, enregistre son concert, Live from Texas , qui sort en formats audio et vidéo en 2008.
Un autre ensemble de DVD en direct, Double Down Live suit en 2009, avec un concert tourné pour la télévision allemande en 1980 ainsi que des images d’émissions organisées en 2007 et 2008 à San Francisco, Paris, et Bixby, Oklahoma. L’émission de 1980 obtient une sortie audio en 2011 sous le titre Live in Germany1980.
Après une longue période de 9 ans sans enregistrement, ZZ Top signe avec American Recordings, et avec leur producteur Rick Rubin, ils font La Futura en 2012.
Salué par la critique comme un retour bienvenu à leur son pré-Eliminator, le groupe prend la route pour soutenir la sortie, et une autre collection de concerts, Live: Greatest Hits from Around the World, est publiée par Suretone en 2016.
En octobre 2017, le groupe annule un certain nombre de spectacles lorsque Dusty Hill développe des problèmes de santé. Ses médecins insistent pour qu’il fasse une pause. Ils sont de retour en studio en 2018, et en 2019, ils réservent une résidence de huit nuits au Venetian Theatre de Las Vegas.
La même année, un long métrage documentaire sur le groupe, That Little Ol ‘Band du Texas, sort sur Netflix.
Mais la pandémie de Covid-19 met entre parenthèses la résidence de Las Vegas après quelques spectacles ainsi que la tournée en 2020.
Cependant, le groupe prévoit une longue tournée commençant en juillet 2021 et se prolongeant jusqu’en 2022. Mais, au cours du mois de juillet 2021, Dusty Hill chute, se blessant la hanche et l’obligeant à rentrer chez lui.
Le 23 juillet, le trio joue son premier concert sans Hill depuis 1970, avec leur guitariste, Elwood Francis, prenant le relais à la basse avec la bénédiction de Hill. Le 28 juillet 2021, Dusty Hill décède chez lui à Houston, au Texas, à l’âge de 72 ans.
« Nous, ainsi que les fans de ZZ Top à travers le monde, regretterons ta présence inébranlable, ta belle nature et ton engagement sans faille à donner cette assise au ‘Top’. Tu vas beaucoup nous manquer, amigo. »
Peu de temps après que le décès de Hill, Billy Gibbons publie une déclaration disant que Hill avait insisté pour que le groupe continue d’exister après sa mort. Francis continue à maintenir la basse pour le trio.
Le premier album ZZ Top sorti après le décès de Hill est RAW: That Little Ol ‘Band du Texas, un album de concert de 2022 de la fin des années 2010 capturant le groupe dans l’intimité du dance hall texan Gruene Hall, et l’un des derniers albums avec Hill.
ZZ Top continue de rendre hommage à Hill en posant son chapeau sur son micro et en reprenant Tush, avec la voix enregistrée de Dusty.
Le 12 décembre 2022, ZZ Top annonce une tournée en co-tête d’affiche avec Lynyrd Skynyrd pour l’été 2023, intitulée The Sharp Dressed Simple Man Tour. La tournée devrait commencer le 21 juillet 2023 à West Palm Beach et se terminer le 17 septembre 2023 à Camden.
Nous avons récemment rencontré le fondateur de ZZ Top et célèbre six cordes, Billy Gibbons.
Chanteur principal de ZZ Top, il s’est assis pour discuter du prochain album Raw du légendaire groupe de rock et de l’accompagnement de Raw Whiskey Tour, du regretté bassiste Dusty Hill, et plus encore.
André :Billy, merci beaucoup d’avoir pris le temps. J’aimerais commencer par discuter de Raw, un tout nouvel album live dont la sortie est prévue le 22 juillet, qui coïncidera avec le prochain Raw Whiskey Tour pour célébrer les cinquante ans d’histoire remarquable du groupe. Quelles sont les origines de cet album en particulier ?
Billy:Les producteurs de That Little Ol ‘Band From Texas, le documentaire ZZ Top, ont pensé que ce serait une bonne idée d’avoir un intermède de performance autonome dans le film pour informer les téléspectateurs d’une manière unique.
Le film couvre notre histoire, ce serait donc une façon de souligner que nous continuons à nous battre en termes clairs. Gruene Hall, le lieu, fait partie de l’histoire du Texas, tout comme nous, je suppose. C’était l’occasion d’obtenir un enregistrement vierge dans la boîte et c’est ce que nous avons fait.
André :Je vous ai vu décrire Raw comme un retour aux racines du groupe. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quel était le plan de l’album ?
Billy:Nous jouons tous les trois au même endroit, en même temps, avec un minimum de retouches en post-production. De nos jours, il est inhabituel d’enregistrer lorsque vous regardez réellement les personnes avec lesquelles vous enregistrez, mais Raw n’est que cela.
André :Je m’en voudrais de ne pas mentionner le regretté Dusty Hill. Y a-t-il un souvenir ou une histoire à propos de Dusty qui se démarque ?
Billy:Le jour où nous avons spontanément écrit « Tush » en 1973. Nous faisions une vérification du son dans un sol en terre battue à Florence, en Alabama, et nous étions en train de déconner lorsque le riff s’est présenté, et Dusty est intervenu et a commencé à chanter des paroles improvisées. En l’espace de dix minutes, nous avons eu un coup sur nos mains.
André :Le guitariste de longue date Elwood Francis assumera à nouveau les fonctions de basse pour la prochaine tournée. Qu’est-ce qui fait de lui un choix logique et qu’apporte-t-il à la formation?
Billy:Il fait partie de notre famille musicale depuis près de trente ans et sait comment ça se passe. Lorsque Dusty est tombé malade, il a indiqué que le spectacle devait continuer et a pensé qu’Elwood serait capable de gérer le remplacement à la lumière du fait qu’il est un musicien très accompli à part entière. Dusty avait bien sûr raison.
André :Avant ZZ Top, vous faisiez partie d’un groupe appelé les Moving Sidewalks, où vous avez fait la première partie de Jimi Hendrix Experience lors de leur première tournée américaine en tant que tête d’affiche. Que retiens-tu de ces concerts, et en tant que jeune musicien, qu’as-tu pu apprendre de Jimi ?
Billy: Jimi était un type timide en dehors de la scène mais un homme sauvage quand il était dessus. C’était un gars vraiment gentil et aimait comparer les notes – jeu de mots – et offrir des pointeurs. Nous sommes restés en contact jusqu’à sa disparition tragique et je lui rends hommage presque tous les soirs.
André :Alors que nous réfléchissons aux cinquante ans de ZZ Top, j’aimerais revenir sur les années de formation du groupe. Comment le groupe s’est-il formé ? Frank [Beard] et Dusty ne se sont joints que plus tard, alors comment sont-ils finalement entrés en scène ?
Billy:Nous avons recruté Frank et savions qu’il avait ce qu’il fallait pour nous garder à l’heure, pour ainsi dire. Nous avions besoin d’un bassiste, et il a suggéré Dusty, qui avait été son compagnon de groupe dans le blues américain. Dusty est venu et, au lieu d’une audition, nous avons juste jammé sur un blues shuffle en C.
Plusieurs heures de cela se sont suivies, et nous savions que nous avions la version «gardienne» du groupe.
André :Quel est votre souvenir des sessions d’écriture de chansons qui ont alimenté la sortie la plus réussie du groupe, Eliminator ?
Billy:Certaines des chansons viennent d’une expérience personnelle, « Legs » en est un exemple. Nous avons vu une jeune femme, qui se faisait tremper par un orage et a décidé de faire demi-tour pour lui offrir un tour, mais au moment où nous sommes arrivés là où elle était, elle était partie. Elle avait des jambes et savait s’en servir.
Notre approche est de trouver des riffs et des paroles que nous aimons et de les essayer. Si nous les aimons toujours, ils sont enregistrés et, évidemment, avec les chansons de cet album, nous n’étions pas les seuls à les aimer.
André :Merci encore d’avoir pris du temps, Billy. Je vous souhaite tout le meilleur dans vos projets futurs. Dernière question. Où Eliminator a-t-il été enregistré et que retenez-vous de ces sessions en studio ?
Billy:Eliminator a été enregistré aux Ardent Studios à Memphis avec l’ingénieur Terry Manning. C’est là que nous avons rencontré le monde des synthés de manière significative et ouvert la porte à des expérimentations qui sont toujours en cours.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
ZZ Top est un groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas. Le groupe est composé de Billy Gibbons à la guitare et au chant, Dusty Hill à la basse et au chant, et Frank Beard à la batterie. Le groupe est connu pour son mélange unique de blues, de rock et de hard rock, ainsi que pour ses performances live impressionnantes.
2. Quel est le style musical de ZZ Top ?
ZZ Top est connu pour son mélange de blues, de rock et de hard rock. Le groupe a créé un son unique en utilisant des guitares à grosses caisses et des amplis, ainsi que des effets sonores tels que des distorsions et des réverbérations. Les chansons du groupe sont souvent basées sur des grooves simples mais efficaces, avec des solos de guitare de Billy Gibbons et des lignes de basse funky de Dusty Hill.
3. Quels sont les albums les plus connus de ZZ Top ?
ZZ Top a sorti plus de 15 albums studio au cours de sa carrière, mais certains des albums les plus connus incluent « Tres Hombres » (1973), « Degüello » (1979), « Eliminator » (1983) et « La Futura » (2012). « Eliminator » est considéré comme l’album qui a catapulté le groupe au sommet de sa popularité, avec des chansons comme « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs » devenant des classiques de la radio.
4. Comment ZZ Top a-t-il commencé ?
ZZ Top a commencé en 1969 lorsque Billy Gibbons, qui avait déjà un groupe appelé The Moving Sidewalks, a rencontré Dusty Hill et Frank Beard. Les trois ont commencé à jouer ensemble sous le nom de ZZ Top, qui aurait été inspiré par le nom d’une marque de cigarettes. Le groupe a commencé à se produire dans des clubs du Texas, puis a commencé à enregistrer des albums au début des années 1970.
5. Quels sont les succès les plus connus de ZZ Top ?
ZZ Top a eu de nombreux succès au cours de sa carrière, mais certains des plus connus incluent « La Grange » (1973), « Tush » (1975), « Sharp Dressed Man » (1983), « Legs » (1984) et « Gimme All Your Lovin' » (1983). Ces chansons ont toutes été des tubes de radio et ont contribué à la popularité durable du groupe.
6. Quelle est l’histoire de la barbe de ZZ Top ?
ZZ Top est également connu pour ses barbes emblématiques, qui ont fait partie intégrante de l’image du groupe depuis les années 1970. Selon la légende, Billy Gibbons a commencé à porter une barbe après avoir promis à un ami de laisser pousser la sienne jusqu’à ce que le prochain album du groupe soit terminé. Dusty Hill et Frank Beard ont ensuite suivi le mouvement, et la barbe est devenue une partie intégrante de l’image de ZZ Top.
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Quelles sont les performances live de ZZ Top les plus célèbres ?
ZZ Top est connu pour ses performances live impressionnantes, qui comprennent souvent des effets pyrotechniques, des lumières éblouissantes et des danseuses sexy. L’une des performances les plus célèbres du groupe a été lors du festival de musique « Texas International Pop Festival » en 1969, où ils ont partagé l’affiche avec des groupes comme Janis Joplin, Led Zeppelin et Santana. Le groupe a également donné des performances mémorables au festival « Rockpalast » en Allemagne en 1980 et au festival « Crossroads Guitar Festival » en 2010.
8. Quel est l’impact de ZZ Top sur la musique rock ?
ZZ Top a eu un impact significatif sur la musique rock depuis leur début en 1969. Le groupe a influencé de nombreux autres groupes de rock, notamment AC/DC, Guns N’ Roses et Van Halen. Le son unique de ZZ Top, qui mélange le blues, le rock et le hard rock, a également inspiré de nombreux autres groupes de musique, ce qui en fait l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock.
9. Quelle est la situation actuelle de ZZ Top ?
ZZ Top continue de tourner et de produire de la musique, bien que le groupe ait subi une tragédie en 2021 avec la mort de Dusty Hill. Malgré cela, le groupe a annoncé qu’il continuerait à tourner et à honorer la mémoire de Hill. ZZ Top est également l’un des rares groupes de rock qui n’a jamais changé de formation depuis sa création en 1969, ce qui témoigne de la force de leur collaboration musicale.
10. Quel est le meilleur moyen d’écouter ZZ Top ?
Le meilleur moyen d’écouter ZZ Top est de se procurer leurs albums studio et de les écouter en entier. Cela permet de mieux comprendre l’évolution de leur musique et de leur style au fil des ans. Il est également recommandé d’assister à l’un de leurs concerts live, car le groupe est connu pour ses performances énergiques et divertissantes. Enfin, il est possible d’écouter les classiques de ZZ Top sur des plateformes de streaming telles que Spotify ou Apple Music, mais cela ne vaut pas la peine de manquer l’occasion de vivre une expérience musicale en direct.
par Eric Canto | Mis à jour le 27/09/2024 | Publié le 19/01/2023 | make
La montée fulgurante du Royal Republic : Rock Suédois et Diversité
Le Royal Republic est un groupe de rock suédois qui a conquis le cœur des fans avec son mélange unique de rock, punk et pop. Formé en 2007 à Malmö, ce quatuor a démontré sa capacité à rester pertinent dans une industrie musicale en constante évolution grâce à son style innovant et son énergie contagieuse sur scène.
Les membres du Royal Republic
Le groupe se compose de quatre membres aux talents variés :
Adam Grahn – Le chanteur principal et guitariste;
Hannes Irengård – Guitariste rythmique et choriste;
Jonas Almén – Bassiste et choriste;
Per Andreasson – Batteur et choriste.
Ensemble, ils sont connus pour donner un spectacle captivant et entraînant leur public dans l’expérience live.
Influences diverses du Royal Republic
Leurs influences musicales sont aussi vastes que variées, allant du rock classique aux groupes modernes. Parmi ces influences, on trouve :
AC/DC – La légendaire formation de hard rock australienne crée la colonne vertébrale de leur amour du rock à guitares;
Foo Fighters – Cette formation emblématique de rock alternatif conduit par Dave Grohl a certainement laissé sa marque sur le groupe, en particulier dans les jeux de guitares;
The Hives – Également originaires de Suède, les punk rockers apportent une touche d’énergie et de sarcasme que l’on peut sentir dans l’œuvre du Royal Republic;
Red Hot Chili Peppers – Leurs rythmes funk et leur approche créative pour les riffs ont inspiré le groupe à trouver sa propre voie tout en incorporant divers éléments musicaux;
Queens of the Stone Age – La complexité des compositions de ce groupe américain peut se ressentir dans certains des morceaux plus expérimentaux du Royal Republic.
La discographie du Royal Republic : Albums marquants et succès
Depuis ses débuts en 2007, le groupe a produit plusieurs albums et EPs qui témoignent de son évolution musicale ainsi que de son amour indéfectible pour le rock’n’roll.
We Are the Royal (2010)
Le premier album studio du groupe est sorti en 2010 et inclut le single à succès « Tommy-Gun ». Cet album dévoile un mélange énergétique et accrocheur des rythmes rock, punk et pop avec une pointe d’ironie. On y retrouve également des morceaux tels que « Full Steam Spacemachine », « Underwear » et « Good To Be Bad ».
Save the Nation (2012)
Leur deuxième opus propose une approche plus politisée avec des titres engagés tels que « Everybody Wants to Be an Astronaut » et « Revolution ». Cet album démontre également leur capacité à expérimenter de nouvelles sonorités, comme en témoigne la chanson emblématique « You Ain’t Nobody (‘Til Somebody Hates You) ».
Royal Republic and the Nosebreakers (2014)
Ce disque offre une expérience acoustique unique, réinventant leurs morceaux les plus populaires et les présentant dans un format unplugged. On y retrouve des versions acoustiques de « Tommy-Gun », « Full Steam Spacemachine » et « Underwear », ainsi qu’une reprise émouvante du titre « I Must Be Out of My Mind » de Chris Isaak.
Weekend Man (2016)
Leur troisième album studio marque un tournant stylistique, optant pour un son plus pop et accrocheur tout en conservant l’ADN rock qui caractérise le groupe. On y découvre des tubes tels que « Baby », « Uh Huh » et « When I See You Dance with Another », offrant un mélange éclectique de styles et d’émotions.
Club Majesty (2019)
Dernier-né de la discographie du Royal Republic, cet album est sans conteste leur réalisation la plus ambitieuse et polyvalente à ce jour. On y trouve des morceaux puissants et électrisants tels que « Fireman & Dancer », « Like a Lover » et « Boomerang ». Il met également en avant le goût de l’exploration musicale avec des chansons comme « Can’t Fight the Disco » fusionnant le rock, le disco et la pop d’une manière unique.
Toujours sur scène grâce à leur énergie contagieuse
En plus de leur solide discographie, les membres du Royal Republic sont réputés pour leurs performances live intenses et leur connexion incroyable avec leur public. Chaque concert est une véritable célébration de l’énergie brute et de l’esprit rebelle qui caractérise la musique du groupe. Ils ont ainsi participé à de nombreux festivals majeurs de la scène rock tels que le Hellfest, le Download Festival ou encore le Rock am Ring.
En conclusion, il est indéniable que le Royal Republic est un groupe de rock suédois marquant qui sait évoluer et s’imposer dans un paysage musical toujours changeant. Leur talent, leur originalité et leur détermination en font l’un des groupes les plus prometteurs et enthousiasmants de leur génération.
Royal Republic est un groupe de rock de la scène suédoise dont nous vient de grands noms d’artistes et de groupes reconnus tels qu’ ABBA, Roxette, Europe, The Cardigans, Ghost et tant d’autres.
Je suis de près Royal Republic, ce quatuor rock déjanté, aux rythmes endiablés, à tendance punk pop qui d’ailleurs est en couverture de mon 1erlivre, A moment suspended in time, en 2017.
Petit focus sur un de mes groupes préférés, Royal Republic, que j’aie eu la chance de suivre et d’immortaliser en coulisses et sur scène.
Ces quatre musiciens, Adam Grahn (chanteur et guitare rythmique), Hannes Irengard (guitare solo et chœurs), Jonas Almen (guitare basse, chœurs et co-chant) et Per Andreasson (batteur et chœurs), originaires de Suède, se rencontrent fin 2007 à l’académie de musique de Malmö et créent Royal Republic.
« On ne s’est connaissait pas avant. En fait, chacun avait entendu parler des autres mais on ne se connaissait pas. Ça sonne cliché, mais quelque chose est arrivé quand nous avons commencé à jouer ensemble. C’était incroyable quand nous faisions de la musique ensemble. Et on s’est dit – tant pis on fera connaissance plus tard. D’ abord nous allons faire de la musique. »
En 2009 Royal Republic enregistre We Are the Royal, sous la supervision du producteur suédois Anders Hallbäck à Malmö. Ce premier album de Royal Republic sort le 6 août 2009 et rencontre un large succès en Suède. Tommy-Gun, un des singles de l’album, par exemple, atteint la 1ère place dans les charts MTV Rocks.
Royal Republic, clip de Tommy-Gun
Royal Republic remporte la finale du festival Emergenza en Suède, lui permettant de se produire sur une scène parisienne, et sa carrière décolle lorsqu’il accompagne en 1ère partie, le groupe américain très connu The Offspring.
« On vient tous de différents horizons musicaux, Jonas (basse) est plus dans le heavy metal, c’est pour ça qu’il crie comme un bourrin d’ailleurs, et puis Adam (chant) écoute vraiment de tout, comme nous le faisons tous en fait. On est très ouverts d’esprits. »
« J’ai pour habitude de dire que nous avons toujours voulu être une version heavy des Beatles : un groupe qui peut écrire un jour « I’m The Walrus » et le lendemain une chanson comme « Yesterday » ! »
Royal Republic 1er album
Royal Republic, un groupe de scène
Après leur 2e album Save the Nation, largement acclamé par la critique, Royal Republic part en tournée, à l’assaut des scènes d’Australie, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France… et d’autres pays d’Europe. Le succès est au rendez-vous.
Les quatre acolytes de Royal Republic sont faits pour la scène et composent toujours en se projetant sur scène. Ils composent pour reprendre la route. Cela fait partie d’eux.
De fait, leurs morceaux dégagent une énergie forte, et leur prestation scénique est unique : costumes à paillettes, humour, autodérision, pas endiablés. L’objectif pour le groupe Royal Republic est toujours de passer un bon moment, de rire, de s’amuser, de partager.
Royal Republic, backstage
« Écrire et composer des morceaux sans monter sur scène, c’est comme avoir une relation platonique avec quelqu’un. La scène c’est notre sexe. C’est un aboutissement. (…)
Le but de la tournée c’est vraiment ça : passer un maximum de temps sur scène. Sinon tu passes la plupart de ton temps dans un bus. On a la chance d’avoir une très bonne équipe autour de nous, donc les gens de cette équipe deviennent ta famille par procuration.
À part ça, tu passes par toute l’Europe et c’est super mais tu n’as pas le temps de visiter quoi que ce soit. Je pense que cela fait 10 fois que je passe par Paris mais je n’ai jamais vu la Tour Eiffel ! C’est frustrant. » (Adam Grahn, Royal Republic, www.vacarm.net, 2 juin 2016)
Même si en 2014, Royal Republic sort un album plus acoustique, Royal Republic and the Nosebreakers, il sillonne l’Europe en se produisant en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Pologne, en Suède… toujours avec la même énergie.
Il en sera de même pour les deux derniers albums.
Le 4e album Weekend Man de Royal Republic sort le 26 février 2016. Cet album plus mature n’en est pas moins fou et original. Adam dira qu’à travers cet album le groupe a trouvé sa propre identité.
« Pour le premier opus, nous avons juste copié d’autres musiciens et artistes que nous aimions, comme par exemple Danko Jones, The Hives… Sur cet album, c’est vraiment comme si nous savions qui nous étions, nous n’avions plus à aller voir et écouter ce que les autres faisaient, on a réellement commencé à faire ce que nous aimons tous ensemble. »
Suit le 31 mai 2019 « Club Majesty » qui dès l’été 2019 permet au groupe Royal Republic de reprendre le chemin de la scène, des festivals comme le Download, de partir en tournée dans toute l’Europe et rencontrer un large succès. Pour la petite anecdote, Le titre Stop Movin’ apparait dans le jeu Just Dance 2020.
Royal Republic, dernier album
« Lorsque vous êtes un groupe de rock, il y a des chemins que vous êtes censé de suivre et des chemins que vous n’êtes pas censé de suivre. On s’en fiche ! Nous avons juste fait tout ce que nous voulions faire. Nous avons donc pris ce que nous aimons, nous avons tout mis dans un pot et nous avons bien mélangé, tourné et secoué dans tous les sens. Et à la fin Club Majesty en est sorti.
Je pense que je parle pour nous quatre, quand je dis que nous sommes très fiers de cet album, et nous sommes fiers du fait que maintenant nous avons la confiance de faire ce que nous voulons faire. »
Royal Republic en concert
BONUS ; interview pour minute minute de Royal Republic
Entretien avec Royal Republic à propos de « Club Majesty » , par Andrea Holstein, 31 mai 2019
Aujourd’hui, les héros du rock’n’roll suédois, Royal Republic, sortent leur cinquième album. Nous avons discuté avec le chanteur de Royal Republic et leader Adam Grahn de l’album, de bonnes chansons pour le sexe et de sa rencontre avec Campino.
minutenmusik : Merci d’avoir pris le temps de l’interview.
Adam de Royal Republic : Merci ! C’est ma joie.
minutenmusik : Votre nouvel album Club Majesty sortira bientôt. Comment vous sentez-vous si proche de la libération ?
Adam de Royal Republic : « Excited » résume assez bien la situation. Nous travaillons sur cet album depuis environ l’été dernier. Et maintenant, il sort petit à petit. Pour nous, c’est toujours comme si nous avions attendu une éternité. Nous sommes vraiment impatients de le montrer enfin aux gens.
minutenmusik : Vous avez dû reporter votre tournée, qui était prévue pour le début de l’année, à cause de la production de l’album. Que s’est-il passé là-bas ? Cela a-t-il pris plus de temps que prévu ?
Adam de Royal Republic : Oui, il a fallu plus de temps pour réunir les personnes, les lieux et les horaires. Il ne s’agissait pas du matériau lui-même. Il s’agissait plutôt de ne pas faire de compromis lors de la production d’un album. On veut que ce mec mixe l’album, ensuite on aura ce mec. Point.
Et nous voulons ce producteur. Nous voulons enregistrer la batterie ici et les guitares là. Réconcilier toutes ces personnes s’est avéré plus difficile que prévu. En fin de compte, nous n’avons eu d’autre choix que de reporter la tournée. Nous ne voulions rien précipiter ni faire de compromis.
On avait une idée très claire de ce qu’on voulait faire et c’est comme ça qu’on a fait. Mais je pense que lorsque les gens entendront le résultat, ils comprendront.
minutenmusik : Vous êtes maintenant entièrement satisfait du résultat ?
Adam de Royal Republic :Je crois que oui. Quand on enregistre un album, on le fait deux fois. Nous ne faisons pas de démos iPhone ou quoi que ce soit du genre. Nous faisons des démos entièrement produites, mixées et polies. Et puis on réenregistre le tout, mais avec des micros plus chers.
Nous procédons de cette façon afin de pouvoir vivre avec les chansons pendant un certain temps avant de les mettre sur l’album. Quand tu as fini une chanson, tu es toujours très enthousiaste. Tu te dis « Ouais ! » et trois semaines plus tard tu l’écoutes à nouveau et tu te dis « Merde, ça craint ! » Alors on enregistre les chansons pour qu’on puisse les réécouter encore et encore pendant longtemps temps.
S’ils traversent cette période, nous nous disons : ‘D’accord, c’est bien, ça peut aller sur l’album.’ Alors oui, nous sommes très contents de l’album. On a toujours le sentiment qu’il faut dire : « C’est notre meilleur album à ce jour ! » Mais je ne dis pas ça. Je réfléchis.
minutenmusik : La deuxième chanson dit « You can’t fight the disco ». Combien de disco y a-t-il dans Royal Republic et surtout dans cet album ?
Adam de Royal Republic : Évidemment trop pour continuer à se cacher. Cela a toujours été dans notre ADN. Si vous regardez des trucs plus anciens comme Tommy Gun ou Full Steam Space Machineécoute, ou surtout les démos pour ça, c’est très, très sautillant.
C’est très dansant. Cela a toujours été une partie importante de notre son. Nous n’avons pas essayé de le cacher. Nous avons juste senti que le moment était venu de montrer toute notre diversité. Nous sommes un groupe très diversifié. On a un gros problème avec la différenciation des genres pour mettre un cachet sur la musique. Ce n’est pas grave si les gens font ça. Ce n’est pas le problème.
Je ne veux tout simplement pas que la musique soit estampillée du genre « Vous pouvez faire n’importe quoi dans cet espace, mais si vous le quittez… vous ne pouvez pas ! » Cela limite les possibilités et les expériences, le son et la musique. C’est de cela qu’il s’agit dans cet album. C’est très illimité, c’est éclectique et sans vergogne. Nous n’avons pas de « plaisirs coupables », nous avons juste du pur plaisir. C’est un peu le slogan de notre album.
Dans de nombreuses interviews, on nous demande : « Quelle est la chanson la plus embarrassante de votre playlist Spotify ? » Ensuite, ils veulent entendre quelque chose comme les Backstreet Boys et Taylor Swift. J
Je dis alors: «J’ai les deux sur ma liste. tu trouves ça gênant Pas moi. J’aime la musique. Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ?
minutenmusik : Pourquoi est-il maintenant temps de laisser sortir cette partie de votre ADN ? Y a-t-il eu une certaine évolution ces dernières années ?
Adam de Royal Republic : Avec notre dernier album Weekend Man , nous avons posé les fondations, les bases du groupe. Lorsque nous avons sorti le premier album, le groupe n’existait que depuis six mois, peut-être un an. Avons-nous déjà défini notre son complet et trouvé notre place dans le monde ? Je ne pense pas. Ensuite, nous avons Save The Nation fait un tour complet.
C’était quelque chose de très différent et quelque chose que nous avons tous déconseillé, pourrais-je ajouter. Mais nous l’avons fait parce que nous pensions que c’était la bonne chose à faire à l’époque et parce que c’était ce que nous voulions faire. Nous avons toujours été fiers de garder le contrôle du groupe.
Aucun label ne contrôle ce groupe. Personne ne contrôle ce groupe à part le groupe lui-même, c’est la loi. Je pense que nos fans, qui nous suivent depuis le début, en sont conscients. Vous ne savez jamais vraiment ce que vous allez obtenir.
Certaines personnes pensent « Hé, j’ai mieux aimé ton premier album » ou « C’est la meilleure merde que tu aies jamais sortie. » Il y a toutes ces opinions différentes. Mais nous nous sentons suffisamment libres et confiants pour faire ce que nous voulons vraiment faire. Je pense que nous avons la confiance des gens qui nous suivent, y compris le label et le management.
Ils croient vraiment en ce que nous faisons. Parce que d’une manière ou d’une autre, cela fonctionne toujours. Les gens ont maintenant cessé de nous dire quoi faire parce qu’ils ont abandonné. Par conséquent, c’est maintenant le bon moment pour publier.
minutenmusik : J’ai entendu dire que la chanson Undercover n’était pas prévue à l’origine comme une chanson de Royal Republic. pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet
Adam de Royal Republic : Eh bien, la demande est venue de l’un des plus grands fabricants de préservatifs au monde. Ils voulaient une chanson pour leur nouvelle campagne. Je suppose pour un préservatif.
Je pensais que c’était la chose parfaite pour Royal Republic. Ensuite, nous avons commencé ce jeu de mots enfantin sur « undercover », qui évidemment dans ce cas peut avoir plusieurs significations. Vous pouvez aller « sous les couvertures ». Vous pouvez mettre votre truc à l’abri. Quoi qu’il en soit! Nous avons donc commencé à écrire les lignes les plus ringardes auxquelles nous pouvions penser.
Et ce riff de guitare (il imite le riff)ça ressemble à du sexe pour moi. Comme la guitare qui fait l’amour. Un autre journaliste a dit un jour : « Je ne tiendrais pas une minute à ce rythme ! » J’ai dit : « Pas de problème, fais-le deux fois moins vite. Nous avons une autre chanson sur l’album, essayez-la. Alors peut-être que vous pourrez durer plus longtemps. » (rires)
Eh bien, nous avions la chanson prête et nous l’avons envoyée et ils ne nous ont jamais rappelés. Nous avions donc une chanson publicitaire sur les préservatifs, mais sans publicité ni préservatif. Mais à la place, nous avions l’un de mes morceaux préférés de cet album. Et ironiquement, maintenant que la chanson est sortie, les gens auront toujours des relations sexuelles quand ils entendront la chanson et achèteront des préservatifs à cause de cela.
C’est donc gagnant-gagnant pour le fabricant de préservatifs.
musique minute : Haha, parfait ! Était-ce la chanson la plus facile à écrire pour vous sur l’album ? Ou y en avait-il un autre que vous aviez en tête pour l’album en premier ?
Adam de Royal Republic : Je pense que Fireman and Dancer était la première chanson. Like When I See You Dance With Another était la première chanson du dernier album. Nous avons toujours une chanson où nous pensons : « C’est la première.
C’est le drapeau qui montre la voie pour le reste. » Et une fois que nous avons cette première chanson, le reste est généralement plus facile à écrire. J’ai probablement environ 100 versions de Fireman and Dancersur mon ordinateur portable, avec des variations dans les riffs de guitare, la structure de la chanson, les paroles, les mélodies, tout.
Avec certaines chansons, vous savez juste que cela vaut la peine d’investir du temps. Certains prennent un an pour terminer. Certains arrivent juste en trois heures. Mais nous détestons écrire. Je suis honnête. Ce n’est pas que l’écriture soit la partie la plus difficile de notre travail ou que nous la bousillions.
C’est plus comme si nous étions si pointilleux et que nous contrôlions chaque seconde de chaque chanson. On joue quatre secondes et puis c’est : « Stop ! Cela m’ennuie.
Il faut faire ça différemment. » Puis on réécoute, une, deux, trois, quatre, cinq, six secondes et encore : « Stop ! C’est ennuyeux. Nous le faisons nouveau. » Nous le faisons pour que les gens ne s’ennuient pas plus tard. Donc:Fireman était la première chanson, mais Undercover était la plus simple.
minutenmusik : Et lequel a été le plus difficile ?
Adam de Royal Republic : Hmm, laissez-moi y réfléchir. (réfléchit) Je pense qu’Anna-Leigh a peut-être été la plus dure. Pas parce que c’était horrible à écrire, en fait c’était très amusant. Mais parce qu’il y a eu toute cette discussion au sein du groupe, » Pouvons-nous vraiment faire ça ? »
C’est ce dont j’ai parlé avant, que nous voulions rendre l’album sans limite. C’était définitivement un nouveau territoire. À la fin de la discussion, nous sommes tous tombés d’accord : « Bien sûr, pourquoi parlons-nous même de cela ? nous aimons tout
À qui devons-nous demander l’autorisation ? personne. Donc c’est bien. » Mais même après qu’il soit devenu clair que nous aimons tous la chanson, nous avons quand même retenu notre souffle alors qu’Anna-Leigh a été publié. Parce que c’est comme une déclaration.
C’est quelque chose de complètement différent et on ne sait jamais comment les gens y réagiront. Mais si vous lisez les commentaires sur les réseaux sociaux, il semble que la réponse ait été extrêmement positive. Nous ne pourrions pas être plus heureux à ce sujet.
minutenmusik : Donc ça valait le coup. Après ce temps d’enregistrement et de production, les scènes live vous attendent à nouveau.
Adam de Royal Republic : Oui, heureusement !
minutenmusik : Vous jouez dans quelques festivals cet été et la tournée européenne de l’album en hiver. Y a-t-il une chanson de Club Majesty que vous avez particulièrement hâte de jouer en live ?
Adam de Royal Republic : Je pense que la première et la dernière chanson. Nous allons jouer pas mal de chansons de Club Majesty sur cette tournée . Quand nous avons commencé à l’époque, notre premier album faisait 36 minutes et nous devions encore jouer des concerts de 90 minutes.
On s’est dit : « Comment diable allons-nous transformer un album de 36 minutes en 1h30 ? » Nous avions toutes sortes de solutions folles. Mais maintenant, nous avons le problème de luxe que nous avons trop de chansons pendant 90 minutes que nous aimerions jouer.
C’est une concurrence sérieuse maintenant. Je veux dire, nous allons être Tommy Gunjouer. Mais il y a d’autres chansons que nous aimons vraiment, vraiment et qui ont toujours été des chansons importantes dans le set, et maintenant nous nous disons: « Eh bien, nous voulons jouer cette chanson et nous voulons jouer celle-ci aussi ».
Comment diable est-ce censé fonctionner ? » Je pense que nous devrons éventuellement faire une roulette ou un tirage au sort. Nous verrons quelles chansons intégreront le set à la fin.
minutenmusik : Alors j’espère que mes chansons préférées seront toujours là !
Adam de Royal Republic : Qu’est-ce que c’est ?
minutenmusik : Tout le monde veut être un astronaute , par exemple. Parce que c’était l’une des premières chansons que je connaissais de toi
Adam de Royal Republic : Oooh, je suis vraiment désolé !
minutenmusik : Oh non, maintenant l’anticipation du Hurricane Festival est terminée.
Adam de Royal Republic : (rires) On verra, on verra.
minutenmusik : Qu’est-ce que tu préfères : jouer dans de grands festivals ou faire tes propres têtes d’affiche ?
Adam de Royal Republic : (réfléchit)Je ne peux pas décider. Ce que j’aime vraiment dans les festivals, c’est le fait que j’en ai une sorte de vision compétitive. J’ai grandi avec le sport, donc j’ai toujours aimé concourir avec les autres.
Je ne veux pas dire – ou peut-être que je veux dire – que vous partagez la scène avec d’autres groupes et que vous pensez : « Nous allons être meilleurs qu’eux. » Mais cela vous encourage vraiment à rester concentré et à faire de votre mieux. Principalement pour votre propre fierté, mais aussi pour le public et les amis des autres groupes qui regardent dans les coulisses.
Vous voulez bien faire votre travail pour qu’ils pensent que vous êtes cool. Et aussi pour vous faire sentir bien dans votre peau. J’aime généralement l’ambiance des festivals. Parce que nous avons tant voyagé dans toute l’Europe ces dernières années, presque tous les festivals ressemblent à un barbecue familial avec tous les groupes que nous avons rencontrés.
Mais c’est aussi génial de jouer vos propres émissions phares. On peut jouer aussi longtemps qu’on veut et on a plus de liberté. Eh bien, je ne peux vraiment pas décider, désolé!
musique minute : Pas de problème ! Tu viens de mentionner que tu as rencontré tellement de groupes. Vous semblez avoir une relation particulièrement bonne avec des groupes allemands tels que Donots, Toten Hosen et Kraftklub. Y a-t-il une histoire particulièrement drôle que vous pouvez nous raconter ?
Adam de Royal Republic :Je peux vous dire comment j’ai rencontré Campino pour la première fois et que je ne l’ai pas reconnu. Je viens de Suède, sans offenser Toten Hosen. Je veux dire, on se connaît bien maintenant et ils sont cool !
Mais j’ai raconté une fois l’histoire aux fans de Toten Hosen sur scène et ils ont hué. Et puis ri. Je viens de Suède et je n’ai pas grandi avec les Toten Hosen comme les Allemands. Nous avons donc joué au Rock am Ring pour la première fois en 2011 et avons été invités à l’afterparty des Beatsteaks en Backstage.
Je volais haut. Nous venions de jouer au Rock am Ring et c’était quelque chose d’énorme pour moi. J’ai vraiment fait la fête. Vers 22 heures, nous étions tous assez ivres et ce type est entré dans la salle des coulisses. Il portait un long trench-coat gris et oui, c’était Campino. Je n’en avais aucune idée.
Alors ce type est venu vers moi et il m’a dit : « Hey Adam ! Ravi de vous rencontrer. J’ai vu ton émission, tu étais super ! On devrait jouer ensemble un jour. » J’étais juste comme, « Qui est ce vieil homme ivre et comment a-t-il réussi à se débrouiller dans les coulisses? » Et il était toujours là, me serrant la main et attrapant mon épaule. Il a salué les gens avec qui je me suis levé et j’ai parlé. Et je me suis dit : ‘Ce type ne peut-il pas me laisser tranquille ?
J’essaie d’avoir une conversation ici. » Ensuite, j’ai regardé autour de la pièce et mon manager se tenait à l’autre bout de la pièce en agitant les bras comme un contrôleur aérien, « Adam, Adam, tu as tout gâché! » Je veux dire , Campino se tient devant moi et me dit : « Tu as été formidable, jouons ensemble. » C’est la meilleure chose qui puisse t’arriver en Allemagne. Alors mon manager est venu vers moi et m’a dit : « Adam, je t’ai vu avec Campino. »
Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! » Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande !
Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »
Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »
Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen.
minutenmusik : Cela ressemble à un début spécial mais agréable pour une amitié.
Adam de Royal Republic :Oui, mais je dois ajouter une dernière chose : en fait, cela n’a pas si bien commencé. Quand nous avons tourné avec eux, ils avaient une table de ping-pong avec eux. Ils prennent le tennis de table au sérieux, surtout Andy et Vom.
Ce n’est vraiment pas amusant parce qu’ils le prennent très au sérieux et que tout le groupe est de très bons joueurs de tennis de table. Lors de notre premier show, je pense que c’était à Hambourg, j’ai rencontré Campino après le show alors qu’il sortait tout juste de la loge. Il venait de prendre une douche et était en route pour la rencontre avec les VIP.
Et j’ai dit : « Hé Campino, super spectacle ! Ping Pong ? » Il a dit : « Désolé, je dois aller chez les VIP. » J’ai dit : « Tu as peur de jouer contre moi ? » Et lui : « Alors tu veux que je t’achève ? Alors je t’achèverai. » Je pouvais déjà dire qu’il était un peu en colère, mais je suis allé avec toi. Et 30 autres personnes sont venues avec nous.
Nous avons joué un tour et je l’ai battu. Il a posé la batte, m’a serré la main et a dit : « Bon jeu, au revoir ! » Puis il est parti assez rapidement et un gars de la sécurité m’a regardé et a secoué la tête : « Mec… ». Mais ça allait, la prochaine fois je le laissais gagner.
minutenmusik : Quelle belle histoire ! C’étaient toutes mes questions maintenant. Y a-t-il autre chose que vous voudriez dire à nos lecteurs ?
Adam de Royal Republic : Tu ne peux pas lutter contre le disco ! N’essayez même pas.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Royal Republic est un groupe de rock suédois originaire de Malmö, formé en 2007. Le groupe est composé de quatre membres : Adam Grahn (chant, guitare), Hannes Irengård (guitare), Jonas Almén (basse) et Per Andreasson (batterie). Ils sont connus pour leur style énergique et leurs performances scéniques captivantes, avec un mélange de rock’n’roll, garage rock et punk rock, influencé par des groupes tels que The Hives et The Ramones.
2. Quels sont les albums studio de Royal Republic?
À ce jour, Royal Republic a sorti cinq albums studio :
1. We Are the Royal (2010)
2. Save the Nation (2012)
3. Weekend Man (2016)
4. Club Majesty (2019)
5. Superlove (2021)
Chacun de ces albums a contribué à façonner l’identité du groupe et à élargir leur base de fans à travers le monde.
3. Quelles sont les chansons les plus populaires de Royal Republic?
Royal Republic a de nombreux titres populaires, dont certains de leurs hits les plus notables sont « Tommy-Gun », « Full Steam Spacemachine », « Everybody Wants to Be an Astronaut », « When I See You Dance with Another » et « Fireman & Dancer ». Ces chansons mettent en valeur le style énergique, les riffs de guitare accrocheurs et les paroles amusantes qui sont caractéristiques de leur musique.
4. Comment Royal Republic a-t-il été formé?
Le groupe s’est formé à Malmö en 2007 lorsque les membres se sont rencontrés à l’Académie de musique de Malmö. Adam Grahn, Hannes Irengård, Jonas Almén et Per Andreasson ont rapidement découvert qu’ils partageaient un amour pour le rock’n’roll et ont commencé à écrire et jouer ensemble.
Leur alchimie musicale et leurs performances scéniques énergiques ont rapidement attiré l’attention des fans et des professionnels de l’industrie, ce qui a conduit à la signature de leur premier contrat d’enregistrement en 2009.
5. Quels sont les influences musicales de Royal Republic?
Les membres de Royal Republic citent de nombreuses influences musicales, notamment des groupes tels que The Hives, The Ramones, AC/DC, The Rolling Stones et Led Zeppelin. Leur musique est un mélange de styles de rock, y compris le rock’n’roll, le garage rock et le punk rock. Leurs paroles sont souvent humoristiques et satiriques, ajoutant une touche d’ironie à leur son énergique.
6. Comment est leur performance sur scène?
Royal Republic est réputé pour ses performances scéniques captivantes et énergiques. Les membres du groupe interagissent souvent avec le public, créant une ambiance festive et conviviale. Leurs concerts sont caractérisés par des riffs de guitare accrocheurs, des rythmes de batterie pulsants et des performances vocales charismatiques. Ils sont également connus pour leur sens de l’humour et leur approche décontractée, ce qui rend leurs spectacles amusants et accessibles pour les fans de tous âges.
7. Comment Royal Republic interagit-il avec ses fans?
Le groupe entretient une relation étroite avec ses fans et est très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, Instagram et Twitter. Ils publient régulièrement des mises à jour sur leurs activités, des photos et des vidéos des coulisses, ainsi que des annonces de tournée et de nouvelles sorties.
Ils sont également connus pour répondre aux messages de leurs fans et organiser des rencontres et des séances de dédicaces lors de leurs concerts. Royal Republic apprécie le soutien de ses fans et cherche toujours à renforcer cette connexion.
8. Quelles sont les collaborations notables de Royal Republic?
Royal Republic a travaillé avec divers artistes et producteurs tout au long de sa carrière. L’une de leurs collaborations les plus notables a été avec le producteur suédois Christian Neander, qui a travaillé sur plusieurs de leurs albums. Le groupe a également partagé la scène avec de nombreux autres groupes et artistes de renom, tels que The Subways, Danko Jones et Eagles of Death Metal, lors de festivals et de tournées internationales.
9. Quels sont les projets futurs de Royal Republic?
Alors que les projets futurs de Royal Republic n’ont pas été officiellement annoncés au moment de cette FAQ, on peut s’attendre à ce que le groupe continue de sortir de nouvelles musiques, de tourner à l’échelle internationale et d’interagir avec ses fans.
Les membres du groupe ont également exprimé leur intérêt pour la collaboration avec d’autres artistes et pour l’exploration de nouveaux styles musicaux, ce qui pourrait indiquer une évolution future de leur son.
10. Comment puis-je suivre l’actualité de Royal Republic?
Pour rester informé des dernières nouvelles concernant Royal Republic, vous pouvez les suivre sur leurs réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter), ainsi que sur leur site web officiel.
Les plateformes de streaming musical et les sites de vente en ligne proposent également leurs albums et chansons, où vous pouvez vous tenir au courant de leurs dernières sorties.
Enfin, vous pouvez vous inscrire à leur newsletter pour recevoir des informations sur les tournées, les nouvelles sorties et les événements spéciaux directement dans votre boîte de réception.
La photographie de concert est un domaine passionnant et exigeant qui consiste à capturer les moments clés d’un spectacle en direct. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les émotions et l’énergie d’un spectacle, tout en gérant les défis uniques liés à la photographie de concert, tels que les conditions d’éclairage changeantes et les mouvements rapides des artistes.
Pour devenir photographe de concert, il est important de développer vos compétences en photographie de base, telles que la composition, l’exposition et la maîtrise de l’appareil photo. Il est également important d’avoir une bonne connaissance de la musique et des artistes pour savoir quoi capturer et comment le faire et ainsi réussir une bonne photographie de concert.
Photographie de concert
Les photographes de concert doivent également être capables de travailler rapidement et efficacement, car ils n’ont généralement qu’une courte période de temps pour prendre des photos pendant un concert et réaliser des photographies de concert à la hauteur de leurs attentes. Cela signifie qu’ils doivent être à l’aise avec l’utilisation de leur appareil photo en mode manuel et savoir comment réagir rapidement aux changements de lumière et de mouvement sur scène.
En outre, les photographes de concert doivent être capables de gérer les pressions et les exigences des organisateurs de concerts et des artistes. Ils doivent être professionnels et respectueux des règles et des restrictions imposées par les organisateurs de concerts, tout en maintenant leur créativité et leur vision artistique afin que le rendu de leur photographie de concert soit optimal.
En résumé, la photographie de concert est un domaine exigeant qui nécessite des compétences en photo, une passion pour la musique et la capacité de gérer les défis uniques liés à la photode concert. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les moments clés d’un spectacle tout en respectant les règles et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.
Photographie de concert : 7 conseils pour y arriver !
1. Connaître son matériel : assurez-vous de connaître parfaitement votre appareil photo et ses réglages pour être prêt à réagir rapidement aux conditions changeantes de l’éclairage et des mouvements sur scène.
2. Bien préparer son matériel : assurez-vous d’avoir suffisamment de batteries et de mémoire, et de vérifier les réglages de votre appareil avant le concert.
3. Trouver la bonne position : essayez de trouver une bonne position pour capturer les artistes de la meilleure manière possible, tout en respectant les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.
4. Utiliser la lumière naturelle : utilisez la lumière naturelle pour créer des effets intéressants et pour mettre en valeur les artistes.
5. Utiliser le flash avec précaution : utilisez le flash avec précaution pour éviter de gêner les artistes et les autres photographes, et pour éviter d’obtenir des photos floues.
6. Capturer les moments clés : soyez attentif pour capturer les moments clés du concert, tels que les solos, les moments d’émotion et les interactions avec le public.
7. Respecter les droits d’auteur : respectez les droits d’auteur en ne utilisant vos photos qu’à des fins personnelles ou en obtenant l’autorisation de l’artiste ou des organisateurs avant de les publier ou de les utiliser à des fins commerciales.
En suivant ces conseils, vous devriez être en mesure de réaliser des photographies de concert de qualité professionnelle qui capturent l’énergie et l’émotion d’un spectacle en direct.
Photo de concert
Photographie de concert : 5 erreurs à éviter
1. Utiliser le flash trop souvent : utiliser le flash trop souvent peut gêner les artistes et les autres photographes, et peut également causer des flous ou des images surexposées. Utilisez plutôt la lumière naturelle pour créer des effets intéressants sur votre photographie de concert.
2. Ne pas connaître les consignes de sécurité et les restrictions : assurez-vous de connaître les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts pour éviter de vous mettre en danger ou de gêner les artistes.
3. Ne pas utiliser le bon réglage d’exposition : une mauvaise exposition peut causer des photos sous-exposées ou surexposées, il est donc important de bien régler l’exposition de votre appareil photo pour capturer des images de qualité.
4. Ne pas zoomer assez : zoomer suffisamment permet de capturer des détails importants et de mettre en valeur les artistes.
5. Ne pas être assez créatif : la photographie de concert est un domaine créatif, ne soyez pas trop timide pour essayer de nouveaux angles ou de nouveaux cadrages pour capturer des images uniques et intéressantes.
Photo de concert
Histoire de la photographie de concert
L’histoire de la photographie de concert remonte aux débuts de la photographie elle-même. Les premières photographies de concerts ont été prises dans les années 1850 et 1860, principalement par des photographes amateurs qui utilisaient des appareils photo à plaque de verre pour capturer des images fixes de musiciens jouant dans des salles de concert ou des théâtres.
Ces premières photographies de concerts étaient souvent de mauvaise qualité en raison des limites techniques de l’époque, mais elles ont tout de même été utilisées pour documenter la musique de l’époque.
Avec l’avènement de l’appareil photo argentique et l’amélioration des techniques photographiques dans les années 1920 et 1930, les photographes de concert ont commencé à capturer des images plus détaillées et plus expressives des artistes en direct. Les photographes de renom tels que Gered Mankowitz et Bob Gruen ont commencé à documenter les tournées et les concerts de stars de la musique tels que The Beatles, The Rolling Stones et Elvis Presley.
La photographie de concert est donc née avec l’avènement de la photographie elle-même, mais son développement est étroitement lié à l’histoire de la musique et des concerts. Les premières photographies de concerts datent du milieu du 19ème siècle, à une époque où la photographie en était encore à ses débuts.
Les premiers photographes de concerts ont été chargés de documenter les événements musicaux importants, tels que les opéras et les concerts de musique classique. Avec l’émergence du jazz et du rock and roll dans les années 1950 et 1960, la photographie de concert a évolué pour devenir un genre à part entière.
Les années 1960 ont vu l’émergence de certains des plus grands photographes de concerts, tels que Jim Marshall, qui a immortalisé des artistes tels que Jimi Hendrix, Janis Joplin et les Rolling Stones. D’autres grands noms de la photographie de concerts incluent Annie Leibovitz, Danny Clinch, Anton Corbijn et Linda McCartney.
Avec l’avènement de la photographie numérique, la photographie de concert a connu une évolution rapide, offrant de nouvelles possibilités créatives aux photographes. Aujourd’hui, la photographie de concert est un genre florissant qui offre aux photographes de nombreuses opportunités de capturer des moments uniques et de créer des images puissantes et évocatrices de certains des plus grands artistes du monde.
Photographie de concert: Bob Gruen, l’un des premiers..
Bob Gruen est un photographe américain connu pour ses photographies de célébrités de la musique, notamment des photographes de John Lennon et des Rolling Stones. Il est né en 1945 à New York, et a commencé sa carrière de photographe en prenant des photographies de concerts dans les années 1960 et 1970.
Il a été introduit dans le monde de la musique en travaillant pour le magazine Creem en 1972, où il a commencé à prendre des photos de groupes tels que Led Zeppelin, The Who et The New York Dolls. Il est devenu photographe officiel de John Lennon et Yoko Ono en 1974 et a été témoin de certains des moments les plus importants de leur vie ensemble, comme la naissance de leur fils Sean et leur campagne anti-guerre.
Il a également pris des photos de nombreuses autres célébrités de la musique tels que Bob Dylan, The Clash, Kiss, et Iggy Pop, ainsi que des photographes de concerts de Tina Turner, Eric Clapton, et Elton John. Ses photos ont été publiées dans de nombreux magazines de musique et de divertissement, et ont également été utilisées pour des pochettes d’albums, des affiches et des livres d’art.
Bob Gruen est considéré comme l’un des photographes les plus influents de la musique rock. Il a continué à prendre des photographies de concerts jusqu’à aujourd’hui, et ses photos sont devenues des pièces de collection pour les fans de musique. Il a également écrit plusieurs livres sur ses expériences en tant que photographe de concert et sur les célébrités qu’il a photographiées.
Photographie de concert, récapitulatif:
Utilisez un appareil photo adapté : Les reflex numériques sont généralement les meilleurs choix pour la photographie de concert, mais les appareils photo hybrides et les compacts experts peuvent également donner de bons résultats. Choisissez un appareil avec une bonne qualité d’image à des sensibilités ISO élevées.
Utilisez un objectif lumineux : Les concerts ont souvent un éclairage tamisé, donc il est important d’utiliser un objectif lumineux qui peut capter plus de lumière. Un objectif à grande ouverture, comme un 50mm f/1.8, peut aider à créer des images nettes avec un arrière-plan flou.
Privilégiez les réglages manuels : Les réglages manuels vous permettent d’avoir plus de contrôle sur les paramètres de votre appareil photo, notamment l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. Réglez votre appareil photo sur le mode manuel pour obtenir les meilleurs résultats.
Utilisez le mode rafale : Les concerts sont souvent des événements dynamiques, avec des artistes en mouvement constant. Utilisez le mode rafale pour capturer plusieurs images en succession rapide et augmenter vos chances d’obtenir des images nettes.
Faites attention à l’éclairage : Les concerts ont souvent un éclairage complexe avec des changements fréquents de couleur et d’intensité. Essayez de capturer les moments où l’éclairage est le plus avantageux pour créer des images intéressantes et originales.
Soyez discret : Les concerts sont souvent bondés et les spectateurs peuvent se sentir gênés si vous êtes trop visible ou bruyant. Essayez d’être discret et respectueux envers les autres spectateurs et les artistes.
Soyez créatif : Les concerts offrent de nombreuses opportunités pour la créativité photographique. Essayez de jouer avec la composition, l’angle de prise de vue et la mise au point pour créer des images uniques et mémorables.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Q1: Quel est le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert ?
R1: Le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert dépend du style de musique et de la mise en scène de l’artiste. Essayez d’anticiper les moments forts du spectacle, comme les refrains ou les solos d’instruments, pour prendre des photos dynamiques et captivantes.
Q2: Comment puis-je éviter les photos floues lors d’un concert ?
R2: Pour éviter les photos floues, utilisez une vitesse d’obturation rapide pour figer les mouvements des artistes et des spectateurs. Vous pouvez également utiliser un trépied ou un monopode pour stabiliser votre appareil photo.
Q3: Comment puis-je prendre des photos en basse lumière lors d’un concert ?
R3: Pour prendre des photos en basse lumière, utilisez un objectif lumineux avec une grande ouverture, comme f/1.8 ou f/2.8, et augmentez la sensibilité ISO de votre appareil photo. Évitez d’utiliser le flash, qui peut gêner les artistes et les spectateurs.
Q4: Comment puis-je composer mes photos de concert pour les rendre plus intéressantes ?
R4: Pour composer des photos de concert intéressantes, essayez de jouer avec les angles et les perspectives. Essayez de capturer des images de l’artiste et de son environnement, comme les lumières et les foules. N’oubliez pas d’inclure des éléments de contexte pour raconter une histoire.
Q5: Comment puis-je obtenir des accréditations pour photographier des concerts ? R5: Pour obtenir des accréditations pour photographier des concerts, il est généralement nécessaire de contacter directement le tourneur ou le gestionnaire de l’artiste en question. Il est également possible de contacter les organisateurs de festivals ou de concerts pour obtenir une accréditation pour l’événement.
Q6: Comment puis-je gérer mes photos après un concert ?
R6: Pour gérer vos photos après un concert, triez-les en fonction de leur qualité et de leur pertinence. Éditez-les pour améliorer leur netteté, leur exposition et leur couleur. Vous pouvez également partager vos photos sur les réseaux sociaux ou les soumettre à des publications spécialisées.
Q7: Comment puis-je améliorer mes compétences en photographie de concert ?
R7: Pratiquez autant que possible, assistez à différents types de concerts et essayez différentes techniques de prise de vue. Étudiez également le travail des photographes professionnels et des artistes pour vous inspirer et apprendre de nouvelles techniques. Enfin, rejoignez des groupes en ligne et des communautés de photographie de concert pour obtenir des commentaires et des conseils.
Erwin Blumenfeld, est un des photographes les plus influents et novateurs de la photographie de mode du milieu du 20e siècle. Entre collages, campagnes publicitaires, photographies de célébrités, dessins, portraits de nus, l’œuvre de Erwin Blumenfeld est riche.
Cet artiste allemand naturalisé américain, très connu pour son travail avec les magazines Vogue et Harper’s Bazaar, est mis à l’honneur par le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (MAHJ) de Paris dans le cadre d’une exposition, « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ».
Du 13 octobre 2022 au 05 mars 2023, cette exposition met en lumière 180 photographies de l’artiste et retrace tout le chemin parcouru par le photographe.
Retour sur la vie de cet artiste, Erwin Blumenfeld, pionnier du modernisme et figure emblématique de l’image publicitaire.
Erwin Blumenfeld, son enfance et ses débuts 1897- 1939
D’origine juive, Erwin Blumenfeld naît le 26 janvier 1897 à Berlin, en Allemagne. Féru d’expérimentation en laboratoire, il commence la photographie à l’âge de 10, 11 ans. Nous sommes en 1908.
Il fait sa scolarité au Askanian Gymnasium de 1903 à 1913.
Son père, fabricant de parapluies décède en 1910, alors qu’Erwin n’a que 13 ans.
En 1913, Erwin Blumenfeld obtient un apprentissage chez Sclochauer et Moses puis est enrôlé dans l’armée comme ambulancier durant la 1ère guerre mondiale et déserte à Amsterdam (Pays-Bas) en 1920. Il ne sera jamais condamné par manque de preuves.
Là-bas, Erwin Blumenfeld, rencontre et épouse Lena Citroën, d’origine néerlandaise. Ensemble, ils accueillent leur premier enfant, Lisette puis leurs deux garçons Henry (Heinz) et Yorick.
Il ouvre alors une boutique de sacs à main Fox Leather Compan, avant de monter son premier studio de portrait, où il photographie ses clientes et se lance dans les nus dès 1932.
Avec son ami Paul Citroën, Erwin Blumenfeld participe au mouvement dada avec ses croquis, ses dessins, ses caricatures, sous le nom de Jan Bloomfield.
Ce travail lui vaut une exposition dans une galerie locale de Carl van Lier, puis à Paris, grâce à sa rencontre avec Geneviève Rouault, fille du peintre français Georges Rouault, qui lui propose d’exposer ses œuvres dans son cabinet dentaire parisien.
En 1935, le magazinePhotographie publie une des ses photos.
En 1936, son magasin faisant faillite, Erwin s’installe à Paris, dans la chambre d’un hôtel insalubre rue d’Odessa, quartier de Montparnasse, où il réalise des portraits de personnalités artistiques dont Henri Matisse, Georges Rouault et Cecil Beaton qui lui obtient un contrat avec le magazine Vogue français en 1937.
Erwin Blumenfeld, A la-Vermeer variante Vogue
Sa famille quant à elle, restée aux Pays-Bas, doit attendre 1938 pour le rejoindre, le temps qu’Erwin honore ses premiers contrats en tant que photographe publicitaire. Parallèlement, il ouvre un studio et enchaîne les projets avec les collections de Carmel Snow du Harper’s Bazaar, Verve et Vogue France. Il démarre aussi une carrière à New York.
Erwin Blumenfeld, les années noires de la guerre 1939-1941
Malheureusement, son destin bascule avec la défaite de la France et l’installation du régime de Vichy en 1940. La famille Blumenfeld est obligée de fuir. Il met en sûreté ses archives chez Jo Regali, et se réfugie dans l’Yonne à Vézelay.
Ses tentatives de fuite hors du territoire français sont un échec.
Erwin Blumenfeld, finit par être interné en 1939 à Montbard-Touillon-Marmagne puis au camp Loriol et connaît deux années d’errance avant d’obtenir son visa pour les Etats-Unis en 1941 grâce à la Hebrew Immigrant Aid Society.
Dès son arrivée à New-York, Erwin Blumenfeld renoue immédiatement avec l’industrie de la mode.
Erwin Blumenfeld, ses années américaines florissantes 1941-1969
Sans difficulté, il est embauché par le magazine Harper’s Bazaar pendant trois ans (1941-1944), puis devient pigiste pour Vogue (1944-1955). Il ouvre son propre atelier sur Central Park en 1943.
Ses photographies dont la célèbre L’Œil de biche de 1949 paraissent dans différentes revues, telles que Coronet, Cosmopolitan, Flair, Look ou encore Life.
Erwin Blumenfeld participe à l’exposition « Photography, 1839-1937 » au Musée d’Art Moderne de New York, travaille pour le Dayton’s, grand magasin de Minneapolis, réalise des campagnes publicitaires pour L’Oréal, Elisabeth Arden, Helena Rubinstein…
Dans les années 1950, Erwin Blumenfeld est un des photographes les mieux payés du monde qui a immortalisé les plus grandes comme Audrey Hepburn, Marlene Dietrich ou encore Grace Kelly.
Son travail est exposé dans le monde entier, à New York, Paris, Jérusalem, Londres, aux Pays-Bas, en Allemagne, à Moscou…
Durant toutes ses années, Erwin Blumenfeld passe des photos en noir et blanc (Voile mouillé – 1937, Sur la Tour Eiffel – 1938), à l’utilisation de la couleur. (Œil de biche –Vogue, 1949)
Erwin Blumenfeld VOILE MOUILLE 1937
Erwin Blumenfeld Sur la Tour Eiffel – 1938
Œil de biche -Vogue, 1949
La vie maritale du photographe connait quelques tumultes. Son assistante Kathleen Levy-Barnett devient sa maîtresse avec de devenir sa belle-fille en épousant son fils Henry en 1956.
Puis il s’engage dans une liaison avec Marina Schinz, de trente ans sa cadette, qu’il engage comme assistante en 1964 et avec laquelle il rédige son autobiographie qui paraîtra après sa mort (Jadis et Daguerre).
Lena sa femme, quant à elle, vit à Vienne.
Erwin Blumenfeld devient également grand-père de Remy Blumenfeld, Yvette Blumenfeld et Georges Deeton.
Il consacre les dernières années de sa vie à son livreMy One Hundred Best Photos et devient progressivement « has been » dans le domaine de la mode, les nouveaux photographes paraissant plus jeunes et plus modernes.
Erwin décède d’un infarctus, le 04 juillet 1969 dans un hôtel de Rome, en Italie.
Lena, bien que malade décédera 25 ans plus tard.
Erwin Blumenfeld, un visionnaire
Influencé par Man Ray, Lucas Cranach ou encore George Grosz, Erwin Blumenfeld a utilisé de nombreuses techniques, allant de solarisation, surimpression, réticulation, à l’impression « sandwich », en passant par la double exposition, la fragmentation au moyen de miroirs, jeux optiques, d’ombres et de lumières. Alors que son travail pour les entreprises cosmétiques et la mode, est en couleur, le reste est en noir et blanc.
Erwin Blumenfeld expérimente, notamment en jouant avec les couleurs saturées, décomposées, filtrées ou encore collées. Il s’inspire du cubisme et repousse toujours les limites de la photographie en couleurs. Il défait ainsi les codes de la publicité.
Erwin Blumenfeld, sa bibliographie
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950, catalogue RMN-GP, 2022, 240
Helen Adkins, Erwin Blumenfeld. I was nothing but a Berliner. Dada Montages 1916–1933, Hatje Cantz, Ostfildern, 2008
Michel Metayer, Erwin Blumenfeld, Londres et New York, Phaidon, 2004.
Yorick Blumenfeld, The Naked and the Veiled. The Photographic Nudes of Erwin Blumenfeld, Londres, Thames & Hudson, 1999.
Erwin Blumenfeld, Jadis et Daguerre, éd. Robert Laffont, 1975, éd. La Martinière, 1997
William Ewing, Le culte de la beauté, Paris, Éditions de la Martinière, 1996.
Erwin Blumenfeld, Mes 100 meilleures photos, texte de Hendel Teicher, Musée Rath, Genève, 1979.
Erwin Blumenfeld, Le Minotaure et le dictateur 1936-1937.
Jadis et Daguerre
Erwin Blumenfeld, ses principales expositions post-mortem
2022 : « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 », musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, Paris, du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023.
2013 : « Erwin Blumenfeld », Jeu de Paume, Paris, du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014
2012 : Studio Blumenfeld, New York, 1941-1960, musée Nicéphore-Niépce, Châlon-sur- Saône
2009 : Erwin Blumenfeld Dada montages 1916-1933, Berlinische Galerie, Berlin
2006 : Erwin Blumenfeld, his dutch years, Fotomuseum den Haag, La Haye ;
1996 : Barbican Museum, Londres, exposition itinérante présentée, notamment à Zurich, Lausanne, Berlin, Paris et Amsterdam ;
1981 : centre Pompidou, Paris;
1979 : musée Rath, Genève
BONUS: extrait de l’interview de Yorick Blumenfeld le 25 septembre 2006, pour showstudio,
TRANSCRIPTION: YORICK BLUMENFELD SUR ERWIN BLUMENFELD
Le fils d’Erwin Blumenfeld, l’écrivain Yorick Blumenfeld, a parlé à Penny Martin de ses premiers souvenirs de son père, de la carrière d’Erwin Blumenfeld dans la mode et de la pertinence de ses expériences dans le cinéma.
Penny Martin : J’aimerais commencer par quelques questions à votre sujet, Yorick. Tout d’abord, pouvez-vous me dire votre nom et votre lieu de naissance ?
Yorick Blumenfeld : Mon nom est Yorick, qui est un nom étrangement shakespearien, mais vient des Pictes à l’origine. Mon père et ma mère pensaient que j’allais être une fille et qu’ils allaient m’appeler Yorikka, et heureusement j’ai échappé à ça ! Ils avaient également lu Lawrence Stern, et il y a un Yorick là-dedans, c’est ainsi que Yorick est né.
Penny Martin : Et vous êtes né ?
Yorick Blumenfeld : A Amsterdam aux Pays-Bas.
Penny Martin : C’est là que vous avez vécu la plus grande partie de votre vie ?
Yorick Blumenfeld : Non, quand j’avais trois ans et demi, mes parents ont déménagé à Paris. Mon père a travaillé pour Vogue là-bas, puis ils ont déménagé à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, et depuis ce temps, j’ai vécu ou travaillé dans quelque quatre-vingt-quinze pays, donc j’ai pas mal voyagé !
Penny Martin : Où avez-vous vécu le plus longtemps ?
Yorick Blumenfeld : Le plus longtemps, c’était à Cambridge, en Angleterre, et j’y ai vécu trente-sept ans.
Penny Martin : Que diriez-vous du travail de votre vie ?
Yorick Blumenfeld: Eh bien, je suis fondamentalement un écrivain, et depuis environ vingt-cinq ans, j’écris sur l’avenir et sur la direction que nous pourrions prendre. C’est principalement le travail de ma vie, mais écrire tout ce temps avant aussi.
Penny Martin : De quelle réalisations êtes-vous le plus fier ?
Yorick Blummenfeld: Eh bien, je pense qu’en tant qu’écrivain, vous êtes toujours le plus amoureux de ce sur quoi vous travaillez à ce moment-là, et c’est donc ce dont je suis le plus heureux.
Penny Martin : Pouvez-vous dire ce que c’est ?
Yorick Blumenfeld : C’est un roman situé dans la Rome antique à l’époque d’Auguste, et c’est un thriller. Je sens que ce sera un livre très excitant. Il s’adresse à un très large public, par contre je pense que le public m’associe le plus à un livre qui s’appelle « Jenny : My Diary », qui est devenu un best-seller international.
C’est un genre de travail très différent, mais c’est aussi de la fiction, et la plupart de mon temps est consacré à l’écriture de non-fiction, mais je suis très excité par ce que je fais en ce moment !
Penny Martin : Je veux passer à une deuxième série de questions qui sont plus spécifiques à un projet que nous réalisons à SHOWstudio. Je voulais vous poser quelques questions sur votre propre parcours, et principalement sur votre père. Vous avez un nom de famille célèbre dans le monde de l’image, diriez-vous que cela a été une aide ou un obstacle ?
Yorick Blumenfeld : Je pense que c’est toujours une aide d’avoir un nom reconnu, et je pense que cela ne m’a pas du tout aidé dans ma propre vie et ma carrière, car il a été très différent de celui de mon père. Je n’ai pas vraiment été dans le monde de l’image en termes d’écriture, à l’exception du seul livre que j’ai écrit sur mon père. La plupart de mes écrits ont porté sur des domaines très différents.
Penny Martin : Et trouvez-vous que les gens vous reconnaissent ?
Yorick Blumenfeld : Non, ils ne le font pas !
Penny Martin : Pouvez-vous nous parler de votre premier souvenir de votre père ?
Yorick Blumenfeld : J’ai beaucoup de souvenirs de mon père, je veux dire, il est très difficile de savoir rétrospectivement si vous vous souvenez des scènes réelles ou si vous vous souvenez d’incidents qui se sont produits pendant qu’il vous photographiait, et vous voyez plus tard les images, cinquante années plus tard! Il a pris de merveilleuses images de moi quand j’étais bébé – absolument certaines de ses meilleures photos, qui hélas ne seront pas montrées aux Pays-Bas.
Penny Martin : C’est dans la prochaine exposition ?
Yorick Blumenfeld : Oui, dans la prochaine exposition qui s’ouvre le 9 septembre 2006. Mais les choses dont je me souviens le plus sont les plus traumatisantes émotionnellement. C’était une personne très exceptionnelle et il était assez autoritaire dans son approche de différentes choses. Il était extrêmement impatient, et particulièrement quand j’avais environ trois ans et demi ou quatre ans, quand nous avons déménagé en France.
J’avais toujours aimé le thé auparavant aux Pays-Bas, et mon père, qui n’aimait pas beaucoup les Pays-Bas, détestait le thé, et il voulait que je boive du café ! Et donc il y avait toute une scène à ce sujet au début de la restauration, et puis il voulait me faire goûter du vin français très tôt, et je n’aimais pas boire ça à moins qu’il ne mette du sucre dedans !
Alors je prenais des morceaux de sucre, je les trempais dans le vin et je les suçais. Mais il était extrêmement impatient lorsque je commandais dans des restaurants par exemple, et même à un très jeune âge – nous parlons de cinq ou six ans – et devenait toujours absolument furieux quand je ne pouvais pas me décider instantanément sur le menu, et j’étais à peine capable de lire, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles !
Penny Martin : Pouvez-vous le décrire un peu plus en tant que personne ? Nous avons une image de lui en tant que père vu des yeux d’un enfant, mais évidemment l’écriture sur lui se concentre beaucoup sur lui en tant que créateur d’images et sa relation avec les modèles. Pouvez-vous dire quelque chose à son sujet une fois que vous l’avez connu en tant qu’adulte ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, nous avons pas mal voyagé ensemble aux États-Unis, par exemple. Nous avons fait quelques voyages aux États-Unis, ensemble, juste pour prendre des photos, marcher, grimper et faire différentes choses.
À cette époque, j’étais déjà à une autre étape de ma vie, j’avais la vingtaine. Je pense qu’il était un très bon conteur -, captivant et aimait raconter des histoires. D’une certaine manière, c’était difficile pour moi, car d’une manière ou d’une autre, j’étais toujours épris de faits, et mon père ne s’intéressait pas toujours aux faits.
En tant que tel, il voulait la valeur de divertissement d’une histoire ! Donc, quand il racontait une histoire, il y avait toujours ces légères nuances et différences, et je sentais que c’était faux ; que s’il avait une grande histoire à raconter, alors ce devrait toujours être la même grande histoire, pas une qui avait des personnages et des fins différents et je ne sais pas quoi! C’était donc une partie. C’était, je pense, un charmeur professionnel.
Je pense qu’il appréciait son pouvoir de charmeur. Il aimait aussi monter les gens les uns contre les autres, en termes, par exemple, d’Elizabeth Arden contre Helena Rubenstein, et voulait jouer les uns contre les autres. Il a énormément apprécié ça, il en a eu un coup de pied ! Il pouvait vraiment charmer qui il voulait, et utilisait ce pouvoir, je pense, pour survivre autant que n’importe quoi d’autre.
Penny Martin : Je n’ai pas pu glaner beaucoup d’informations sur votre mère et sa femme dans les écrits sur la photographie. A-t-elle joué un rôle dans le soutien de sa photographie, pensez-vous ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’elle a été très importante dans sa vie, mais peut-être pas dans sa photographie en tant que telle. Il a pris un certain nombre de très bonnes photos d’elle, mais elle n’est jamais venue au studio, à New York.
Pendant les trente années qu’ils ont vécues ensemble à New York, elle n’est presque jamais allée dans l’atelier qui était en quelque sorte son domaine. Je pense qu’ils ont quand même beaucoup parlé. Elle était une lectrice énorme, et donc elle l’informait de ce qui se passait dans le monde littéraire…
Penny Martin : C’est intéressant parce que dans ses écrits il est extrêmement bien informé sur les tendances actuelles de la psychanalyse, et sur la critique littéraire.
Yorick Blumenfeld : Oui, elle était psychologue pour enfants et essayait d’aider les enfants avec des problèmes psychologiques et ainsi de suite, donc ils étaient tous les deux assez freudiens dans leur vision. Sa vie à la maison était très différente de sa vie en studio, et c’était une existence beaucoup plus littéraire, intellectuelle, poétique.
C’est difficile à reconnaître, mais il avait un énorme éventail d’intérêts. Jeune homme, il a eu un appareilphoto à 11 ans, je crois que c’était son âge, mais en même temps, il était extrêmement intéressé par le théâtre et pensait qu’il deviendrait peut-être acteur. Il était extrêmement passionné par la poésie et a commencé à écrire de la poésie à un très jeune âge et a continué, jusqu’à la trentaine, à écrire de la poésie.
J’ai toute une collection de poèmes qu’il a écrits. Il était très intéressé par l’écriture, et la littérature en tant que telle, et donc il y avait tous ces différents aspects en lui, en plus d’être très impliqué dans la vie artistique à Berlin, en tant que jeune. C’était extrêmement important pour lui dans les années suivantes. Alors il a vraiment commencé, quand il avait vingt ans, plus ou moins, à faire des collages Dada et des choses comme ça.
Penny Martin : C’était aussi un très bon illustrateur, n’est-ce pas ?
Yorick Blumenfeld : Oui, il était très sensible à la mode, à l’illustration et au textile. Ses intérêts étaient très variés.
Penny Martin : Quand pensez-vous avoir pris conscience pour la première fois qu’il était photographe ou de son travail photographique ?Yorick Blumenfeld : Je pense que j’avais environ quatre ans. J’allais dans la chambre noire avec lui à Paris. Ce n’était pas une expérience très agréable pour moi, car la pièce sombre était noire, à l’exception d’une lumière orange ou rouge qu’il y avait dans la pièce sombre. Il voulait que je secoue les plateaux…
Penny Martin : Produits chimiques nocifs !
Yorick Blumenfeld : … Des allers-retours, et les produits chimiques roulaient et me donnaient le vertige, et j’étais dans le noir et totalement désorienté. C’était difficile, donc j’étais très conscient de sa photographie dès les premières étapes. Là aussi où nous vivions, dans la rue de Londres, qui était un duplex, tout l’endroit était tapissé de ses photographies, donc on pouvait difficilement leur échapper !
Penny Martin : J’aimerais aborder une série de questions qui portent davantage sur les résultats de vos propres recherches et sur ce que vous avez écrit sur l’opinion de votre père sur son propre travail. Votre livre, Les Nues et les Voilées, portait principalement sur les nus. Avez-vous choisi ce corpus d’œuvres parce que c’est celui que vous appréciez le plus parmi les archives ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, c’est le travail qui lui a valu une reconnaissance internationale. Les premières photographies qu’il a faites à Verve ont vraiment fait sa carrière. The Verve est sorti à Paris, et c’était un magazine d’art très remarquable de la fin des années trente, et il avait de nombreuses pages dans les deux premiers numéros, avec Man Ray et tout le monde.
Donc, la raison pour laquelle j’ai choisi les photographies de nu pour le thème du livre, c’est qu’elles étaient, je pense, les plus populaires de ses photographies, en dehors du monde de la mode, et qu’elles se vendraient le plus ! Et en effet, il a été publié aux États-Unis, en France et en Allemagne, et donc, vous savez, il a eu une certaine reconnaissance. Et donc c’était important pour décider sur quoi écrire.
Penny Martin : Mais vous êtes un peu malhonnête, n’est-ce pas, parce qu’ils alimentent vraiment beaucoup de préoccupations intellectuelles dont nous parlions plus tôt, en termes de vie « psychologique ».
Yorick Blumenfeld : Oui, mais j’aurais pu faire un livre sur ses photographies de voyage, qui étaient très bien. Il a fait de magnifiques photographies du Mexique, de la Grèce, partout et des États-Unis. Je pense que cela l’a préoccupé dans ses dernières années. Il aimait sortir et prendre des photos du monde naturel, mais aussi du monde architectural, du gothique, du grec, du romain, etc. Cela aurait été un autre candidat.
Les gens s’étaient beaucoup trop concentrés sur sa photographie de mode, pensais-je, et en Amérique, les gens le considéraient comme un photographe commercial. Il pensait que c’était la pire des insultes pour lui ! Je veux dire, il pensait que c’était vraiment écœurant. Vers la fin de sa vie, il travaillait sur des autoportraits, qu’il faisait à l’huile, très épais, et il travaillait là-dessus pendant cinq ou six ans, pas toutes les semaines, mais régulièrement.
Tout était dans une nuance de rouge très sombre qui semblait avoir été faite sous une lampe rouge, et quand je lui ai demandé pourquoi il se montrait dans cette lumière, il a dit bien, il a senti que dès son arrivée en Hollande, il y avait toutes ces prostituées derrière des hublots rouges. Il avait l’impression d’avoir passé une grande partie de son temps dans un monde de publicité et de gagner de l’argent, et il considérait cela comme une forme de prostitution, en ce qui le concernait.
Il a donc voulu se mettre en scène à la lumière d’une prostituée hollandaise !
Penny Martin : Eh bien, parlons de cette dichotomie entre un travail motivé personnellement et des images qui ont été créées pour un enjeu commercial. Vraisemblablement, d’après ce que vous venez de dire, a-t-il alors valorisé le travail qu’il a fait à des fins commerciales, moins que le travail qui était personnellement motivé?
Yorick Blumenfeld : Absolument, sans aucun doute. Je pense qu’il a fait certaines choses, par exemple avec la Dayton Company, de Minneapolis, Minnesota, à cette époque, où il a pu. Le directeur artistique de la Dayton Company était un ami personnel proche et a donné carte blanche à mon père.
Mais mon père a fait un livre, intitulé My 100 Best Pictures, et dans ce livre, il n’y a qu’une seule photo traitant de la mode, sur cent. Il a choisi ces images lui-même – il a fait la sélection, il a choisi la commande. La mode ne s’y trouvait pas, ce n’étaient pas les moments qu’il pensait être ses cent meilleurs, et c’était son verdict.
Penny Martin : Une avec laquelle vous êtes d’accord ?
Yorick Blumenfeld : Absolument.Penny Martin : Et pourquoi dites-vous cela ?
Yorick Blumenfeld : Parce que je pense que la mode est une partie très importante de ce monde, mais ce n’est pas un monde qui se préoccupe vraiment de beauté ou d’éthique, principalement.
La beauté est d’un genre très superficiel. Alors j’ai l’impression que les photos de mode, dont certaines sont vraiment très belles, et que j’admire beaucoup, ne sont pas du même rang, disons, que ses nus. La forme humaine telle qu’il la décrivait, et je pense qu’il aimait beaucoup le corps féminin, est que c’est quelque chose qu’il faut chérir.
Je pense que la façon dont il l’a dépeint était très différente du genre de pornographie vulgaire que nous voyons aujourd’hui.
Penny Martin : Comme vous l’avez dit, il a passé beaucoup de temps parmi les dadaïstes, les intellectuels et les artistes de la période mi-moderniste. L’avant-garde, et certainement le début du modernisme, avait le commerce et l’art à des extrémités complètement opposées du spectre. Pensez-vous que son antipathie envers le commerce a été galvanisée par son contexte artistique ou pensez-vous que c’était quelque chose qu’il ressentait à partir de sa propre expérience dans l’industrie ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’il a eu une expérience difficile dans l’industrie allemande de l’habillement, et la période juste avant la Première Guerre mondiale.
Je pense que son appréciation de certains types de textiles, et la coupe du tissu, pour ainsi dire, l’ont influencé, mais vous voyez, en Allemagne dans les années 20, il a envoyé un groupe de ses photos à une agence allemande, et ils les ont rejetées, disant qu’ils se sentaient trop conscients de l’art.
Il sentait donc que leur vision de l’art était presque aussi mauvaise que celle du monde du commerce, et qu’il était quelque part entre les deux, et que c’était très difficile. Je pense que certainement le monde de l’art, et j’entends par là, en termes contemporains, le monde des musées, l’a totalement rejeté.
Penny Martin : Tout au long de sa vie ?
Yorick Blumenfeld : Tout au long de sa vie. Il n’a jamais eu d’exposition majeure dans un musée, il n’a jamais eu d’exposition majeure « Blumenfeld » dans aucune galerie, ni aucun endroit aux États-Unis à cette époque.
La plupart des gens du monde de l’art, en particulier au Musée d’art moderne – où se concentraient les dictateurs de l’art, pour ainsi dire, de ce qui allait être montré et apprécié aux États-Unis – il était complètement rejeté. Et ils se sont dit, vous savez, ‘c’est un photographe commercial, nous ne voulons rien avoir à faire avec lui’.
Penny Martin : C’est une position très difficile qu’il occupait alors, car il était embrassé par l’industrie qu’il déplorait, et pourtant pas reconnu par ceux dont il partageait les valeurs.
Yorick Blummenfeld : Eh bien, partageait-il leurs valeurs ? Je veux dire, vous savez, partageait-il leurs valeurs, d’Ansel Adams ? Je ne pense pas. Et il ne partageait pas les valeurs de leur station ?
Penny Martin : Mais moins les photographes, je voulais dire plus le monde de l’art…
Yorick Blumenfeld : Eh bien, bien sûr, le monde commercial l’appréciait beaucoup, ils lui payaient d’énormes sommes d’argent pour faire ses photos, alors il a dit, c’est comme ça que je rebondis, pour ainsi dire. Il allait prendre ses propres photos, et en même temps prendre celles du commerce.
Penny Martin: Pouvons-nous passer à une section de questions que je voulais vous poser sur les films, enfin, pas sur la réalisation de films en général. C’est peut-être l’aspect le moins connu de la production d’images de votre père.
Yorick Blumenfeld : En effet.
Penny Martin : Savez-vous ce qui l’a poussé à commencer à faire des films ?
Yorick Blumenfeld : Je pense que mon père a toujours été passionné de cinéma, il admirait énormément Charlie Chaplin. Charlie Chaplin était l’un de ses grands héros, et dans beaucoup de ses collages Dada, vous pouvez le voir. Et il adorait les vieux films, il était passionné eux. Le cinéma n’a donc jamais été très loin de ses centres d’intérêt.
En 1933, il a travaillé comme caméraman pour Jacques Feyder, qui était un cinéaste français de films d’horreur des années trente, donc il avait ce genre d’expérience et de formation. Je pense que dans ses dernières années, il a eu l’impression que la publicité qu’il voyait à la télévision – et je pense que c’était principalement la télévision qui l’a stimulé dans les années 50 – lui a dit : « ces gens n’ont pas d’imagination, ils n’ont aucun moyen de vraiment montrer le potentiel formidable que le mouvement a dans la photographie de mode et dans d’autres domaines », et il voulait le montrer.
Maintenant, en même temps, il y avait une considération financière, parce qu’il était un bon ami des Dalle, les propriétaires de L’Oréal, et donc il leur a parlé, Madame Dalle, et Paris, et François, et il a obtenu plus ou moins un accord selon lequel ils allaient essayer de faire quelque chose avec ses films s’il pouvait montrer des produits, c’est donc ce qu’il a commencé à faire.
Rien n’en est jamais sorti, mais il s’est amusé à faire ces films très brefs, montrant la possibilité que les produits de beauté soient dramatisés et glamourisés au cinéma.
Penny Martin : Savez-vous à quelle période cela se serait déroulé ?
Yorick Blumenfeld : C’est vraiment la période 1958 à 1964.
Penny Martin : Et avez-vous une idée de l’équipement qu’il utilisait ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, il utilisait un équipement très primitif, je veux dire, maintenant, n’importe quel petit appareil photo a mille fois la puissance de ce qu’il était capable de faire. Je sais qu’il l’a fait sur un film Kodak 16 mm, qu’il a lui-même coupé, collé et collé, et donc c’était un travail très laborieux, qu’il a fait tout seul, et qu’il a apprécié d’une certaine manière.
Penny Martin : Et au total, le travail que vous partagez avec nous, et nous avons travaillé sur le montage, dure environ vingt-cinq minutes au total. Dans quel état se trouve-t-il depuis les années 60 ? Est-ce qu’il était en boite?
Yorick Blumenfeld : Non, il n’a jamais été en boîte, j’avais encore quelques rouleaux de ce film 16 mm dans mon bureau, où il prend la poussière, j’en ai peur, dans un mauvais état de conservation.
Je pense que mon frère Henry, qui avait beaucoup de films, avec sa femme Kathleen, je pense qu’ils ont essayé de mieux s’en occuper, mais ils n’en ont rien fait. Arte a fait un court métrage sur lui pour la télévision française, et aussi une société allemande a fait un film en Autriche pour la télévision autrichienne sur mon père, mais à part ça rien de tout cela n’a jamais été utilisé ou montré, vous êtes les premiers !
Penny Martin : Nous sommes honorés, c’est le moins qu’on puisse dire ! Savez-vous si de son vivant il les a montrés à quelqu’un ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, il nous les a montrés, et il a essayé d’intéresser également Elizabeth Arden et Helena Rubinstein, mais elles n’étaient pas encore suffisamment intéressées par les publicités télévisées pour les apprécier.
Penny Martin : Mais ils les ont vus ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’ils leur ont probablement été montrés, oui.
Ludovico Einaudi , pianiste et compositeur italien a remporté un grand succès avec sa musique introspective et atmosphérique. Sa musique puise ses racines dans le minimalisme et la composition moderne, elle s’étend pour incorporer des influences du rock et de la pop ainsi que des musiques africaines et moyen-orientales. Il sera en 2023 dans les arènes de Nîmes en concert au festival de Nîmes.
Ses premières œuvres étaient des compositions pour le théâtre et le ballet dans les années 1980, Time Out de 1988 étant son premier album. Le premier album pour piano solo d’Einaudi, Le Onde de 1996 , est devenu un succès et a finalement été certifié or en Italie et argent au Royaume-Uni.
Il a été acclamé pour des musiques de films et de télévision ultérieures telles que Luce dei miei occhi (2002) et Sotto falso nome .(2004), tandis que ses albums studio comprenaient une collaboration avec le joueur de kora Ballaké Sissoko (2003’s Diario Mali ) et des œuvres orchestrales telles que 2006’s Divenire .
Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la musique électronique avec sa collaboration en 2009 avec des membres de To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , ainsi que des efforts en solo tels que In a Time Lapse en 2013 . Il a battu des records de streaming avec le premier volume de Seven Days Walking en 2019 , puis est revenu au piano solo avec 12 Songs from Home en 2020 et Underwater en 2022 .
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: Eden Roc
Ludovico Einaudi est né à Turin le 23 novembre 1955. Sa mère, également pianiste, jouera pour lui dans sa jeunesse, semant les graines de ce qui deviendra une carrière fructueuse et illustre. Ludovico Einaudi a joué dans quelques groupes dans les années 1970, dont le groupe progressif Venegoni & Co. Einaudi a étudié avec Luciano Berio .au Conservatoire de Milan, où il obtient un diplôme de composition.
En 1982, ses talents lui valent une bourse pour le Tanglewood Music Festival. L’expérience a ouvert les oreilles de Ludovico Einaudi à de nouvelles idées comme le minimalisme, les influences de la musique du monde et les aspects de la musique pop.
Il a passé les années suivantes à composer pour le ballet, notamment Sul Filo d’Orfeo (1984), Time-Out (1988) et The Wild Man (1991). Ludovico Einaudi franchit un cap en 1996 avec la sortie de son premier recueil de performances solo, intitulé Le Onde . Ce disque lui a permis de devenir l’un des pianistes/compositeurs les plus vendus d’Europe. Eden Roc (1999, avec le joueur de duduk arménien Djavan Gasparyan ) et I Giorni(2001), tous deux pour BMG, ont capté l’attention du monde du piano solo, les deux restant des best-sellers pour les années à venir.
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: Una Mattina
Alors qu’il était apparemment au sommet du monde de la composition, Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la composition de films, un voyage ponctué par son prix de la meilleure musique de film en 2002 pour son travail sur Luce dei miei occhi. Sa partition pour la série télévisée Doctor Zhivago de 2002 a également été acclamée. Ludovico Einaudi a noté dans des interviews au cours de cette période qu’il avait manqué de jouer des concerts et qu’il avait recommencé à se produire régulièrement.
De nouvelles œuvres ont émergé de cet effort, notamment Diario Mali en 2003 , avec le joueur de kora malien Ballaké Sissoko , et Una Mattina en 2004 . Le septième album studio de Ludovico Einaudi, Divenire de 2006 , l’a trouvé accompagné du Royal Liverpool Philharmonic. Il a ensuite travaillé avec Robert et Ronald Lippok du groupe électronique To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , sortant l’album Cloudland en 2009. Son prochain album solo, Nightbook , était beaucoup plus consciemment réductionniste, avec un piano solo peu orné d’électronique, et a vu Ludovico Einaudi commencer à être apprécié par les fans de l’école « post-classique » qu’il avait sans doute, au moins en partie, inspirée.
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: ISLAND
Un best-of à double disque, Islands , est sorti en 2011, peu de temps après que la chanson titre de I Giorni de 2001 ait été classée de manière inattendue dans le Top 40 du classement des singles britanniques après avoir été largement diffusée sur BBC Radio 1. Au début de 2013, Ludovico Einaudi a signé un nouveau contrat avec Decca et a dévoilé le long gestation In a Time Lapse , qui avait été enregistré dans un monastère éloigné près de Vérone et a vu un retour à un son de musique de chambre plus « classique ».
Taranta Project , une œuvre ambitieuse incorporant de nombreuses influences mondiales, est apparue en 2015. Elle a été suivie par Elements , qui mettait en vedette le violoniste Daniel Hope ,l’Amsterdam Sinfonietta , Robert Lippok et le percussionniste brésilien Mauro Refosco parmi ses interprètes invités. Enregistré dans son home studio en Italie, l’album s’inspire de la nature, des mathématiques, de la science, de la musique, de l’art et de la façon dont les parties se connectent pour former un tout. Le disque a culminé au numéro 12 au Royaume-Uni, devenant le premier album classique à atteindre le Top 15 du classement en plus de deux décennies.
En 2019, Ludovico Einaudi a dévoilé Seven Days Walking , son projet musical le plus ambitieux à ce jour, composé de sept volumes à paraître sur sept mois, avec un coffret contenant les sept sorties en novembre. Inspiré des balades hivernales effectuées dans les Alpes, ce fut un voyage méditatif, parfois mélancolique, aux multiples variations sur les mêmes thèmes, qui le vit accompagné d’un trio à cordes. Day One , le premier opus, a fait ses débuts au sommet du classement britannique des albums d’artistes classiques et est devenu la sortie classique la plus diffusée de tous les temps dans le monde, avec plus de deux millions de flux le jour de sa sortie seulement.
Pour finir:
Enregistré chez lui en Italie pendant le verrouillage du COVID-19, Ludovico Einaudi a publié le bien nommé 12 Songs from Home en 2020, suivi d’une collection de raretés, Einaudi Undiscover , plus tard dans l’année. Une autre compilation, Cinema , est parue en 2021, et la musique du compositeur pour le film dramatique The Father est également sortie cette année-là. Underwater , un autre album pour piano solo conçu sous confinement, est sorti en 2022.
Ludovico Einaudi Live From The Steve Jobs Theatre / 2019
Discographie Liste des œuvres de Ludovico Einaudi.
Albums studio de Ludovico Einaudi
1988 : Time Out (ballet) 1992 : Stanze (harpe) 1995 : Salgari (ballet) 1996 : Le onde (piano) 1999 : Eden Roc (piano, cordes) 2001 : I Giorni (piano) 2003 : Diario Mali (piano, kora) 2004 : Una Mattina (piano, violoncelle) 2006 : Divenire (piano, quartette à cordes) 2009 : Cloudland (piano, musique électronique) du groupe Whitetree 2009 : Nightbook (piano, musique électronique) 2013 : In a Time Lapse (piano, musique électronique) 2015 : Taranta Project (piano, musique électronique, orchestre) 2015 : Elements (piano, violon) 2019 : Seven Days Walking ( Day 1 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 2 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 3 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 4 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 5 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 6 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 7 ) 2022 : Underwater (piano solo)
Albums en public de Ludovico Einaudi
2003 : La Scala: Concert 03 03 03 2007 : Live in Berlin 2007 : iTunes Festival: London 2007 2009 : Live In Prague 2010 : The Royal Albert Hall Concert 2011 : La notte della Taranta 2010 2013 : iTunes Festival: London 2013 2014 : In a Time Lapse Tour (DVD) 2016 : Elements, Special Tour Edition
Bandes originales de Ludovico Einaudi
1998 : Giorni Dispari 1999 : Hors du monde (Fuori dal mondo) 2001 : Alexandreia 2001 : Luce dei miei occhi 2001 : Le parole di mio padre 2002 : Doctor Zhivago 2004 : Sotto falso nome 2011 : Intouchables 2014 : Les Héritiers 2014 : Samba 2020 : Nomadland 2020 : The Father
Compilations
2003 : Echoes – The Einaudi Collection 2010 : I primi capolavori 2011 : Islands – Essential Einaudi 2012 : Einaudi – Essentiel 2020 : 12 Songs From Home 2020 : Ludovico Einaudi – Undiscovered 2021 : Ludovico Einaudi – Cinéma 2021 : Wind of Change
Remixes
2002 : Table Vs Ludovico Einaudi du groupe Table 2013 : In a Time Lapse, The Remixes 2016 : Elements, Remixes
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
L’artiste Steinway Ludovico Einaudi est né à Turin, en Italie, et a suivi une formation de compositeur classique et de pianiste au Conservatoire de Milan avant de poursuivre ses études avec Luciano Berio, l’un des principaux compositeurs de l’avant-garde du XXe siècle.
Sa carrière a commencé par une série de des commandes pour le Tanglewood Festival, l’IRCAM et récemment le Centre National des Arts du Spectacle de Pékin. Pourtant, il s’est détourné de ce qui semblait une brillante carrière classique pour forger sa propre voie musicale, lui donnant la liberté de concilier ses influences plus larges. Il s’est entretenu par téléphone avec notre rédacteur en chef depuis son domicile en Italie.
Il y a des termes qui semblent suivre votre musique : ‘new age’, ‘minimal’, ‘minimaliste’, ‘méditatif’. Je n’aime pas ces termes, car ils permettent à l’auditeur de cataloguer la musique plutôt que de l’écouter, d’y prêter attention et d’y penser. Je me demande donc si vous pourriez parler de votre musique avec vos propres mots – et d’où viennent votre musique et votre esthétique ?
C’est intéressant, parce que quand on me demande de définir ma musique avec un mot, j’essaie toujours d’éviter la question, parce qu’avec un mot, tu ne dis rien. Si nous parlons du groupe pop le plus célèbre au monde, les Beatles, et que vous dites « musique pop », cela ne décrit rien de ce qu’ils ont fait.
Le contexte de mon travail est assez diversifié. J’ai grandi en écoutant ma mère jouer du piano à la maison, faire du Bach, du Chopin, des pièces classiques standard que tous les pianistes jouaient à la maison, et elle jouait aussi de la musique folklorique – elle avait ce livre sur la musique populaire française.
Certaines des harmonies qui étaient contenues dans ce livre, elles résonnent encore dans mes oreilles, et parfois même dans mon travail. Il y avait des berceuses traditionnelles, mais l’harmonisation à l’intérieur de ces chansons simples était assez élégante et subtile.
C’est la beauté de la musique populaire, qu’elle est basée sur des airs simples et mémorables. Prenez l’œuvre de Stravinsky – des airs subtilement simples, mémorables issus de la tradition folklorique – et il a fait tout ce travail autour d’elle pour en faire le son de Stravinsky avec ses harmonies, ses couleurs.
J’ai toujours aimé les compositeurs liés aux traditions folkloriques de la musique populaire. Une partie de mon objectif a été d’embrasser différentes perspectives et cultures. Même si j’ai passé des années avec de grands compositeurs contemporains d’avant-garde, que j’admire toujours, je n’ai jamais senti qu’une musique était plus importante qu’une autre, j’aime plutôt différents types de musique, du populaire au classique en passant par le jazz.
Mon effort consistait à essayer d’embrasser tous ces sons que j’aimais dans ma vie plutôt que de dire : ‘D’accord, maintenant j’ai besoin d’écrire de la musique et je dois décider si je suis un musicien pop ou un compositeur classique ou autre.’ Tu comprends?
Ludovico Einaudi: Absolument.J’aime donc la complexité de la tradition de la musique classique. En même temps, j’aime la simplicité de certaines mélodies classiques. J’aime aussi la beauté variée, et parfois la complexité, de la musique populaire, de la musique rock, et je pense qu’en écoutant beaucoup de musiques différentes dans ma vie, j’ai commencé à méditer et à les assimiler, et à un certain moment j’ai commencé à écrire une musique qui, selon moi, contenait des mondes différents – mais avec une idée d’un nouveau monde. Pas seulement avec l’idée de mettre les choses ensemble, mais c’est venu comme un progrès naturel et un processus naturel – un processus qui m’a demandé beaucoup de travail.
Quand j’entends des gens qui aiment ma musique et essaient de la copier, cela me semble étrange parce que cela semble si simple, fait par d’autres personnes. Il m’a fallu beaucoup d’années pour trouver l’équilibre,
Vous avez mentionné des compositeurs d’avant-garde avec lesquels vous avez travaillé, et vous avez eu ce que j’imagine être la très bonne chance d’étudier avec Luciano Berio, et bien sûr il était très expérimental et avant-gardiste. Qu’avez-vous appris de lui, étant donné que votre musique est allée dans une direction si différente ?
C’est vrai qu’il faisait partie du monde d’avant-garde, mais en même temps il était, par rapport aux compositeurs qui l’entouraient et avec lui, dans son moment d’histoire, beaucoup plus ouvert sur le monde. Il aimait la musique populaire, il aimait le jazz, et je me souviens de cela quand je commençais et que j’étudiais au conservatoire de Milan et que j’écoutais différents compositeurs.
J’étudiais Boulez, Stockhausen, et j’écoutais beaucoup de musique contemporaine de cette période, les années 60 et 70, et je me souviens que lorsque j’entendais la musique de Berio, j’ai tout de suite senti qu’il y avait des harmonies qui arrivaient de quelqu’un qui était en contact avec la musique ancienne, avec la musique folklorique, avec le jazz, quelqu’un qui a expérimenté et aimé différents types de musique. J’ai été immédiatement touché par les accords et l’émotion dans sa musique.
Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.
Puis, il se trouve que je l’ai rencontré à Milan. Il tournait une célèbre série d’épisodes télévisés en Italie, similaire – mais différente de – la série de Leonard Bernstein réalisée en Amérique. Il y avait un épisode où il parlait de musique populaire.
Un autre portait sur la musique en relation avec la danse, les images et le théâtre, et chaque épisode présentait de la musique traditionnelle de différentes parties du monde. Dans chaque épisode, il interviewait différents experts de la communauté, donnant un angle intéressant à chaque point qu’il examinait. J’aimais la clarté de son esprit. Quand je l’ai rencontré, il m’a tout de suite demandé si — j’étais au début de la vingtaine — si j’étais intéressé à faire une transcription dont il avait besoin pour le travail. Et il a encore demandé au dîner ce soir-là.
Alors on a commencé comme ça, de façon très informelle, une collaboration qui a duré trois ou quatre ans, parce que je travaillais et en même temps, apprenais et étudiais avec lui, mais de façon très pratique : c’était plus comme une collaboration. En même temps, nous parlions de musique ; il regardait le travail que je faisais. Il m’a demandé de faire une transcription d’une pièce pour orchestre, et un an plus tard, il a dirigé la pièce — et puis il m’a commandé une autre pièce qu’il a dirigée, une autre année plus tard à Rome.
Alors qu’est-ce que cela m’a laissé, mon travail de ces années avec Berio ? Tout d’abord, j’ai beaucoup appris de lui en termes de toutes les compétences orchestrales que j’ai : je pouvais travailler avec lui et certainement entendre et voir les résultats. C’était comme une école parfaite, non seulement pour la théorie mais aussi pour la pratique de la musique.
Il était comme un philosophe, en un sens, mais complètement immergé dans le monde d’être un artisan de la musique, et j’ai eu la chance d’être avec une personne qui avait le talent des grands compositeurs du passé : je me souviens qu’il était capable de écrire de la musique n’importe où – dans la loge avant la répétition, dans le train, où qu’il soit, juste comme ça.
En même temps, c’était un grand intellectuel. Pourtant, écrire de la musique consistait à faire quelque chose sans en parler ni y penser, un processus naturel. Quand il devait parler de musique, il parlait d’autres choses, donc ce n’était jamais direct.
Alors, quand il voulait parler et expliquer la perspective musicale, il décrivait quelque chose qui était lié à la science, à la nature, à la philosophie, à la littérature. Il pourrait parler de James Joyce. Il pourrait parler des vols d’un groupe d’oiseaux dans le ciel, disant qu’il serait très intéressant de faire une transcription de la forme que font ces oiseaux dans le ciel.
Je pense donc qu’il était très intéressé par l’idée de retranscrire d’autres expériences qui ne venaient pas spécifiquement d’un univers musical. Alors le processus de, je ne sais pas, le changement de lumière : ‘Comment puis-je retranscrire le changement des nuages ou la forme des nuages qui bougent dans le ciel dans une musique ?
Comment puis-je faire un morceau de musique sous la forme d’ Ulysse de Joyce ? Comment puis-je….?’ La perspective était très humaniste, pas spécifiquement fermée au monde de la technique musicale. La vision venait de la large vision qu’il avait du monde.
Je pense que c’est ce que j’ai appris – à part ce que j’ai mentionné concernant la technique, l’orchestration, etc. – mais cette vision est quelque chose que je retiens, que je ressens comme un héritage dans ma vision aujourd’hui. Il y a trois ou quatre ans, je composais une pièce que j’avais dédiée à Berio intitulée « Elements », et elle était basée sur l’idée d’éléments de la philosophie, de la science, de la géométrie, de l’art — et je pense qu’elle incorpore l’idée de transcrire un monde en un autre et essayer d’ouvrir votre monde à d’autres perspectives.
Tu abordes ton travail d’un point de vue différent, et puis peut-être découvres-tu que tu peux écrire, inventer une autre forme de musique parce que tu découvres — en transcrivant le vol des oiseaux ou en réfléchissant à la composition d’une pierre — peut-être découvrir dans le processus d’expérimentation d’une nouvelle idée.
Peut-être que vous avez un bon résultat, peut-être pas. Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.
Lorsque vous écrivez de la musique, votre musique est-elle entièrement composée ? Ou y a-t-il différentes sections de matériel que vous essayez de marier ensemble ? Cela commence-t-il par une idée ou un motif ? Quelle est la procédure pour vous ?
J’aime le flux de la musique qui est un équilibre entre quelque chose d’écrit et en même temps le flux de quelque chose qui n’est pas écrit. C’est quelque chose avec lequel je me bats tous les jours quand je travaille. Quand tu m’as appelé, j’étais assis près de mon Steinway avec de la musique, avec un cahier d’écriture et mon crayon. J’utilise aussi des ordinateurs, mais plus j’avance, plus j’ai l’impression que lorsque j’écris ma musique avec un crayon, je la sens plus — quand je la sens. Quand j’écris avec des ordinateurs, c’est quelque chose de plus lointain.
Donc, je suis sur le point d’entrer dans le studio d’enregistrement dans une semaine et j’ai le processus de ce nouveau travail, développé à partir de l’improvisation au piano, parce que j’ai fait de nombreuses tournées au cours des trois dernières années, et j’enregistrais parfois juste – de Montréal à New York en passant par Shanghai – où que j’étais sur mon téléphone, enregistrant toutes ces idées qui me venaient quand j’étais sur la route.
J’ai écouté toutes ces choses au cours des derniers mois pour voir si je devais repartir de zéro – et j’ai trouvé beaucoup de choses que j’aimais. J’ai donc d’abord sélectionné ce que j’aimais le plus, puis j’ai commencé à l’écrire sur le papier. Le processus d’écriture, quand vous écriviez, est une étape importante, parce que c’est comme si vous vous disiez : « D’accord, ça va être un morceau que j’écris », parce que tant qu’il n’est pas en l’air, ce n’est nulle part pour un compositeur.
Lorsque vous commencez à l’écrire, vous commencez à vous concentrer sur la pièce, puis vous commencez à dire : « Ok, maintenant il y a une idée ! Peut-être que vous commencez à écouter et à jouer, puis vous découvrez une deuxième idée – et ensuite vous composez. Ensuite, la pièce a un deuxième tour et vous commencez à la poser et à découvrir des idées secondaires, d’autres idées, peut-être une idée qui était encore meilleure que la première.
Je laisserai la possibilité aux personnes qui écoutent mes enregistrements d’entendre quelque chose qui est né à ce moment-là, au moment où je l’ai enregistré.
Godox, marque chinoise pionnière de flashs existe depuis 1933. Au fil des décennies, elle s’est imposée comme marque de flash et d’éclairage de référence pour les photographes amateurs et professionnels.
Godox propose toute une gamme de caméras, d’équipements d’éclairages de grande qualité et de performance.
Godox, est un fabricant chinois dont le siège se situe à Shenzhen, en Chine.
Fondée en 1993, la société, dirigée par Eugène Zeng depuis 25 ans, propose une gamme assez riche d’équipements de photographie de studio, tels que des flashs de studio, des flashs d’appareil photo, un éclairage continu, des accessoires de flash, un bloc d’alimentation, un système de déclenchement et de contrôle du flash et d’autres accessoires de studio, etc.
Elle a connu une période de crise, se retrouvant même au bord de la faillite, mais avec l’arrivée d’Eugène Zeng, l’entreprise retrouve une nouvelle croissance, plus rapide, grâce à l’important investissement dans l’innovation, devenant ainsi le premier producteur d’éclairage de studio de Chine.
Chaque année, le leader augmente ses investissements dans les talents créatifs de conception, de vente, de gestion, faisant ainsi passer l’innovation au premier plan
Soucieuse d’offrir d’excellentes solutions d’éclairage et audio, la marque a toujours repoussé les limites de la technologie et a constamment essayer apporter des produits professionnels de qualité aux industries, élargissant les gammes et diversifiant les produits.
Pour ses produits d’entrée de gamme, elle autorise certaines entreprises à changer le nom de la marque tant qu’une certaine quantité de produits est vendue (en moyenne minimum 1000 unités).
Par exemple, les produits de la marque, aux Etats-Unis sont vendus sous le nom « Flashpoint », en Angleterre et au Canada, sous le nom de Pixpro, en Allemagne sous le nom de Walimex, en Pologne sous le nom de Quantuum.
Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que tant que la marque Godox ne sera pas en capacité d’offrir aux acheteurs étrangers un bon service clients (après-vente, de réparation…), alors, la société ne veut pas s’étendre sur le marché extérieur.
De plus, cette stratégie commerciale permet à la marque d’assurer et de pérenniser la vente de ses produits sur différents marchés (Américains, Européens, Australien…) et ceci à avec un rapport qualité-prix indéniable.
En effet, les prix des produits Godox sont abordables tout en étant de bonne qualité, notamment sur les prix des équipements et d’accessoires de caméra, qui là sont imbattables.
Godox, la diversité des modèles
Polyvalents et légers, les modèles proposés par la marque chinoise sont divers.
En effet, la marque propose du matériel d’éclairage (lampes flash, Led, panneaux Led, macro, kits), des accessoires comme les modificateurs d’éclairage (boite lumière, alimentation, bol beauté, adaptateurs…), des tables et des tentes lumineuses, des trépieds d’éclairage, des sacs de transports, des têtes flash et des tubes éclairs, des batteries, chargeurs, adaptateurs…
La marque propose également des lampes reporters, accessoires flash, stroboscopiques et des moniteurs de caméra, ainsi que des systèmes audio (système movelink, wmic, microphones) et des déclencheurs.
De plus, la marque Godox propose une série de produits compatible avec d’autres marques. En voici quelques exemples :
Godox TT 600 Flash Caméra compatible avec Nikon, Fudjifilm, Pentax, Olympus et Panasonic,
Godox 5*4inches /13*10cm Softbox Diffuseur Lumière compatible avec Sony, Canon et Nikon,
Godox Déclencheur de Flash XPro-C compatible avec Canon, Panasonic et fudjifilm,
Godox Flash TT6850 TTL et Godox Flash TT3500 compatibles avec Olympus et Panasonic.
Godox, comment choisir son flash?
Première chose à savoir, il existe trois sortes de flashs :
– le flash studio (gros flash de reportage puissant branché sur secteur ou générateur)
– le flash de reportage dit « cobra » qui est le plus répandu et le plus utilisé car, fixé sur le griffe porte-flash de l’appareil photo, il sert à la fois d’éclairage principal et d’éclairage secondaire.
– le flash annulaire qui se fixe sur l’objectif, majoritairement utilisé pour la reproduction ou la photo macro.
Le flash boitier quant à lui, sert surtout à déclencher d’autres flashs.
De fait, en fonction de l’utilisation, la puissance est l’un des 1ers critères à retenir. Votre flash doit donc avoir une puissance 36 nombre guide (mini 28) pour 100 ISO (sensibilité) et sa focale doit être comprise entre 35 et 50mm.
Le mode flash c’est-à-dire le mode d’exposition et d’éclairs, est à retenir. Le plus fréquemment utilisé est le TTL car il mesure l’intensité de l’éclair pour affiner le réglage mais vous devez également vous assurer que le mode M (manuel) est assuré car il permet soi-même de régler l’appareil finement.
De la même manière, assurez-vous que votre flash dispose de filtres flash, nécessaires pour équilibrer les températures de couleurs
Soyez également attentifs aux modes d’alimentation (piles, accus, batterie rechargeable…), et au temps de recyclage c’est-à-dire au temps entre deux éclairs (plus le temps est court, mieux c’est). Assurez-vous que la tête de flash est bien orientable tant verticalement et horizontalement et que le réflecteur est bien intégré (ce qui permet de donner une lumière directe sur un visage).
Autres aspects pratiques à ne pas négliger : la présence d’un bouton de test de flash, d’un sabot de verrouillage (afin d’éviter que le flash ne sorte de la grille porte-flash).
Enfin, le poids, la taille et les accessoires fournis sont des critères évidents.
Godox, propose de nombreux modèles à prix abordables, rendant ainsi un bon rapport qualité prix.
Godox, comment utiliser un flash?
Pour vous aider, rien de mieux que de laisser parler des professionnels !
Vidéo 1 : comment utiliser un flash ?
Vidéo 2: Comment utiliser un flash cobra?
Godox: présentation du Godox V1
Ce flash TTL HSS (synchronisation à grande vitesse), à la fois utilisable en flash maître ou esclave, compatible avec Sony MIS, possède un nombre-guide de 92, une grande puissance, une durée de recyclage de 1.5 seconde à puissance maximale, et une température de couleur de 5600ºK+/-200ºK.
Il est donc utilisable partout, tant en intérieur qu’en extérieur. Pouvant être utilisé jusqu’ à 100 mètres de distance, il permet de contrôler d’autres flashs Godox. S
Sa tête frontale, circulaire (pour une lumière plus diffuse) a une grande mobilité puisqu’elle s’incline entre 7 et 120°, et peut pivoter jusqu’à 330°. Fonctionnant avec une batterie au lithium rechargeable, ce flash a une durée de vie bien plus longue que les flashs fonctionnant à piles puisqu’il offre la possibilité de réaliser 480 flashs à pleine puissance sur une charge.
Enfin, son écran LCD, à l’arrière permet un meilleur contrôle des paramètres et reste très facile à comprendre et à prendre en main.
Pour le prix, comptez entre 200 et 300 euros.
Vidéo: présentation et utilisation du Godox V1
Godox: présentation du Godox Witstro ad200
Ce flash autonome, spécialement conçu pour les photographes nomades, présente de belles qualités, notamment celle de pouvoir changer de tête flash (cobra ou studio).
Compact, ce flash TTL HSS, Manuel sans fil, détient une puissance de 200 Watts avec un NG 60 (ISO 100 / 1m / réflecteur standard), et offre grâce à sa batterie au lithium, la possibilité de réaliser jusqu’à 500 éclairs à pleine puissance, avec un temps de recyclage de 2,1s à puissance maxi.
Son nombre-guide est de 52 pour la tête cobra et 60 pour la tête studio. Sa température de couleur est de 5600K.
Dimensions : 168 x 75x 50mm Poids : 560 g
Il est utilisable en HSS jusqu’au 1/8000ème de seconde est donc idéal si vous souhaitez immortaliser un mouvement rapide ou modifier la quantité de lumière ambiante.
Vidéo: Présentation et mode d’emploi du Godox ad200:
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Mary Ellen Mark n’était pas une photographe comme les autres. Elle avait cette rare capacité de capturer l’essence même des personnes qu’elle photographiait, de révéler des émotions brutes, sans fioritures. Que ce soit dans les rues de Seattle ou dans les hôpitaux psychiatriques, elle a su transformer chaque portrait en une véritable histoire.
Mais qui était-elle vraiment ? Et pourquoi son nom continue-t-il de résonner dans le monde de la photographie ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article.
Mary Ellen Mark : La photographe qui capturait l’âme humaine
Qui est Mary Ellen Mark ?
Une icône de la photographie documentaire
Il n’y a pas d’exagération à dire que Mary Ellen Mark est une figure légendaire de la photographie documentaire. Née en 1940 à Philadelphie, elle a très tôt montré un intérêt pour les histoires humaines. Après avoir étudié la peinture et la photographie à l’Université de Pennsylvanie, elle a rapidement embrassé la photographie comme son moyen d’expression principal.
Ce qui la distingue, c’est sa capacité à s’immerger totalement dans la vie de ses sujets. Elle n’a jamais été une observatrice distante ; au contraire, elle est entrée dans les mondes les plus intimes, les plus cachés, pour en ressortir avec des images bouleversantes. Elle n’était pas là pour faire du sensationnalisme. Elle voulait que ses photos racontent des histoires vraies, poignantes, et souvent négligées.
Mary Ellen Mark a couvert de nombreux sujets sensibles : les sans-abris, les patients d’hôpitaux psychiatriques, les prostituées de Bombay, les enfants de la rue. Elle ne se contentait pas de capturer des images, elle tissait des liens humains avec ses sujets. Et cela se voit dans ses photographies, où l’authenticité transpire à chaque pixel.
**Mary Ellen Mark n’a jamais eu peur d’aller là où d’autres ne voulaient pas aller**. C’était une photographe de l’extrême, dans le sens où elle s’immergeait dans des univers souvent négligés ou ignorés par les médias. Que ce soit dans un hôpital psychiatrique ou au milieu de la rue, elle savait comment approcher ses sujets avec respect et créer une connexion authentique.
Cette proximité, cette empathie profonde, c’est ce qui donne à ses images une intensité si rare. Elle n’était pas là pour juger ou faire du sensationnel. Non, Mary Ellen Mark cherchait simplement à capturer la vérité, sans fard, sans artifice. C’est ce qui rend son travail si puissant.
Ses œuvres marquantes
Si l’on devait citer quelques projets qui illustrent le génie de Mary Ellen Mark, il faudrait mentionner Streetwise, Ward 81, Prom, et Falkland Road.
**Streetwise (1984)** : Un documentaire poignant sur la vie des enfants sans-abris à Seattle. Mary Ellen Mark a passé plusieurs mois avec ces jeunes, gagnant leur confiance, pour ensuite capturer leurs vies difficiles mais pleines d’humanité. Ce travail est un témoignage brut de la réalité urbaine américaine. Ces enfants de la rue, qui semblaient invisibles aux yeux de la société, ont trouvé dans le travail de Mark une voix, une représentation. Streetwise est bien plus qu’une série de photos, c’est un véritable portrait social de l’Amérique des années 80, un témoignage fort et indélébile.
**Ward 81 (1979)** : Ce projet offre un regard rare et intime sur la vie des patientes d’un hôpital psychiatrique pour femmes. Mark a obtenu un accès inédit dans un milieu où très peu de photographes s’aventuraient. Elle a passé six semaines avec ces femmes, et les images qui en résultent montrent des femmes vulnérables, mais jamais déshumanisées. Ce projet est un bel exemple de sa capacité à capturer l’essence humaine, même dans les conditions les plus extrêmes. Elle a su montrer la dignité et la souffrance de ces femmes d’une manière qui force le respect.
**Prom (2012)** : Une série de portraits d’adolescents lors de leurs bals de fin d’année. Ce projet capture les espoirs, les rêves, mais aussi les angoisses des jeunes Américains, en plein rite de passage. Ces images, à première vue légères et festives, sont en réalité beaucoup plus profondes. Elles révèlent les aspirations et les peurs d’une jeunesse en quête de sens, dans une société souvent marquée par le paraître.
**Falkland Road (1981)** : Un voyage visuel dans les bordels de Bombay. Mary Ellen Mark s’est immergée dans ce monde difficile et a capturé des images à la fois dures et émouvantes des travailleuses du sexe. Contrairement à d’autres photographes qui auraient pu se concentrer uniquement sur le côté sordide, elle a choisi de montrer l’humanité de ces femmes, leur force, mais aussi leur vulnérabilité. C’est un travail puissant qui a marqué les esprits et qui montre une nouvelle fois sa capacité à aller au-delà des apparences.
Federico Fellini on the Set of « Fellini Satyricon », Rome, Italy, 1969
Le style photographique de Mary Ellen Mark
La photographie documentaire dans toute sa splendeur
Il est difficile de définir le style de Mary Ellen Mark sans évoquer la force de l’instantané. Pour elle, chaque image était une rencontre, une vérité nue capturée en un seul clic. Pas de pose élaborée, pas de manipulation excessive de l’image. Tout ce qu’elle recherchait, c’était l’instant où son sujet révélait quelque chose de profondément humain.
Son approche est ce qu’on appelle de l’empathie visuelle. Elle ne regardait jamais ses sujets de haut, elle se plaçait à leur niveau, émotionnellement et physiquement. C’est ce qui rend ses images si puissantes. Prenez le regard d’une enfant dans Streetwise – il est impossible de ne pas ressentir l’émotion brute qu’elle transmet à travers l’objectif. C’est cette capacité à capturer les moments intimes qui la distingue des autres photographes documentaires.
Mark n’était pas seulement une observatrice. Elle était une participante. Elle vivait avec ses sujets, elle passait du temps avec eux, elle écoutait leurs histoires. C’est cette immersion totale qui permettait à ses photographies de résonner autant. Elle ne cherchait pas seulement à capturer une image, mais à raconter une histoire.
Une technique entre art et réalité
Mary Ellen Mark utilisait souvent lenoir et blanc dans ses photographies, ce qui ajoutait une dimension intemporelle à son travail. Le noir et blanc permet de se concentrer sur l’essence même du sujet sans la distraction des couleurs. Les ombres, la lumière, les contrastes, tout cela donne une profondeur supplémentaire à ses portraits.
Quant à sa manière de composer ses images, elle était d’une audace rare. Elle jouait avec les lignes, les angles, et même avec l’espace vide pour créer des images d’une grande puissance visuelle. Son usage du cadre était si minutieux qu’on avait souvent l’impression que chaque détail était intentionnel, chaque espace parfaitement calculé pour intensifier l’émotion.
Son travail ne se limitait pas à la pure documentation. Il y avait une dimension artistique dans chaque cliché. Elle maîtrisait la lumière, les ombres, et savait comment composer une image pour qu’elle ait un impact maximal. Il y a une esthétique dans son travail qui va au-delà du simple photojournalisme. C’était une artiste autant qu’une documentariste.
L’héritage de Mary Ellen Mark
Son influence sur la photographie moderne
On ne peut pas parler de l’héritage de Mary Ellen Mark sans évoquer son impact sur les photographes contemporains. Beaucoup s’inspirent de son travail aujourd’hui. Elle a pavé la voie pour une nouvelle génération de photographes qui cherchent à créer des œuvres documentaires empreintes d’humanité et d’empathie.
Son travail a influencé non seulement les photographes, mais aussi le monde du cinéma et de l’art en général. De nombreux réalisateurs et artistes contemporains citent Mary Ellen Mark comme une source d’inspiration. Son approche narrative de la photographie a influencé des générations de créateurs visuels.
Par ailleurs, ses images continuent de résonner parce qu’elles transcendent le temps. Que ce soit des photos prises dans les années 70 ou 80, elles restent incroyablement actuelles. Ce regard, ce souci de capturer l’âme humaine, est universel et intemporel. Et c’est cette capacité à faire ressortir l’émotion pure qui rend son travail si puissant encore aujourd’hui.
Leçons à tirer pour les photographes d’aujourd’hui
Si vous êtes photographe et que vous cherchez à vous améliorer, il y a beaucoup à apprendre de Mary Ellen Mark. L’une de ses grandes leçons est de photographier avec une intention forte. Chaque cliché que vous prenez doit avoir un sens, raconter une histoire. Ce n’est pas juste appuyer sur un bouton, c’est créer une connexion avec votre sujet et capturer quelque chose de réel.
Autre leçon : aller au-delà de la surface. Ne vous contentez pas de prendre une jolie photo. Cherchez à comprendre votre sujet, passez du temps avec lui, et attendez le moment où il se révélera pleinement à vous. C’est là que vous obtiendrez des clichés mémorables.
Mary Ellen Mark nous enseigne également l’importance de la patience et de la persévérance. Elle passait des heures, des jours, voire des semaines avec ses sujets avant de capturer l’image parfaite. Cette patience, cette détermination à attendre le bon moment, est une qualité essentielle pour tout photographe qui souhaite vraiment raconter une histoire à travers ses images.
Comment adopter l’approche de Mary Ellen Mark dans votre propre photographie
Techniques pour capturer l’émotion dans vos photos
Photographier comme Mary Ellen Mark, ce n’est pas juste une question de technique, c’est aussi une question de mentalité. La première étape, c’est d’apprendre à connaître vos sujets. Passez du temps avec eux, parlez-leur, écoutez leurs histoires. Plus vous comprendrez vos sujets, plus vous serez en mesure de capturer quelque chose de profond et d’authentique.
Ensuite, cherchez toujours l’authenticité. Évitez les poses figées ou artificielles. Laissez votre sujet être lui-même, et soyez prêt à capturer ces moments spontanés qui révèlent leur véritable personnalité.
Enfin, n’ayez pas peur de vous aventurer dans des territoires inconnus. Mary Ellen Mark a souvent photographié des sujets et des lieux difficiles ou inconfortables. Elle ne cherchait pas à embellir la réalité, mais à la montrer telle qu’elle est, dans toute sa complexité et sa brutalité. Si vous voulez vraiment capturer l’essence de vos sujets, vous devez être prêt à sortir de votre zone de confort.
L’importance de la patience et de l’observation
Une des clés de la réussite de Mary Ellen Mark, c’était sa patience. Elle attendait le moment parfait, celui où l’émotion brute allait émerger. En tant que photographe, ne vous précipitez pas. Observez, attendez, et quand vous sentirez que c’est le bon moment, déclenchez.
Enfin, il est essentiel de s’imprégner du contexte dans lequel vous travaillez. Mary Ellen Mark passait des jours, voire des semaines, à comprendre l’environnement dans lequel elle photographiait. Cela lui permettait de capturer non seulement ses sujets, mais aussi l’essence du lieu et de l’époque. Cette immersion totale est ce qui donnait à son travail une authenticité et une profondeur inégalées.
Pourquoi Mary Ellen Mark reste une référence dans le monde de la photographie
Son impact sur la culture visuelle
Le travail de Mary Ellen Mark a eu un impact considérable sur la manière dont nous percevons certains sujets dans la société. En photographiant des personnes souvent ignorées ou marginalisées, elle a contribué à les ramener sous les projecteurs et à changer les perceptions. Elle a donné une voix visuelle aux invisibles, ceux dont on ne parle pas souvent, mais qui ont des histoires puissantes à raconter.
Elle a changé la façon dont la photographie documentaire est perçue, en plaçant l’humain au centre de chaque image. Au lieu de simplement documenter des faits, elle racontait des histoires. Elle montrait la réalité, mais à travers un prisme profondément empathique. C’est cette capacité à voir au-delà de l’objectif qui fait de Mary Ellen Mark une référence incontournable.
Une approche humaniste
Mary Ellen Mark n’était pas seulement une photographe, elle était une conteuse d’histoires humaines. Son appareil photo était son stylo, et chaque image était un chapitre d’une histoire plus vaste. Elle utilisait la photographie pour montrer la beauté, la douleur, l’espoir et la souffrance, le tout avec une humanité et une compassion inégalées.
Il n’y a pas beaucoup de photographes capables de capturer l’essence humaine avec une telle justesse. Elle avait une sensibilité unique, une capacité à voir les détails que d’autres auraient ignorés. C’est ce qui la distingue, et c’est pour cela qu’elle reste une figure emblématique dans le monde de la photographie.
Conclusion
Mary Ellen Mark restera à jamais l’une des photographes les plus emblématiques de notre époque. Son travail documentaire a changé la manière dont nous percevons le photojournalisme et la photographie d’art. Elle a su montrer la beauté brute et l’humanité dans les endroits les plus sombres, et son héritage continue d’inspirer de nombreux photographes à travers le monde. Alors, si vous voulez vraiment capturer l’essence humaine dans vos photos, suivez les traces de Mary Ellen Mark : plongez dans l’histoire de vos sujets, attendez l’instant parfait, et laissez vos photos parler pour eux.
FAQ : Tout savoir sur Mary Ellen Mark et son approche photographique
1. Quelle est la spécificité du style de Mary Ellen Mark ?
Mary Ellen Mark se distingue par son style profondément humaniste et empathique. Contrairement à de nombreux photographes qui adoptent une approche plus distante, elle s’immergeait pleinement dans la vie de ses sujets, que ce soit dans les rues de Seattle avec les enfants sans-abri ou dans les hôpitaux psychiatriques. Son objectif n’était pas seulement de documenter des faits, mais de capturer l’essence des personnes qu’elle photographiait. Elle cherchait à établir une connexion émotionnelle avec ses sujets, ce qui transparaît dans ses images pleines d’humanité.
2. Quels sont les thèmes principaux abordés dans l’œuvre de Mary Ellen Mark ?
Les thèmes récurrents dans le travail de Mary Ellen Mark incluent la marginalité, la souffrance humaine, et la vulnérabilité. Elle a consacré une grande partie de sa carrière à documenter des populations souvent oubliées ou négligées, telles que les enfants des rues, les patients psychiatriques, les prostituées, et d’autres individus marginalisés. À travers ces thèmes, elle a toujours cherché à montrer la dignité et la force de ses sujets, même dans les situations les plus difficiles. Son travail met souvent en lumière des histoires personnelles fortes, qui témoignent de la résilience humaine.
3. Quelle influence Mary Ellen Mark a-t-elle eu sur le monde de la photographie ?
L’influence de Mary Ellen Mark sur la photographie moderne est immense. Elle a repoussé les limites du photojournalisme traditionnel en y apportant une dimension artistique et émotionnelle. De nombreux photographes contemporains citent son travail comme une source d’inspiration, notamment pour son approche immersive et empathique. Son utilisation du noir et blanc, ses compositions audacieuses, et son engagement envers ses sujets ont ouvert la voie à une nouvelle génération de photographes documentaires. En tant que pionnière dans la représentation des invisibles, elle a également contribué à changer la manière dont la photographie documentaire est perçue.
4. Comment puis-je adopter l’approche de Mary Ellen Mark dans ma propre photographie ?
Pour suivre les traces de Mary Ellen Mark, il est essentiel de développer une connexion avec vos sujets. Prenez le temps de les connaître, de comprendre leurs histoires, et d’établir un lien de confiance. En photographie documentaire, il ne s’agit pas simplement de capturer une image, mais de raconter une histoire. Mark passait souvent des semaines, voire des mois, à vivre aux côtés de ses sujets pour saisir des moments d’authenticité. Soyez patient et prêt à attendre le moment où l’émotion brute apparaîtra. Enfin, ne craignez pas d’explorer des sujets difficiles ou inconfortables. Ce sont souvent ces sujets qui révèlent le plus sur l’humanité.
5. Quel équipement Mary Ellen Mark utilisait-elle pour ses photographies ?
Mary Ellen Mark utilisait principalement des appareils photo argentiques, et elle était une fervente adepte du format noir et blanc. Elle a travaillé avec des appareils photo tels que le Rolleiflex et le Leica, des appareils emblématiques pour la photographie documentaire. Elle appréciait la simplicité et la rigueur technique que nécessitait la photographie argentique, ce qui lui permettait de se concentrer pleinement sur la composition et le moment capturé. Même avec l’avènement du numérique, elle est restée fidèle à l’argentique pour ses projets les plus personnels, car elle estimait que cela apportait une qualité intemporelle à ses images.
6. Pourquoi le noir et blanc était-il si important dans le travail de Mary Ellen Mark ?
Le noir et blanc est une composante essentielle du style de Mary Ellen Mark. Elle croyait que ce format permettait de se concentrer davantage sur l’émotion, la composition, et la lumière, sans les distractions que peuvent parfois apporter les couleurs. Le noir et blanc ajoute une dimension intemporelle à ses images et permet de renforcer l’impact émotionnel. Cela crée également un contraste plus fort, ce qui intensifie les détails des visages, des expressions, et des environnements dans lesquels elle photographiait. En d’autres termes, le noir et blanc permet de focaliser l’attention du spectateur sur ce qui est vraiment important dans l’image.
7. Quels sont les projets les plus célèbres de Mary Ellen Mark ?
Parmi les projets les plus connus de Mary Ellen Mark, on trouve :
Streetwise (1984) : Une série de photographies poignantes sur les enfants des rues de Seattle, qui a également donné lieu à un documentaire. Ce projet met en lumière la dure réalité de la vie de jeunes sans-abri.
Ward 81 (1979) : Une immersion au sein d’un hôpital psychiatrique pour femmes, où Mark a passé six semaines à photographier des patientes, montrant à la fois leur vulnérabilité et leur humanité.
Falkland Road (1981) : Une série de photographies prises dans les bordels de Bombay, qui explore la vie des travailleuses du sexe dans ce quartier célèbre.
Prom (2012) : Un projet plus léger qui se concentre sur les bals de fin d’année aux États-Unis, capturant les espoirs et les rêves des jeunes lors de cette soirée marquante de leur adolescence.
8. Comment Mary Ellen Mark établissait-elle une relation avec ses sujets ?
Mary Ellen Mark consacrait beaucoup de temps à établir des relations de confiance avec ses sujets. Elle croyait fermement que pour capturer l’essence d’une personne, il fallait d’abord créer un lien fort. Cela signifiait passer du temps avec eux, les écouter, comprendre leur histoire et leur contexte. Mark n’était pas seulement une observatrice silencieuse ; elle interagissait avec ses sujets, se montrait respectueuse et attentive à leurs émotions. C’est cette approche empathique qui permettait à ses sujets de s’ouvrir devant son objectif, révélant des moments de grande intimité et d’authenticité.
9. Quelles sont les difficultés que Mary Ellen Mark a rencontrées dans sa carrière ?
Comme beaucoup de photographes documentaires, Mary Ellen Mark a souvent dû surmonter des obstacles pour mener à bien ses projets. Travailler dans des environnements difficiles, comme les rues de Seattle avec des enfants sans-abri ou dans un hôpital psychiatrique, nécessitait du courage et de la persévérance. Elle a également dû gagner la confiance de ses sujets, ce qui pouvait prendre des semaines voire des mois. Par ailleurs, en tant que femme dans un domaine souvent dominé par les hommes, elle a dû s’imposer et prouver que sa vision était tout aussi valable, sinon plus, que celle de ses homologues masculins.
10. Pourquoi Mary Ellen Mark est-elle toujours une référence dans la photographie documentaire ?
Mary Ellen Mark reste une référence pour sa capacité à capturer l’humanité dans toute sa complexité. Son travail est intemporel parce qu’il ne se contente pas de documenter des faits ; il raconte des histoires profondément humaines, avec toutes leurs nuances. Son approche empathique, son souci du détail et sa capacité à établir des liens avec ses sujets sont des qualités que tout photographe documentaire aspire à développer. Elle a montré qu’au-delà de la technique, la photographie est avant tout un moyen de comprendre et de révéler l’essence même de la condition humaine.
Dorothea Lange, fondatrice du photojournalisme aux Etats-Unis, est une spécialiste de la photographie d’après-guerre, notamment du temps de la Grande Dépression et de la crise économique américaine des années 30. Elle a été missionnée par la Farm Security Administration (FSA « Administration de la sécurisation des fermiers ») pour relater la réalité de la vie des américains appauvris et permettre à l’Etat de soutenir financièrement les plus précaires.
Durant toute sa carrière, elle dénonce avec réalisme les injustices de manière émouvantes dans le but de sensibiliser, de mobiliser l’opinion publique et de faire changer les choses.
Retour sur la vie de cette artiste réaliste et engagée.
Dorothea Lange, fiche d’identité
Naissance : le 26 Mai 1895 à Hoboken, New-Jersey, Etats-Unis
Décès : le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, Etats-Unis
Enfants : Daniel Dixon et John Dixon
Époux : Paul Schuster Taylor (m. 1935-1965) et Maynard Dixon (m. 1920-1935)
Distinctions: Bourse Guggenheim en 1941, National Women’s Hall of Fame en 2003 et California Hall of Fame en 2008, un cratère de la planète Mercure est nommé Lange en son honneur depuis 2009
Emploi: Farm Security administration (FSA), War Relocation Authority, San Francisco Art Institute
Portrait de Dorothea Lange joyeuse
Dorothea Lange, biographie
Née le 26 mai 1895 à Hoboken, elle vient d’une famille d’origine allemande installée dans le New Jersey. Plusieurs épreuves vont jalonner son enfance. D’abord atteinte d’une poliomyélite à l’âge de 7 ans qui la handicape toute sa vie, elle est abandonnée par son père à l’âge de 12 ans.
Dorothea suit des études à l’Université Columbia de New-York, et travaille pour le photographe Arnold Genthe.
Après la 1ère guerre mondiale, en 1918, elle s’installe en Californie, à San Francisco, où elle ouvre un studiophoto qui devient vite florissant. C’est l’époque des années folles et de la forte croissance économique. En 1920, elle épouse Maynard Dixon qui lui donne deux fils, Daniel et John.
Après leur divorce en 1935, Dorothea a élevé les deux enfants seule, tout en poursuivant sa carrière de photographe.
Daniel et John ont tous deux suivi des voies créatives. Daniel est devenu un célèbre musicien de jazz, connu sous le nom de Dan Dixon. Il a enregistré plusieurs albums de jazz au cours de sa carrière, dont certains ont été nominés pour des prix Grammy. John, quant à lui, est devenu un photographe et cinéaste documentaire, suivant les traces de sa mère. Il a notamment réalisé des documentaires sur des sujets tels que la guerre en Irak et la lutte pour les droits des travailleurs agricoles aux États-Unis.
Les fils de Dorothea Lange ont tous deux reçu une éducation artistique grâce à leur mère, qui les a encouragés à poursuivre leurs passions créatives. Ils ont également tous deux été influencés par le travail de leur mère en photographie documentaire et sociale, et ont continué à poursuivre cette tradition dans leur propre travail.
Dorothea Lange a eu trois petits-enfants, issus de son fils John et de sa femme, la photographe et documentariste Elizabeth Partridge. Leur fils, Dylan, est un musicien et compositeur de musique de films. Leur fille, Anna, est une artiste et graphiste. Leur autre fils, Walker, est également artiste et photographe, et a travaillé sur plusieurs projets documentaires.
Bien que Dorothea Lange ne soit pas directement impliquée dans le travail de ses petits-enfants, son héritage en tant que photographe documentaire a certainement influencé leur travail et leur vision artistique. En outre, Elizabeth Partridge a travaillé sur plusieurs livres documentaires pour enfants, en utilisant souvent les photographies de Dorothea Lange pour illustrer les histoires de la Grande Dépression et d’autres sujets historiques importants.
Mais, 1929 et son krach boursier, suivi de la Grande Dépression arrivent, faisant plus de 14 millions de chômeurs. Les entreprises font faillite, les agriculteurs serrent les dents face à la sécheresse, aux tempêtes de sable, aux exportations fermées.
En plus de la crise économique et de l’exode rural, les migrants arrivent en masse, fuyant les régimes totalitaires européens. Des camps de réfugiés se forment dans les campagnes américaines.
Face à ce chaos, Dorothea Lange abandonne le studio et décide de photographier les sans-abris, la pauvreté, cette population en souffrance. Son objectif est de sensibiliser l’Amérique sur les difficultés rencontrées par toute une population. Sa photographie se politise. L’artiste s’engage.
« J’ai réalisé que je photographiais les seules personnes qui m’ont payée pour cela. Cela m’a dérangé. Alors j’ai fermé ce lieu, et démonté ma chambre noire. Je me suis demandé : qu’est-ce que j’essaie de dire ? J’ai vraiment voulu me regarder en face. »
En 1935, elle est l’assistante de son 2ème mari Paul Schuster Taylor qui travaille pour la RA (Resettlement Administration – Office de la réinstallation qui aide les familles migrantes à se reloger). Cet office est crée par l’administration de F.D. Roosevelt du New Deal pour prélever les informations sur le terrain, mettre en lumière les inégalités et ainsi mettre en place une politique plus « sociale ».
Lange touche les lecteurs avec ses clichés ainsi que la Federal Emergency Relief Administration (office de l’aide d’urgence fédérale), et grâce à ses images, elle arrive à débloquer un financement pour la construction d’un camp de migrants à Marysville.
Ses travaux photographiques suscitant l’intérêt, elle est recrutée comme photographe de terrain par la RA qui devient en 1937 la Farm Security Administration.
Ses publications dans le San Francisco News vont permettre de débloquer des fonds pour une aide alimentaire en urgence pour les plus démunis.
Cette période est une charnière, un tournant important dans la carrière de la photographe et du photojournalisme.
C’est à cette période que sera pris son plus célèbre cliché « Migrant Mother » portrait de Florence Thompson, mère de 32 ans d’origine amérindienne, veuve sans argent, qui vit dans un camp de cueilleurs, et vend des pneus pour nourrir ses enfants.
« J’avais vu et je m’étais alors rapprochée de cette mère affamée et désespérée, comme attirée par un aimant. Je ne me souviens pas comment je lui ai expliqué ma présence ou mon appareil photo, mais je me souviens qu’elle ne posait aucune question. J’ai fait cinq prises, en travaillant de plus en plus près dans la même direction. Je ne lui ai pas demandé ni son nom ni son histoire.
Elle m’a dit son âge, qu’elle avait trente-deux ans. Elle a dit qu’ils avaient vécu grâce à des légumes dans les champs environnants, et les oiseaux que les enfants avaient tués. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Là, elle était dans cette tente, avec ses enfants blottis autour d’elle, et semblait savoir que mes photos pourraient l’aider, et elle m’a aidée. Il y avait une sorte d’égalité à ce sujet. »
Elle travaille pour la FSA jusqu’en 1939, sort la même année son livreAmerican Exodus : a record of Human Erosion, puis reçoit la bourse Guggenheim en 1941.
Elle décide de s’envoler pour le Japon en 1942 après l’attaque de Pearl Harbor, pour le compte de l’Office of War Information. Le but étant de documenter la vie des Japonais dans les camps d’internement américains et de démontrer la bienveillance du régime américain envers la population japonaise.
Malheureusement le photo reportage montre une réalité bien différente, des conditions de vie choquantes et déshumanisées.
Le gouvernement interdit la diffusion des clichés de la photographe. Il faut attendre 2006 et la publication du livre Impounded : Dorothea Lange and the censored impages of Japanese americain internment pour que l’on découvre ces photos de guerre.
S’en suivent de graves soucis de santé, qui nécessitent un « break » pour la photographe.
Dorothea Lange reprend son activité en 1951 et travaille pour Life en Irlande, au Venezuela, en Syrie…
La photographe décède le 11 octobre 1965 à San Francisco, en Californie, des suites d’un cancer, à l’âge de 70 ans.
En effet, la cause de sa mort était une rupture d’estomac, qui s’est produite peu de temps après une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur cancéreuse. Elle avait souffert d’un cancer du pancréas depuis quelque temps avant sa mort.
Malgré sa maladie, Lange a continué à travailler jusqu’à la fin de sa vie et a laissé derrière elle un héritage important en tant que l’une des photographes les plus influentes et les plus importantes du 20ème siècle.
Toutes ses œuvres sont léguées à l’Oakland Museum of California Art Department et plusieurs expositions posthumes s’organisent comme la rétrospective du MoMA de 1966.
Dorothea Lange, bibliographie
Partridge, Dorothea Lange, A Visual Life, Washington-Londres, Smithionian Press, 1994
Dorothea Lange, Photographies d’une vie, Könemann, 1998
An American Exodus : A Record of Human Erosion, Éditions Jean-Michel Place, 1999 (1reéd. 1939 (Reynal and Hitchcock))
Hans-Michael Koetzle, Photo Icons, the story behind the pictures, Volume 2, Taschen, coll. « Icons », 2002
Pierre Borhan, Dorothea Lange, le cœur et les raisons d’une photographe, Éditions du Seuil, 2002
Linda Gordon et Gary Y. Okihiro(en), Impounded : Dorothea Lange and the Censored Images of Japanese American Internment, éditions Norton, 2006
Spécificité des photos de Dorothea Lange
Dorothea Lange est une photographe américaine connue pour ses photographies documentaires qui témoignent de la vie des travailleurs migrants pendant la Grande Dépression des années 1930 aux États-Unis. Ses photographies sont considérées comme des icônes de l’histoire de la photographie documentaire et ont eu un impact significatif sur la prise de conscience sociale et la lutte pour les droits civiques.
La spécificité des photos de Dorothea Lange réside dans leur capacité à capturer l’humanité et la dignité de ses sujets, souvent en situation de précarité et de souffrance. Ses photographies, souvent en noir et blanc, sont composées de manière à mettre en avant les expressions et les gestes de ses sujets, soulignant ainsi leur histoire et leur vécu.
Lange a souvent travaillé avec des appareils photographiques légers et portatifs, ce qui lui a permis de se déplacer facilement et de prendre des photos sur le vif, dans des conditions souvent difficiles. Elle a également utilisé des cadrages serrés pour créer une proximité émotionnelle avec ses sujets et montrer les détails de leur vie quotidienne.
Enfin, les photographies de Lange ont souvent été accompagnées de légendes et de commentaires écrits, qui ont contribué à leur dimension documentaire. Ces textes ont souvent été écrits en collaboration avec les sujets eux-mêmes, ce qui a permis de donner une voix à ceux qui étaient souvent ignorés ou marginalisés dans la société.
Dans l’ensemble, la spécificité des photographies de Dorothea Lange réside dans leur capacité à raconter des histoires complexes et à susciter l’empathie et la compassion pour ceux qui souffrent et qui sont exclus de la société. Ses photographies sont un témoignage poignant de l’histoire de l’Amérique et de l’humanité universelle.
FOCUS sur la photographie Mère Migrante
Migrant Mother, est le portrait noir et blanc phare de Dorothea Lange, symbole également du photojournalisme d’après-guerre, et œuvre symbolique de la Grande Dépression américaine. Elle est sa photographie la plus célèbre, prise en 1936 dans un camp de travailleurs migrants en Californie.
La photo montre Florence Owens Thompson, une mère de sept enfants, qui se tient en regardant vers le bas avec un regard grave tandis que ses trois enfants se blottissent contre elle. La photo est devenue un symbole de la Grande Dépression et de la lutte pour la survie de la classe ouvrière américaine.
« Migrant Mother » a été largement publiée et exposée, et est devenue l’une des images les plus emblématiques de l’histoire de la photographie américaine. Elle a également contribué à faire connaître le travail de Dorothea Lange et son engagement envers la photographie documentaire et sociale.
Décryptage.
migrant mother
Ce portrait pris en mars 1936, présente Florence Owens Thompson, 32 ans, mère de sept enfants, dans un camp provisoire de cueilleurs de pois qui manquent de tout. Ce camp est habité par plus de 2500 migrant.e.s.
Son visage marqué, le regard perdu dans le vide, et son expression préoccupée traduisent une extrême détresse : celle de la survie. Florence Owens Thompson incarne la misère du monde rural aux États-Unis, touché par la chute des prix agricoles et par des phénomènes climatiques extrêmes comme le Dust Bowl.
Se saisissant de la photographie comme preuve et arme de dénonciation, Dorothea Lange a rendu visible cette terrible pauvreté. Le succès de la photographie est fulgurant. Les migrants de ce camp reçoivent une aide immédiate.
Malgré qu’il ait été retouché (un pouce sur l’arbre en bas à droite a été supprimé pour des raisons d’esthétisme), ce portrait acquiert une portée universelle, rappelant la peinture « de la Vierge à l’enfant » et Dorothea Lange est pour toujours associée au visage de Florence Owens Thompson.
Malgré les tentatives en 1978 de Florence Thompson de faire interdire la photographie ; las d’être l’icône de la misère humaine ; sa famille, quelques années plus tard, a réutilisé le succès international de ce cliché pour lever des fonds afin d’aider Florence à lutter contre son cancer.
Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression. Outre « Migrant Mother », une autre de ses photos les plus célèbres s’intitule « White Angel Breadline » (La file d’attente de la White Angel). Cette photo a été prise en 1933 à San Francisco et montre des hommes faisant la queue pour obtenir de la nourriture et de l’aide dans une soupe populaire.
La photo montre une longue file d’hommes en haillons, certains assis, d’autres debout, attendant leur tour pour recevoir de la nourriture. Elle a été prise pendant une période de grande pauvreté et de chômage dans tout le pays et témoigne de la misère de l’époque.
Comme « Migrant Mother », « White Angel Breadline » est devenue une image emblématique de la Grande Dépression et est largement reconnue comme l’une des photographies les plus importantes de l’histoire de la photographie documentaire.
white angel breadline
Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression, certaines sont :
« Toward Los Angeles, California » (Vers Los Angeles, Californie), une photo prise en 1937 qui montre des travailleurs migrants assis dans un train, avec pour toile de fond une usine en ruine. Cette image symbolise la migration massive de travailleurs pauvres vers la Californie à la recherche de travail.
« Destitute pea pickers in California. Mother of seven children. » (Ramasseurs de pois sans ressources en Californie. Mère de sept enfants), une photo prise en 1936 qui montre une famille de travailleurs migrants assis dans un campement de fortune. La photo montre l’impact de la Grande Dépression sur les familles les plus pauvres.
« An American Exodus » (Un exode américain), une série de photos prises entre 1935 et 1939 qui documentent la migration de travailleurs pauvres et de fermiers de l’Oklahoma vers la Californie. Cette série de photos est considérée comme l’une des plus importantes œuvres documentaires de Dorothea Lange.
Ces photos sont toutes des exemples de l’engagement de Dorothea Lange envers la photographie documentaire et sociale, et de son désir de mettre en lumière les conditions de vie difficiles des Américains pendant la Grande Dépression.
FAQ sur Dorothea Lange
Qui est Dorothea Lange ?
Dorothea Lange était une photographe américaine qui a produit des images puissantes et influentes qui documentent la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et les déplacements des populations rurales. Elle a été reconnue pour avoir capturé les visages et les conditions de vie de l’Amérique durant une période historique difficile.
Où a grandi Dorothea Lange ?
Dorothea Lange est née le 26 mai 1895 à Hoboken, dans le New Jersey. Elle a grandi à Hoboken et a ensuite déménagé à San Francisco en 1918.
Quand a-t-elle commencé à prendre des photos ?
Dorothea Lange a commencé à prendre des photos à l’âge de 16 ans et a commencé à travailler en tant que photographe professionnelle à l’âge de 30 ans.
Quels sont ses principaux sujets photographiques ?
Les principaux sujets photographiques de Dorothea Lange étaient la pauvreté et le dénuement des familles de la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et le déplacement des populations rurales.
Quel est son travail le plus célèbre ?
Le travail photographique le plus célèbre de Dorothea Lange est probablement sa série sur la Grande Dépression intitulée «Migrant Mother», qui a été prise en 1936. Cette photo a été largement considérée comme un symbole visuel de la misère et de la détresse des familles durant la Grande Dépression.
Quelle est la plus grande réussite de Dorothea Lange ?
La plus grande réussite de Dorothea Lange est probablement sa capacité à capturer visuellement l’expérience et les conditions de vie des personnes durant la Grande Dépression et le mouvement des droits civiques, ce qui a permis aux gens de mieux comprendre et de s’engager avec ces sujets.
Qu’est-ce que Dorothea Lange a apporté à l’art de la photographie ?
Dorothea Lange a apporté une nouvelle approche à la photographie documentaire en utilisant une approche plus empathique et humaine pour capturer ses sujets. Elle a également inventé la technique de «photographie documentaire» qui a influencé de nombreux photographes documentaires à travers le monde.
Qui était le mari de Dorothea Lange ?
Le mari de Dorothea Lange était Paul Schuster Taylor, un professeur d’histoire et un défenseur des droits des travailleurs agricoles. Ils se sont mariés en 1935.
Quelles sont les expositions les plus importantes de Dorothea Lange ?
Les expositions les plus importantes de Dorothea Lange comprennent une rétrospective en 1939 à la Galerie Julian Levy à New York, une exposition à la San Francisco Museum of Modern Art en 1949 et une exposition au Museum of Modern Art de New York en 1966.
Quand est-elle décédée ?
Dorothea Lange est décédée le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, des suites d’un cancer du col utérin. Elle était âgée de 70 ans.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Le médiator personnalisé existe depuis de nombreuses années, même s’il reste assez récent. Il est difficile de donner une date précise de son apparition. En effet, les musiciens ont toujours cherché à personnaliser leur équipement, y compris leurs médiators, pour obtenir un son ou une sensation de jeu spécifique.
Cependant, avec l’avènement de la technologie moderne, il est devenu plus facile et plus courant de fabriquer des médiators personnalisés. Les fabricants de médiators ont commencé à proposer des services de personnalisation pour permettre aux musiciens de concevoir leur propre médiator avec des matériaux, des formes et des épaisseurs spécifiques.
De plus, avec l’avènement de l’impression 3D, le musicien a désormais la possibilité de créer son propre médiator personnalisé à partir de matériaux tels que le plastique, le métal et même le bois. Cette technologie a ouvert de nouvelles possibilités pour la personnalisation des médiators, permettant aux musiciens de concevoir des médiators uniques, adaptés à leurs besoins et à leurs préférences.
La popularité du médiator personnalisé a donc augmenté avec l’avènement de la technologie moderne et des services de personnalisation proposés par les fabricants de médiators. De nos jours, le médiator personnalisé est de plus en plus courant et est apprécié par de nombreux musiciens pour sa capacité à offrir un son et une sensation de jeu uniques.
Retour sur l’histoire du médiator personnalisé, ce petit accessoire indispensable pour les guitaristes, les bassistes et les autres musiciens qui jouent d’un instrument à cordes et qui perdent, cassent et remplacent fréquemment leur médiator.
Le médiator, ou plectre, est un accessoire utilisé pour gratter les cordes d’une guitare ou d’un autre instrument à cordes. Les premiers médiators remontent au début du 20ème siècle, lorsqu’ils ont commencé à être utilisés comme une alternative aux ongles ou aux doigts nus pour jouer de la guitare. Les premiers médiators étaient souvent fabriqués à partir d’os, de corne, de nacre ou d’autres matériaux naturels.
Au fil du temps, de nouveaux matériaux ont été introduits pour la fabrication du médiator, tels que le celluloïd, qui était très populaire dans l’industrie de la musique dans les années 1920 et 1930. Depuis lors, de nombreux autres matériaux ont été utilisés pour fabriquer des médiators, notamment le nylon, le Delrin, l’ultem, la gomme naturelle et divers métaux.
Le médiator personnalisé, est utilisé par de nombreux musiciens à travers le monde pour jouer de la guitare, de la basse et d’autres instruments à cordes pincées. Il est difficile de dire avec certitude qui utilise le plus le médiator, car cela dépend de nombreux facteurs tels que le genre musical, la culture musicale et les préférences individuelles de chaque musicien.
Scorpions
Cependant, le médiator personnalisé est particulièrement populaire dans les genres de musique rock, pop, blues, jazz, country et folk, où il est souvent utilisé pour créer des sons plus puissants et plus percussifs. Les guitaristes célèbres tels que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Eddie Van Halen, Jimmy Page, Stevie Ray Vaughan, et bien d’autres ont tous utilisé des médiators pour jouer de la guitare.
Jimi Hendrix : « Je ne suis pas le meilleur joueur de guitare du monde, mais je suis assez bon pour savoir qu’un médiator peut faire une énorme différence dans le son que vous obtenez. J’utilise souvent des médiators en nylon pour jouer de la guitare électrique, car ils me donnent une attaque plus douce et plus souple. »
Eddie Van Halen : « Je suis très particulier sur les médiators que j’utilise pour jouer de la guitare. J’aime les médiators en métal avec des bords pointus pour une attaque plus nette et plus précise. Je peux vraiment sentir la différence quand j’utilise le bon médiator. »
John Mayer : « J’ai commencé à jouer de la guitare avec mes doigts, mais j’ai rapidement réalisé que j’avais besoin d’un médiator pour créer les sons que je voulais. J’utilise souvent des médiators en plastique plus épais pour une attaque plus puissante et plus percussive. »
Bonnie Raitt : « J’utilise des médiators en acier inoxydable pour jouer de la guitare slide. Ils sont très résistants et me permettent de jouer avec un peu plus de force sans me blesser les doigts. »
Mark Knopfler : « Je joue souvent de la guitare avec mes doigts plutôt qu’avec un médiator, mais j’utilise parfois des médiators en cuir pour créer un son plus doux et plus chaleureux. »
Ces témoignages montrent que les musiciens ont des préférences et des habitudes différentes en ce qui concerne l’utilisation du médiator. Certains préfèrent jouer avec leurs doigts, tandis que d’autres considèrent le médiator comme un outil indispensable pour obtenir le son qu’ils recherchent.
L’histoire du médiator
Le médiator est un petit accessoire en forme de triangle utilisé pour gratter les cordes d’une guitare, d’une basse ou d’un ukulélé. Aussi connu sous le nom de « plectre », le médiator est fabriqué dans une variété de matériaux, allant du plastique aux métaux précieux, et est disponible dans une gamme de tailles et d’épaisseurs pour répondre aux besoins de chaque musicien.
L’histoire du médiator remonte au début du 20e siècle, lorsque les guitaristes ont commencé à chercher des alternatives aux doigts nus ou aux ongles pour jouer de la guitare. Les premiers médiators étaient en fait des morceaux d’os, de corne ou de nacre, mais ont rapidement été remplacés par des matériaux plus modernes, tels que le celluloïd, qui était alors un matériau de pointe dans l’industrie de la musique.
Au fil des ans, de nombreuses marques de médiators ont émergé sur le marché, chacune offrant des caractéristiques uniques pour répondre aux besoins de chaque musicien. Voici quelques-unes des marques les plus connues dans le monde des médiators :
Dunlop : Fondée en 1965, la marque Dunlop est l’une des plus célèbres dans l’industrie des médiators. La marque propose une large gamme de médiators, allant des modèles en nylon standard aux modèles en Delrin, en ultex ou en gomme naturelle.
Fender : Fender est une marque de guitare bien connue, mais elle fabrique également des médiators de haute qualité. Les médiators Fender sont disponibles dans une gamme de tailles, d’épaisseurs et de matériaux, et sont connus pour leur qualité de fabrication supérieure.
Gibson : La marque Gibson est également célèbre pour ses guitares, mais fabrique également des médiators de qualité supérieure. Les médiators Gibson sont disponibles dans une gamme de matériaux, allant de l’acétate au celluloid, et sont connus pour leur durabilité et leur qualité sonore.
Jim Dunlop : Jim Dunlop est le fondateur de la marque Dunlop, mais fabrique également des médiators sous son propre nom. Les médiators Jim Dunlop sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité et sont connus pour leur durabilité et leur précision.
Clayton : La marque Clayton propose une gamme de médiators de qualité supérieure, allant des modèles en nylon standard aux modèles en acétate, en ultem ou en métal. Les médiators Clayton sont connus pour leur confort de jeu et leur sonorité exceptionnelle
En conclusion, le médiator est un petit accessoire essentiel pour tout guitariste, et les marques mentionnées ci-dessus sont toutes des choix de qualité pour les musiciens de tous niveaux et de tous styles musicaux. Quel que soit votre choix, il est important de trouver un médiator qui convient à votre style de jeu et à vos préférences personnelles, afin de tirer le meilleur parti de votre expérience musicale.
Le médiator, sa fabrication
Le processus de fabrication d’un médiator peut varier en fonction du matériau utilisé, du type de médiator et de la méthode de fabrication. Cependant, voici une description générale du processus de fabrication d’un médiator en plastique, qui est l’un des matériaux les plus couramment utilisés :
Préparation du matériau : Le plastique utilisé pour fabriquer les médiators est souvent fourni sous forme de feuille ou de bobine. Les feuilles sont découpées en bandes de la largeur voulue, puis ces bandes sont découpées en carrés ou en formes triangulaires.
Découpe : Les carrés ou les formes triangulaires sont découpés en médiators individuels à l’aide d’une presse de découpe spéciale. La presse est souvent équipée d’un moule en acier qui permet de découper les médiators à la forme et à la taille voulues.
Finition des bords : Les bords des médiators découpés peuvent être rugueux et avoir des bavures. Pour lisser les bords, les médiators peuvent être placés sur une machine à poncer qui les polit et les lisse.
Personnalisation : Si les médiators sont destinés à être personnalisés, cette étape peut être réalisée à l’aide d’une imprimante UV ou d’une machine de gravure laser. Les musiciens peuvent ainsi ajouter leur logo, leur nom ou leur image préférée sur le médiator.
Conditionnement et emballage : Les médiators sont ensuite triés en fonction de leur taille et de leur forme, puis emballés en vrac ou conditionnés dans des pochettes spéciales.
En somme, le processus de fabrication d’un médiator peut être relativement simple ou plus complexe en fonction du matériau et du type de médiator fabriqué. Cependant, la plupart des médiators sont fabriqués en utilisant une presse de découpe et une machine à poncer pour lisser les bords, avant d’être personnalisés et emballés pour la vente.
Le médiator personnalisé, une innovation récente
Le médiator personnalisé est une innovation relativement nouvelle dans le monde de la musique, qui permet aux musiciens de créer des médiators qui répondent exactement à leurs besoins individuels en termes de jeu de guitare. Les médiators personnalisés sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité, tels que du nylon, du Delrin ou de l’ultex, et sont disponibles dans une variété de tailles, de formes et d’épaisseurs.
Les médiators personnalisés offrent de nombreux avantages par rapport aux médiators standards. Tout d’abord, ils sont plus confortables à jouer, car ils sont spécialement conçus pour s’adapter à la taille et à la forme de la main du musicien. De plus, les médiators personnalisés peuvent être conçus pour offrir une réponse sonore spécifique, avec une attaque plus nette ou plus douce, une plus grande précision, ou encore une meilleure résistance à l’usure.
Pour créer un médiator personnalisé, un musicien peut utiliser un logiciel en ligne ou un service de fabrication spécialisé pour télécharger son design. Les designs peuvent inclure une variété d’éléments, tels que des images, des logos, des photos et des motifs personnalisés. Le musicien peut également choisir la taille, la forme et l’épaisseur du médiator en fonction de ses préférences.
Une fois que le design est finalisé, le médiator personnalisé est fabriqué à partir du matériau choisi et découpé selon les spécifications du design. Le processus de fabrication peut prendre quelques jours à plusieurs semaines, en fonction de la complexité du design et des matériaux utilisés.
Les médiators personnalisés sont populaires auprès des musiciens de tous niveaux, du débutant à l’expert. Les débutants peuvent trouver un médiator personnalisé qui leur convient parfaitement dès le début de leur apprentissage, ce qui peut améliorer leur technique et leur confort de jeu. Les musiciens plus avancés peuvent créer des médiators personnalisés pour répondre à des besoins spécifiques en termes de son et de jeu, et pour se démarquer de la foule.
Le médiator personnalisé est de fait, un outil précieux pour les musiciens qui cherchent à améliorer leur confort de jeu et leur son, tout en exprimant leur personnalité artistique. Les médiators personnalisés sont de plus en plus populaires, et leur disponibilité en ligne et en magasin spécialisé rend cette innovation accessible à tous les musiciens, quels que soient leur niveau et leur style musical.
Voici quelques citations de musiciens qui utilisent des médiators personnalisés :
Eddie Van Halen : « Je suis très pointilleux sur les médiators que j’utilise pour jouer de la guitare. J’ai même conçu mes propres médiators en collaboration avec la société Dunlop pour obtenir exactement le son que je recherchais. »
John Mayer : « J’utilise des médiators personnalisés depuis des années. Je préfère des médiators en plastique plus épais avec une surface texturée pour une attaque plus puissante et plus précise. »
Billy Gibbons (ZZ Top) : « Je joue avec un médiator personnalisé en os depuis des années. J’aime la façon dont il se sent dans ma main et la façon dont il sonne sur les cordes de ma guitare. »
Mark Tremonti (Alter Bridge) : « Je préfère des médiators personnalisés plus larges pour une meilleure prise en main et un meilleur contrôle de mes attaques. J’utilise souvent des médiators en nylon personnalisés avec une surface texturée pour une adhérence supplémentaire. »
Ces citations montrent que les musiciens sont très passionnés par leurs médiators personnalisés et qu’ils sont prêts à investir du temps et de l’argent pour trouver le médiator parfait pour leur son et leur style de jeu. Les médiators personnalisés offrent aux musiciens un moyen de se connecter encore plus étroitement avec leur instrument et de créer un son unique et personnel.
La fabrication d’un médiator personnalisé peut varier en fonction du fabricant et de la méthode de personnalisation utilisée. Voici cependant un aperçu général du processus de fabrication d’un médiator personnalisé :
Conception : Le premier pas pour fabriquer un médiator personnalisé consiste à concevoir la forme, la taille et les caractéristiques du médiator. Le musicien peut concevoir son médiator personnalisé en utilisant un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO), en dessinant à la main ou en envoyant des spécifications à un fabricant de médiators personnalisés.
Choix des matériaux : Le musicien peut également choisir les matériaux à utiliser pour son médiator personnalisé. Les médiators personnalisés peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux tels que le plastique, le métal, le bois et même l’ivoire végétal.
Prototypage : Une fois que le design est finalisé, le fabricant de médiators personnalisés peut créer un prototype pour vérifier que le médiator fonctionne correctement et que sa forme et sa taille sont conformes aux spécifications du musicien. Ce prototype peut être créé en utilisant une imprimante 3D ou en sculptant à la main.
Production : Après la validation du prototype, le fabricant peut commencer la production en série du médiator personnalisé. Les médiators sont généralement produits en utilisant des presses de découpe ou des machines à commande numérique qui peuvent découper les médiators à la forme et à la taille voulues.
Personnalisation : La personnalisation est généralement réalisée à l’aide d’une imprimante UV ou d’une machine de gravure laser. Les musiciens peuvent ainsi ajouter leur logo, leur nom ou leur image préférée sur le médiator.
Finition : Après la personnalisation, le médiator personnalisé est souvent poncé pour lisser les bords et éliminer toute rugosité ou bavure.
Conditionnement et emballage : Les médiators personnalisés sont ensuite triés en fonction de leur taille et de leur forme, puis emballés dans des pochettes spéciales ou dans des boîtes personnalisées pour la vente.
En somme, la fabrication d’un médiator personnalisé implique des étapes supplémentaires de conception et de personnalisation par rapport à la fabrication d’un médiator standard, mais elle suit généralement un processus similaire de production en série et de finition.
Le médiator personnalisé, en bref
Le médiator personnalisé est de plus en plus populaire auprès des musiciens car il offre la possibilité d’avoir un outil de jeu unique et adapté à ses préférences individuelles. Un médiator personnalisé peut être fabriqué à partir de matériaux spécifiques, tels que des métaux, des plastiques, des bois exotiques, des cornes animales ou même des matériaux composites.
La forme et la taille du médiator peuvent également être personnalisées pour s’adapter à la main et au style de jeu du musicien. Certains musiciens préfèrent des médiators plus larges pour une meilleure prise en main, tandis que d’autres préfèrent des médiators plus minces pour une attaque plus rapide et plus précise.
Enfin, la texture de la surface du médiator peut également être personnalisée pour offrir une meilleure adhérence ou une meilleure résistance à l’usure. Certains musiciens choisissent des médiators avec des surfaces lisses, tandis que d’autres préfèrent des médiators avec des surfaces texturées pour une meilleure accroche.
En somme, l’utilisation d’un médiator personnalisé peut offrir un certain nombre d’avantages pour un musicien, notamment en termes de confort, de son et de technique de jeu. Cependant, il est important de noter que les préférences en matière de médiator peuvent varier considérablement d’un musicien à l’autre et qu’il est important de trouver le médiator qui convient le mieux à son propre style de jeu.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Man Ray, peintre, photographe surréaliste et réalisateur du XXe siècle a toujours la côte.
Man Ray (1890-1976) était un artiste américain qui a marqué l’histoire de l’art du XXe siècle. Né sous le nom d’Emmanuel Radnitzky à Philadelphie, Man Ray a grandi à Brooklyn avant de déménager à Manhattan pour poursuivre une carrière d’artiste. Il a été actif dans de nombreux mouvements artistiques, notamment le dadaïsme et le surréalisme.
Man Ray est surtout connu pour ses photographies expérimentales, qui ont repoussé les limites de l’art photographique de l’époque. Il a notamment inventé une technique appelée « rayographie », qui consiste à créer des images sans appareilphoto en plaçant des objets directement sur du papier photo sensible à la lumière.
Man Ray a également travaillé dans d’autres domaines de l’art, comme la peinture, le dessin, la sculpture et le cinéma. Il a travaillé avec de nombreux artistes et personnalités célèbres de son époque, notamment Marcel Duchamp, Salvador Dali et Coco Chanel.
Man Ray a passé la majeure partie de sa carrière en Europe, principalement à Paris, où il est devenu une figure centrale de la vie artistique de la ville. Il a créé de nombreuses œuvres d’art importantes et influentes au cours de sa carrière, qui ont eu un impact significatif sur l’art moderne et contemporain
Le 2 mai 2022, son Violon d’Ingres (1924) s’est vendu aux enchères 12 millions d’euros. Cette photographie devient la plus chère vendue au monde, démontrant l’engouement des collectionneurs du XXIe siècle pour les œuvres surréalistes.
Les 28 et 29 juin 2022, soit quarante-cinq ans après sa mort, de nouvelles enchères ont eu lieu à l’Hôtel Drouot, à Paris avec environ 200 lots de photographies, objets et lithographies signés pour la plupart de l’auteur.
Retour sur cet artiste hors du commun en 6 points.
Man Ray
Qui est Man Ray ?
Artiste américain, Man Ray est le pionnier de la peinture moderne, surréaliste, du cinéma et de la photographie. Connu pour ses photos noir et blanc, comme le Violon d’Ingres (1924) et Larmes (1930-1932), son style onirique est caractéristique du mouvement dadaïste.
Man Ray dédie son activité principalement à la photographie, en redécouvrant la solarisation (procédé permettant d’accentuer les contours par des lignes noires) et en utilisant la technique du rayogramme (silhouettes abstraites d’objets).
Dans les années 20, il réalise également quelques films courts-métrages comme le Retour à la raison en 1923 et l’Etoile de mer en 1928.
Pour lui, la technique et l’instrument sont accessoires. Seuls comptent l’œil et l’idée. André Breton le surnomme « L’homme à tête de lanterne magique » et Man Ray dit de lui:
« Quand j’ai vu que j’étais attaqué de toute part, j’ai su que j’étais sur le bon chemin. » Man Ray.
Quelles sont les œuvres les plus connues de Man Ray ?
The Lovers (Les Amants), huile sur toile, 24,7 × 35,2 cm (1914)
Autoportrait, assemblage (1916)
Danseuse de corde s’accompagnant de son ombre (1916)
Marcel Duchamp en Rose Sélavy (1921)
Le Cadeau(1921) – sculpture dans l’esprit ready-made
The Fisherman’s Idol, 1926, morceaux de liège récupérés sur la plage de Biarritz puis assemblés
Lee Miller(1930) – portrait
Autoportrait, photographie obtenue à partir d’une solarisation (1931)
Glass Tears(1932) – portrait
Les Mains libres, dessins pour des poèmes de Paul Éluard, Jeanne Bucher, Paris (1937)
Le Rébus, huile sur toile, 55 × 46 cm, Paris (1938)
Les Vingt jours et nuits de Juliette (1952)
Où est né Man Ray ?
Man Ray, naît Emmanuel Radnitsky le 27 août 1890 dans le sud de Philadelphie, en Pennsylvanie.
Surnommé « Manny, il est l’aîné d’une fratrie, Sam son frère, Dorothy et Essie ses deux sœurs. Sa famille est juive ashkénaze d’origine russe. Il est l’oncle de Naomi Savage, photographe américaine (1927-2005).
Son père tient un atelier de confection tandis que sa mère est couturière.
Man Ray a grandi à Brooklyn, dans la ville de New York, et a commencé à dessiner et à peindre à un jeune âge. Il a fréquenté la Boys High School, une école publique de Brooklyn, où il a étudié l’art. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé comme illustrateur et dessinateur de publicité pour diverses agences de New York.
Il commence des études d’architecture avant de se tourner vers l’art. Son éducation est déterminante dans le choix de sa voie artistique et son engouement pour l’innovation. Pour lui, caméra, pinceaux, machine à écrire, appareil photo, sont tous des instruments égaux et équivalents.
Dans les années 1910, Man Ray a commencé à fréquenter le cercle d’artistes de Greenwich Village, un quartier de Manhattan connu pour sa vie culturelle et artistique. Il a commencé à s’intéresser à l’art moderne et expérimental, et a commencé à expérimenter avec la photographie. C’est à cette époque qu’il a rencontré Marcel Duchamp et Francis Picabia, deux artistes qui allaient devenir des amis proches et des collaborateurs de Man Ray.
Très tôt, Man Ray fréquente les milieux avant-gardistes.
En 1912, la famille change son nom, en réaction à l’antisémitisme de l’époque. Les Radnitzky deviennent les Ray. « Manny » devient « Man ».
Quelles sont les dates clés de la vie de Man Ray ?
Man Ray, son début de carrière à New-York
La carrière de Man Ray débute à New York , en 1911, dans la Galerie 291 du photographe Alfred Stieglitz, puis chez un graveur, puis dans la publicité et chez un éditeur de cartes comme dessinateur.
Il rencontre Marcel Duchamp en 1915 dans le cadre de ses fréquentations avant-gardistes. Avec son acolyte, ils sont les représentants de la branche américaine du dadaïsme.
En effet, en 1915, Man Ray a déménagé à Ridgefield, dans le New Jersey, où il a ouvert son propre studio photographique. Il a rapidement acquis une réputation pour ses photographies expérimentales, qui utilisaient des techniques telles que le surréalisme et le photogramme (une technique de photographie sans caméra). Il a également commencé à travailler sur des œuvres de collages et d’objets trouvés.
Avec la naissance du mouvement intellectuel, littéraire et artistique Dada (mouvement anticonformiste et anti conventionnel) en 1916, il trouve un sens à son art. Le mouvement dadaïste a des adeptes à Paris, New-York, Berlin et Cologne. Le mot « dada » ne signifie rien, mais désigne le « néant absolu », cette volonté de lutter contre l’absurdité de la guerre, et la volonté de détruire l’art et la littérature conventionnels.
C’est en 1917 qu’il publie ses premières œuvres variant de la peinture (telles que Aérographes, peinture au pistolet, 1917) à la photographie, qui restent infructueuses.
Face à cet échec, il déclare « Dada ne peut pas vivre à New-York », et décide de s’envoler pour Paris.
En 1921, Man Ray a quitté New York pour s’installer à Paris, où il a poursuivi sa carrière artistique et est devenu un membre important de la communauté artistique de la ville. Cependant, ses premières années à New York ont été très formatrices pour sa pratique artistique, et ont contribué à façonner sa vision et son style artistique.
Man Ray poursuit sa carrière à Paris
Il débarque à Paris en juillet 1921, à l’âge de 30 ans, et s’installe chez Marcel Duchamp.
Très rapidement, il rencontre les artistes surréalistes parisiens que sont Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard… mais surtout Kiki de Montparnasse, chanteuse de modèle français, qui devient sa compagne, son modèle et sa muse.
Il se lance dans la photographie de mode et dès 1922, ses portraits sont publiés dans Vanity Faire et commence dès 1924 à collaborer avec Vogue.
Man Ray et la mode
En 1924, toujours, il contribue aux publications surréalistes et publie également l’un de ses chefs d’œuvres le Violon d’Ingres.
Sa première exposition a lieu dans la Galerie Pierre à Paris en 1925.
En 1929, Man Ray démarre un travail avec Lee Miller qui devient son assistante et sa compagne, jusqu’en 1932. Ensemble ils développent la technique de solarisation.
Il tourne également « Les Mystères du Château des Dés » dans la villa Noailles à Hyères. Ce film est dédié à la maîtresse des lieux.
En 1931, il réalise Electricité, album photographique destiné à promouvoir la modernité de l’usage domestique de l’électricité.
Pendant vingt ans, l’artiste révolutionne l’art photographique et beaucoup de grands noms du milieu artistique comme Jean Cocteau, Meret Oppenheim (dont les photographies de nus deviendront une série très célèbre), James Joyce poseront sous son objectif.
Il adore peindre le corps féminin. Les femmes ont toujours été très présentes dans son travail ainsi que dans son existence. Sa vie artistique et sa vie amoureuse sont presque impossibles à démêler, toutes deux sources de création.
Un véritable échange existe avec ses modèles. Certaines étaient des muses, comme Kiki de Montparnasse, Nush Eluard, Juliet Browner… D’autres étaient des confrères comme Lee Miller et Dora Maar. Chaque relation lui apportait une nouvelle source d’inspiration et un point de vue différent.
En 1933, il participe au Salon des sur-indépendants avec ses amis surréalistes.
En 1934, il rencontre sa nouvelle jeune compagne Adrienne Fidelin, de plus de 20 ans sa cadette, qui prend le nom de Ady Fidelin. Leur idylle durera 5 ans.
Man Ray et Adrienne
En 1937, il publie avec André Breton le manifeste La photographie n’est pas l’art.
Ses années parisiennes intenses artistiquement finissent par se terminer avec la 2eme guerre mondiale, car, inquiété par la défaite de la France et ses origines juives, il décide de retourner aux Etats-Unis en compagnie de Salvador Dali.
Man Ray retourne aux Etats-Unis
En 1940, Man Ray s’installe à Hollywood, Los Angeles, en Californie avec Salvador Dali et René Clair (cinéaste). C’est là qu’il renoue avec la peinture, reçoit des propositions d’expositions et rencontre Juliet Browner, danseuse et mannequin, dans un night club. Il l’épouse en 1946. Elle devient Juliet Man Ray.
Man Ray est retourné aux États-Unis après avoir passé la majeure partie de sa carrière à Paris pour des raisons personnelles et professionnelles.
Sur le plan personnel, Man Ray avait des liens forts avec sa famille et ses amis aux États-Unis, et il a maintenu des contacts avec eux tout au long de sa vie. En outre, sa femme Juliet Browner, qu’il avait rencontrée à Paris, était originaire de Los Angeles, et ils ont finalement décidé de s’installer là-bas.
Sur le plan professionnel, Man Ray avait de nombreuses opportunités aux États-Unis, notamment en tant que photographe pour l’industrie du cinéma. Il a travaillé sur plusieurs films à Hollywood dans les années 1940, notamment en tant que photographe de plateau pour des films tels que « The Enchanted Cottage » et « Julie » (tous deux sortis en 1945).
Man Ray a également exposé ses œuvres aux États-Unis et a reçu de nombreuses commandes pour des portraits de personnalités telles que Salvador Dali et Igor Stravinsky.
Cependant, Man Ray a continué à voyager et à travailler en Europe même après son retour aux États-Unis. Il est retourné en France à plusieurs reprises, et il a également travaillé en Italie, en Espagne et en Angleterre. Finalement, il est revenu à Paris et y a passé les dernières années de sa vie avant de décéder en 1976
C’est durant ces années californiennes, il expérimente la photographie en couleurs, peint des sculptures mathématiques découvertes en 1930 et réalise son portrait rayographique.
rayographie
“Je photographie ce que je ne désire pas peindre, et je peins ce que je ne peux pas photographier.”
Man Ray finit sa vie à Paris
Il retourne à Paris en 1951, installe son atelier au 2 bis rue Ferou et devient Satrape du Collège de Pataphysique en 1963.
En 1963, il publie son autobiographie Self Portrait.
En 1966, il reçoit le prix culturel de la Société allemande de photographie et en 1974, la médaille du progrès de la Royal Photographic Sociéty.
Man Ray meurt d’une infection pulmonaire le 18 novembre 1976 à l’âge de 86 ans.
Il est inhumé au Cimetière du Montparnasse et sa tombe porte l’épitaphe « Unconcerned, but not indifferent » (« Détaché, mais pas indifférent »).
Sa tombe est profanée en mars 2019 à cinq reprises. Le médaillon représentant le couple ainsi que la stèle de son épouse (Juliet Man Ray née Browner 1911-1991) sont détruits.
En hommage à l’artiste, Michel Berger lui consacre en 1990 une chanson « Chanson pour Man Ray » sur son album Ca ne tient pas debout, et un restaurant Parisien dans le 8e arrondissement porte son nom.
Man Ray était un artiste profondément novateur qui voulait ardemment révolutionner l’art. Ancré dans le dada puis profondément dans le surréalisme, le photographe et peintre américain a nourri son art des deux mouvements.
Ses créations font écho à son état intérieur, ses œuvres devenant catharsis. Il dépeint ce qu’il voit, ce qu’il pense et ce qu’il désire.Man Ray et ses amis artistes ont sans aucun doute redonné vie à Paris, libérant l’art de ses carcans traditionnels.
May Ray, sa vie de famille
Man Ray a vécu une vie personnelle assez mouvementée, marquée par des relations compliquées et des événements tragiques.
En 1921, Man Ray s’est marié avec la danseuse et modèle belge Adon Lacroix, mais leur mariage a été de courte durée et ils ont divorcé peu de temps après. En 1929, Man Ray s’est remarié avec la chanteuse et actrice américaine Juliet Browner, qui était originaire de Los Angeles. Le couple s’est installé à Paris, où ils ont vécu pendant plusieurs années avant de retourner aux États-Unis en 1940.
Le couple a eu une fille, nommée Julie, qui est née en 1940 à Los Angeles. Julie a été diagnostiquée avec une paralysie cérébrale sévère, ce qui a été un défi pour la famille. Man Ray a consacré beaucoup de temps et d’énergie à s’occuper de sa fille, qui est décédée en 1956 à l’âge de 16 ans.
En 1947, Juliet a donné naissance à un autre enfant, une fille nommée Daphne, qui est devenue elle aussi une artiste. Daphne a écrit une biographie de son père intitulée « Man Ray: An American Artist in Paris », qui a été publiée en 1998.
Malgré les difficultés personnelles qu’il a rencontrées, Man Ray a maintenu des relations étroites avec sa famille et ses amis tout au long de sa vie. Il est resté en contact avec son frère, qui était médecin à New York, et avec de nombreux artistes et écrivains de renom.
La Photographie n’est pas l’art : 12 photographies, Paris, Éd. GLM, 1937, avec un avant-propos d’André Breton, Convulsionnaires.
Alphabet for adults, Beverly Hills, California, Copley Galleries, 1948.
Photographs-Portraits, Paris, Édition Prisma.
Self Portrait, Londres, André Deutsch, 1963 ; Autoportrait, traduit de l’américain par Anne Guérin, Paris, Robert Laffont, 1964 ; réédité chez Seghers, 1986.
Ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées et galeries du monde entier. Voici quelques exemples de lieux où vous pourriez voir des œuvres de Man Ray :
Le Centre Pompidou à Paris, France : le Centre Pompidou est l’un des musées d’art moderne et contemporain les plus importants au monde, et il possède une importante collection d’œuvres de cet artiste.
Le Museum of Modern Art (MoMA) à New York, États-Unis : le MoMA est un musée d’art moderne et contemporain qui possède également une collection importante d’œuvres de l’artiste, notamment ses photographies expérimentales.
La Tate Modern à Londres, Royaume-Uni : la Tate Modern est un musée d’art moderne et contemporain qui possède également des œuvres de Man Ray, notamment ses photographies, ses objets et ses films expérimentaux.
Le Musée national d’art moderne de Tokyo à Tokyo, Japon : ce musée possède une importante collection d’art moderne et contemporain.
Le Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger à Alger, Algérie : ce musée possède une importante collection d’art moderne et contemporain..
Il existe également de nombreuses autres galeries et musées dans le monde entier qui exposent des œuvres de Man Ray. Les expositions temporaires sont également organisées régulièrement dans ces lieux.
Atelier Man Ray. Unconcerned but not indifferent, Pinacothèque de Paris, du 5 mars au 1erjuin 2008
Man Ray, vues de l’esprit, Musée Toulouse-Lautrecet Médiathèque Pierre-Almaric, Albi, du 8 octobre 2018 au 5 janvier 2019
Man Ray et la mode, Musée Cantini, du 8 novembre 2019 au 8 mars 2020.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Le Festival de Nîmes est de retour pour une nouvelle édition explosive en 2023 ! Avec une programmation qui s’annonce des plus prometteuses, les amoureux de musique rock vont être comblés.
Des artistes renommés se produiront sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain de Nîmes, offrant aux festivaliers des performances mémorables. Les têtes d’affiche sont déjà annoncées.
Mais le Festival de Nîmes ne se résume pas seulement à ses artistes légendaires. L’ambiance qui règne sur le site est également une expérience à part entière. La ville de Nîmes, chargée d’histoire, offre un cadre unique pour les festivaliers qui pourront se plonger dans une ambiance rock’n’roll et festive. Les bars et restaurants de la ville s’animent également durant la période du festival pour accueillir les visiteurs venus du monde entier.
Les équipes de production travaillent d’arrache-pied pour que le Festival de Nîmes soit un événement inoubliable, avec une scénographie impressionnante et des effets spéciaux à couper le souffle. Les festivaliers pourront également profiter de stands de merchandising pour repartir avec un souvenir de leur passage au festival.
Alors préparez-vous à vivre une expérience inoubliable au Festival de Nîmes 2023 ! Des billets sont disponibles en ligne, et nous vous invitons à vous dépêcher pour ne pas manquer l’un des événements rock les plus prestigieux de l’année.
Voici donc pour sa 26ème édition, la présentation du Festival de Nîmes en 6 points.
Le festival Nîmes 2023, un événement incontournable du Sud de la France
Comme chaque année, depuis 1997, le Festival de Nîmes 2023 réunit de nombreux artistes de la scène nationale et internationale dans un lieu empreint d’histoire que sont les Arènes de Nîmes.
Le Festival de Nîmes se déroule entre les mois de juin et juillet, et il met en avant des artistes de différents genres musicaux, tels que le rock, le reggae, le hip-hop, la pop et la musique électronique. Les concerts ont lieu dans des sites historiques de la ville, notamment l’amphithéâtre romain de Nîmes, qui peut accueillir jusqu’à 24 000 spectateurs.
C’est la société Adam concerts qui organise le Festival de Nîmes 2023. En 2023, pour sa 26ème édition, le festival de Nîmes se déroulera du 23 juin au 22 juillet.
Depuis plus de vingt ans, le Festival de Nîmes propose une programmation riche, offrant à des milliers de festivaliers des spectacles musicaux inoubliables dans un cadre exceptionnel.
Le Festival de Nîmes est devenu un événement majeur dans le calendrier estival français et attire chaque année des milliers de visiteurs qui viennent profiter de la musique, de l’histoire et de la culture de la ville de Nîmes.
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Le festival de Nîmes 2023 propose un programme qui réunit les plus grands noms de la musique.
Des artistes français les plus connus (Johnny Hallyday et les vieilles canailles, Kenji Girac, Michel Polnareff, Renaud, Patrick Bruel, Matthieu Chedid…) aux plus belles révélations musicales (Stromae, Saka Ponk, Angele, Maître Gim’s…) en passant par le métal (Slipknot,Rammstein, Metallica…), les plus grandes stars internationales (Placebo, Foo Fighters, Bjork, Lenny Kravitz, Arcade Fire, Red Hot chilly Peppers…) et les grandes légendes de la musique (Sting, Kiss, Santana, Daft Punk, Slash, Radiohead, David Bowie…), les concerts investissent les Arènes et rassemblent en un seul lieu tous les goûts musicaux.
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Un partage large et riche entre les nouveaux talents et des stars mythiques de la musique pour vivre une expérience folle dans ce lieu mythique.
Le festival de Nîmes 2023, un cadre exceptionnel
Les arènes de Nîmes sont situées au cœur de la commune de Nîmes, une ancienne citée prospère sous l’Empire Romain,Nemausus, qui, aujourd’hui est la préfecture du département du Gard, en Occitanie, dans le sud de la France.
Nîmes était une ville importante au temps de l’Empire romain. Elle est connue pour ses monuments bien conservés, tels que la Maison Carrée, La Tour Magne ou encore le Temple de Diane.
L’ amphithéâtre de Nîmes, conçu pour le spectacle est communément appelé « Arènes de Nîmes ». Ce nom provient de son origine latine « arena » qui signifie aire de sable où se déroulent les courses ; et fait partie des plus grands amphithéâtres de la Gaule Romaine les mieux conservés du monde antique.
La qualité de conservation du site antique des Arènes de Nîmes, fait de ce lieu, un endroit idéal pour accueillir une foule de spectateurs, sous un ciel étoilé, dans le cadre d’un festival de musique, celui du Festival de Nîmes,
Festival de Nîmes 2023
En effet, les Arènes, construction architecturale classée monument historique conçue vers 100 après J.C sous le règne de l’Empereur Auguste, sont utilisées pour de multiples événements culturels tels que concerts, pièces de théâtres, manifestations sportives, ou encore corridas pendant les férias. Le système de galeries et d’escaliers (appelés vomitoires) a été pensé pour éviter les bousculades et faciliter la circulation des presque 14 000 spectateurs pouvant être accueillis.
Quelles sont les meilleures places aux Arènes de Nîmes ?
Quelque soit votre emplacement, vous aurez une vue magnifique. Mais, il faut savoir que, plus vous serez placés dans le bas des gradins, plus vous serez proches de(s) artiste(s) et de la scène. En définitive, si vous souhaitez être proches de la scène, assis, optez pour la catégorie 1 ou carrément le carré Or. Ces emplacements ont un prix plus élevé.
Pour vivre une expérience plus forte, au cœur de l’ambiance, debout, assez proches de la scène, dans la fosse, emportés par la foule, optez pour la catégorie 3. Quelquefois pour certains spectacles, la fosse est aussi occupée par des sièges. Les places, sont alors vendues en catégorie 1 ou carrée or (pour les 1ers rangs)
Festival de Nîmes 2023
Pour ceux, dont les moyens sont un peu plus limités et qui ne veulent pas être debout dans la fosse, alors choisissez des places dites « en général » avec placement libre c’est- à -dire en catégorie 2 (places choisies). Elles seront situées aux points les plus hauts.
Pour finir, un conseil toutefois, évitez les places de catégorie 4, c’est-à- dire, celles situées sur le côté de la scène. Ces emplacements, sont certes situés à la même hauteur que celles de catégorie 1, mais la vue est clairement moins bonne. En effet, même si vous êtes bien placés, les structures de la scène peuvent vous empêcher visuellement, de profiter pleinement du spectacle, et vous serez surexposés aux décibels! Si vous êtes sensibles aux ondes sonores, équipez vous de bouchons d’oreille ou d’un casque.
Le festival de Nîmes 2023, une programmation éclectique !
Depuis longtemps, la plupart des festivals culturels se déroulent dans le sud de la France dans toutes les disciplines: théâtre, musique, danse, street art …
Festival de Nîmes 2023
Dans cette architecture incroyable, le Festival de Nîmes, lieu unique et magique, propose un savant mélange de musiciens, d’artistes mythiques, internationaux, nationaux, ou encore stars de demain.
Festival de Nîmes 2023, la programmation annoncée, à ce jour, est la suivante :
23 juin 2023, DAMSO (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
24 juin, MATT POKORA / JENIFER (ouverture de la billetterie le 17 décembre 2022)
25 juin 2023, SIMPLY RED / SELAH SUE (ouverture de la billetterie le 15 décembre 2022)
27 juin 2023, SLIPKNOT (ouverture de la billetterie le 02 décembre 2022)
29 juin 2023, SOPRANO (ouverture de la billetterie le 08 décembre 2022)
30 juin 2023, FLORENT PAGNY / ZAZIE (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
01 juillet 2023, DAMIEN SAEZ, la symphonie des siècles (ouverture de la billetterie le 01 février 2023)
02 juillet 2023, GOJIRA (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
04 juillet 2023, THE BLACK KEYS / SPOON (ouverture de la billetterie le 15 décembre 2022)
06 juillet 2023, PLACEBO (ouverture de la billetterie le 23 décembre 2022)
08 juillet 2023, MICHEL POLNAREFF (ouverture de la billetterie le 16 novembre 2022)
09 juillet 2023, STARS 80 (ouverture de la billetterie le 28 novembre 2022)
10 juillet 2023, SAM SMITH (ouverture de la billetterie le 09 décembre 2022)
12 juillet 2023, LOMEPAL (ouverture de la billetterie le 24 novembre 2022)
13 juillet 2023, ARTIC MONKEYS / WILLIE J HEALEY (ouverture de la billetterie le 14 décembre 2022)
14 juillet 2023, LUDOVICO EINAUDI (ouverture de la billetterie le lundi 16 janvier 2023)
15 juillet 2023, SIGUR ROS / CHILLY GONZALES (ouverture de la billetterie le 14 décembre 2022)
16 juillet 2023, CHRISTOPHE MAE (ouverture de la billetterie le 28 novembre 2022)
19 juillet 2023, DJADJA & DINAZ (ouverture de la billetterie le 09 décembre 2022)
21 juillet 2023, LOUISE ATTAQUE (ouverture de la billetterie le 30 septembre 2022)
23 juillet 2023, GIMS ET DADJU (ouverture de la billetterie le 02décembre 2022)
Mais peut-être que de nouvelles dates seront annoncées dans les prochains jours…
Festival de Nîmes 2023
Tous les concerts sont également disponibles sur l’application @passcultureofficiel.
La billetterie est ouverte, mais pour plus d’informations, restez connectés !
Accès autoroutiers : A 54 en provenance d’Arles, Marseille, Côte d’Azur, Italie // A 7 en provenance d’Avignon, Valence, Lyon // A 9 en provenance de Montpellier, Narbonne, Perpignan, Espagne
Festival de Nîmes 2023
Où se loger pour aller au Festival de Nîmes 2023?
Entre hôtels, locations Airbnb, de nombreuses possibilités sont proposées. Pensez à regarder sur les communes à proximité de Nîmes, comme Lunel, Vergèze, Baillargues, desservies par le TER à moins de 15 min.
Il existe de nombreuses options d’hébergement pour les visiteurs qui souhaitent assister au festival. Nîmes est une ville touristique populaire, donc les hôtels, les appartements de vacances, les chambres d’hôtes et les campings peuvent être réservés rapidement. Il est recommandé de réserver votre hébergement dès que possible, surtout si vous prévoyez de visiter Nîmes pendant la haute saison touristique.
Voici quelques suggestions pour se loger à proximité des sites du Festival de Nîmes :
Les hôtels situés dans le centre-ville de Nîmes offrent un accès facile aux sites du festival, ainsi qu’aux restaurants et aux bars de la ville. Il y a des hôtels pour tous les budgets, allant des hôtels économiques aux hôtels de luxe.
Les appartements de vacances sont une option populaire pour les visiteurs qui souhaitent avoir plus d’espace et d’intimité pendant leur séjour. Il y a de nombreux sites de réservation en ligne, tels que Airbnb et HomeAway, qui proposent des appartements à Nîmes.
Les campings sont également une option pour les visiteurs qui souhaitent être en contact avec la nature. Il y a plusieurs campings situés dans la région de Nîmes, offrant des installations modernes et un accès facile aux sites du festival.
Il est recommandé de vérifier la distance entre votre lieu d’hébergement et les sites du festival, afin de planifier votre trajet et de vous assurer que vous pouvez facilement vous rendre aux concerts.
Où se garer pour aller au Festival de Nîmes 2023?
Le stationnement à Nîmes peut être un peu difficile pendant les périodes de forte affluence, notamment lors du Festival de Nîmes, qui attire de nombreux visiteurs chaque année. Cependant, il y a plusieurs options de stationnement disponibles dans la ville pour les visiteurs qui se rendent aux concerts.
De fait, Il est facile de stationner à proximité des Arènes, puisque des parkings souterrains sont situés tout autour et dès la Gare Feuchères, située à quelques dizaines de mètres de l’édifice.
Les parkings publics : Il y a plusieurs parkings publics situés à proximité des sites du Festival de Nîmes, tels que le parking des Arènes, le parking du Colisée et le parking de la Maison Carrée. Ces parkings sont généralement payants, avec des tarifs horaires ou quotidiens. Il est recommandé de vérifier les tarifs et les heures d’ouverture à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.
Le stationnement dans la rue : Il est possible de trouver des places de stationnement gratuites ou payantes dans les rues autour des sites du festival. Cependant, ces places sont souvent prises rapidement, surtout pendant les périodes de forte affluence.
Le covoiturage : Si vous voyagez avec des amis ou en famille, le covoiturage peut être une option pratique et économique pour se rendre au Festival de Nîmes. Vous pouvez partager les frais de stationnement et diviser le coût de l’essence entre les passagers.
Il est important de noter que la circulation peut être dense pendant les périodes de pointe, donc il est recommandé d’arriver tôt pour éviter les embouteillages et pour avoir suffisamment de temps pour trouver une place de stationnement
Retrouvez toutes les informations sur les parkings sur le site de l’Office du Tourisme de la Ville de Nîmes → https://www.ot-nimes.fr/ (Onglet « Pratique » → « Parkings »). Le + proche étant le parking des Arènes !
Focus sur quelques têtes d’affiche du Festival de Nîmes 2023
Festival de Nîmes 2023
SLIPKNOT:
The End, So Far , à l’origine The End, for Now… , est le septième album studio du groupe mythique de heavy metal américain Slipknot, connu pour son image saisissante (masques et combinaisons), sa musique forte de nu metal et ses performances scéniques incroyables.
The End, So Far est aussi leur dernier album avec Roadrunner. Il était initialement prévu pour une date de sortie printemps/été 2022, mais a finalement été publié le 30 septembre 2022.Slipknot a confirmé que cela serait leur dernier album.
GOJIRA : Tirant son nom de la prononciation japonaise originale de Godzilla, le quatuor de death metal français Gojira est passé de la plus grande obscurité au cours de la première moitié de sa carrière à une reconnaissance mondiale, nommé deux fois aux Grammy Awards en 2017. Leur dernier et 7e album Fortitude est de loin leur meilleur d’après les critiques.
ARTIC MONKEYS : Ce groupe de rock britannique formé en 2002, a conquis le public au niveau international avec ses tubes comme « Fluorescent Adolescent » « Do I wanna Know ». Depuis leur premier album sorti en 2006 « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not », le groupe Artic Monkeys est devenu très populaire pour preuve, il a remporté 7 Brit Awards, a été nommé trois fois aux Grammy Awards. et a remporté le Mercury Prize en 2006 pour leur premier album,.
CHILLY GONZALES : auteur, compositeur interprète, ce musicien de jazz canadien est citoyen français. Artiste atypique, il propose des shows à la fois intimistes et drôles.
Pianiste hors-pair, il compte à son actif de nombreux albums studio, dont Solo Piano III – Gentle Threat en 2018, A very chilly Christmas – Gentle Threat en 2020, ainsi que des musiques « Earworms » comme Gogol, Overnight, Knight Moves, Oregano…
Il a collaboré avec de nombreux artistes tels que Daft Punk, Jane Birkin, Drake, Feist… endossé le rôle d’acteur dans différents films comme Je crois que je t’aime de Pierre Jolivet en 2007, Gainsbourg vie héroïque, de Joann Sfar en 2010… composé les musiques originales de Je crois que je t’aime de Pierre Jolivet, Ivory Tower d’Adam Traynor en 2010 ou encore de An Ordinary Man de Brad Silberling sorti en 2017.
Festival de Nîmes 2023
SIMPLY RED : groupe de pop britannique fondé au début de l’année 1985, Simply Red est un des rares groupes de soul à avoir vendu plus de 60 millions d’albums dans le monde. Son leader Mick Hucknall, chanteur du groupe en est le représentant.
Leurs singles « If you don’t know me by now », « Stars », “Holding back the years” “for your babies” “Something Got Me Started’ sont et resteront de grands tubes.
Malgré l’annonce de Mick Hucknall en 2009 « j’ai décidé que 25 années sont suffisantes, et que 2009 sera la dernière tournée de Simply Red. », le groupe se reforme en 2014 pour preuve leur présence au festival de Nîmes 2023.
SAM SMITH : connu à l’échelle internationale pour ses tubes “I’m not The Only One” et “Stay With Me”, cet auteur interprète britannique fait partie des révélations de la musique pop de ces dernières années. Il reçoit un Brit Awards en 2014, est élu meilleur artiste pop/rock masculin en 2014 aux American Music Awards, est couronné aux Grammy Awards en 2015 (meilleur nouvel artiste, chanson de l’année…) et est honoré par un oscar en 2016 pour la meilleure chanson originale pour « Writing’s On The Wall », le thème du dernier volet de la saga James Blond, « Spectre ».
FAQ sur le Festival de Nîmes 2023
Q1: Quand aura lieu le Festival de Nîmes 2023 ?
R1: Il aura lieu du jeudi 23 juin au dimanche 23 juillet 2023.
Q2: Où se trouve le Festival de Nîmes ?
R2: Il se déroule sur l’Esplanade Charles de Gaulle, au sein des Arènes de Nîmes, situées dans le centre-ville de Nîmes.
Q3: Quel type de musique y sera jouée lors du Festival de Nîmes 2023 ?
R3: Cette manifestation proposera une variété de musiques allant du rock, du métal, au rap et à l’électro.
Q4: Y aura-t-il des boissons disponibles sur place ?
R4: Oui, des boissons alcoolisées et non alcoolisées seront disponibles sur place.
Q5: Sera-t-il possible d’acheter des tickets le jour du concert ?
Oui, des tickets pour chaque jour seront disponibles à l’entrée des arènes.
Q6: Est-ce que les animaux sont autorisés ?
Non, les animaux ne sont pas autorisés à l’intérieur des Arènes.
Q7: Y aura-t-il des toilettes sur place ?
Oui, des toilettes sur place seront disponibles à l’intérieur et à l’extérieur des Arènes
Q8: Y aura-t-il des food trucks ?
Non, il n’y a pas de food trucks mais un point de restauration à l’intérieur des Arènes ainsi que des restaurants tout autour des Arènes qui proposeront une variété de plats à l’intérieur et à l’extérieur du site des Arènes.
Steve Mc Curry photoreporter a eu sa première rétrospective de 40 ans de carrière ; soit plus de 150 photos grand format ; organisée en décembre 2021 au Musée Maillol, à Paris.
Steve Mc Curry est connu à travers le monde pour son portrait de l’adolescente afghane aux yeux verts, Sharbat Gula, nommée « Afghan Girl », pris pendant la guerre d’Afghanistan en 1984.
Cette photographie, en couverture du numéro de juin 1985 du National Geographic Magazine, est devenue iconique. Cette image est d’ailleurs reprise comme couverture de l’ouvrage rétrospectif du National Geographic 100 Best Pictures en 2002.
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Ce photo-reporter de l’agence Magnum est l’un des plus grands photojournalistes du monde.
Marié à Andie, amérindienne Hopi et papa à 72 ans d’une petite Lucia Assella, âgée de 5 ans, Steve Mc Curry continue de parcourir le monde.
Retour sur la vie de Steve Mc Curry en 5 points.
Steve Mc Curry, ses débuts
Steve Mc Curry est né le 24 février 1950 à Philadelphie, dans l’État de Pennsylvanie, aux États-Unis.
Très tôt, Steve Mc Curry rêvait de devenir cinéaste documentaire. C’est pour cela qu’il fit ses études au Collège d’arts et d’architecture de l’université d’État de Pennsylvanie.
Steve Mc Curry obtient un diplôme avec félicitations en 1974.
Steve Mc Curry est d’abord photographe pour le journal de l’Etat de Pennsylvanie puis travaille pendant deux ans pour le Today’s Post King of Prussia, toujours en Pennsylvannie avant de se lancer dans le photojournalisme.
Steve Mc Curry, photoreporter : Je crois que j’ai toujours voulu voir le monde
A 19 ans, Steve Mc Curry décide de voyager en Europe puis en Amérique du Sud puis en Afrique. Dès 1978, il se lance dans le photojournalisme et se lance comme photoreporter en freelance.
« Je crois que j’ai toujours voulu voir le monde, explorer de nouvelles cultures », dit-il.
Steve Mc Curry part en Inde comme photojournaliste pigiste, désireux de découvrir « l’inattendu, le moment du hasard maîtrisé, qui permet de découvrir par accident des choses intéressantes que l’on ne cherchait pas ».
Il se rend au cœur de nombreuses zones de conflits internationaux pour couvrir les événements, rencontrer les populations.
Steve Mc Curry couvre les zones de conflits dont la guerre Iran-Irak, la guerre civile libanaise, le Cambodge, les Philippines, la guerre du Golfe, l’éclatement de l’ex-Yougoslavie et l’Afghanistan, mais il se dit être surtout intéressé par les conséquences de la guerre sur les populations au cœur des conflits.
C’est le conflit entre le Pakistan et l’Afghanistan, qui fait décoller sa carrière lorsque, réussissant avec courage à pénétrer les zones contrôlées par les moudjahiddins (« combattants d’Islam »), juste avant l’invasion soviétique, il ressort clandestinement avec une série d’images incroyable, premières à montrer le conflit.
Son photo-reportage obtient le Prix Robert Capa en 1980.
Steve-Mc-Curry-photographe
The Afghan Girl est l’une de ses photos les plus célèbres. Prise en 1984, elle montre une adolescente de 12 ans, orpheline de guerre, vivant dans un camp de réfugiés au Pakistan, le regard profondément triste. La photo a été prise dans l’école du camp.
Sur son visage se lit la terreur de la guerre, son courage. Ses yeux verts, son regard percutant, sont mis en avant par le foulard rouge qu’elle porte autour de la tête.
«En l’espace de quelques secondes, tout était parfait, la lumière, l’arrière-plan et l’expression de ses yeux.»
En 2002, le magazine National Geographic organise un voyage pour retrouver The Afghan Girl. Sharbar Gula vit toujours dans un camp de réfugiés, a été mariée avant ses 15 ans, a eu plusieurs enfants dont une fille décédée.
En 2016, Sharbat Gula, toujours réfugiée sans papiers, est incarcérée, expulsée puis accueillie de nouveau par les dirigeants afghans. Finalement, elle est évacuée sous le régime taliban en 2021 pour être accueillie en Italie.
Steve Mc Curry se souvient : « Elle s’est souvenue de moi même si je n’étais à l’école que pendant environ 20 minutes. Elle est analphabète et ne parle pas anglais et dans cette culture, les filles ne sont pas censées interagir avec des hommes qui ne sont pas de leur famille. »
Steve Mc Curry
Au travers de ses images puissantes, Steve Mc Curry montre la vie bouleversée des peuples pris au milieu des conflits, leurs émotions prises sur le vif, exprimées sur leurs visages.
« La plupart de mes clichés sont centrés sur l’individu. Je recherche des moments d’abandon, ceux où l’âme devient visible, où l’expérience transparaît sur le visage. »
« Je ne me suis jamais considéré comme un photographe de guerre, bien que mon travail en Afghanistan soit, je pense, l’une des périodes les plus dangereuses de ma vie. »
Steve Mc Curry est membre de l’Agence Magnum depuis 1986.
Steve Mc Curry, le 11 septembre 2001
Le 11 Septembre 2001, malgré l’émotion suscitée par l’effondrement des tours du World Trade Center, à New York, il photographie depuis le toit de son immeuble l’effondrement de la première tour, puis se rend précipitamment sur les lieux et immortalise le chaos indescriptible qui se déroulait sous ses yeux.
« La tristesse était indescriptible. J’avais vu ces bâtiments chaque jour de ma fenêtre. Ils étaient, pour moi, encadrés avec la voûte de Washington Square », et encore : « J’ai essayé de traduire sur la pellicule ce que je ressentais, l’horreur et la perte. C’était totalement un autre niveau du mal. »
Steve Mc Curry et le scandale, 2016
En avril 2016, Steve Mc Curry est accusé de retoucher ses photos ; dont le portrait de l’Afghane aux yeux verts ; modifiant ainsi la réalité, cette vérité, cette objectivité qu’il revendique tant vouloir mettre en avant.
Par ces modifications visuelles, Steve Mc Curry est accusé de remettre en question son respect de l’éthique du photojournalisme sur laquelle Steve Mc Curry a bâti sa carrière.
Face à cette avalanche de critiques et à la preuve incontestable de ses retouches visuelles, le 31 mai 2016, Steve Mc Curry redéfinit son statut, comme photographe artistique et déclare « Je suis un conteur visuel, pas un photojournaliste. »
Steve Mc Curry
L’agence Magnum et le National Geographic retirent également certaines photographies suspectées de manipulation de leurs sites web et le Comité d’éthique du National Press Photographers Association des États-Unis publie un communiqué sévère contre le photographe, le 25 mai 2016.
« Nonobstant le titre que Steve Mc Curry se donne aujourd’hui, il a la responsabilité de respecter les standards éthiques de ses pairs et du public, qui voit en lui un photojournaliste », écrit le comité, qui conclut que « toute altération de la vérité constitue un manquement à l’éthique».
Steve Mc Curry est défendu par ses confrères comme Peter van Agtmael, photographe à l’agence Magnum qui réagit à la polémique en expliquant que « La photographie est une profession incroyablement subjective.
Les mots “vérité” et “objectivité”, très forts, reviennent beaucoup. Je ne crois pas vraiment en ces mots. […] La subjectivité donne lieu donc à des « manipulations » telles que le : Style, choix d’objectif, position, quoi montrer et quoi exclure du cadre, éditer, choix de l’équipement, contraste, séquence. »
Malgré ce scandale, Steve Mc Curry reste l’une des figures les plus emblématiques de la photographie contemporaine depuis plus de cinq décennies. Son travail est récompensé par de nombreux prix et est exposé à travers le monde.
En effet, il a reçu notamment le prix Robert Capa en 1980, celui de « photographe de l’année » en 1984 par l’Association Nationale des Photographes de presse américaine », le concours World Press Photo en 1985, et le prix Olivier Rebbot, un Emmy Award en 2003 , le prix Leica Hall of Fame en 2011, et le grand prix de reconnaissance spécial du jury concours POYI en 2012.
Enfin, Steve Mc Curry est promu Chevalier de l’ordre des Arts et des lettres en 2013. Steve Mc Curry a également publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, dont « Enfants du monde » en 2021 aux éditions La Martinière, « A la recherche d’un ailleurs », paru en 2020 aux éditions la Martinière, « Inde », et « Portraits » parus aux éditions Phaidon en 2020 et 2013, ou encore « Une vie en images » paru en 2018 aux éditions La Martinière, « The iconic Photographs » en 2012 chez Phaidon, « Steve Mc Curry Animals » chez Taschen en 2019 et tant d’autres encore…
Steve Mc Curry, ses expositions
2021 : Le Monde de Steve McCurry,du 9 décembre 2021 au 31 juillet 2022, Musée Maillol, Paris, France.
2021 : In Search Of Elsewhere, du 4 mars au 30 avril 2021, Galerie Polka, Paris, France
2019: Le Monde de Steve McCurry, du 6 février 2019 au 26 mai 2019, La Sucrière, Lyon, France
2016: Steve McCurry, du 27 mai 2016 au 30 juin, Galerie Got, Montréal, Québec
2014 : Steve McCurry – Rétrospective, du 27 juin 2014 au 21 septembre 2014, Théâtre de la Photographie et de l’Image, Nice, France.
2008 : Jordan Festival, du 8 juillet 2008 au 9 août 2008, Contemporary Arts Jordan Festival, Jordan Tourism Board, Zara Centre, Jordanie
2008 : Renaître à la vie– Agence Magnum, du 29 décembre 2008 au 30 décembre 2008, Musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris, France.
2007 : Magnum à l’affiche, Une expo dans la rue, du 5 juillet 2007 au 25 juillet 2007.
2007 : Steve McCurry Photographies, du 1er juillet 2007 au 31 juillet 2007, Galerie Frédéric Got FineArt, Paris, France.
2007 : Exposition de Steve McCurry, du 7 septembre 2007 au 7 octobre 2007,Rennes, France.
2007 : Exposition de Steve McCurry,du 3 mai 2007 au 23 juin 2007, Fahey Klein Gallery, Los Angeles, États-Unis.
2006: Sojourn: Narratives of Asia, du 25 novembre 2006 au 27 janvier 2007, ModenArte. Modena, Italie.
2005: Paris Photo 2005, du 17 novembre 2005 au 20 novembre 2005, Carrousel du Louvre, Paris, France.
BONUS : interview de Steve Mc Curry , 17 octobre 2022 de Hannah Rooke pour Digital Camera World
Steve Mc Curry a passé les 40 dernières années à raconter des histoires à travers des photos – maintenant son histoire est racontée dans The Pursuit of ColorDepuis plus de quarante ans, Steve Mc Curry parcourt le monde en capturant les personnes et les lieux qu’il a visités.
Des camps de réfugiés en Afghanistan aux jungles de l’Ouganda et aux rues de l’Inde, la compassion de Steve Mc Curry y pour ses sujets est inébranlable.
Steve Mc Curry a consacré quatre décennies à raconter les histoires des autres, mais The Pursuit of Color est l’histoire de sa vie extraordinaire – les débuts, les difficultés rencontrées et la façon dont sa carrière a décollé.Dès son plus jeune âge, Steve Mc Curry savait qu’il voulait voyager, mais ne savait pas comment.
Steve Mc Curry a quitté la maison à 19 ans et a entrepris son premier de nombreux voyages en Inde, l’endroit qui a suscité son désir de voir le monde à l’âge de 12 ans. Partant de zéro, Mc Curry a dû trouver son propre chemin et ses propres ressources, mais il était complètement libre.
Steve Mc Curry est un photographe et photojournaliste emblématique depuis plus de cinquante ans.
Steve-Mc-Curry-photographe
Sa photo Afghan Girl a été présentée à plusieurs reprises sur la couverture de National Geographic et il a photographié de nombreuses missions pour la publication.
Steve Mc Curry et est membre de Magnum Photos depuis 1986, et son travail couvre les conflits, les traditions anciennes, la culture et les voyages, tout en conservant toujours l’élément humain.« J’avais l’impression d’avoir tout le temps du monde.
Tout était frais et neuf. C’est très excitant de sortir et de photographier quelque chose pour la première fois. L’un de mes premiers voyages à l’étranger a été au Mexique.
J’ai aimé pouvoir me promener et photographier sans aucun délai, aucune tâche ou aucune pression ; le monde était une toile vierge.
Même ceux qui ne connaissent pas Steve Mc Curry connaîtront le portrait Afghan Girl. La puissante photo du réfugié Sharbat Gula a été prise en 1984 lorsque Steve a été chargé par National Geographic de documenter la crise des réfugiés à la frontière afghane.
Dans The Pursuit of Color, il explique son processus et la signification durable de la photo.« Je pense toujours que c’est une photo importante et nous sommes restés en contact au cours des 20 dernières années. Nous nous parlons toutes les deux semaines et j’ai toujours essayé d’être à ses côtés et de l’aider de toutes les manières possibles.
Elle et sa famille vivent maintenant en Italie à cause des troubles en Afghanistan.Dans The Pursuit of Color et sur Instagram, Steve Mc Curry utilise l’expression « faire une photo » au lieu de « prendre une photo ».
Au sein de la communauté de la photographie, que vous fassiez ou preniez une photo est un débat en cours – un débat que Steve Mc Curry a rencontré pour la première fois lorsqu’il a étudié la cinématographie à l’Université d’État de Pennsylvanie.« Cet argument du faire ou du prendre remonte à 50 ans, je me souviens en avoir parlé au collège en 1972 » se souvient-il.
Il utilise l’exemple d’une personne prenant une photo rapide de la tour Eiffel comme prenant une photo, mais quelqu’un qui regarde la lumière et la composition comme en faisant une. « Un instantané d’un chalet est une représentation pure de la chose que vous photographiez, peut-être que faire référence à une composition plus réfléchie. »
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Alors que les travaux récents de Steve Mc Curry se sont concentrés sur le pouvoir positif de l’humanité dans des séries comme Le pouvoir du jeu et de la lecture, la carrière de Steve Mc Curry a véritablement commencé dans les montagnes du Pakistan et de l’Afghanistan où il a été embauché par les troupes afghanes pour documenter la guerre sur le point de commencer avec la Russie.
Être témoin de la souffrance à ses débuts pendant le temps passé dans les zones de guerre l’a amené à s’intéresser à la condition humaine et aux conséquences de la guerre.« Vous devez juste trouver quelque part en vous et réaliser que le but est de faire la lumière sur une situation et j’espère que les gens seront mieux informés sur le monde dans lequel nous vivons.
Peut-être que cela peut créer un changement positif, alors c’est bien de l’obtenir. là-bas. Chacun s’en occupe à sa manière. »
Bien que la technologie de l’appareil photo ait énormément progressé depuis qu’il a possédé son premier appareil photo, un Miranda, Steve Mc Curry est resté à l’avant-garde : « Je n’ai jamais vraiment raté un battement, passer du film au numérique pour moi était en quelque sorte transparent.
« Les smartphones ont indéniablement rendu la photographie plus accessible et Steve Mc Curry, adepte des nouvelles technologies, est là pour ça.« Pouvoir documenter nos vies, nos amis, nos événements familiaux et nos vacances si facilement, c’est formidable.
Je pense qu’avoir un enregistrement de nos vies est vraiment précieux, je suis un grand fan, j’ai 140 000 photos sur mon téléphone !Steve n’a pas l’intention de ralentir malgré le fait qu’il ait maintenant une jeune fille. Équilibrer le travail dans ce domaine et une famille est difficile, mais Steve a trouvé un moyen de le faire fonctionner. « Nous voyageons tous ensemble, l’année dernière nous sommes allés en Italie, en Espagne, au Portugal et en Islande donc c’est super j’adore voyager avec eux. »
Il est difficile d’imaginer Steve Mc Curry faire autre chose que de la photographie. Voir le monde à travers ses yeux est passionnant, coloré, émotif et parfois stimulant.
The Pursuit of Color explore ses motivations et ses désirs autour des principes de la photographie, mais ce sont les opportunités uniques qui lui sont présentées à travers son travail qu’il apprécie le plus ; « La meilleure partie de mon travail est de pouvoir errer et explorer le monde dans lequel nous vivons, d’aller dans des endroits dont j’ai rêvé et de rencontrer des gens intéressants.
Aussi pour avoir l’opportunité de documenter des cultures en voie de disparition »Une carrière dans la création d’images était inévitable pour Steve Mc Curry, « Pour moi, il a toujours été question d’histoire, et le film est un autre moyen de transmettre une histoire sur un moment et un lieu particuliers ».
L’art de la narration transcende le support qui le porte, et les histoires que Steve Mc Curry fait devant la caméra sont aussi captivantes que son histoire derrière elle.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Marilyn Manson, de son vrai nom Brian Hugh Warner, est l’un des artistes les plus controversés et fascinants du paysage musical contemporain. Connu pour son style unique mêlant rock industriel, gothique et provocations visuelles, Manson s’est imposé dans les années 1990 comme une figure majeure de la contre-culture.Plus qu’un simple chanteur, il est un personnage à part entière, utilisant son image et ses performances pour choquer, questionner, et souvent, déranger. Cet article explore la carrière de Marilyn Manson, ses portraits emblématiques, et l’impact culturel qu’il a eu sur plusieurs générations de fans et d’artistes.
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1. Les Débuts et la Formation de Marilyn Manson
1.1 Les Origines de Brian Hugh Warner
Né en 1969 à Canton, Ohio, **Brian Warner** grandit dans une famille de classe moyenne. Avant de devenir Marilyn Manson, il est un jeune homme passionné par la musique, le journalisme et les arts visuels. À l’adolescence, il découvre des groupes comme **David Bowie**, **Alice Cooper**, et **Kiss**, des artistes qui n’hésitent pas à associer la musique à des performances théâtrales et provocantes. C’est de là que vient sa fascination pour les identités multiples et la transgression des normes culturelles.
Warner choisit le nom de scène **Marilyn Manson**, en combinant deux figures iconiques et opposées de la culture américaine : l’actrice glamour **Marilyn Monroe** et le criminel tristement célèbre **Charles Manson**. Ce choix de nom symbolise parfaitement la dualité et les contradictions qui définiront sa carrière : la beauté contre la violence, le glamour contre l’horreur.
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1.2 La Création du Groupe Marilyn Manson
En 1989, Brian Warner fonde le groupe **Marilyn Manson & the Spooky Kids**, qui deviendra plus tard simplement **Marilyn Manson**. À cette époque, le groupe commence à se faire un nom sur la scène underground de **Floride**, avec des performances qui allient musique industrielle, metal et un visuel saisissant inspiré par l’esthétique gothique et le cinéma d’horreur.
Le groupe signe rapidement avec le label de **Trent Reznor**, leader du groupe **Nine Inch Nails**, et sort son premier album ** »Portrait of an American Family »** en 1994. Cet album, bien qu’ayant attiré l’attention des critiques, ne rencontre pas immédiatement le succès grand public. Cependant, c’est avec la sortie de leur second album, ** »Antichrist Superstar »** en 1996, que Marilyn Manson atteint la célébrité mondiale.
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1.3 L’Ascension avec « Antichrist Superstar »
En 1996, la sortie de ** »Antichrist Superstar »** marque un tournant décisif dans la carrière de **Marilyn Manson**. Cet album, produit par **Trent Reznor**, est un succès commercial et critique. Il est salué pour sa production soignée, ses paroles provocantes, et sa capacité à repousser les limites de la musique rock. Le personnage de Marilyn Manson devient alors une véritable figure publique, à la fois adulée et détestée.
Provocation et symbolisme : Avec « Antichrist Superstar », Manson se place en opposition directe à la religion, à la culture de masse et aux valeurs traditionnelles américaines. L’album est un concept dans lequel Manson se réinvente en figure messianique, à la fois sauveur et destructeur. Cette dualité, omniprésente dans son œuvre, est également reflétée dans ses visuels et ses performances scéniques, où il combine des éléments gothiques, religieux, et militaristes.
Ce disque controversé lui vaut des critiques acerbes de la part des groupes conservateurs, mais il attire aussi un public de jeunes en quête de rébellion et d’expression de soi. Le personnage de **Marilyn Manson** devient une icône de l’anti-establishment, défiant les normes et se moquant des conventions.
2. Des Portraits Qui Traversent les Décennies
2.1 L’Image de Marilyn Manson : Un Visuel Choc et Inoubliable
Ce qui fait de **Marilyn Manson** une icône intemporelle, c’est sa capacité à manipuler son image. Dès ses débuts, il a compris l’importance du visuel dans la musique et a adopté une esthétique choquante, inspirée par les films d’horreur, l’art surréaliste, et la culture gothique. Il a créé une image immédiatement reconnaissable, avec son maquillage blafard, ses lentilles de contact excentriques, et ses tenues provocantes. Cette construction visuelle était non seulement un moyen d’attirer l’attention, mais aussi une façon de défier les attentes de la société quant à ce que devait être une star du rock.
Avec des photographes de renom comme **David LaChapelle** ou **Perou**, Manson a produit des portraits emblématiques qui sont devenus des références dans la culture populaire. Ses images reflètent une réflexion sur l’identité, le pouvoir et la décadence. Ces portraits sont souvent aussi dérangeants qu’envoûtants, créant un lien indissociable entre son personnage public et son art.
Le pouvoir du visuel : L’un des portraits les plus célèbres de **Marilyn Manson** est celui réalisé par **David LaChapelle** pour la promotion de l’album ** »Mechanical Animals »** (1998). Dans cette photo, Manson apparaît sous les traits d’une créature androgyne, à mi-chemin entre l’humain et le robot. La peau blanche, le corps longiligne et lisse, les cheveux orange, tout dans cette image rappelle la fascination de Manson pour la transformation et le dépassement des normes.
Ce portrait, plus qu’une simple image de promotion, est devenu une icône culturelle, symbolisant à la fois la rupture avec les codes traditionnels de genre et l’obsession de la société pour la perfection artificielle.
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2.2 Une Métamorphose Continue à Travers les Albums
Tout au long de sa carrière, **Marilyn Manson** a utilisé son apparence pour incarner différents personnages, chaque album étant l’occasion d’une nouvelle métamorphose. Il n’a jamais eu peur d’explorer des thèmes sombres et dérangeants à travers son apparence, que ce soit en tant qu’anti-héros, créature futuriste, ou figure quasi religieuse. Ce processus de transformation perpétuelle fait de lui un caméléon du rock, un artiste capable de réinventer son image tout en restant fidèle à son univers visuel et conceptuel.
Antichrist Superstar : Dans la période ** »Antichrist Superstar »**, Manson adopte un look inspiré par l’imagerie religieuse et militaire. Ses performances scéniques sont marquées par des références au fascisme, à la religion, et à la politique, créant une atmosphère de provocation constante. Ses portraits durant cette période sont souvent sombres et brutaux, reflétant l’hostilité de l’album et de son message.
Mechanical Animals : Pour la sortie de ** »Mechanical Animals »** en 1998, Manson choisit une approche radicalement différente. Le personnage qu’il incarne dans cet album est une créature androgyne et extraterrestre, un être à la fois vulnérable et dangereux. Les photos de cette époque, notamment celles de **David LaChapelle**, sont saturées de couleurs vives et d’effets surréalistes. Ce changement de ton est non seulement visuel, mais aussi musical, l’album étant plus influencé par le glam rock et moins sombre que ses précédents travaux.
Born Villain : Au début des années 2010, avec la sortie de l’album ** »Born Villain »**, Manson revient à une esthétique plus brute et plus minimaliste. Les portraits de cette époque montrent un homme vieillissant, mais toujours aussi provocateur, avec un look plus dépouillé et une énergie brute. Ce retour à une forme plus simple de provocation montre que Manson, même après deux décennies de carrière, est toujours capable de se réinventer tout en conservant l’essence de son personnage transgressif.
2.3 Un Héritage Visuel et Culturel Durable
Les portraits de **Marilyn Manson** ont laissé une marque indélébile sur la culture populaire. Ils sont devenus des symboles de la rébellion, du rejet des normes et de la provocation. Que ce soit à travers ses visuels choquants ou son image de caméléon, Manson a influencé des générations d’artistes, de musiciens et de créateurs de mode.
Sa capacité à manipuler son image et à incarner des personnages extrêmes fait de lui un modèle pour ceux qui cherchent à repousser les limites de l’expression artistique.
En utilisant son apparence comme un moyen de communication, Manson a compris le pouvoir du visuel dans la musique. Ses portraits sont des œuvres d’art à part entière, créant une esthétique qui a redéfini le look du rock industriel et gothique. Aujourd’hui encore, ses images continuent d’influencer les jeunes artistes et les photographes, qui voient en lui un pionnier de l’auto-représentation et de la transgression visuelle.
Au-delà de la musique, Manson est également une figure culturelle qui a marqué le cinéma, la mode, et l’art contemporain. Son influence s’étend bien au-delà des frontières de la scène musicale, faisant de lui une icône intemporelle de la contre-culture moderne.
FAQ
Quel est le vrai nom de Marilyn Manson ?Le véritable nom de **Marilyn Manson** est **Brian Hugh Warner**. Né le 5 janvier 1969 à Canton, dans l’Ohio, Warner a adopté le pseudonyme de **Marilyn Manson** dans le cadre de son projet artistique pour incarner un personnage complexe, à la fois séducteur et perturbant. En combinant deux figures emblématiques de la culture américaine, il a cherché à créer un contraste entre le glamour et la violence, incarné par **Marilyn Monroe** et **Charles Manson**.
Pourquoi a-t-il choisi le nom « Marilyn Manson » ?Le nom **Marilyn Manson** est un mélange de deux icônes contrastées de la culture américaine : l’actrice glamour **Marilyn Monroe** et le criminel notoire **Charles Manson**. Manson a expliqué qu’il souhaitait symboliser les deux forces contradictoires qui coexistent dans la société américaine : la fascination pour la célébrité et la beauté, incarnée par Monroe, et l’obsession pour la violence et la criminalité, incarnée par Charles Manson. Ce choix de nom reflète également sa volonté de remettre en question les normes culturelles et de susciter une réflexion sur la dualité entre bien et mal.
Quels sont les albums les plus célèbres de Marilyn Manson ?Parmi les albums les plus célèbres de **Marilyn Manson**, on trouve :
« Antichrist Superstar » (1996) : Cet album a propulsé Marilyn Manson au rang de superstar et a été un succès majeur à la fois commercial et critique. Avec des thèmes sataniques et des critiques virulentes contre la société américaine, il a choqué les médias et les groupes conservateurs.
« Mechanical Animals » (1998) : Cet album marque un tournant dans la carrière de Manson, avec une influence plus marquée du glam rock et une esthétique futuriste. Il aborde des thèmes comme l’aliénation et l’obsession pour la célébrité, et est souvent considéré comme l’un de ses albums les plus artistiques.
« The Golden Age of Grotesque » (2003) : Inspiré par l’expressionnisme allemand et l’esthétique des cabarets des années 1920, cet album explore des thèmes comme la décadence et le grotesque. Il a reçu des critiques mitigées, mais reste un album clé dans l’évolution artistique de Manson.
« The Pale Emperor » (2015) : Cet album a été salué comme un retour en forme pour Manson, avec une influence blues et une production plus épurée. Il aborde des thèmes sombres comme la mort et le désespoir, tout en étant plus accessible que certains de ses travaux précédents.
Ces albums, parmi d’autres, ont marqué l’évolution artistique de **Marilyn Manson** et son influence durable sur la scène rock et metal.
Qui a influencé l’esthétique visuelle de Marilyn Manson ?**Marilyn Manson** a été influencé par un éventail varié d’artistes et de mouvements culturels qui ont façonné son esthétique visuelle unique. Parmi les influences notables, on trouve :
David Bowie : Comme Bowie, Manson a exploré l’androgynie, la transformation physique et l’art de la performance. Son personnage de **Ziggy Stardust** a particulièrement marqué Manson dans sa recherche d’une identité multiple.
Alice Cooper : Alice Cooper est souvent considéré comme l’un des pionniers du shock rock, un style que **Marilyn Manson** a ensuite embrassé et radicalisé. Les performances scéniques théâtrales de Cooper, avec des thèmes de mort et d’horreur, ont inspiré Manson dans ses propres concerts provocateurs.
David Lynch : Le réalisateur de films comme ** »Blue Velvet »** et ** »Twin Peaks »** a influencé l’esthétique cinématographique et psychologique de Manson. Lynch est connu pour ses œuvres mêlant le surréalisme, l’angoisse et le grotesque, des éléments que Manson a intégrés dans sa musique et ses clips vidéo.
Les films d’horreur classiques : **Marilyn Manson** a toujours été fasciné par l’horreur, qu’il s’agisse des films de monstres classiques comme ** »Frankenstein »**, ou des films plus modernes comme ** »L’Exorciste »**. Cette fascination pour le macabre est omniprésente dans son œuvre visuelle et musicale.
Andy Warhol et le mouvement Pop Art : L’idée de l’art comme une réflexion sur la célébrité et la culture de masse a également influencé Manson, qui utilise son image publique pour questionner et parodier la société de consommation.
Ces influences variées se retrouvent dans les visuels marquants de **Marilyn Manson**, qu’il s’agisse de ses clips, de ses performances scéniques, ou de ses séances photo avec des photographes de renom comme **David LaChapelle**.
Marilyn Manson est-il toujours actif dans la musique ?Oui, **Marilyn Manson** est toujours actif dans la musique. Bien qu’il ait traversé des périodes de controverses et de changements personnels, il continue de produire des albums et de tourner à travers le monde. Son dernier album en date, ** »We Are Chaos »**, est sorti en 2020. Cet album a reçu des critiques globalement positives, saluant le retour à une forme plus introspective et émotionnelle pour Manson.En plus de sa carrière musicale, Manson a également exploré d’autres domaines artistiques, comme le cinéma, la télévision et la peinture. Il a notamment joué dans plusieurs films et séries télévisées, ajoutant à son image de caméléon artistique capable de transcender les genres.Malgré les défis auxquels il a été confronté au fil des ans, **Marilyn Manson** reste une figure emblématique et influente du rock industriel et de la culture pop.
Sarah Moon est une photographe française connue pour son travail dans le domaine de la mode, de la publicité et de la photographie artistique. Elle est née le 21 février 1941 à Vichy, en France.
Avant de devenir photographe, Sarah Moon a été mannequin pendant plusieurs années. Elle a commencé à travailler comme photographe dans les années 1970 et a rapidement acquis une réputation pour ses images évocatrices, poétiques et souvent oniriques.
Son style distinctif est caractérisé par des images floues, des couleurs délavées et une esthétique sombre et romantique. Elle a travaillé pour de nombreux clients de renom, notamment Chanel, Dior, Comme des Garçons, Cacharel, Vogue, et The New Yorker.
En plus de la photographie de mode et de publicité, Sarah Moon a également travaillé dans la photographie artistique et a exposé ses œuvres dans des galeries et des musées du monde entier. Elle a également réalisé plusieurs films, notamment un court-métrage intitulé « La Neige en deuil » en 1999.
Aujourd’hui, Sarah Moon est considérée comme l’une des photographes les plus influentes de sa génération, avec une carrière qui s’étend sur plusieurs décennies et qui continue à inspirer les photographes du monde entier.
En novembre 2022, La Maison Dior publie un ouvrage d’exception « Dior par Sarah Moon » regroupant 120 photographies en noir et blanc de la célèbre photographe Sarah Moon .
Dior par Sarah Moon, éditions Delpire & co, disponible le 3 novembre 2022, 120€
Les créations de Sarah Moon suscitent encore étonnement et fascination. Retour sur la vie de cette photographe française de mode incontournable.
Qui est Sarah Moon photographe?
Sarah Moon, est née Marielle Sarah Warin le 17novembre1941 à Vernon dans l’Eure. Mannequin jusqu’en 1966 puis photographe de mode et réalisatrice française, Sarah Moon est aujourd’hui encore, toujours reconnue comme une grande artiste.
Née dans une famille juive contrainte de quitter la France sous le régime de Vichy pendant l’occupation allemande, Sarah Moon passe une partie de son enfance en Angleterre ou elle y étudie le dessin. Au début des années 60, elle exerce la profession de mannequin sous le nom de Marielle Hadengue, puis se tourne vers la photographie de mode après avoir été publiée dans l’Express en 1967, à l’âge de 26 ans.
Photographe de mode autodidacte, inspirée par l’œuvre de Guy Bourdin, Sarah Moon conçoit pour la marque Cacharel ses premières campagnes de mode, univers qui, à cette époque était encore dominé par les hommes.
Son approche artistique lui permettra rapidement d’être reconnue au niveau international comme photographe de mode. Influencée par le pictorialisme, Sarah Moon photographe de mode, façonnera ses photos aux références littéraires (telles que les contes pour enfants) et cinématographiques (cinéma expressionniste allemand et celui des années 30), en montrant les femmes sous un angle particulier, dans un temps suspendu, nouant une réelle complicité avec ses modèles.
Pendant quinze années, Sarah Moon photographe, travaillera pour des marques de haute couture prestigieuses telles de Cacharel, Chanel et Dior et sera publiée dans des magazines internationaux tels que Harper’s Bazaar,Vogue et Elle. Elle reste la première femme à avoir photographié le calendrier Pirelli (1972).
« J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment. Mes photographies étaient différentes des autres. Les mannequins étaient mes copines, avec elles j’étais dans la complicité et non dans la séduction. » Sarah Moon.
Sarah Moon
“Mon statut de femme mannequin m’a aidée à être un artisan dans la photo de mode” Sarah Moon.
Sarah Moon photographe, le tournant de sa carrière
C’est au début des années 1980, que Sarah Moon débute une pratique plus personnelle, introspective et artistique. Présentés en 1983 au Centre Photographique International de New-York, ses travaux lui valent en 1984 le prix Clio. Elle sera exposée aux Rencontres d’Arles en 1980, 1981, 1994, 2005 et 2006. Ses clichés font le tour des salles d’expositions à travers le monde ; de Paris (Jeu de Paume, Maison Européenne de la Photographie, Muséum national d’histoire naturelle…), à San Francisco, en passant par Tokyo, Londres ou encore Moscou.
Tout en continuant d’honorer des commandes pour les maisons de haute couture, Sarah Moon photographe, fait de Paris son décor et adopte le Polaroïd noir et blanc avec négatif comme support de son expression.
Elle se lance également dans la réalisation de films publicitaires ; pour lesquels elle sera récompensée par un Lion D’Or à Cannes en 1979, 1986 ,1987 et 1989 ; mais également dans la réalisation de films dès 1990 avec « Mississipi One » «Circuss » en 2002, « l’Effraie » en 2004 , « Le Fil rouge » en 2005, « La Sirène d’Auderville » en 2007, « Le Petit Chaperon Noir » en 2010 ou encore « 5H-5 » en 2013.
Sarah Moon photographe
Sarah Moon photographe, ses inspirations
Inspirée par les contes de Lewis Caroll, le cinéma et la fiction, Sarah Moon photographe rend son univers particulièrement chargé en émotions et accorde une grande importance à la mise en scène, ce qui ancre son travail photographique dans une dimension intemporelle.
Elle aime évoquer dans ses travaux les thèmes de la solitude, de l’enfance, de la féminité, de l’imaginaire, de la mort et apporte une perception différente du sujet selon qu’il soit traité en noir et blanc ou en couleur. De plus, elle met souvent en scène des enfants, des animaux, des usines délabrées, toujours en référence à ses racines européennes, une gare froide à Saint Petersbourg, un chantier à Berlin ou encore un paysage Italien aux allures de cimetière.
Le conte, en référence aux thèmes de l’enfance et de l’imaginaire, est souvent pris comme sujet. Elle réalise notamment une série d’illustrations du conte du Petit Chaperon rouge, en 1983, ; ouvrage lauréat du prestigieux Premio Grafico Fiera di Bologna per la Gioventù, de la Foire du livre de jeunesse de Bologne (Italie) en 1984 ; et son film La Sirène d’Auderville (2007) révèle également son intérêt pour les contes d’Andersen.
«Je ne témoigne de rien. Je n’affirme rien. En ce sens, mes photos ne sont pas engagées. Par contre, je me sens totalement impliquée dans la vision fictionnelle que je propose – et qui en fait n’est qu’un écho entre le monde et moi. » Sarah Moon.
Ses clichés sont volontairement flous, tâchés, grattés, marqués par des dégradations « accidentellement minutieuses », évoquant le temps, la douleur, la contrainte, la décomposition, la mise en abîme en filigrane de la photographie, ancrant ainsi les tirages dans la fiction, hors du réel et du temps.
Son esthétique photographique fait également référence à l’esthétisme des années 30 puisque ce dernier s’enrichit d’une grande diversité de matières, de corsets, griffures, ainsi que la présence de personnages amputés, sûrement un lien inconscient avec la guerre qui a marqué son enfance.
C’est à Kyoto en 2002, qu’une exposition est présentée au musée d’Art Contemporain, rendant hommage à cette œuvre alliant grâce et violence, dans un style sombre et raffiné.
Sarah Moon, ses clichés les plus célèbres
Sarah Moon a créé de nombreuses photographies remarquables tout au long de sa carrière, mais il n’y a pas de consensus sur la photo la plus célèbre de son travail. Voici quelques-unes de ses images les plus connues :
« Monnaie de Paris », une série de photographies en noir et blanc qu’elle a réalisées pour l’ouverture de la Monnaie de Paris en 2014.
« Les Filles d’Arles », une série de portraits de jeunes femmes qu’elle a photographiées dans la ville d’Arles en France en 2001.
« Mermaid », une image sombre et mystérieuse d’une femme dans l’eau, prise en 1995.
« Untitled (Feathers) », une photographie de mode en couleur mettant en vedette un modèle portant une robe en plumes, prise dans les années 1990.
« Lips », une image en noir et blanc d’une bouche féminine en gros plan, prise en 1994.
Ces images sont toutes emblématiques du style de Sarah Moon, avec leur utilisation distinctive de la couleur ou du noir et blanc, leur ambiance poétique et onirique, et leur évocation d’un univers féminin complexe et énigmatique.
Sarah Moon, ses consécrations et ses récompenses
Les travaux et nombreuses publications de Sarah Moon lui valent de nombreuses récompenses. Sa toute première date de 1972 ou elle reçoit le D&DA d’or et d’argent à New York, États-Unis.
En 1995 Sarah Moon reçoit le prestigieux Grand prix de la photographie de Paris.
En plus du Lion d’Or pour ses films publicitaires reçu en 1979, 1986, 1987 et 1989 à Cannes, et du Clio Award en 1984 (New York, États-Unis), elle recevra en 1985 le Prix de la photographie appliquée (ICP, New-York), le prix du film de femme, long métrage en 1991 pour « Mississipi one », le FIPA d’or en 1994 pour « Contacts » (Cannes), le prix Martell à Shanghai en 2005, le prix Lucie Award en 2006 (New-York, Etats-Unis), le prix du public en 2007 (Moscou, Russie), le prix culturel de la Société allemande de photographie, à Berlin en 2007, et le prix Nadar en 2008 pour « 1,2,3,4,5″ en France.
Elle est nommée Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres en 2009.
Sarah Moon, sa vie de famille
Sarah Moon est une personne très discrète sur sa vie privée et familiale, et peu d’informations sont disponibles sur sa vie de famille. Cependant, on sait qu’elle a été mariée au photographe Robert Delpire, qui a également été son éditeur pour plusieurs livres de photographies.
Sarah Moon et Robert Delpire ont travaillé ensemble sur de nombreux projets, notamment sur la publication de plusieurs livres de photographies. Ils ont eu deux enfants ensemble, une fille nommée Melissa et un fils nommé Victor.
Melissa Delpire a également travaillé dans le domaine de la photographie, en tant qu’éditrice et commissaire d’exposition. Elle a travaillé avec sa mère sur plusieurs projets, notamment l’exposition « From One Season to Another » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2011.
Bien que la vie privée de Sarah Moon soit peu connue, elle a toujours mis en avant le rôle important que sa famille a joué dans sa vie et sa carrière, en particulier son mari Robert Delpire. Elle a également déclaré dans des interviews que sa relation avec ses enfants a été une source d’inspiration pour son travail.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Sarah Moon: The transcendence of fashion – BRITISH JOURNAL OF PHOTOGRAPHY
« Je pars de rien, j’invente une histoire qui n’est pas racontée, j’imagine une situation qui n’existe pas »
« Pour moi, la photographie est une pure fiction – je ne crois pas faire une déclaration définie. Au lieu de cela, j’exprime quelque chose, un écho du monde peut-être », a déclaré Sarah Moon, dans une interview avec The Independent en 2008.
Née en 1941 à Vernon, en France, Moon, anciennement connue sous le nom de Marielle Warin, est devenue célèbre dans les années 1970 pour son approche unique et insaisissable de la photographie de mode.
En 1972, elle est devenue la première femme à photographier le calendrier Pirelli et, tout au long des années 70, elle a travaillé sur des commandes pour Chanel, Dior, Vogue, etc. Connue pour ses images douces, oniriques et graphiques axées sur la composition et la forme, le style inhabituel de Moon lui a valu le respect au sein de l’industrie. Mais, à partir de 1985, Moon s’est tournée vers un travail personnel, qui comprend des courts métrages basés sur la fantaisie et les contes de fées.
Maintenant, une exposition des images de Moon est présentée à la Peter Fetterman Gallery de Santa Monica, en Californie. Il couvre plus de trois décennies de sa photographie, du travail commercial au travail personnel, explorant son utilisation dynamique de la forme et de la composition, et sa capacité à déplacer un spectateur sans avoir besoin d’établir un contact visuel.
Dans une citation fournie par la galerie, Moon dit de son processus : « Je pars de rien, j’invente une histoire qui n’est pas racontée, j’imagine une situation qui n’existe pas, j’efface un espace pour en inventer un autre, je décale la lumière, je rends irréel et puis j’essaie. Je fais attention à ce à quoi je ne m’attendais pas. J’attends de voir ce dont je ne me souviens pas. Je défais ce que j’ai assemblé, j’espère avoir de la chance, mais plus que tout, j’aspire à être touché pendant que je tire.
Sarah Moon: The transcendence of fashion sera exposée à la Peter Fetterman Gallery du 07 juin au 06 septembre 2019
Sarah Moon: FAQ
Question 1: Qui est Sarah Moon ?
Sarah Moon est une artiste française née en 1941, connue pour son travail en tant que photographe, réalisatrice et artiste visuelle.
Question 2: Quel est le style artistique de Sarah Moon ?
Le travail de Sarah Moon est souvent caractérisé par son esthétique onirique et poétique, ainsi que par l’utilisation de la lumière, de la couleur et de la texture pour créer des images émotionnelles et évocatrices.
Question 3: Quels sont les sujets de prédilection de Sarah Moon ?
Les sujets de prédilection de Sarah Moon sont souvent les femmes, les enfants et les paysages, et elle est particulièrement connue pour ses portraits et ses nus.
Question 4: Comment Sarah Moon a-t-elle commencé sa carrière artistique ?
Sarah Moon a commencé sa carrière en tant que mannequin dans les années 1960 avant de devenir photographe de mode pour des magazines tels que Vogue, Marie Claire et Elle. Elle a ensuite poursuivi sa carrière en tant qu’artiste indépendante, travaillant dans la photographie, la vidéo et la réalisation.
Question 5: Quelles sont les expositions les plus célèbres de Sarah Moon ?
Sarah Moon a exposé dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde, notamment au Musée d’Art Moderne de Paris, au Victoria and Albert Museum de Londres, au International Center of Photography de New York, et au Stedelijk Museum d’Amsterdam.
Question 6: Quels sont les livres les plus connus de Sarah Moon ?
Sarah Moon a publié de nombreux livres de photographies, dont « Improbable Memories » (1980), « Little Red Riding Hood » (1996), et « Now and Then » (2010).
Question 7: Quels sont les prix et distinctions que Sarah Moon a remportés au cours de sa carrière ?
Sarah Moon a remporté de nombreux prix et distinctions pour son travail, notamment le Prix Nadar en 1981, le Grand Prix National de la Photographie en 1995, et le Prix de la Photographie de l’Académie des Beaux-Arts en 2018.
Question 8: Où peut-on trouver des œuvres de Sarah Moon ?
Les œuvres de Sarah Moon sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde, notamment au Musée d’Art Moderne de Paris, au Victoria and Albert Museum de Londres, au International Center of Photography de New York, et au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Question 9 : Quels sont les techniques de photographie que Sarah Moon utilise pour créer son style unique ?
Sarah Moon utilise une variété de techniques de photographie, y compris des pellicules et des appareils photo expérimentaux, ainsi que des effets tels que la surexposition et le flou pour créer une esthétique douce et atmosphérique.
Question 10 : Comment Sarah Moon a-t-elle évolué en tant qu’artiste au fil du temps ?
Au fil des ans, le travail de Sarah Moon est devenu de plus en plus abstrait et conceptuel, explorant des thèmes tels que la mémoire, l’identité et la perception.
Question 11: Quelles sont les influences artistiques de Sarah Moon ?
Sarah Moon a été influencée par des artistes tels que Man Ray, Edward Steichen et Diane Arbus, ainsi que par des mouvements artistiques tels que le surréalisme et la Nouvelle Vague.
Question 12 : Quel est le lien entre la photographie de mode et l’art dans le travail de Sarah Moon ?
Bien que Sarah Moon soit surtout connue pour son travail en tant que photographe de mode, elle a également utilisé cette plateforme pour explorer des thèmes plus larges et pour créer des images qui sont à la fois belles et évocatrices.
Question 13 : Comment les critiques ont-ils réagi au travail de Sarah Moon ?
Les critiques ont souvent salué le travail de Sarah Moon pour son esthétique poétique et émouvante, ainsi que pour sa capacité à transformer des sujets ordinaires en images extraordinaires
KISS est un groupe de rock américain formé en 1973 à New York. Le groupe est composé de Paul Stanley, Gene Simmons, Eric Singer et Tommy Thayer. Le groupe a été fondé par Paul Stanley et Gene Simmons, qui sont les seuls membres constants depuis sa création.
KISS est connu pour son style de hard rock, ainsi que pour son spectacle de scène extravagant, qui inclut des costumes de scène, du maquillage, des feux d’artifice et des effets pyrotechniques. Le groupe a également été un pionnier dans la commercialisation de la musique, en utilisant des produits dérivés tels que des jouets, des vêtements, et des comics pour renforcer la marque KISS.
KISS a sorti plusieurs albums qui ont été des succès commerciaux, tels que Alive!, Destroyer, Rock and Roll Over, et Love Gun. Le groupe a également remporté des prix tels que le Hollywood Walk of Fame en 2014, et a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 2014.
KISS
En résumé, KISS est un groupe de rock américain connu pour son style de hard rock, pour ses spectacles de scène extravagants et pour sa capacité à commercialiser sa musique à travers des produits dérivés. Le groupe a été fondé en 1973 et est encore actif aujourd’hui.
Vêtu de costumes et de maquillages outrageusement flamboyants, le groupe a conçu un spectacle captivant sur scène avec de la glace, des fumigènes, un éclairage élaboré, des crachats de sang et des crachats de feu qui ont capturé l’imagination de milliers d’enfants.
Kiss est le fruit de Gene Simmons (basse, chant) et Paul Stanley (guitare rythmique, chant), anciens membres du groupe de hard rock new-yorkais Wicked Lester. Le duo a fait venir le batteur Peter Criss à travers une publicité dans Rolling Stone, tandis que le guitariste Ace Frehley a répondu à une publicité dans The Village Voice.
Même lors de leur premier concert à Manhattan en 1973, l’approche du groupe était théâtrale et le producteur de Flipside Bill Aucoin a proposé au groupe un contrat après le concert.
Deux semaines plus tard, le groupe a été signé sur le nouveau label de Neil Bogart, Casablanca. Le groupe sortit son premier album éponyme en février 1974; culminant au numéro 87 sur les charts américains.
En avril 1975, le groupe a sorti trois albums et a constamment tourné en Amérique, créant une base de fans considérable.
Tiré de ces nombreux concerts, Alive! (sorti à l’automne 1975) a fait du groupe des superstars du rock & roll; il a grimpé dans le Top Ten et son single, « Rock ‘N’ Roll All Nite », a atteint le numéro 12.
KISS Destroyer
Destroyer sorti en mars 1976 est devenu le premier album de platine du groupe; il a également présenté leur premier single Top Ten, la ballade de puissance de Peter Criss « Beth ».
La Kiss mania battait son plein; des milliers de déclinaisons sont arrivées sur le marché (flippers, du maquillage, des masques et des jeux de société), et le groupe a publié deux bandes dessinées par Marvel ainsi qu’un téléfilm d’action : Kiss Meet the Phantom of the Park.
Le groupe n’a jamais été vu en public sans maquillage, leur popularité augmentait à pas de géant; la Kiss Army, le fan club du groupe, comptait des millions de fans.
Cependant, une telle popularité a ses limites et le groupe l’atteignit en 1978, lorsque les quatre membres sortirent des albums solos le même jour. Le disque de Simmons a été le plus réussi, atteignant le numéro 22 des charts, mais ils ont tous fait partie du Top 50.
L’album Dynasty
Dynasty, sorti en 1979, a poursuivi cette série d’albums de platine, mais ce fut leur dernier disque avec la programmation originale – – Criss part en 1980.
L’album Unmasked
Sorti à l’été 1980, a été enregistré avec le batteur de session Anton Fig ; Le véritable remplaçant de Criss , Eric Carr, a rejoint le groupe à temps pour leur tournée mondiale en 1980.
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Unmasked est le premier disque depuis Destroyer à ne pas être passé disque de platine. Music from the Elder en 1981, leur premier album enregistré avec Carr, n’est même pas passé disque d’or – il n’a pas dépassé le numéro 75 des charts.
Ace Frehley a quitté le groupe après sa sortie; il a été remplacé par Vinnie Vincent en 1982. Le premier album de Vincent avec le groupe, 1982’s Creatures of the Night , l’album s’est mieux comporté que Music from the Elder, mais il n’a pas pu dépasser le 45e rang des charts.
Lick It Up et Animalize (Kiss band )
Sentant qu’il était temps de changer, le groupe se dispensa de se maquiller pour Lick It Up de 1983 . La publicité a fonctionné, car l’album est devenu leur premier disque de platine en quatre ans.
Animalize, sorti l’année suivante, a tout aussi réussi et le groupe a essentiellement repris son créneau. Vincent est parti après Animalize et a été remplacé par Mark St. John, bien que St. John soit rapidement tombé malade du syndrome de Reiter et ait quitté le groupe.
Bruce Kulick est devenu le nouveau guitariste principal de Kiss en 1984. Pendant le reste de la décennie, Kiss a enregistré une série d’albums à succès, culminant avec la ballade à succès du début de 1990 « Forever », qui était leur plus gros single depuis « Beth ».
Le groupe devait enregistrer un nouvel album avec leur ancien producteur, Bob Ezrin , en 1990 quand Eric Carr est tombé gravement malade d’un cancer; il meurt en novembre 1991 à l’âge de 41 ans.
Kiss le remplace par Eric Singer et enregistre Revenge (1992), leur premier album depuis 1989; c’est un hit dans le Top 10 et il devient disque d’or. le groupe l’a suivi avec la sortie d’ Alive III l’année suivante; un disque live qui n’est pas à la hauteur de leurs deux précédents disques live.
KISS Psycho Cirque (Kiss band )
En 1996, la programmation originale de Kiss – avec Simmons , Stanley , Frehley et Criss – s’est réunie pour effectuer une tournée internationale, avec leur maquillage et leurs effets spéciaux. La tournée a été l’une des plus réussies de 1996 et, en 1998, le groupe réuni a publié Psycho Circus .
Alors que la tournée qui a suivi pour soutenir Psycho Circus a été un succès, les ventes de l’album de réunion de Kiss n’ont pas été aussi stellaires que prévu. Réminiscence de la période floue du groupe à la fin des années 70, quelques morceaux sur Psycho Circus.
Les quatre membres jouaient ensemble (la plupart des morceaux étaient complétés par des musiciens de session), car le groupe semblait plus intéressé à inonder le marché de merchandising au lieu de faire de la musique sa priorité.
Alors que les rumeurs coururent selon lesquelles la tournée Psycho Circus serait la dernière, le quatuor a annoncé au printemps 2000 qu’il lancerait une tournée d’adieu aux États-Unis pour l’été, qui est devenue l’un des meilleurs concerts de l’année.
Mais à la veille d’une tournée japonaise et australienne au début de 2001, Peter Criss a soudainement quitté le groupe une fois de plus, soi-disant mécontent de son salaire.
A la fin de 2001, le groupe a continué à faire le tour du monde sans nouvel album en magasin, mais en 2008, ils sont retournés au studio, ont réenregistré leurs succès et ont sorti Jigoku-Retsuden alias KISSology ou Kiss Klassics (la sortie était initialement exclusive au Japon).
Au printemps 2009, le groupe a commencé à enregistrer son premier album studio en 11 ans, et a publié les résultats en octobre sous le titre Sonic Boom . Produit par Paul Stanley et Greg Collins , l’album a été exclusivement distribué en Amérique du Nord par Wal-Mart.
En 2014, après 15 ans d’éligibilité, le groupe a été intronisé au Rock & Roll Hall of Fame. L’année suivante, ils sortirent un single collaboratif avec le groupe d’idols japonais Momoiro Clover Z. En 2017, Kissworld , un best-of, a été publié pour coïncider avec une tournée mondiale massive du même nom.
KISS – Festival de Nîmes 2022 : Grandeur, déculotté et pain de mie.
Tu vois, mon ami, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Musicalement, c’est la même. Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui adulent Kiss et ceux qui ne comprennent pas le délire. Moi, je creuse.
Globalement, il est de bon ton de dénigrer KISS. Tout ce carnaval, le maquillage, les feux d’artifice, le merchandising et l’approche mercantile. Alors, bien sûr, il y a les afficionados, les fans, transits d’émotion à la vue d’un goodies KISS, arborant une collection de tee-shirts, ils ont le livre KISS, les chaussettes KISS, le bol KISS. On est en droit de se demander ce qu’ils viennent encore chercher auprès d’un groupe dont le moyenne d’âge est de 70 ans.
Alors oui, le groupe a 50 ans, il a vendu 150 millions d’albums 30 disques d’or, 10 disques multi-platine, et alors ? La période est-elle au respect du travail accompli ? N’est-elle pas à l’avis tranché du pinpin s’autoproclamant spécialiste sur les réseaux sociaux ? C’est la beauté de notre période, tu peux, sans n’avoir jamais mangé autre chose que du pain de mie, monter une chaine youtube de critique gastronomique et abreuver le monde de tes avis creux sur le sujet, du haut sur ton inexpérience crasse.
Mais revenons à KISS et à cette expérience live. Les arènes de Nîmes accueillaient cet été, la dernière date Française du groupe qui prend sa retraite et fait un dernier « End of the road world tour ». J’aurais dû me douter qu’elle serait folle cette soirée, j’avais croisé en arrivant, à côté des arènes, un des plus grands photographes, Ross Halfin, photographe de : AC/DC, Led Zeppelin, Metallica, Van Halen, Gun’s & Roses, Foo Figthters, Aérosmith, etc. Quand tu échanges avec ce type de pointure, tu te dis que même si la soirée est affreuse, tu n’as pas perdu ton temps.
Passons sur une première partie anecdotique et n’y allons par quatre chemins, ce fût magnifique. Depuis 50 ans, Kiss a le même rituel, avant chaque concert, une phrase retentit dans la salle avant le lever de rideau: « You want the best. You got the best. The hottest band in the World : KISS ». Je dois l’avouer, un petit frisson parcourt l’échine de celui qui entend la foule hurler de toutes ses forces cette phrase.
La suite ? Deux heures de show dans le cadre exceptionnel des arènes, de la pyro, du sang, des larmes, du grandiose, une envie folle d’être sur scène après 50 ans de concerts : déconcertant. Une déculottée en bonne et due forme pour les sceptiques comme moi. Le chanteur Paul Stanley attrape le public par les noix et ne le lâche plus pendant deux heures, les tubes s’enchaînent, du feu, des lights, des explosions, près de 12 semi-remorques de matos, le groupe n’est pas venu ici pour beurrer des biscottes. Musicalement, scéniquement c’est rodé, et pour le reste, la légende prend tout son sens.
Les tubes s’enchaînent, le groupe pose pour les photographes, il harangue la foule. Cinquante ans de labeur sur les 5 continents expliquent sûrement cette maîtrise dans le fond et la forme. Y aura-il une succession à de tels monstres ? Il y a de quoi en douter. L’époque me semble plus proche de mon pinpin pétri de conformisme et de pain de mie derrière son écran que de papis rock’n roll jouant avec le feu et le son aux quatre coins du monde.
Alors finalement que viennent chercher les fans à un concert de Kiss ? Peut-être une certaine constance, 50 ans à enfoncer un clou, ce n’est pas rien. Un concert de Kiss, c’est une immense fête ou l’insouciance croise une jubilation rock’n roll d’une autre époque. Kiss a inventé un style et l’a poli jusqu’à l’étincelle. Les membres de Kiss ont créé une légende qui les dépasse à présent.
J’y suis allé plein de questions, j’en suis revenu avec plein de réponses.Du coup, j’ai laissé tomber ma pelle.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
KISS band Festival de NÎMES : Le groupe Kiss a donné un concert exceptionnel le mardi 5 juillet 2022 dans les arènes de Nîmes. Le festival de Nîmes accueillit en 2022 la légende américaine pour la tournée d’adieu du groupe au 150 millions d’albums vendus à travers le monde.
KISS Festival de NÎMES 2021
Le groupe mythique Kiss est revenu en France à l’occasion de sa tournée d’adieu intitulée « End of The Road » !
Le public français a pu donc retrouver Paul Stanley, Gene Simmons, Tommy Thayer et Eric Singer sur scène à l’été 2022, dont le 5 juillet 2022 au Festival de Nîmes et faire des adieux bien mérités au groupe culte.
Depuis 1997, le Festival de Nîmes investit chaque été les arènes de la musique contemporaine dans toute sa diversité. De la chanson française (LES VIEILLES CANAILLES, MICHEL POLNAREFF, RENAUD, FRANCIS CABREL …) au métal (METALLICA, RAMMSTEIN …), des grandes stars de la variété internationale (DEPECHE MODE, MUSE, BJÖRK, PLACEBO …) aux nouvelles révélations (STROMAE), KENDJI GIRAC, GIMS …).
Nîmes accueille des légendes de la musique (NEIL YOUNG, DAVID GILMOR, SANTANA …) et des concerts (DAVID BOWIE, RADIOHEAD …) dans un cadre unique. Durant l’été 2022, ce fût au tour de KISS de rejoindre la longue liste.
KISS Festival de NÎMES
KISS Festival de NÎMES : UN PROGRAMME INTERNATIONAL
Le sud de la France accueille depuis longtemps le plus grand nombre de festivals culturels dans toutes les disciplines: théâtre, musique, danse, arts de la rue, etc.
Dans ce paysage extrêmement dense, le Festival de Nîmes a aujourd’hui pris une place unique et pertinente: il offre à un public très diversifié un lieu de rencontre estival, alliant les grands noms de la musique live dans tous ses genres aux conditions d’un cadre unique.
Dans un mélange unique d’artistes de renom et de stars de demain, il offre le plaisir de l’actualité, découvrant mais aussi redécouvrant des musiciens légendaires pour une expérience unique en son genre.
KISS Festival de NÎMES : UN LIEU UNIQUE
Les Arènes de Nîmes attirent des foules de visiteurs fascinés par la qualité de ce lieu. Appartenant aux monuments historiques, de par leur fonction architecturale, elles sont un lieu de spectacle et de plaisir partagé.
Des Jeux Romains d’hier aux fêtes de la Pentecôte et de la Fête des Vendanges en passant par les concerts d’été par une nuit étoilée, cet endroit n’a jamais cessé de susciter des rêves.
KISS Festival de NÎMES
Kiss, End of the Road Opening Night
La tournée mondiale End of the Road a été la dernière tournée de concerts du groupe de rock américain Kiss . La tournée a commencé le 31 janvier 2019 à la Rogers Arena de Vancouver, au Canada et s’est poursuivie à travers le globe.
La tournée a été annoncée le 19 septembre 2018, suite à une représentation de « Detroit Rock City » sur America’s Got Talent . Les dates de tournée ont été officiellement annoncées pour l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Océanie le 30 octobre 2018.
Le peintre professionnel David Garibaldi a servi de première partie pour Kiss pour les étapes nord-américaines et européennes 2019 de la tournée. David Lee Roth a été annoncé plus tard comme première partie nord-américaines de 2020.
En raison de la pandémie de COVID-19 , la plupart des spectacles qui devaient avoir lieu en 2020 ont été reportés à 2021.
Kiss a révélé que leur dernier concert aura lieu le 17 juillet 2021 à New York dans un lieu non spécifié.
Le groupe avait fait l’annonce sur scène avant le deuxième et dernier concert en salle de Kiss Kruise , déclarant également que 90 nouvelles dates de tournée seraient bientôt confirmées.
« Nous avons participé à la tournée End of the Road, et les gens ont dit: » Quand est le dernier concert? « , A déclaré le leader Paul Stanley . « Donc, nous sommes ici pour vous dire que la fin de la route prend fin le 17 juillet 2021 à New York. »
Un compte à rebours gigantesque derrière le groupe pendant l’annonce indiquait 622 jours, 23 heures et 51 minutes.
La tournée End of the Road a débuté le 31 janvier 2019 à Vancouver, en Colombie-Britannique.
Ce n’est pas la première tournée de Kiss à être commercialisée comme étant la dernière: la formation originale réunie du groupe de Gene Simmons , Stanley, Peter Criss et Ace Frehley a monté une tournée d’adieu de 142 dates qui a commencé en 2000 et s’est terminée en avril 2001.
Deux des années plus tard, le groupe a repris la route avec l’actuel guitariste Tommy Thayer prenant la place de Frehley.
« Nous avons ramené ces gars-là et ils étaient complètement excusés, pleins de remords et reconnaissants d’être de retour », a déclaré plus tard Stanley à propos de Criss et Frehley .
Et pendant un certain temps, honnêtement, nous avons perdu de vue le fait que nous n’avions pas à nous arrêter – nous devions nous en débarrasser.
La programmation actuelle – avec Stanley, Simmons, Thayer et le batteur Eric Singer – a annoncé la tournée End of the Road en octobre 2018.
«Ce sera la célébration ultime pour ceux qui nous ont vus et une dernière chance pour ceux qui ne l’ont pas », ont-ils déclaré à l’époque.
« Kiss Army, nous disons au revoir à notre dernière tournée avec notre plus grand spectacle à ce jour et nous sortirons de la même manière que nous sommes arrivés. … Sans excuse et imparable.
Le Main Square Festival est un festival de musique qui se déroule chaque année à la Citadelle d’Arras, dans le nord de la France. Le festival a été créé en 2004 et a depuis accueilli de nombreux artistes nationaux et internationaux de renom, couvrant une variété de genres musicaux, tels que le rock, le pop, le hip-hop et l’électronique.
Le Main Square Festival dure généralement trois jours et se déroule en été, généralement en juillet. Il propose une programmation variée, avec des artistes de renommée internationale tels que Coldplay, Muse, Pearl Jam, Radiohead, Depeche Mode, Green Day, Black Eyed Peas, Macklemore & Ryan Lewis, David Guetta, et bien d’autres encore.
Le festival propose également une grande variété d’activités et de divertissements, notamment des espaces de restauration, des bars, des stands de merchandising, des expositions d’art, des performances de rue et des animations pour les enfants.
Le Main Square Festival est devenu un événement majeur de la scène musicale française et européenne, attirant des milliers de spectateurs chaque année. Il est considéré comme l’un des festivals les plus populaires de France et de la région Hauts-de-France en particulier.
Main Square Festival : les débuts en 2004
Le Main Square Festival a débuté en 2004 avec un simple concert placebo dans le centre d’Arras et dix ans plus tard, il est devenu un festival important en France et même en Europe. Cette année, il devrait recevoir plus de 130 000 spectateurs dans le château (Citadelle) qui a vécu depuis 2010.
Depuis sa création, la place principale a joué certaines des plus grandes stars de la musique à Arras. Son histoire est également marquée par la controverse et les revers, qui remontent à dix ans de festivals.
En juillet 2004, elle ne s’appelait pas la place principale et ce n’était pas encore un festival. La première partie a été fournie par le groupe de rock nordique Gomm. La première édition était un concert de Placebo en plein air organisé par la productrice France Leduc sous la décoration luxueuse d’Arras Grand Place.
15 000 spectateurs ont participé à la représentation de 3 heures. En ce qui concerne la mairie d’Arras, elle souhaite rivaliser avec les Eurockéennes de Belfort, qui se tient également dans l’est de la France.
Où a lieu le Main Square festival?
Le festival de musique Main Square Festival se déroule le premier week-end de juillet dans la Citadelle d’Arras. Le festival aura lieu le 30 Juin, 1er et 2 Juillet 2023. Une des caractéristiques de ce festival est son programme international et l’emplacement de la citadelle d’Arras, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un lieu assez magique pour un photographe de concert avec une programmation somptueuse. Metallica est passé par le Main Square mais aussi Prince…
Selon les données disponibles de l’édition 2019, le festival peut accueillir environ 40 000 personnes par jour sur le site de la Citadelle.
Les organisateurs du festival dévoilent généralement la programmation plusieurs mois avant l’événement, donc je vous recommande de consulter régulièrement leur site officiel ou leurs réseaux sociaux pour les dernières mises à jour. Vous pouvez également vous inscrire à leur newsletter pour recevoir les annonces directement dans votre boîte mail.
Main Square Festival : L’édition 2005
L’édition 2005 est très similaire à l’édition précédente – la même date, la même décoration, le même prix – mais l’organisation a mandaté une autre société de production pour l’utiliser. En conséquence, il n’était pas officiellement considéré comme une version de la Grand Place.
Il y a deux gros titres dans l’émission: le Français de Kyo (toujours le disciple du succès du populaire Le Chemin) et le groupe pop / punk canadien Sum 41.
Main Square Festival : Le virage de l’édition 2008
L’édition 2008 marque une nouvelle étape dans l’histoire du festival: il s’étend à présent sur trois jours et il est désormais soutenu par un géant mondial de la production: Live Nation.
Le Festival est désormais en mesure d’attirer plusieurs grands calibres internationaux tels que The Chemical Brothers et Radiohead, qui offriront un spectacle grandiose et enchanteur sur la Grand’Place grâce aux connexions avec le Belgian Rock Werchter Festival, qui a lieu le même week-end
La place principale devient une grande machine de guerre qui crée des tensions avec les commerçants de la Grand-Place, contraints par exemple de ne vendre que la bière partenaire du festival. Mika, BB Brunes et une dizaine d’autres groupes et artistes sont également dans la programmation du festival cette année-là. Avec plus de 60 000 spectateurs présents, cette édition est un grand succès.
Cette année-là, Live Nation proposa également deux « extras » sur la Grand Place en dehors de la programmation du festival : un concert le 7 juillet de Céline Dion, puis un autre de Metallica, le 8 aout, sous le label « Rock en France ».
Programme Main Square Festival 2020
L’histoire du Main Square Festival
En 2004, la ville d’Arras veut relancer la région en créant un événement culturel majeur. La musique est le vecteur retenu.
La première édition du festival a eu lieu en juillet 2004 sous la direction de France Leduc Productions. Le groupe anglais Placebo est la première star du festival et apparaît devant 10 000 spectateurs, avec le groupe régional en première partie.
En 2006, le jeune festival a reçu Depeche Mode et Muse, dont la visite a réuni près de 45 000 personnes en deux jours. Les années suivantes sont marquées par le développement du festival, devenu un événement musical important en France grâce à la collaboration de France Leduc Productions et Live Nation.
Le festival sur la place principale doit son nom et une partie de son succès à la Grand’Place d’Arras, où le festival s’est déroulé pendant six ans. Grand’Place est un ensemble architectural unique en Europe, qui offre une orientation de plus d’une centaine de façades dans le style du baroque flamand.
Le Main Square Festival peut accueillir environ 30 000 festivaliers par jour.
Où acheter ses Billets pour le Main Square Festival ?
La billetterie ouvrira ses portes le 30 novembre 2022 à 10h. Pour le moment seul le site du Festival annonce les premières programmations mainsquarefestival.fr/
Pour le moment sont annoncés Maroon 5 le vendredi 30 juin, Aya Nakamura et Orelsan le samedi 1er juillet, Macklemore et David Guetta le dimanche 02 juillet.
Comment aller au Main Square Festival?
Cette édition du Main Square Festival se déroulera dans la Citadelle d’Arras, le 30 juin, 1er et 2 juillet 2023. L’entrée publique du festival s’effectue par la Porte Royale de la Citadelle, depuis le Boulevard du Général De Gaulle.
Voici quelques options pour y accéder :
En voiture : Si vous venez en voiture, il est possible de se garer dans les parkings prévus à cet effet. Suivez simplement les indications « Main Square Festival » sur les panneaux de signalisation autour de la ville d’Arras.
En train : Arras est desservie par des trains en provenance de nombreuses villes de France. De la gare d’Arras, vous pouvez prendre un taxi, un bus ou une navette spéciale pour vous rendre au site du festival.
En avion : Les aéroports les plus proches sont Lille-Lesquin et Paris-Charles de Gaulle. À partir de là, vous pouvez prendre un train ou une navette pour arriver à Arras.
En bus : Il est également possible de prendre un bus en provenance de certaines villes françaises. Des navettes spéciales sont également organisées pour transporter les festivaliers depuis certaines villes environnantes.
Je vous recommande de vérifier les options de transport les plus pratiques pour vous sur le site officiel du Main Square Festival et de planifier votre voyage à l’avance pour éviter les complications le jour du festival.
FAQ en 10 points sur le Main Square Festival :
1. Qu’est-ce que le Main Square Festival ?
Le Main Square Festival est un festival de musique qui a lieu chaque année à Arras, dans le nord de la France. Il accueille des artistes de renommée mondiale dans une variété de genres musicaux, allant du rock et de la pop au hip-hop et à l’électronique.
2. Quand a lieu le Main Square Festival ?
Le Main Square Festival a lieu généralement chaque année au début du mois de juillet, pendant un week-end de trois jours.
3. Qui sont les artistes qui se produisent au Main Square Festival ?
Le Main Square Festival attire des artistes de renommée mondiale dans une variété de genres musicaux. Des artistes tels que Muse, Coldplay, Depeche Mode, Black Eyed Peas, Macklemore, Queens of the Stone Age, et bien d’autres encore, ont tous performé au Main Square Festival dans le passé.
4. Comment acheter des billets pour le Main Square Festival ?
Les billets pour le Main Square Festival peuvent être achetés en ligne ou via des points de vente locaux. Il existe plusieurs options de billetterie pour répondre aux besoins des festivaliers, notamment des billets d’une journée, des forfaits pour le week-end et des options VIP.
5. Quelles sont les options d’hébergement disponibles pour les festivaliers ?
Le Main Square Festival propose un certain nombre d’options d’hébergement pour les festivaliers, y compris des campings sur place, des hôtels locaux et des appartements de vacances. Il est important de réserver à l’avance pour garantir l’hébergement de votre choix.
6. Puis-je apporter de la nourriture et des boissons au festival ?
Les festivaliers ne sont pas autorisés à apporter de la nourriture ou des boissons sur le site du festival. Des stands de nourriture et de boissons sont disponibles sur place pour répondre aux besoins des festivaliers.
7. Quelles sont les règles à suivre pour assister au Main Square Festival ?
Le Main Square Festival a des règles strictes en matière de sécurité pour garantir la sécurité de tous les festivaliers. Les organisateurs du festival ont mis en place des mesures de sécurité pour prévenir les incidents tels que le vol, la violence et l’utilisation de drogues. Les festivaliers doivent se conformer à ces règles pour être autorisés à entrer sur le site.
8. Y a-t-il des mesures d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ?
Le Main Square Festival s’efforce d’être accessible à tous les festivaliers, y compris ceux qui ont des besoins spécifiques en matière d’accessibilité. Des zones réservées aux personnes à mobilité réduite sont disponibles, ainsi qu’un service de navette pour les personnes à mobilité réduite. Les organisateurs du festival fournissent des informations détaillées sur les règles à suivre et les mesures d’accessibilité pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les festivaliers.
9. Comment se rendre au Main Square Festival ?</h eric.canto@groupe-grim.com continue 2>
Le Main Square Festival est situé dans la ville d’Arras, dans le nord de la France. Les festivaliers peuvent se rendre au festival en voiture, en train ou en bus. Des navettes sont également disponibles pour transporter les festivaliers depuis les gares et les parkings locaux jusqu’au site du festival.
10. Y a-t-il des mesures de sécurité particulières à prendre en compte lors de la participation au Main Square Festival ?
Le Main Square Festival a mis en place des mesures de sécurité pour garantir la sécurité de tous les festivaliers. Les organisateurs du festival recommandent aux festivaliers de prendre certaines mesures de sécurité, telles que de rester vigilants et de signaler toute activité suspecte. Il est également important de se conformer aux règles du festival en matière de sécurité, telles que les restrictions concernant les objets interdits sur le site du festival.
En conclusion, le Main Square Festival est un événement de musique incontournable en France, offrant une variété d’artistes de renommée mondiale dans une variété de genres musicaux. Les festivaliers peuvent profiter d’options d’hébergement, de nourriture et de boissons sur place, ainsi que de mesures de sécurité pour garantir la sécurité de tous les participants. Il est important de se conformer aux règles du festival en matière de sécurité et de respecter les autres festivaliers pour garantir une expérience de festival agréable pour tous.
Main Square Festival programme : les 7 dernières années
Main Square Festival – Edition 2022
Louane, SCH, Angèle, DJ Snake, Yungblud, Sting, Feu ! Chatterton, Niska, Alan Walker, Matthieu Chedid, Black Eyed Peas, Vald, Twenty One Pilots, Skip The Use…
Main Square Festival – Edition 2020
Twenty One Pilots • Sting • -M- • Black Eyed Peas • Pixies • LP – Nekfeu • Sum 41 • Cage The Elephant • Alan Walker • Vald • Therapie Taxi • Koba LaD • Supertramp’s Roger Hodgson • Larkin Poe • Jehnny Beth • Brass Against • RÜFÜS DU SOL • Alec Benjamin • Last Train • Caballero & JeanJass • Tones And I • Izia • Marcel et son orchestre • Henri PFR • Yuzmv • Madeon
Main Square Festival – Edition 2019
DJ Snake • Christine and The Queens • Damso • Martin Garrix • Ben Harper & The Innocent Criminals 6Charlotte de Witte • Skip the Use • Cypress Hill • Angèle • Lomepal • Arnaud Rebotini • Editors • Eddy de Pretto • Jain • Bring Me The Horizon • Macklemore • Christine and the Queens • Bekar • Edgär • Editors • Rival Sons • Tamino • Bigflo et Oli • Bring Me the Horizon • The John Butler Trio • Idles • Jonathan Wilson • Old Tree’z • Bisou Bisou • Caravan Palace • Gavin James • Miles Kane • Lizzo • Les Rappeurs En Cartons • Agar Agar • Shame • Warhola • Todiefor • Masego • Maggie Rogers • Matt Corby
Main Square Festival – Edition 2018
Depeche Mode • Queens of The Stone Age • Orelsan • Nekfeu – Jamiroquai • Liam Gallagher • IAM • Justice • Girls in Hawaii • The Breeders • The Courteeners • Youngr • Wolf Alice • The Blaze • Jungle • Pleymo • Tom Walker • Portugal. The Man • Roméo Elvis • Kid Francescoli • The Hunna • Double T • PVRIS • Black Foxxes • Baasta! • Okay Monday • Loïc Nottet • Damian Marley • BB Brunes • Nothing But Thieves • Gojira • Boris Brejcha • Paul Kalkbrenner • Feder
Main Square Festival – Edition 2017
Radiohead • System of a Down • Major Lazer – Biffy Clyro • Vitalic • Machine Gun Kelly • Die Antwoord • Jain • Kaleo • Kungs • Dirtyphonics • Xavier Rudd • June Bug • Savages • La Femme • Seasick Steve • Mark Lanegan Band • Highly Suspect • Above and Beyond • Frank Carter And The Rattle Snakes • Don Broco • The Inspector Cluzo
Main Square Festival – Edition 2016
Les Insus (Téléphone) • Macklemore & Ryan Lewis • The Offspring • Iggy Pop – Disclosure • Louise attaque • Jake Bugg • Ellie Goulding • Birdy Nam Nam • Lonely The Brave • Mass Hysteria• Yelawolf • Jeanne Added • Flume • Boys Noize • Cardri • Bear’s Den • Nathaniel Rateliff • Marina Kaye • X Ambassadors • Nekfeu • Salut c’est cool • EVRST • Tiggs Da Author • A-Vox • LEJ • Years & Years • Odesza • Walk off the Earth • The Struts • Last Train • Band of Horses • Ghinzu • Editors • Cayman Kings • The London Souls
Main Square Festival – Edition 2015
Lenny Kravitz • Muse • Shaka Ponk- Pharrell Williams • Lilly Wood • Mumford & Sons • Skip The Use • Patrice • Rudimental • Hozier • Twin Atlantic • Tiken Jah Fakoly • The Script • Rival Sons • IAM • Lindsey Stirling • BRNS • ILoveMakonnen • Isaac Delusion • James Bay • Oscar and the Wolf • Kodaline • Royal Blood • Sam Smith • Rone • Charli XCX • The Avener • Fakear• Circa Waves • The Arrogants • A-Vox • Tim Fromont Placenti • Sheppard • Coasts • Josef Salvat
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts portraits, pochettes d’albums.
Le Main square festival 2020 annulé ?
Y aura-t-il un festival Main Square 2020? Alors que le pays est fermé pendant deux semaines pour faire face à l’épidémie de Covid-19, le nombre d’appels à des événements culturels augmente. Y aura-t-il un festival sur la place principale qui aura lieu à Arras du 3 au 5 juillet? Le premier coup de semonce lors des festivals d’été a été publié le 18 mars.
Ce jour-là, les groupes du légendaire festival anglais Glastonbury ont annoncé que l’édition 2020, qui devait avoir lieu du 24 au 28 juin, n’aurait pas lieu. Depuis lors, la question de l’annulation de ces événements s’est inévitablement justifiée. Et qu’adviendra-t-il du festival sur la place principale prévu une semaine après le festival en Angleterre?
Ceux qui suivent l’actualité du festival sur facebook auront remarqué que la communication du festival est désormais orientée sur la manière de s’occuper en temps de confinement tout en mettant en avant les artistes programmés pour cette édition 2020.
Rien sur une éventuelle annulation. Mis à part ce message rappelant les règles sanitaires : « Il n’y a qu’ensemble que nous pourrons garantir un été plein de musique, de divertissements, de voyages, de sports, et d’amitiés. »
Le premier choc concernant les festivals d’été a été donné le 18 mars. Ce jour-là, les équipes du mythique festival anglais Glastonbury annonçaient que l’édition 2020, qui devait avoir lieu du 24 au 28 juin, n’aurait pas lieu.
Forcément, depuis, la question de l’annulation de ces événements devient légitime. Et qu’en sera-t-il pour le Main square festival programmé une semaine après le festival anglais ?
Glastonbury Festival « We are so sorry to announce this, but we are going to have to cancel Glastonbury 2020. Tickets for this year will roll over to next year. Full statement below and on our website. »
Le maire Arras Frédéric Leturque ne sait vraiment pas plus : « Nous nous réunissons à la mi-mai pour évaluer la situation. Il n’y a pas de retour possible aujourd’hui. Nous faisons très attention à la situation. Nous avons eu la chance que la place du marché ait lieu début juillet. » Il a contacté le directeur du festival, Armel Campagna, qui a déclaré « qu’il est encore un peu tôt » pour répondre à la question. Comme tout le monde, il reste suspendu sur les décisions du gouvernement.
Rolling Stone Magazine est un bimensuel américain ayant une présence exceptionnelle dans l’univers de la pop culture et de la musique.
L’histoire du magazine Rolling Stone et son évolution
Fondé en 1967 à San Francisco, le magazine tire son nom d’une chanson des Muddy Waters. Créé par Jann Wenner, ce premier numéro présentait John Lennon sur la couverture.
Au fil des années, Rolling Stonea toujours suivi les tendances musicales avec une attention particulière pour la culture rock. Il est rapidement devenu le mensuel de référence pour obtenir des informations musicales, en plus de porter un regard précis et éclairant sur les actualités culturelles, sociétales et politiques.
Des interviews exclusives et des reportages passionnants
Le succès du magazine repose sur ses interviews exclusives et autres reportages passionnants, mettant en lumière aussi bien les personnalités emblématiques du histoire de la musique que les nouveaux talents. Ainsi, chaque article apporte quelque chose de neuf et captivant sur l’artiste ou le groupe concerné.
Outre les interviews, Rolling Stone propose également des chroniques d’album, des comptes rendus de concert, des sujets sur les tendances du secteur de la musique et du showbiz, ainsi que des articles sur les derniers albums à succès.
Au-delà de la musique, Rolling Stone explore également d’autres thèmes tels que le cinéma, la télévision, la littérature, la mode et l’art contemporain. Le magazine a parfois été controversé pour ses reportages et ses critiques, n’hésitant pas à s’attaquer aux problèmes de société.
Une présence mondiale avec des éditions internationales
En plus de son édition américaine, Rolling Stone possède des moutures nationales dans différents pays qui reprennent les articles publiés aux États-Unis en y ajoutant des contenus locaux comme les sorties d’albums, les concerts, les festivals, les expositions et les manifestations culturelles locales.
L’édition francophone et les autres éditions européennes
De nombreuses éditions européennes ont vu le jour, dont une version française commencée en 1988. D’autres versions ont aussi vu le jour en Italie, en Allemagne ou encore au Royaume-Uni par exemple, attestant de la portée internationale de la marque.
Des supports numériques pour un magazine toujours plus accessible
Soucieux de s’adapter aux nouvelles technologies, Rolling Stone a investi les médias numériques pour proposer une version en ligne enrichie de contenu multimédia, notamment grâce à des vidéos exclusives, mais aussi grâce à la possibilité pour les internautes de participer à diverses enquêtes, sondages et concours.
La version numérique du magazine propose ainsi une grande variété de contenus, qu’il s’agisse d’articles de fond, de brèves actualités, de listes thématiques ou encore de portfolios sur des sujets plus légers et divertissants.
Rolling Stone : un acteur incontournable dans la promotion de la musique
Depuis sa création, Rolling Stone a toujours cherché à mettre en avant les artistes qui ont marqué l’histoire de la musique. Ceci est particulièrement vrai pour la culture rock, dont le magazine se veut dépositaire.
Récompenser et honorer les meilleures créations musicales
À travers ses célèbres classements annuels tels que « Les 500 meilleurs albums de tous les temps » , « Les 100 meilleurs guitaristes » ou encore « Les 100 meilleures chansons », Rolling Stone contribue à récompenser et honorer les meilleures créations musicales et artistique.
Certains voient ces classements comme une forme de favoritisme et craignent qu’ils ne contribuent à figer l’image de la musique plutôt que de la faire évoluer. Néanmoins, force est de constater que les choix du magazine sont reconnus et respectés par la profession et le grand public, qui y voient souvent un repère utile.
Promouvoir la nouvelle génération d’artistes
Bien conscient de l’évolution du monde de la musique, Rolling Stone n’hésite pas à consacrer de la place aux jeunes artistes prometteurs pour les faire connaître auprès d’un public plus large et attiser ainsi l’intérêt des maisons de disques, des tourneurs et autres acteurs du secteur.
Ainsi, grâce au soutien du magazine, un grand nombre de nouveaux talents ont pu émerger et trouver leur voie dans le métier.
Un succès indéniable qui reste intact avec le temps
Malgré quelques polémiques ou critiques prenant parfois à partie sa ligne éditoriale ou ses choix rédactionnels, force est de constater que le magazine a conservé son statut de référence dans le milieu de la musique et culturelle.
Aujourd’hui encore, Rolling Stone reste un véritable passeport vers la réussite pour bon nombre d’artistes et groupes musicaux en quête de reconnaissance. L’aventure continue donc, riche en passion et découvertes, comme le témoignent chaque mois les pages du célèbre magazine américain.
Pour tous les amateurs de musique et de pop culture, Rolling Stone est un rendez-vous à ne pas manquer !