Il y a eu de nombreux concerts légendaires en France au fil des ans. Il est difficile de réduire la liste à seulement 15, mais voici une sélection de certains des concerts les plus marquants et les plus populaires des meilleurs groupes de l’histoire de la musique en France, classés par ordre chronologique.
Kiss Festival de Nîmes 2022
1. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Beatles – Olympia (1964)
Le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 a été un moment marquant de l’histoire de la musique. Le groupe déjà célèbre à l’époque, était dans le top 5 des meilleurs groupes du monde. Ce concert les a catapultés à un niveau de notoriété encore plus élevé. Il est et restera un des meilleurs groupes du monde.
Le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 était un événement historique pour la musique en France. Il s’agissait de la première tournée du groupe en France, qui avait déjà conquis l’Amérique et le Royaume-Uni. Voici quelques détails sur ce concert mémorable :
Date : 16 janvier 1964
Lieu : L’Olympia de Paris
Nombre de spectateurs : Environ 2 000 personnes
Setlist : Le groupe a interprété des chansons telles que « I Want to Hold Your Hand », « She Loves You », « All My Loving » et « Twist and Shout ». Au total, le groupe a joué douze chansons pendant leur set.
Réception : Le concert des Beatles à l’Olympia a été un énorme succès, malgré les protestations de certains parents et membres de la presse qui ne comprenaient pas l’engouement pour ce groupe de rock anglais. La presse française a rapidement été conquise par les « Fab Four », et leur visite en France a été largement couverte par les médias.
Influence : Le concert des Beatles à l’Olympia a été une influence majeure pour de nombreux artistes français, qui ont été inspirés par le son et le style des Beatles. Certains ont même commencé à écrire des chansons en anglais pour atteindre une audience internationale, comme Serge Gainsbourg.
En bref, le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 est devenu un moment clé de l’histoire de la musique en France et a contribué à populariser la musique pop et rock dans le pays.
Paul Mc Cartney
2. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Bob Dylan – Palais des Sports, Paris (1966)
Le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 a été l’un des plus controversés de sa carrière. Dylan a été hué par le public français pour avoir joué de la musique électrique, mais ce concert est aujourd’hui considéré comme un moment historique dans l’histoire de la musique.
Le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 était un événement controversé et mémorable pour plusieurs raisons. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 24 mai 1966
Lieu : Palais des Sports de Paris
Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
Setlist : Le concert a duré environ une heure et demie, et Dylan a joué des chansons de son album « Blonde on Blonde », ainsi que quelques morceaux plus anciens. Il a notamment interprété des chansons telles que « Rainy Day Women #12 & 35 », « Just Like a Woman » et « Ballad of a Thin Man ».
Réception : Le concert de Dylan a été marqué par des tensions entre l’artiste et le public français. En effet, une partie du public a commencé à protester contre le son électrique de Dylan, qui représentait un changement de style radical par rapport à ses précédents albums acoustiques. Certains ont même scandé des insultes et des slogans hostiles à Dylan. Cependant, une partie du public a également applaudi et soutenu Dylan.
Conséquences : Le concert de Dylan à Paris en 1966 a été considéré comme un tournant dans sa carrière, car il représentait une rupture avec son passé acoustique et un virage vers une musique plus électrique. Le concert a également influencé de nombreux musiciens français, qui ont été inspirés par l’audace de Dylan et ont cherché à explorer de nouveaux horizons musicaux.
En bref, le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 a été un moment marquant de l’histoire de la musique en France, qui a suscité des réactions passionnées et a influencé de nombreux musiciens et fans.
3. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Pink Floyd – Parc des Expositions, Colmar (1971)
Le concert des Pink Floyd, un des meilleurs groupes des années 70, au Parc des Expositions de Colmar en 1971 était un événement légendaire pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert mémorable :
Date : 29 octobre 1971
Lieu : Parc des Expositions de Colmar
Nombre de spectateurs : Environ 7 000 personnes
Setlist : Le groupe a joué des morceaux de leur album « Meddle », sorti quelques semaines auparavant, ainsi que quelques chansons plus anciennes. Ils ont notamment interprété des titres tels que « One of These Days », « Echoes » et « A Saucerful of Secrets ».
Réception : Le concert des Pink Floyd à Colmar a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été particulièrement impressionnés par la qualité de la performance et les effets visuels utilisés par le groupe, tels que les projections lumineuses et les lasers. Le concert a également marqué la première utilisation du fameux éclairage en forme de cercle que le groupe a utilisé lors de ses tournées ultérieures.
Influence : Le concert des Pink Floyd à Colmar a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a ouvert la voie à une nouvelle ère de rock progressif, qui a été très populaire en France dans les années 1970. Leur utilisation innovante de l’éclairage et des effets visuels a également inspiré de nombreux groupes et artistes dans les années qui ont suivi.
En bref, le concert des Pink Floyd au Parc des Expositions de Colmar en 1971 est devenu un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock progressif et influencé de nombreux musiciens et fans.
4. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Who – Palais des Sports, Paris (1972)
Le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 était leur premier concert en France. Le groupe a offert une performance explosive avec des morceaux tels que « Baba O’Riley » et « Won’t Get Fooled Again ».
Le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 était un événement mémorable pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 25 février 1972
Lieu : Palais des Sports de Paris
Nombre de spectateurs : Environ 13 500 personnes
Setlist : Le groupe a joué des morceaux de leur album « Who’s Next », ainsi que des chansons de leurs précédents albums. Ils ont notamment interprété des titres tels que « Baba O’Riley », « Won’t Get Fooled Again » et « My Generation ».
Réception : Le concert de The Who à Paris a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été particulièrement impressionnés par la qualité de la performance et l’énergie dégagée par le groupe, qui a donné une performance électrisante. Le concert a également été marqué par la destruction spectaculaire de certains instruments, une pratique courante pour le groupe à l’époque.
Influence : Le concert de The Who à Paris a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a été l’un des pionniers du rock britannique et a influencé de nombreux musiciens et groupes qui ont suivi. Leur utilisation innovante de la guitare électrique et leur énergie scénique ont été des inspirations pour de nombreux musiciens.
En bref, le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 est devenu un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock britannique et influencé de nombreux musiciens et fans. The Who est également un des meilleurs groupes au monde.
5. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Rolling Stones – Hippodrome de Vincennes, Paris (1976)
Le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes en 1976 était leur premier concert en France depuis cinq ans, et le public était en ébullition. Le groupe a offert une performance explosive qui a captivé les fans français.
Le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes de Paris en 1976 était un événement mémorable pour les fans et le groupe lui-même. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 4 juin 1976
Lieu : Hippodrome de Vincennes, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 80 000 personnes
Setlist : Le concert a duré environ deux heures et demie et a été marqué par des chansons des albums des Stones des années 1960 et 1970, ainsi que des titres plus récents de l’album « Black and Blue ». Ils ont notamment interprété des chansons telles que « Jumpin’ Jack Flash », « Brown Sugar » et « Satisfaction ».
Réception : Le concert a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été impressionnés par l’énergie et la présence scénique du groupe, qui a livré une performance électrique et inoubliable. Le concert a également été marqué par un grand spectacle, avec des feux d’artifice et des effets visuels époustouflants.
Influence : Le concert des Rolling Stones à Vincennes a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Il a été considéré comme un point culminant de l’ère du rock’n’roll classique, et a influencé de nombreux artistes et groupes qui ont suivi. Le concert a également été une étape importante pour les Stones eux-mêmes, qui ont continué à être l’un des groupes les plus influents et les plus populaires du monde.
En bref, le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes de Paris en 1976 reste un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock’n’roll et influencé de nombreux musiciens et fans. Les Rolling Stones resteront dans le top 5 des meilleurs groupes de musique.
6. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: AC/DC – Palais Omnisports de Paris-Bercy (1984)
Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy en 1984 a été un moment légendaire dans l’histoire du hard rock. Le groupe était au sommet de sa forme, offrant une performance électrisante et mémorable pour les fans français.
Le concert d’AC/DC au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1984 était un événement mémorable pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 22 septembre 1984
Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy
Nombre de spectateurs : Environ 17 000 personnes
Setlist : Le groupe a joué des chansons de leur album « Back in Black », ainsi que des titres de leurs précédents albums. Ils ont notamment interprété des morceaux tels que « Highway to Hell », « Whole Lotta Rosie » et « Hells Bells ».
Réception : Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy a été très bien accueilli par le public et la presse. Les fans ont été impressionnés par l’énergie et la présence scénique du groupe, qui a donné une performance électrisante. Le concert a également été marqué par des effets pyrotechniques impressionnants et une ambiance survoltée.
Influence : Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a été l’un des pionniers du hard rock et du heavy metal, et a influencé de nombreux musiciens et groupes qui ont suivi. Leur énergie scénique et leur attitude rock’n’roll ont été une source d’inspiration pour de nombreux fans de musique.
En bref, le concert d’AC/DC au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1984 reste un moment légendaire de l’histoire du rock en France, qui a marqué l’histoire du hard rock et du heavy metal et influencé de nombreux musiciens et fans. AC/DC figurant au dans le top 10 des meilleurs groupes du monde de hard rock.
AC DC
7. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Bruce Springsteen – Palais Omnisports de Paris-Bercy (1985)
Le concert de Bruce Springsteen à Paris-Bercy en 1985 était une expérience inoubliable pour les fans français de rock. Le « Boss » a offert une performance énergique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.
Le concert de Bruce Springsteen au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1985 était un événement marquant pour le Boss et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 29 mai 1985
Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy
Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
Setlist : Le concert a inclus des chansons de son album « Born in the USA », ainsi que des titres de ses précédents albums. Il a également interprété une reprise de « Twist and Shout » des Beatles. Les fans ont été ravis de voir Springsteen jouer ses morceaux phares, tels que « Dancing in the Dark », « Born to Run » et « Thunder Road ».
Réception : Le concert de Springsteen à Paris-Bercy a été acclamé par les fans et la presse. Springsteen a livré une performance énergique et passionnée, avec des solos de guitare électrisants et des moments émouvants. Les fans ont chanté en chœur avec Springsteen tout au long du concert, créant une ambiance électrique.
Influence : Le concert de Springsteen à Paris-Bercy a eu une influence importante sur la scène musicale française et européenne. Le Boss a été considéré comme l’un des artistes les plus influents de son époque, et son énergie scénique et son lyrisme ont inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert de Paris-Bercy est également connu pour être l’un des meilleurs concerts de Springsteen de tous les temps.
En bref, le concert de Bruce Springsteen au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1985 reste un moment légendaire de l’histoire du rock en France, qui a marqué l’histoire du rock américain et influencé de nombreux musiciens et fans.
8. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Nirvana – Théâtre de l’Empire, Paris (1991)
Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire de Paris en 1991 était le premier concert de la bande en France. Le groupe a offert une performance enflammée et chaotique qui a laissé une impression durable sur les fans français.
Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire à Paris en 1991 était un événement important pour le groupe et pour le grunge en général. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 14 novembre 1991
Lieu : Théâtre de l’Empire, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 400 personnes
Setlist : Le groupe a joué des chansons de son album « Nevermind », ainsi que des morceaux de ses précédents albums. Ils ont également interprété des reprises, dont « The Money Will Roll Right In » de Fang et « Love Buzz » de Shocking Blue. Le concert a été marqué par une ambiance intime et intense, avec Kurt Cobain qui a invité les fans à se rapprocher de la scène.
Réception : Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire a été un moment clé dans l’histoire de la musique alternative. Le groupe était encore relativement peu connu en France à l’époque, mais le concert a été acclamé par les fans et la presse. Les critiques ont souligné l’énergie brute et la spontanéité du groupe, ainsi que le charisme de Cobain.
Influence : Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire a eu une influence durable sur la scène alternative française et européenne. Le grunge était en train de devenir un mouvement musical majeur, et Nirvana était l’un des groupes phares de cette scène. Le concert a contribué à renforcer la réputation de Nirvana en France, et a inspiré de nombreux musiciens et fans.
En bref, le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire à Paris en 1991 reste un moment clé de l’histoire de la musique alternative, qui a marqué l’histoire du grunge et inspiré de nombreux musiciens et fans en France et dans le monde entier. Nirvana est toujours l’un des meilleurs groupes du monde.
Nirvana
9. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Johnny Hallyday – Parc des Princes, Paris (1993)
Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes de Paris en 1993 était l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le « Taulier » a offert une performance épique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.
Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris en 1993 était un événement majeur pour le chanteur français et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 18 juin 1993
Lieu : Parc des Princes, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 60 000 personnes
Setlist : Le concert a inclus des chansons de différents albums de Johnny Hallyday, ainsi que des reprises de chansons célèbres. Les fans ont été ravis de voir leur idole jouer des morceaux phares, tels que « Allumer le feu », « Que je t’aime », « Laura » et « Oh Marie ».
Réception : Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes a été un événement majeur pour la scène musicale française. Hallyday était l’un des chanteurs les plus populaires de son époque, et le concert a été acclamé par les fans et la presse. Hallyday a livré une performance énergique et passionnée, avec une mise en scène spectaculaire comprenant des feux d’artifice, des écrans géants et des chorégraphies.
Influence : Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes a eu une influence durable sur la scène musicale française. Hallyday a été considéré comme l’un des artistes les plus influents de son époque, et son énergie scénique et son charisme ont inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert de Paris est également connu pour être l’un des meilleurs concerts de Hallyday de tous les temps.
En bref, le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris en 1993 reste un moment légendaire de l’histoire de la musique française, qui a marqué l’histoire du rock français et inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert est également considéré comme l’un des plus grands événements de la carrière de Hallyday.
Johnny et les vieilles canailles
10. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Daft Punk – Palais Omnisports de Paris-Bercy (2007)
Le concert de Daft Punk à Paris-Bercy en 2007 était une expérience inoubliable pour les fans français de musique électronique. Le groupe a offert une performance visuellement spectaculaire avec des lumières et des lasers époustouflants.
Le concert de Daft Punk au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2007 était un événement majeur pour le duo électronique français et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :
Date : 14 juin 2007
Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy, Paris
Nombre de spectateurs : Plus de 17 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté les plus grands tubes de Daft Punk, tels que « One More Time », « Harder, Better, Faster, Stronger » et « Around the World », ainsi que des morceaux de leur album « Human After All ». Le concert était accompagné d’un impressionnant spectacle visuel, comprenant des lasers, des écrans géants et des costumes futuristes.
Réception : Le concert de Daft Punk à Paris a été acclamé par la critique et les fans. Les médias ont salué l’aspect spectaculaire du concert, en particulier la mise en scène futuriste et les effets visuels. Le concert a également marqué la fin de la tournée « Alive 2007 » de Daft Punk, qui a été l’une des plus grandes tournées de l’année.
Influence : Le concert de Daft Punk à Paris a eu une influence durable sur la musique électronique et la scène musicale française. Le duo a été considéré comme l’un des actes les plus importants de l’histoire de la musique électronique, et leur concert a renforcé leur position en tant qu’innovateurs dans le domaine. Le spectacle visuel et la mise en scène de leur concert ont également inspiré de nombreux artistes et ont contribué à définir l’esthétique futuriste de la musique électronique.
En résumé, le concert de Daft Punk au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2007 est considéré comme l’un des concerts les plus mémorables de l’histoire de la musique électronique française. La mise en scène futuriste et les effets visuels spectaculaires ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les fans de Daft Punk et les amateurs de musique électronique. Daft Punk restera un des meilleurs groupes de musique électronique toujours cité en référence.
11. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: U2 – Stade de France, Paris (2009)
Le concert de U2 au Stade de France de Paris en 2009 a été l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le groupe a offert une performance épique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.
Le concert de U2 au Stade de France à Paris en 2009 était une étape de leur tournée « 360° Tour », qui a été l’une des plus grandes tournées de tous les temps. Voici quelques détails sur ce concert :
Date : 11 juillet 2009
Lieu : Stade de France, Paris
Nombre de spectateurs : Plus de 95 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté des tubes de U2 tels que « Vertigo », « Beautiful Day » et « With or Without You », ainsi que des chansons de leur album à succès « The Joshua Tree ». Le spectacle était également accompagné d’une scénographie impressionnante comprenant une immense structure en forme de toile d’araignée, des écrans géants et des effets pyrotechniques.
Réception : Le concert de U2 à Paris a été acclamé par la critique et les fans. Les médias ont salué la qualité de la performance de U2, ainsi que la mise en scène spectaculaire et l’impressionnante scénographie. Le concert a également été un succès commercial, battant des records de vente de billets pour un événement musical en France.
Influence : Le concert de U2 à Paris a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. La tournée « 360° Tour » a été l’une des plus grandes tournées de tous les temps, avec plus de 7 millions de spectateurs dans le monde entier. Le spectacle et la scénographie ont également inspiré de nombreux artistes, en particulier dans le domaine de la pop et du rock.
En résumé, le concert de U2 au Stade de France en 2009 était un événement majeur pour le groupe et leurs fans, et a été l’un des concerts les plus marquants de l’histoire de la musique. La performance de U2, un des meilleurs groupes de la scène internationale, ainsi que la mise en scène et la scénographie spectaculaires, ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.
U2
12. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Prince – Palais Omnisports de Paris-Bercy (2011)
Le concert de Prince à Paris-Bercy en 2011 était le dernier concert de sa tournée européenne « Welcome 2 America ». Le spectacle était rempli d’énergie et de puissance, mettant en valeur la voix incroyable de Prince et sa virtuosité musicale.
Le concert de Prince au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2011 était une étape de sa tournée « Welcome 2 America », qui a été l’une de ses dernières tournées avant sa mort en 2016. Voici quelques détails sur ce concert :
Date : 30 juin 2011
Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 17 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons classiques de Prince, telles que « Purple Rain », « Kiss » et « When Doves Cry », ainsi que des chansons de son album « Welcome 2 America », qui n’était pas encore sorti à l’époque. Le spectacle était également accompagné de danseurs, d’un grand écran vidéo et d’effets lumineux.
Réception : Le concert de Prince à Paris a été acclamé par la critique et les fans. La performance de Prince a été saluée pour sa virtuosité musicale et son énergie sur scène. Les médias ont également souligné l’importance de Prince pour la musique pop et sa capacité à réunir un public diversifié.
Influence : Le concert de Prince à Paris a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Prince était connu pour ses performances légendaires et sa capacité à mélanger différents genres musicaux, et ce concert en est un excellent exemple. Le spectacle a également été l’un des derniers de Prince en Europe avant sa mort en 2016, ce qui ajoute à son importance historique.
En résumé, le concert de Prince au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2011 était un événement majeur pour les fans de Prince et la scène musicale en général. La performance de Prince, la mise en scène spectaculaire et la diversité de la setlist ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.
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13. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Radiohead – Arènes de Nîmes (2012)
Le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était un moment mémorable dans l’histoire de la musique alternative. Le groupe, célèbre et considéré comme une référence parmi les meilleurs groupes du monde, a offert une performance intense et poignante, jouant des chansons de leur album « The King of Limbs » ainsi que des classiques plus anciens.
Le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était une étape de leur tournée « The King of Limbs ». Voici quelques détails sur ce concert :
Date : 10 juillet 2012
Lieu : Arènes de Nîmes, Nîmes
Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Radiohead, avec une concentration particulière sur leur album « The King of Limbs ». Le groupe a également interprété quelques-unes de leurs chansons les plus populaires, telles que « Karma Police » et « Paranoid Android ». Le concert était également accompagné d’effets visuels impressionnants et d’un système de sonorisation puissant.
Réception : Le concert de Radiohead à Nîmes a été acclamé par la critique et les fans. La performance du groupe a été saluée pour son énergie et son intensité, ainsi que pour la qualité de la musique et de la production. Les médias ont également souligné l’importance de Radiohead pour la musique populaire et leur capacité à innover constamment.
Influence : Le concert de Radiohead à Nîmes a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Radiohead était connu pour ses performances intenses et expérimentales, et ce concert en est un excellent exemple. Le spectacle a également été salué pour sa production innovante, qui a utilisé des effets visuels et sonores de pointe pour créer une expérience immersive pour les spectateurs.
En résumé, le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était un événement important pour les fans de Radiohead et la scène musicale en général. La performance énergique du groupe, la mise en scène innovante et la qualité de la musique ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir. Radiohead restera un des meilleurs groupes de la scène musicale.
Tom Yorke de Radiohead
14. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Metallica – Stade de France, Paris (2012)
Le concert de Metallica au Stade de France de Paris en 2012 a été l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le groupe a offert une performance explosive avec des morceaux tels que « Master of Puppets » et « Enter Sandman ».
Le concert de Metallica au Stade de France en 2012 était une étape de leur tournée « World Magnetic Tour ». Voici quelques détails sur ce concert :
Date : 12 mai 2012
Lieu : Stade de France, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 80 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Metallica, avec une concentration particulière sur leur album « Black Album », sorti en 1991. Le groupe a également interprété quelques-unes de leurs chansons les plus populaires, telles que « Enter Sandman » et « Master of Puppets ». Le concert était également accompagné d’un spectacle visuel impressionnant et d’un système de sonorisation puissant.
Réception : Le concert de Metallica au Stade de France a été très bien accueilli par la critique et les fans. La performance du groupe a été saluée pour son énergie et son intensité, ainsi que pour la qualité de la musique et de la production. Les médias ont également souligné la longévité de Metallica et leur capacité à rester pertinents dans l’industrie de la musique pendant plus de 30 ans.
Influence : Le concert de Metallica au Stade de France a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Metallica était connu pour ses performances intenses et leur capacité à mélanger différents genres musicaux, et ce concert en est un excellent exemple. Le groupe a également été salué pour sa production innovante, qui a utilisé des effets visuels et sonores de pointe pour créer une expérience immersive pour les spectateurs.
En résumé, le concert de au Stade de France en 2012 était un événement majeur pour les fans de Metallica, un des meilleurs groupes de la scène metal et la scène musicale en général. La performance énergique du groupe, la mise en scène innovante et la qualité de la musique ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.
Metallica
15. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Beyoncé – Stade de France, Paris (2016)
Le concert de Beyoncé au Stade de France de Paris en 2016 était un spectacle éblouissant et époustouflant. La chanteuse a offert une performance dynamique avec des danses incroyables
Le concert de Beyoncé au Stade de France en 2016 était une étape de sa tournée mondiale « Formation World Tour ». Voici quelques détails sur ce concert :
Date : 21 juillet 2016
Lieu : Stade de France, Paris
Nombre de spectateurs : Environ 75 000 personnes
Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Beyoncé, avec une concentration particulière sur son album « Lemonade », sorti la même année. Elle a également interprété quelques-unes de ses chansons les plus populaires, telles que « Crazy in Love » et « Single Ladies ». Le concert était également accompagné d’un spectacle visuel impressionnant, avec des costumes et des chorégraphies élaborés.
Réception : Le concert de Beyoncé au Stade de France a été très bien accueilli par la critique et les fans. La performance de Beyoncé a été saluée pour son énergie et sa puissance, ainsi que pour la qualité de la production et des effets visuels. Les médias ont également souligné le message politique et social du spectacle, qui a abordé des thèmes tels que le féminisme et les droits des Noirs.
Influence : Le concert de Beyoncé au Stade de France a eu une influence durable sur la musique et la culture pop. Beyoncé était déjà connue pour ses performances énergiques et ses messages politiques, mais ce concert en est un excellent exemple. La mise en scène élaborée et la qualité de la production ont également influencé la façon dont les concerts pop sont réalisés et présentés. Enfin, le concert a également inspiré une nouvelle génération de fans de Beyoncé et a renforcé sa position en tant que l’une des artistes les plus influentes de sa génération.
En résumé, le concert de Beyoncé au Stade de France en 2016 était un événement majeur pour les fans de musique pop et la culture pop en général. La performance puissante de Beyoncé, la mise en scène impressionnante et les messages politiques ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la culture pop pour les années à venir.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
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Et pour les plus jeunes, le PASS CULTURE vous permet de suivre les concerts de votre artiste préféré!
3. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Consultez les sites de salles de concert
Les salles de concert ont souvent leur propre site web, sur lequel vous pouvez trouver des informations sur les événements à venir, les artistes et la disponibilité des billets. Certaines salles de concert proposent également des abonnements pour plusieurs concerts à un prix réduit.
Voici quelques-unes des grandes salles de concerts en à Paris :
L’AccorHotels Arena à Paris (anciennement Bercy) : Cette salle est l’une des plus grandes en France, avec une capacité de 20 000 places. Elle accueille des concerts de musique, des événements sportifs et des spectacles.
Le Zénith de Paris : Situé dans le parc de la Villette, le Zénith de Paris est l’une des plus grandes salles de concert de la ville, avec une capacité de 6 293 places. Elle est également connue pour ses productions de théâtre et de danse.
La salle Pleyel: Située dans le 8ème arrondissement de Paris, la salle Pleyel est une salle de concert historique inaugurée en 1927. Elle a été rénovée en 2006 et dispose d’une capacité d’environ 2 000 places assises. Elle est connue pour son acoustique exceptionnelle et son architecture Art Déco.
Le Grand Rex: Également situé dans le 8ème arrondissement de Paris, Le Grand Rex est une salle de cinéma et de spectacle construite en 1932. Avec une capacité de plus de 2 700 places, elle est la plus grande salle de cinéma d’Europe. Le Grand Rex est connu pour son intérieur Art Déco, son écran géant et son atmosphère unique.
L’Olympia: Située dans le 9ème arrondissement de Paris, L’Olympia est l’une des salles de concert les plus célèbres de France. Elle a ouvert ses portes en 1888 et a accueilli des artistes tels que Édith Piaf, Jacques Brel et The Beatles. Avec une capacité d’environ 1 800 places, L’Olympia est connue pour son histoire riche et sa scène iconique en forme de coquillage.
Le Trianon: Situé dans le 18ème arrondissement de Paris, Le Trianon est une salle de concert et de spectacle qui a ouvert ses portes en 1894. Elle a été rénovée en 2009 et dispose d’une capacité d’environ 1 000 places assises. Le Trianon est connu pour son décor élégant et sa programmation variée, allant du rock au jazz en passant par la musique électronique.
Le Trianon
Le Stade de France à Saint-Denis : Bien qu’il soit principalement utilisé pour les événements sportifs, le Stade de France peut accueillir des concerts de musique en plein air, avec une capacité pouvant atteindre 80 000 personnes.
Le Palais des Sports de Paris : Le Palais des Sports est une salle de spectacle située dans le 15ème arrondissement de Paris. Elle peut accueillir jusqu’à 4 500 personnes et est souvent utilisée pour les concerts de musique populaire.
En province, voici les plus grandes salles de concerts:
La Halle Tony Garnier à Lyon : Avec une capacité de plus de 17 000 places, la Halle Tony Garnier est l’une des plus grandes salles de concert de France. Elle a accueilli des concerts de nombreux artistes célèbres, tels que Johnny Hallyday et Céline Dion.
Le Zénith de Toulouse: Inauguré en 1999, le Zénith de Toulouse est situé à Blagnac, en banlieue de Toulouse. Il dispose d’une capacité de plus de 11 000 places assises et debout. La salle est équipée d’un système de son et de lumière de pointe et accueille des concerts de tous genres musicaux.
Le Zénith de Nantes Métropole: Situé dans la ville de Saint-Herblain, le Zénith de Nantes Métropole a ouvert ses portes en 2006. Il peut accueillir jusqu’à 9 000 personnes assises et debout et est équipé d’une technologie de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.
Le Zénith de Strasbourg Europe: Inauguré en 2008, le Zénith de Strasbourg Europe est situé dans le quartier Wacken de Strasbourg. Il peut accueillir jusqu’à 12 079 spectateurs assis ou debout. La salle est équipée d’une technologie de son et de lumière de pointe et accueille des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.
Le Zénith Sud de Montpellier: Situé dans la ville de Montpellier, le Zénith Sud a ouvert ses portes en 1986. Il dispose d’une capacité d’environ 7 000 places assises et debout et est équipé d’un système de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.
Le Zénith de Rouen: Ouvert en 2001, le Zénith de Rouen est situé dans la ville de Le Grand-Quevilly, à proximité de Rouen. Il peut accueillir jusqu’à 8 000 spectateurs assis et debout et est équipé d’un système de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.
Les arènes de Nîmes: Les Arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain antique situé dans la ville de Nîmes, dans le sud de la France. Ils ont été construits au premier siècle après J.-C. et peuvent accueillir environ 24 000 personnes. Aujourd’hui, les Arènes de Nîmes sont utilisées comme salle de concert pour des artistes de renommée internationale tels que Elton John, Sting, Phil Collins, ou encore Metallica. Ils sont également utilisés pour des festivals de musique et d’autres événements culturels.
Il y a bien sûr de nombreuses autres salles de concerts en France, mais celles-ci figurent parmi les plus grandes et les plus populaires.
4. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Recherchez les festivals de musique
Les festivals de musique sont un excellent moyen de découvrir de nouveaux artistes, de suivre les concerts de votre artiste préféré, et de profiter de performances live en plein air. En France, il existe de nombreux festivals de musique, tels que Rock en Seine, Les Vieilles Charrues, Solidays, les Déferlantes du Sud, Le Main Square Festival…
Vous pouvez consulter les sites web de ces festivals pour obtenir des informations sur les artistes et acheter des billets. Voici quelques-uns des plus grands festivals de musique en France :
Les Vieilles Charrues : Ce festival de musique a lieu chaque année en juillet dans la ville de Carhaix, en Bretagne. Il attire des milliers de spectateurs et présente une grande variété de styles musicaux, allant du rock au hip-hop en passant par la musique électronique.
Le Festival de Cannes : Bien qu’il soit surtout connu pour son prestigieux festival de cinéma, la ville de Cannes accueille également chaque année un important festival de musique. Le Festival de Cannes de la Musique Électronique, ou Cannes Dance Event, attire des artistes de renom et des milliers de spectateurs.
Rock en Seine : Ce festival de musique rock a lieu chaque année à la fin de l’été, au Domaine National de Saint-Cloud, à proximité de Paris. Il propose une programmation variée avec des artistes nationaux et internationaux.
Les Eurockéennes de Belfort: Ce festival de musique rock et pop se déroule chaque année dans la ville de Belfort, en Franche-Comté, en juillet. Il accueille des artistes de renommée internationale et a une grande notoriété en France.
La Route du Rock : Ce festival de musique rock et pop a lieu chaque année à Saint-Malo, en Bretagne. Il se déroule en août et propose une programmation variée avec des artistes émergents et confirmés.
Le festival de Nîmes: Le Festival de Nîmes est un festival de musique qui a lieu chaque été dans la ville de Nîmes, dans le sud de la France. Il se déroule généralement en juin et juillet, et propose une programmation variée avec des artistes de renommée nationale et internationale.
Depuis sa création en 1997, le festival a accueilli des artistes tels que Bob Dylan, Neil Young, Sting, Elton John, Depeche Mode, Muse et bien d’autres. Le festival se déroule dans un cadre exceptionnel, les Arènes de Nîmes, un amphithéâtre romain du 1er siècle qui peut accueillir jusqu’à 16 000 spectateurs. Les concerts ont lieu en soirée, avec une ambiance magique créée par les lumières et la vue imprenable sur les arènes.
Les Arènes de Nîmes
Les Arènes de Nîmes
Les Arènes de Nîmes
Les Arènes de Nîmes
Le Hellfest:le Hellfest est un festival de musique de heavy metal qui a lieu chaque année en juin dans la ville de Clisson, dans le département de la Loire-Atlantique en France. Depuis sa création en 2006, il est rapidement devenu l’un des plus grands festivals de heavy metal au monde. Le Hellfest propose une programmation impressionnante avec des artistes de renommée internationale, des groupes émergents et des légendes du heavy metal. Les genres musicaux présentés vont du thrash metal au black metal en passant par le death metal et le metalcore.
Slipknot au Hellfest
Le Hellfest se déroule sur trois jours, avec une atmosphère unique et festive. Le festival propose plusieurs scènes, des stands de nourriture et de boissons, des animations et des zones de détente pour les festivaliers. Le festival attire chaque année plus de 60 000 fans de heavy metal venus de partout dans le monde pour vivre une expérience musicale unique et intense.
Slash au Hellfest
Il y a bien sûr de nombreux autres festivals de musique en France, mais ceux-ci figurent parmi les plus grands et les plus populaires.
5. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Planifiez à l’avance
Les billets pour les concerts les plus populaires se vendent souvent rapidement, il est donc important de planifier à l’avance. Lorsque les billets sont mis en vente, n’hésitez pas à les acheter immédiatement pour éviter la déception. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir assister au concert à une date donnée, il peut être judicieux d’acheter une assurance billet pour vous protéger en cas d’empêchement.
Planifier une sortie à un concert de musique peut être une expérience amusante et agréable. Voici quelques étapes clés pour vous aider à vous organiser :
Choisissez le concert : Trouvez un concert qui vous intéresse et assurez-vous qu’il convient à votre budget et à votre emploi du temps.
Achetez les billets : Achetez les billets pour le concert dès que possible pour vous assurer une place et pour bénéficier de tarifs avantageux.
Vérifiez les détails de l’événement : Vérifiez les détails de l’événement, tels que l’emplacement, l’heure de début, les artistes et les restrictions éventuelles. Assurez-vous également d’avoir des informations sur le transport, le stationnement et l’hébergement si nécessaire.
Habillez-vous en conséquence : Habillez-vous confortablement et en fonction du style de musique et du lieu de l’événement. Assurez-vous d’avoir des vêtements appropriés pour la météo et les conditions de la salle.
Prévoyez les dépenses : Prévoyez les dépenses supplémentaires telles que la nourriture, les boissons, les souvenirs et les transports. Apportez suffisamment d’argent liquide ou une carte bancaire pour couvrir ces dépenses.
Arrivez à l’heure : Arrivez suffisamment tôt pour éviter le stress et pour profiter de l’ambiance avant le début du concert.
Respectez les règles de la salle : Respectez les règles de la salle de concert, notamment en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables et des appareils photo. Certaines salles interdisent les enregistrements vidéo et audio.
Profitez de l’événement : Profitez de l’ambiance et des performances des artistes en vous relaxant et en vous amusant.
Prenez soin de vous : Prenez soin de votre santé en vous hydratant, en évitant l’alcool excessif et en prenant des pauses si nécessaire.
Rentrez en sécurité : Assurez-vous de rentrer chez vous en toute sécurité après le concert, en utilisant les transports en commun ou en demandant à un ami de vous raccompagner si nécessaire.
En suivant ces étapes, vous pourrez planifier une sortie réussie à un concert de musique.
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6. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Profitez de l’expérience du concert
Assister à un concert est une expérience inoubliable, alors assurez-vous de profiter pleinement de l’événement. Arrivez tôt pour profiter de l’ambiance et pour éviter les longues files d’attente. N’oubliez pas de vous hydrater et de manger avant le concert pour être en forme. Enfin, soyez prêt à vous amuser et à chanter avec votre artiste préféré.
Assister à un concert de musique est une expérience unique et excitante. Voici donc quelques conseils simples, pour bien profiter de cette expérience :
Arrivez tôt : Arrivez suffisamment tôt pour vous installer confortablement et profiter de l’ambiance avant le début du concert. N’oubliez pas de passer par la case WC avant le début du concert.
Habillez-vous confortablement : Portez des vêtements confortables et appropriés pour le type de concert et pour le temps qu’il fait. Évitez les talons hauts si vous prévoyez de rester debout pendant tout le concert.
Respectez les règles de la salle : Respectez les règles de la salle de concert, notamment en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables et des appareils photo. Certaines salles interdisent les enregistrements vidéo et audio.
Profitez de l’ambiance : Imprégnez-vous de l’ambiance en appréciant les lumières, le son, les effets visuels et les interactions avec le public. Profitez de l’instant présent et du plaisir que procure la musique en direct.
En suivant ces conseils, vous serez en mesure de suivre les concerts de votre artiste préféré en France et de profiter d’une expérience unique.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
FAQ sur comment suivre les concerts de son artiste préféré
Question 1: Comment savoir quand mon artiste préféré va donner un concert ?
Il y a plusieurs moyens de savoir quand votre artiste préféré va donner un concert. Vous pouvez consulter son site web officiel, suivre ses comptes de réseaux sociaux, consulter des sites web de billetterie en ligne, ou vous inscrire à sa liste de diffusion ou newsletter pour recevoir des mises à jour sur ses concerts à venir.
Question 2: Comment acheter des billets pour un concert ?
Il existe plusieurs sites web de billetterie en ligne où vous pouvez acheter des billets pour des concerts. Vous pouvez également vous rendre directement sur le site web officiel de l’artiste pour acheter des billets. Assurez-vous de vérifier la date, l’heure et le lieu du concert avant d’acheter vos billets.
Question 3: Comment connaître les lieux de concert près de chez moi ?
Vous pouvez utiliser des sites web de billetterie en ligne pour trouver des concerts près de chez vous. Vous pouvez également consulter les sites web des salles de concert et des festivals de musique de votre région pour voir les événements à venir.
Question 4: Comment savoir si le concert est annulé ou reporté ?
Si le concert est annulé ou reporté, vous devriez recevoir un e-mail ou un message de la part du site web de billetterie en ligne ou de l’organisateur du concert. Vous pouvez également consulter les réseaux sociaux de l’artiste ou du lieu du concert pour obtenir des informations sur les annulations ou les reports.
Question 5: Comment se préparer pour un concert ?
Avant d’assister à un concert, vous devriez vous renseigner sur les règles de la salle de concert, telles que les règles de sécurité, les heures d’ouverture et les politiques en matière de nourriture et de boisson. Vous devriez également vous assurer d’avoir vos billets en main, de vous habiller confortablement et de prendre les mesures de sécurité appropriées, telles que porter un masque ou se faire vacciner, si nécessaire.
Question 6: Comment profiter au maximum d’un concert ?
Pour profiter au maximum d’un concert, assurez-vous d’arriver tôt pour avoir une bonne place, d’écouter attentivement la musique et de participer à l’ambiance du concert. Vous devriez également éviter de prendre des photos ou des vidéos tout le temps, car cela peut distraire les autres spectateurs et perturber l’ambiance du concert.
The Black Keys, formés en 2001 par le guitariste/chanteur Dan Auerbach et le batteur/producteur Patrick Carney à Akron dans l’Ohio sont à l’origine de nombreux tubes dont le célèbre morceau Howlin’for.
D’une variété plus grungy que les White Stripes, inspiré par le rocker Junior Kimbrough et influencé par le delta blues, ce duo de blues rock américain sort son 11e album en 2022, Dropout Boogie, et annonce une tournée mondiale en 2023 avec notamment une date parisienne au Zénith les 18 et 19 juin et une au festival de Nîmes le 04 juillet.
J’aurai donc l’occasion de les photographier à nouveau.
En attendant de retrouver The Black Keys, sur scène, voici leur histoire.
The Black keys, des débuts prometteurs 2001-2007
Dan et Patrick sont amis d’enfance puisque voisins, ils ont côtoyé la même école, dans les années 90, le Firestone High School. Les deux garçons se lient d’amitié malgré leurs différences ; alors que Patrick Carney est réservé, Dan Auerbach lui est capitaine de l’équipe de football.
Ils commencent à s’amuser ensemble sur différents instruments à l’adolescence ne faisant qu’un passage éclair à l’Université d’Akron.
Dan Auerbarch est un fan du bluesman Junior Kimbrough. C’est en écoutant ses chansons qu’il décide de se mettre à la guitare.
Les deux acolytes décident donc d’arrêter les études pour se consacrer pleinement à la musique, gagnant leur vie grâce à des petits boulots.
Chacun dans sa famille est associé à un musicien. Dan a pour cousin le guitariste Robert Quine, et Patrick est le neveu du saxophoniste Ralph Carney.
Ils forment leur groupe, The Black Keys en 2001, dont le nom vient de Alfred Mc Moore, un homme schizophrène qu’ils connaissent, et qui les menaçait de les envoyer en prison parce qu’il détenait des dossiers sur eux, « des notes noires ».
Très rapidement, The Black Keys sortent sont premier album, The Big Come Up, au début de l’année 2002, enregistré dans le garage de Patrick et produit par le label indépendant Alive Records, spécialisé en musique underground.
L’album, malgré des ventes modestes est une jolie réussite puisque il attire le public et leur permet avec des titres (reprises) comme I’ll Be Your Man (thème de la série Hung sur HBO) Leavin’ Trunk et She Said, She Said de signer chez le label Fat Possum Records.
Sur cet opus, The Black Keys rendent hommage au défunt guitariste Junior Kimbrough en réarrangeant certains de ses titres comme Everywhere I Go.
Très rapidement, le groupe The Black Keys enregistre (en quatorze heures) et sort son 2e album Thickfreakness en avril 2003, avec des titres phares comme Hard Row, Set You Free (utilisé dans les show TV), Have Love, Will Travel (une reprise de Richard Berry).
Après un certain succès commercial, s’en suit un tournée éreintante que The Black Keys ne pourront pas honorer jusqu’au bout, devant annuler les dates européennes.
Ils enchaînent les apparitions TV notamment dans Late Night with Conan O’Brien.
En 2004, après la sortie d’un EP The Moan, le 19 janvier, The Black Keys est en difficultés financières et cumule les dettes. En effet, leur tournée européenne est déficitaire. Pour renflouer les caisses, The Black Keys décident de vendre Set You Free à Nissan pour une publicité, mais également pour les médias télévisés. Le groupe se produit également dans des festivals tels que le Coachella et le Bonnaroo.
Finalement l’année 2004 se terminera sous de meilleurs auspices avec la sortie de leur 3e album en septembre Rubber Factory, enregistré dans une usine désaffectée.
Cet opus confirme leur succès avec des singles tels que 10 A.M. Automatic, ‘Til I Get My Way, et Girl Is on My Mind ou encore When the Lights Go Out.
L’album atteint la 143ème place au Billboard 200 et leur musique est exploitée dans des jeux vidéos, publicités et films. The Black Keys enchaîne alors avec une tournée en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, pour terminer par le festival Lollapalooza puis sort en 2005 un album live intitulé Live.
Le 2 mai 2006, The Black Keys sortent Chulahoma: The Songs of Junior Kimbrough, un album six-titres de reprises de blues de Junior Kimbrough.
Encore une fois, le succès est au rendez-vous , puisque cet album permet à The Black Keys de signer chez un label majeur Nonesuch Records qui produit Magic Potion leur 4e album, plus morose.
The Black Keys, le succès continue depuis 2008
Le 1er avril 2008, The Black Keys sort son 5e album Attack and Release, toujours ancré dans des racines bluesy-rock. Malgré des critiques mitigées, il culmine à la 14e place au Billboard 200 avec des titres comme Strange Times et I Got Mine qui sera d’ailleurs utilisé dans la bande originale du film Homefront sorti en 2014. Leur musique sera aussi exploitée dans Grand Theft Auto IV et la série canadienne The Bridge.
Après un projet en 2009 avec Damon Dash, producteur de hip-hop, leur musique prend une nouvelle couleur.
The Black Keys se sépare quelques temps. Le batteur devant régler des problèmes conjugaux.
Puis c’est au tour de l’album Brothers, sorti le 18 mai 2010, de marquer le public. Avec ses 15 titres dont les singles Tighten Up, Howlin’ for Youet Next Girl, il se vend à plus d’un million d’exemplaires, est récompensé par l’Award du meilleur album dans la catégorie musique alternative, et se classe à la seconde place du classement des meilleurs albums de 2010 selon le magazine Rolling Stone.
Il reste le plus gros album de The Black Keys.
La tournée qui s’enchaîne est aussi épuisante que les précédentes. Dan et Patrick font une pause et se retrouvent pour l’enregistrement de El Camino qui sort en 2011.
Ce 7e album fait référence à l’histoire du rock américain avec des singles comme, Gold On The Ceiling et Little Black Submarines, Lonely Boy. C’est aussi un triomphe commercial puisque dès la 1ere semaine aux Etats-Unis, il se vend à plus de 200 000 exemplaires, se positionne 2e au Billboard et reçoit l’Award du meilleur album de rock en 2013. Il obtient également un disque de platine aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
Leur huitième album, Turn Blue, toujours en collaboration avec Danger Mouse, sort le 7 mai 2014. Il se place rapidement dans les charts pop.
Malheureusement, suite à un accident de surf sur une plage de Saint-Barthélemy, en janvier 2015, Patrick Carney est contraint de se mettre au repos. Finalement après un cycle promotionnel fatiguant, et des projets personnels entrepris chacun de leurs côtés, The Black Keys font une pause.
Pendant cette période Auerbach crée son studio et son label Easy Eye Sound.
Il faut attendre 2019 pour découvrir les singles Lo/Hi en mars, puis Eagle Birds en avril, extraits de leur 9e album Let’s Rock, qui parait le 28 juin 2019.
Cet opus de The Black Keys occupe la 4e place du Billboard 200 et la 3e place dans les charts britanniques. Puis parait Delta Kream en 2021 où sont mis en avant des artistes blues du Mississippi comme R.L. Burnside et Junior Kimbroug.
Cet album de reprises est nominé aux Grammy Awards.
Leur 12e et dernier album à ce jour Dropout Boogie sort le 13 mai 2022, avec comme premier extrait le single Wild Child. Pour cet opus The Black Keys collaborent avec des artistes tels que Billy F. Gibbons de ZZ Top, Angelo Petraglia de Kings of Leon et Greg Cartwright de Reigning Sound.
The Black Keys, leur discographie
2002: The Big Come Up , Alive Records
2003: Thickfreakness , Fat Possum Records
2004: Rubber Factory, Fat Possum Records
2006: Magic Potion, Nonesuch Records
2006 : Chulahoma, Nonesuch Records
2008: Attack and Release, Nonesuch Records
2010: Brothers, Nonesuch Records
2011: El Camino, Nonesuch Records
2014: Turn Blue, Nonesuch Records
2019: Let’s Rock, Nonesuch Records
2021: Delta Kream, Easy Eye Sound Records
2022: Dropout Boogie (Nonesuch Records)
BONUS : Interview de Dan Dan Auerbach of The Black Keys is ready for a rock ‘n’ roll revival
Pour le Detroit Free Press , Brian McCollum, septembre 2019
Ne négligez pas l’avenir du rock ‘n’ roll pour l’instant.
Le genre vénérable peut être éclipsé en ce moment par d’autres sons, styles et modes de la culture américaine, et certaines personnes semblent déterminées à écrire sa nécrologie.
Mais pas si vite, déclare Dan Auerbach des Black Keys : Une étincelle, une explosion d’énergie juvénile, un riff entendu dans le monde entier, peut déclencher la prochaine révolution rock.
« On ne sait pas où va aller l’industrie de la musique. Mais en termes de rock ‘n’ roll et d’enfants qui jouent de la guitare électrique : mec, je pense qu’il suffit d’un seul groupe avec une seule chanson – vous savez, une personne de 18 ans -vieux gamin écrivant une chanson follement bonne », dit Auerbach. « Et ça va changer tout le paysage. C’est aussi simple que ça. »
Le guitariste voit des parallèles historiques qui suggèrent que le baril de poudre se met en place. « Aussi édulcoré et commercial que soit le hip-hop, c’est presque comme si le hip-hop d’aujourd’hui était un peu comme le rock dans les années 80.
C’est un peu gonflé et ça roule dans la pâte. Tout sonne pareil », dit-il. . « Je pense que ce n’est qu’une question de temps – quelqu’un va faire quelque chose (en révolte). »Greta Van Fleet, le jeune quatuor du Michigan dont le son Zeppelinesque s’est révélé diviseur, ne reçoit que des félicitations d’Auerbach.
« Écoutez, je ne reprocherai jamais à personne de jouer de la musique et de faire ce qu’il aime. Je suis trop vieux pour faire ça », dit-il. « C’est cool. Peut-être que leurs fans ne connaissent pas certaines des références que d’autres peuvent entendre si facilement. C’est juste un tout nouveau monde de fans de musique prêts à en entendre (rock). »Auerbach et son compagnon de groupe, l’ami batteur d’enfance Patrick Carney, ont certainement fait leur part en portant le drapeau de la musique graveleuse et axée sur la guitare.
Leur travail cinétique et accrocheur – au son frais mais ancré dans la tradition – a fait de The Black Keys l’un des rares groupes de rock du 21e siècle à atteindre le statut de tête d’affiche et de tête d’affiche.
Le duo originaire de l’Ohio, cette fois rejoint par deux autres guitaristes et un bassiste, fléchira ce muscle samedi à Little Caesars Arena, une première étape d’une tournée des Black Keys soutenant l’album d’été « Let’s Rock ». La course a débuté le 19 septembre au Wiltern Theatre de Los Angeles.
La tournée fait suite à une pause de quatre ans qu’Auerbach décrit comme un besoin, pas un choix : face à l’épuisement professionnel, les Black Keys ont choisi de s’effacer pendant un certain temps. Non pas qu’Auerbach et Carney se soient cachés, exactement.
Tous deux ont poursuivi des projets individuels, y compris un emploi du temps chargé pour Auerbach dans son rôle de producteur dans son studio de Nashville. Ce travail comprenait l’album « Tell Me I’m Pretty », lauréat d’un Grammy en 2015, de Cage the Elephant.Pourtant, sur scène la semaine dernière, le groupe se sent rajeuni et réorienté.
Le guitariste-chanteur dit que les musiciens ajoutés – de vieux copains de l’Ohio Zach et Andy Gabbard des Shams, ainsi que le musicien vétéran Delicate Steve – ont apporté un nouveau coup de poing à la musique avec l’effet ironique de ramener les Black Keys à leur deux-homme les racines.
« Pour être honnête, c’est presque mieux que jamais, avec cette équipe qui joue avec nous – trois guitares électriques, une basse et une batterie », a déclaré Auerbach. « Pour une raison quelconque, cela ressemble presque plus à la façon dont nos anciens disques sonnaient que jamais sur scène. Donc ça fait vraiment du bien là-haut. »
Un autre ancien compatriote est également à bord, contribuant à donner au spectacle un coup digne d’une arène.« Avec toute la grande scène, toutes les lumières, c’est sauvage », dit Auerbach. « Le gars qui dirige nos lumières, Mike Grant, est l’un de nos employés les plus âgés.
Il faisait le tour de la fourgonnette avec nous à l’époque. Alors il a juste laissé les choses se déchaîner. Il se passe toutes sortes de trucs fous. dans ma tête pendant le spectacle. »
La réactivation des Black Keys a été stimulée par une connexion encore plus profonde avec l’Ohio – une connexion qui remonte à la fascination adolescente d’Auerbach pour le jeu de Glenn Schwartz, le guitariste de Cleveland surtout connu pour son travail avec le James Gang.Auerbach s’est retrouvé à travailler dans son studio de Nashville avec le musicien vétéran et collègue guitariste de James Gang Joe Walsh, et l’expérience a fait tourner les roues mentales.
« Nous jouions toutes les vieilles chansons de Glenn, toutes celles que j’écoutais quand j’avais 17, 18 ans, quand je jouais pour la première fois avec Pat (Carney). Et il était clair et clair comme le jour que son ADN était partout. des trucs Black Keys que j’avais fait », raconte Auerbach. « Dès que j’ai terminé ce disque, j’ai appelé Pat. Depuis, c’est très centré sur la guitare électrique.
« Cela m’a juste ramené à cet endroit – avoir 18 ans, regarder jouer Glenn et être tellement bouleversé par ça. Cela m’a donné le même sentiment de vouloir immédiatement aller jouer de la musique avec Pat. C’est tellement drôle comment ça a fonctionné. »
Cela fait 17 ans que The Black Keys a émergé d’Akron en tant qu’un autre groupe indépendant qui exerce son métier au milieu du renouveau du garage-rock. Et cela fait une décennie que la stature grand public du duo a augmenté de façon spectaculaire, via une série d’albums à succès (« Attack & Release », « Brothers », « El Camino ») qui en ont fait les chouchous de la radio et des émissions de récompenses.
La scène de Detroit de l’époque s’est avérée cruciale pour la cause, dit Auerbach. Bien que le groupe de l’Ohio ne soit pas affilié à des groupes et à des événements dans la Motor City, il était parfaitement conscient de l’explosion de garage-rock qui s’y produisait, via des groupes tels que les Dirtbombs, Detroit Cobras, Rocket 455 et finalement les White Stripes.
« Nous ne serions même pas ici sans toute cette résurgence du garage rock qui se produisait autour du studio Jim Diamond (à Detroit) », dit-il. « Cette renaissance était ce dans quoi nous nous sommes en quelque sorte entraînés, et cela a aidé. Cela nous a donné notre petite longueur d’avance. »Et il était logique qu’une si grande partie de la substance provienne du Midwest.
« Vous ne pouvez pas nier qu’il n’y a que l’esthétique musicale de Rust Belt », déclare Auerbach. « C’est dans le subconscient. Nous sommes juste câblés d’une certaine manière. »
Auerbach est heureux de s’extasier sur l’héritage musical de Detroit – et pas seulement de flatter les milliers de fans qu’il est sur le point de visiter à la Little Caesars Arena.
À 40 ans, il s’enthousiasme toujours comme un jeune de 18 ans lorsqu’il s’agit de s’extasier sur la musique, y compris sur une certaine institution imposante de Motor City.« Honnêtement, j’ai l’impression que la musique est peut-être la plus grande forme d’expression que l’humanité ait inventée.
C’est comme le sommet d’une montagne », dit-il. « Et pour moi personnellement, ces choses qu’ils ont faites à Motown sont comme les plus grandes choses que l’humanité ait jamais concoctées. Ça ne va pas mieux. »En effet, Motown reste une star pour Auerbach alors qu’il nourrit son label et son studio, Easy Eye Sound.
« Vous n’aviez même pas besoin de connaître l’anglais pour aimer les chansons de Motown – les mélodies sont si bonnes. Ensuite, les musiciens sont tellement fous et tous les ingénieurs sont les meilleurs. Il n’y avait aucune faille dans leur armure. Aucun point faible nulle part. »
Auerbach n’a pas grand-chose à dire sur l’étrange et courant bœuf entre les Black Keys et le natif de Detroit Jack White, qui a été révélé en 2012 lorsque White a banni Auerbach de son studio de Nashville. Après des années de poussées périodiques – y compris la prétendue menace de coups de poing à un moment donné – White a fait l’éloge du groupe dans une interview de Rolling Stone cet été.
Interrogé sur la querelle, Auerbach semble réticent à aborder le sujet, disant seulement: « Mec, je ne sais vraiment pas. Je veux dire, tu en sais autant que moi. Je ne sais rien à ajouter.
« Pour l’instant, l’accent est mis sur la route à venir. Les Black Keys ont encore 28 spectacles sur un calendrier qui les mènera jusqu’en novembre, et alors que Carney et Auerbach envisagent toujours leurs plans pour 2020, ils disent qu’ils réduisent définitivement le rythme de tournée qui a dominé leur vie pendant tant d’années.
« Je dirais que si vous êtes en Europe, vous voudrez peut-être réserver un billet pour Detroit », dit Auerbach en riant. « Parce que je pense que nous allons garder la tournée très simple et très axée sur l’Amérique du Nord pour le moment. »
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
The Hives, « les ruches », ce groupe de rock suédois frénétique, n’a pas sorti de nouvel album depuis 2012. Seuls un album live de 7 titres, Live at Third Man Records en 2020 ainsi qu’un single en 2019 intitulé I’m Alive ont paru ces dernières années.
Fan de punk anglais, des Stooges, des Ramones ou encore des Kinks, ce quintette se caractérise par un rock à la fois punk mais aussi pop, une musique frénétique au son brut.
Malgré une longue absence, The Hives, dont les albums ont été vendus à des millions d’exemplaires dans le monde, reste encore considéré comme l’un des plus grands groupes de rock des années 2000, notamment par ses prestations scéniques, son identité visuelle reconnaissable parmi 1000, et sa musique qui a été récompensée mainte fois.
Retour sur l’histoire de The Hives, un groupe que j’ai eu l’opportunité de photographier sur scène.
The Hives, de « Barely Legal » en 1997 à « Veni Vidi Vicious » en 2000
Formé en 1993 à Fagersta en Suède par Randy Fitzsimmons, (auteur-compositeur et manager du groupe), The Hives est constitué de : Howlin ‘Pelle Almqvist au chant, Nicholaus Arson à la guitare solo et aux chœurs, Vigilante Carlstroem à la guitare rythmique et aux chœurs, Christian Grahn (appelé aussi Chris Dangerous) à la batterie/percussions, jusqu’en 2019, remplacé par Joey Castillo, et de Johan Gustafsson qui a succédé à Dr Matt Destruction à la guitare basse en 2013.
Après l’enregistrement d’une démo « Sounds Like Sushi » en 1994, The Hives signe chez un label suédois indépendant, Burning Heart Records et sortent en 1997 leur 1er album Barely Legal leur permettant de démarrer les tournées.
Le succès arrive avec la sortie de leur 2e album Veni Vidi Vicious, à la fois brutal et sophistiqué, en 2000 qui contient notamment le single » Hate to Say I Told You So « ,« Main Offender » « Die All Right » et « Supply and Demand ».
Ces cinq garçons en complet noir et blanc, « costard cravate », sont alors propulsés au 1er plan, acclamés par les critiques, devenant disque d’or en Suède et entrant dans le top 100 des albums de la décennie. Leurs prestations scéniques font d’eux le meilleur groupe rock live, Pelle Almqvist étant même comparé à Mick Jagger.
The Hives signe ensuite chez Poptones, qui sort une compilation « best of- Your New Favorite Band » en 2001, plaçant The Hives à la 7e place des charts britanniques ; puis chez Universal Music.
The Hives, de « Tyrannosaurus Hives » en 2004 au « Black and white album » 2007
Entre la pression médiatique et les intenses tournées le groupe décide de faire une pause et de se concentrer sur leur prochain opus. Les musiciens retournent à Fagersta et prennent le temps de composer leur 3e album.
Tyrannosaurus Hives sort en 2004, incluant les titres “Walk Idiot Walk”, “Two-Timing Touch And Broken Bones” et “A Little More for Little You” qui rencontrent un large succès et se classent rapidement dans le top 50.
L’album « Tyrannosaurus Hives » est considéré comme l’un des meilleurs albums de The Hives, il est caractérisé par des chansons accrocheuses et des performances en direct énergiques. Les chansons les plus populaires de l’album incluent « Walk Idiot Walk », « Two-Timing Touch and Broken Bones » et « Abra Cadaver ». Le groupe a également tourné pour promouvoir l’album, effectuant des concerts dans le monde entier.
The Hives a été salué pour son style de musique garage rock unique et sa présence scénique explosive. Le groupe est considéré comme l’un des groupes de rock les plus importants et les plus influents de la scène musicale suédoise et internationale. Leur album « Tyrannosaurus Hives » reste l’un des meilleurs albums de leur carrière et a été un tournant important pour le groupe dans leur carrière.
Ce succès international s’accompagne d’une longue tournée, et de nombreuses collaborations, dont une avec le producteur Timbaland (notamment pour leur 4e album), ou encore le groupe Maroon 5 pour une tournée aux Etats-Unis en 2007. Cet album leur permet d’obtenir également 5 Grammy Suédois et leur 1er disque d’or aux Etats-Unis.
En 2006, The Hives enregistre leur 4e album, « The Black and White Album », loin de la Suède, avec les producteurs Pharell William et Dennis Herring (Elvis Costello). Cet opus marque une étape pour le groupe qui conserve toutefois la même énergie et le même humour.
The Black and White Album est le quatrième album studio de The Hives, sorti en 2007. Il a été produit par Pharrell Williams, qui a également co-écrit plusieurs chansons de l’album. L’album a été enregistré dans les studios de Pharrell à Miami, en Floride, et a été marqué par un changement de direction musicale pour le groupe, avec un son plus élaboré et plus produit que leurs précédents albums.
L’album a été accueilli avec des critiques positives, avec les critiques qui ont loué son son élaboré et son énergie. Les chansons les plus populaires de l’album incluent « Tick Tick Boom », « You Got It All…Wrong » et « Well All Right! » . L’album a atteint le numéro un des classements suédois, et est entré dans les top cinq en Norvège, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
The Hives a tourné pour promouvoir l’album, effectuant des concerts dans le monde entier. Le groupe a également joué aux festivals de musique importants tels que Glastonbury, Reading et Leeds, et Coachella. Le groupe a également été invité à jouer à la télévision américaine, notamment sur The Tonight Show avec Jay Leno et Late Show with David Letterman.
De cet album paru en 2007, le single « Tick tick boom » fait un triomphe, devenant l’identité d’une publicité pour Nike, le générique d’un célèbre tournoi de catch américain, les « WWE Survivor Series », le morceau du NHL All-Star Game de 2008 à Atlanta, et se classant dans le top 40 aux Etats-Unis. Ce titre apparaît également dans de nombreux films comme « Taken », des émissions tv, des jeux vidéos comme « MotorStorm : Artic Edge », Lego : Rock Land.
Il a été classé 25e en Suède, 36e aux États-Unis , 41e en Angleterre et 75e en Australie.
En 2010, The Hives publie un EP et s’attaque à son 5e album. Et ce n’est qu’en mars 20112 que l’album Lex Hives sort.
The Hives, de « Lex Hives » en 2012
Le 12 mars 2012, cinq ans après son dernier album, The Hives sort son 1er album auto-produit par leur propre label Disques Hives avec en titres phares « Go Right Ahead » et « Blood Red Moon ». « 1000 Answers » apparaît dans le bande son du jeu FIFA 12.
Pour cet opus, The Hives a confié le mixage à Andrew Schepes, collaborateur de grands noms tels que les Red Hot Chili Peppers et Adele.
Cet album sera également encensé par les critiques qui saluent ce rock énergique et fougueux et entrera dans le Top 50 en France, dans le top 10 en Suède.
« Un nouveau concentré de rock’n’roll pur qui reproduit la formule gagnante des précédents albums. »Metro
« Le disque sonne, comme toujours, très direct et évident. », Sud Ouest
The Hives enchaîne les concerts et les festivals dans le monde entier, notamment en 2013 en France aux Solidays, aux vieilles charues, au Main Square Festival.
Depuis, The Hives se produit sur scène malgré la pandémie mondiale qui perturbe leurs plans. Après la tournée mondiale du Word Wide Web et un Euro Tour en 2021, The Hives a participé en 2022 à la Fête du Pointu et au festival Garorock en juillet 2021 en France.
Pour l’année 2023, seule une tournée suédoise d’été est pour le moment annoncée.
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Bonus 1: Les paroles de tick tick boom avec leur traduction:
Yeah, [x3] Ouais, [x3] I was right all along, J’avais raison depuis le début Yeah, [x3] Ouais, [x3] You come tagging along,
Exhibit A, Preuve A, On a tray, Sur un plateau, What you say, Ce que tu dis Ends up thrown in your face, Fini jeté dans ta gueule Exhibit B, Preuve B, What you see, Ce que tu vois, Well that’s me, Ben c’est moi I’ll put you back in your place J’te remettrai à ta place
Yeah I’ve done it before, Ouais je l’ai déjà fait And I can do it some more, Et je peux le faire encore So what you waiting for ? Alors qu’est-ce que t’attends ? Yeah ! Ouais ! I was right all along ! J’avais raison depuis le début !
You know I’ve done it before, Tu sais je l’ai déjà fait And I can do it some more, Et je peux le faire encore I’ve got my eye on the score, J’ai un oeil sur l’entaille I’m gonna cut through the floor, Je vais la couper à travers le sol It’s too late, C’est trop tard It’s too soon, C’est trop tôt Or is it… Ou est-ce…
Yeah, [x3] Ouais [x3] I was right you were wrong, J’avais raison, t’avais tord Yeah, [x3] Ouais [x3] Going, going you’re gone ! En partant, partant t’as disparu I saw you yesterday, waiting too much, Je t’ai vu hier, attendant trop, Till it slipped through your hands, Jusqu’à ce que ça t’échappe des mains And then you stagger to your feet and out the door, Et puis tu titubes à tes pieds et devant la porte Cos there’s no second chance ! Parce qu’il n’y a pas de seconde chance !
Bonus 2: interview pour Thewaster de The Hives ‘Still Bloody Vicious’,
‘Applaudissez dans vos mains si vous en voulez plus !’ Je restai abasourdi par ce qui se passait sous mes yeux. « Allez ! », a crié Pelle Almqvist alors qu’il flattait le public de New York. J’étais trempé de sueur et mes sens étaient violés.
C’est à ce moment-là que j’ai développé une connexion particulière avec The Hives. Je ne sais pas ce qui était le plus séduisant, leur ressemblance avec The Stones au début des années 1960 ou leur intensité. La réponse n’était pas claire, mais ce que je savais, c’est que ces gars n’oseraient pas me glisser une ballade.
Cela fait près de six ans depuis cette nuit au Hammerstein Ballroom. J’avais perdu la trace du groupe depuis lors. Ils semblaient s’effacer dans l’oubli des ensembles rock branchés qui entouraient le millénaire. Gâté et maltraité.
Mais comme tomber sur une vieille romance à l’aéroport, c’est un ami qui a récemment quitté Capitol pour Interscope Records, ce qui a ramené The Hives au premier plan.
Cet assaut audible de garage rock de nostalgie explosive était sur le point de croiser la route d’une personne très différente qui a été écrasée contre la barricade en 2002.L’autoroute Brooklyn-Queens était pleine de trafic et là, j’étais coincé dedans. La seule chose qui rompait la monotonie était le vol occasionnel d’un oiseau par la fenêtre d’une voiture qui passait; c’était jusqu’à ce que le téléphone sonne.
« C’est pourquoi j’ai choisi de vivre à la campagne. Je n’ai pas à supporter ce genre de choses », ricane le batteur Chris Dangerous en faisant référence à la sérénité de sa villa suédoise à deux heures de Stockholm.
« Disons-le de cette façon, si je vivais en Amérique, j’aurais probablement un appartement à New York où je passerais la plupart de mon temps. J’irais à Los Angeles pour faire la fête pendant une semaine, au moins quelques fois par an, puis j’aurais une cabane dans le Colorado pour pouvoir aller skier. J’aime toujours me détendre », dit-il.
La vie est devenue douce pour The Hives depuis qu’ils ont rempli leur obligation de trois albums avec le label punk suédois Burning Heart. Leur line-up est resté intact mais l’idéologie du pli évolue.
« Le plan initial était de faire trois disques punk rock dont nous pourrions nous souvenir quand nous avions 50 ans et dont nous pourrions être fiers », à savoir Barely Legal (1997), Veni Vidi Vicious (2002) et Tyrannosaurus Hives (2004).
« Nous ne pensions pas que quelqu’un achèterait un jour plus de vingt exemplaires de chaque disque. Nous pensions juste qu’à 50 ans, les enfants les trouveraient et les apprécieraient », explique Dangerous avant de livrer l’antithèse.
« Mais ensuite nous sommes devenus populaires et ça a tout foutu en l’air. Donc, quand nous avons décidé de faire ce quatrième disque, nous avons dû nous écarter du plan initial commencé quand nous avions dix-sept ans, le plan de faire trois disques. Il était temps de faire quelque chose de différent, quelque chose de nouveau.
Ce quatrième disque s’intitulerait The Black and White Album, sorti en octobre 2007, et faisait écho à l’éclat octane du groupe ludique et arrogant que nous aimons. L’enregistrement est toujours puissant, toujours rempli de vengeance et toujours jonché de punk.
« Nous avons enregistré à Oxford, Mississippi », explique Dangerous. « Les enregistrements précédents nous ont pris environ trois semaines au total pour enregistrer.
Nous avons enregistré pendant dix semaines dans le Mississippi et n’avons même pas terminé neuf chansons. Nous avons dû retourner en Suède pour terminer l’enregistrement. Je vais vous dire ceci – le Mississippi est un putain d’endroit lent », alors que les rires s’ensuivent.
« Ce n’est pas un endroit très efficace quand on veut jouer du punk rock. Nous sommes tellement habitués à installer des tambours et à appuyer sur des boutons rouges. »Vous ne pourrez peut-être pas les distinguer par leur robe, mais les sons qu’ils émettent sont indubitables.
La voix de Howlin ‘Pelle Almqvist, la basse du Dr Matt Destruction, les percussions de Chris Dangerous, associées au gang de guitares de Nicholaus Arson et Vigilante Carlstroem, fusionnent pour fixer l’auditeur dans une transe de rock garage américain torride.« Il y a toujours eu beaucoup d’influence américaine.
Toute la Suède parle anglais, il n’y a donc pas que les gens de notre âge qui ont grandi en écoutant de la musique américaine, britannique ou australienne. Cela remonte à loin. Probablement à partir du moment où vous [l’Amérique] avez inventé le rock n’ roll.
« Nous ne savions même pas qu’il existait quelque chose appelé garage rock jusqu’à assez tard. Nous avons commencé à jouer du punk et à écouter du punk. On écoutait des trucs comme les Ramones et les Sex Pistols. Nous n’avons trouvé des trucs comme les Sonics que plus tard.
La conversation passe ensuite aux intentions.
« Nos intentions au début étaient de nous rebeller contre tout. Nous étions adolescents. Il ne nous a pas fallu très longtemps pour réaliser que les gens censés être rebelles et différents, les punks, étaient les connards les plus coincés que nous ayons jamais vus. Si vous aviez le mauvais type de bière, vous receviez une raclée.
Ce n’est pas ce que le punk représentait pour nous du moins. Nous avons commencé comme un groupe punk, mais il fut un temps où nous voulions nous rebeller contre le punk.
« Quand les gens viennent voir notre groupe, c’est un samedi soir même si c’est un mardi et qu’il pleut », rigole Dangerous. «Nous voulons que les gens se sentent heureux, peu importe à quel point les choses sont misérables. »Pendant une heure et demie, ils peuvent vraiment oublier tout ce qui craint.
Je pense que c’est ce que nous essayons de faire avec notre musique. Nous essayons de nous amuser le plus possible en jouant. Je suppose que c’est ce en quoi je crois.
« La montée d’adrénaline de tout cela est énorme. Bien sûr, c’est incroyable. Pour être honnête avec vous, les gens disent que nous sommes « le plus grand groupe live » et blahh blahh blahh, vous savez ? Mais je veux dire, honnêtement, c’est censé être un spectacle. C’est censé divertir les gens.
Vous ne pouvez pas faire cela en regardant vos pieds. Nous ne sommes pas là avec des guitares acoustiques. Ce n’est pas notre truc du moins. Pour obtenir toute cette énergie, nous devons y mettre beaucoup de choses. Je pense que plus de gens devraient faire ça parce que nous passons un si bon moment tous les soirs sur scène. Je pense que c’est beaucoup plus amusant que beaucoup d’autres groupes.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
The Hives sont un groupe de rock suédois formé en 1993. Le groupe est composé de Howlin’ Pelle Almqvist (chant), Nicholaus Arson (guitare), Vigilante Carlstroem (guitare), Dr. Matt Destruction (basse) et Chris Dangerous (batterie).
Question 2 : Quel est le style musical de The Hives ?
The Hives jouent du rock ‘n’ roll garage, qui est un style de rock brut, souvent enregistré de manière lo-fi et avec une énergie brute.
Question 3: Quels sont les albums les plus connus de The Hives ?
Les albums les plus connus de The Hives sont « Veni Vidi Vicious » (2000), qui contient les singles « Hate to Say I Told You So » et « Main Offender », ainsi que « Tyrannosaurus Hives » (2004), qui contient les singles « Walk Idiot Walk » et « Two-Timing Touch and Broken Bones ». Ils ont également sorti d’autres albums tels que « Barely Legal » (1997), « Your New Favourite Band » (2001), « The Black and White Album » (2007) et « Lex Hives » (2012).
Question 4: Quels sont les membres les plus importants de The Hives ?
Les membres les plus importants de The Hives sont Howlin’ Pelle Almqvist et Nicholaus Arson, qui sont respectivement le chanteur et le guitariste principal du groupe.
Question 5 : Quelles sont les chansons les plus connues de The Hives ?
Les chansons les plus connues de The Hives sont « Hate to Say I Told You So », « Main Offender », « Walk Idiot Walk », « Two-Timing Touch and Broken Bones » et « Tick Tick Boom ».
Question 6: The Hives ont-ils remporté des prix ou des distinctions ?
Oui, The Hives ont remporté plusieurs prix, notamment un Swedish Grammy Award pour « Best Rock Album » en 2002 pour « Veni Vidi Vicious » et un NME Award pour « Best Live Band » en 2003.
Question 7: The Hives sont-ils toujours actifs ?
Oui, The Hives sont toujours actifs. Ils ont sorti leur dernier album, « I’m Alive », en 2021 et ont prévu de partir en tournée en 2022.
Question 8: Quels sont les autres groupes similaires à The Hives ?
Les groupes similaires à The Hives comprennent The Strokes, The White Stripes, The Vines, The Black Keys et Arctic Monkeys.
Willy Ronis, grand photographe humaniste, est mis à l’honneur dans l’exposition « Willy Ronis par Willy Ronis » au Kiosque de Vannes depuis le 09 décembre 2022 et jusqu’au 05 mars 2023.
Ce photographe engagé pour la cause ouvrière, a immortalisé les plus grands mouvements sociaux, capturé le quotidien, en arpentant les rues de Paris et mais aussi celles des villes et campagnes européennes.
Depuis sa mort en 2009 à l’âge de 99 ans, il est exposé partout dans le monde.
Présentation de cette grande figure qui fait partie des témoins de notre siècle.
Willy Ronis, son enfance
Né le 14 août 1910 dans le 9e arrondissement de Paris, au pied de la butte de Montmartre, il est le fils Tauba Gluckman, une pianiste juive lituanienne installée à Paris depuis 1899 et de Marcus Ronis, juif ukrainien qui arrive à Paris en 1904.
Tous deux fuient l’Empire Russe et ses pogroms.
Tauba et Marcus, mélomanes, se rencontrent dans une amicale d’exilés russes et tombent amoureux. Ils s’installent dans le 9e arrondissement.
Alors que son père est retoucheur en photographie dans son studio « Roness » (le patronyme a été écorché par un agent de l’état civil)
Willy, lui, rêve de devenir compositeur de musique.
Mais, lorsque son père lui offre son premier appareil photographique à ses 15 ans, le jeune homme découvre un autre art, celui de la photographie, qui façonnera toute sa vie. Il réalise ses premiers clichés d’un Paris populaire à l’âge de 18 ans. Nous sommes en 1928.
Après une scolarité au Lycée Rollin, il part à l’Université de la Sorbonne en 1929 afin de devenir compositeur de musique.
Willy Ronis, l’épreuve qui change sa vie
C’est au retour de son service militaire en 1932, que Willy voit sa vie bousculée. Son père atteint d’un cancer est très malade.
Il l’assiste alors dans son studio jusqu’à son décès en 1935. A l’époque, Willy déteste ce travail mais se passionne pour les expositions de photographies. Le studio est vendu. La famille déménage dans le 11ème arrondissement.
C’est en 1936 que Willy réalise ses premiers clichés, loin de la photographie conventionnelle de son père. Ses premières photographies, il les réalise place de la Bastille, le 14 juillet 1936, lors de la victoire du Front Populaire et des manifestations ouvrières.
C’est là qu’il immortalise la Petite fille au bonnet phrygien, une enfant, le poing levé sur les épaules de son père.
« Ce qui m’a sauvé, c’est que je ne suis pas entré en photographie par vocation. Je suis tombé dedans par accident. Je ne le regrette pas puisque ce mariage de raison est devenu mariage d’amour. Mais cela m’a préservé de certains chocs psychologiques, qui m’auraient immanquablement déstabilisé si j’avais dû constater qu’une vocation profonde n’était pas suivie d’effets ou de résultats probants. »
Ces premiers clichés, signés sous le nom de « Roness » jusqu’en 1945, sont publiés par la revue Regards, revue communiste.
« J’ai toujours été motivé par les problèmes économiques et sociaux, disait-il, par la condition humaine… en tant qu’homme et photographe. Je mourrai le cœur à gauche. »
Willy Ronis, le photographe humaniste engagé
Le déclic a lieu.
Willy s’engage dans le photo reportage et plus particulièrement sur le monde ouvrier. L’époque est propice aux commandes.
C’est avec son premier Rolleiflex en 1937, qu’il publie dans Plaisir de France et qu’il réalise ses premiers reportages photographiques.
D’obédience communiste depuis 1923, il est membre du parti communiste de 1945 à 1964, et sera de toutes les manifestations ouvrières comme les grèves chez Citroën en 1938, ou encore chez Renault en 1950.
« J’ai été membre du Parti communiste un certain temps, et j’ai travaillé quelques années pour ce mouvement, tout en restant indépendant. J’étais orienté, certes, mais je suis resté libre! »
« J’avais rencontré Robert Capa et Chim (Seymour) chez mon père, ils venaient se servir de sa glaceuse. Ils étaient reporters de guerre, ils rentraient d’Espagne, ils avaient une auréole ! Moi je ne pouvais pas partir, j’avais ma mère à charge. Mais au moins je pouvais être dehors. » (Arles, juillet 2009)
Pendant la 2e guerre mondiale, après avoir été mobilisé en 1939, il rentre à Paris. Willy fuit le régime de Vichy pour éviter la déportation du fait de ses origines. Il passe clandestinement en zone libre et s’installe à Marseille en 1941, contrairement à sa mère qui malgré son étoile jaune reste vivre à Paris.
C’est pendant cette parenthèse qu’il rencontre et épouse en 1946 Marie-Anne Lansiaux ; la femme de sa vie. Il exerce le métier de décorateur de studio ou encore de régisseur de théâtre.
C’est également pendant ces années Vauclusiennes qu’il immortalise sa femme lors de sa toilette. Ces clichés connaîtront un large succès.
C’est à la Libération que Ronis retourne à Paris. Avec sa femme, ils s’installent dans le 15e arrondissement avec leur fils Vincent Kaldor (fils de Marie-Anne, adopté par Willy).
Il intègre l’agence Rapho en 1946 et reprend le photo-reportage, notamment sur le retour des prisonniers de guerre, les ouvrières, la grève des mineurs de Saint-Etienne en 1948.
Militant pour la reconnaissance de la photographie comme discipline artistique, il collabore avec différentes revues comme Point de vue, l’Ecran français, le Monde et même le magazine Life, parcourt l’Europe au début des années 50, travaille pour Air France, la publicité, enseigne à l’EDHEC…
« Le photographe peut dénoncer des choses. Mais il ne doit pas avoir la prétention de changer les choses. »
Son style est reconnaissable parmi tous, des noir et blanc avec une lumière travaillée. Willy Ronis l’artiste photographe a le vent en poupe et connaît de belles années.
Ce qui l’intéresse, c’est le quotidien, « la poésie de la rue ». Il est le photographe de la vie quotidienne ordinaire, « des tranches de vie », des gens, des passants, du hasard. Son témoignage photographique est universel.
Willy traque l’instant avec un réalisme poétique sans pareil. Pour le photographe, Paris est un cadre parfait pour capturer des images de la vie ordinaire.
Son travail sera récompensé par le « Prix Kodak » en 1947.
« Je ne mets pas en scène, je négocie l’aléatoire. Le photographe ne prémédite pas ses images, Il cherche à capter, dans ses promenades le nez en l’air, les petits bonheurs simples, modestes. »
Il rencontre également un grand succès dans le cadre de son travail, en RDA (République démocratique allemande), pour l’Association d’échanges franco-allemands.
De ce projet où il capture la vie tant industrielle que culturelle du pays, naitra une exposition itinérante, présentée dans 70 sites en France, jusqu’en 1974, puis à Versailles en 2021 « Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967 ». Son travail livrera avec empathie et optimisme, la souffrance d’un pays déchiré et coupé en deux.
« J’ai travaillé en parfaite liberté et fait un très beau voyage ! »
Malheureusement, sa manière humaniste de photographier, si particulière, laissant la place à l’instant, à la spontanéité, à la gaieté, à la tendresse, sera critiquée comme étant mièvre, sentimentaliste et trop poétique.
« Vous ne trouverez pas une seule photo méchante, expliquait-il au Monde en 2005. Je n’ai jamais voulu donner des gens une image ridicule. »
Las des critiques, il arrête le photojournalisme en 1972, déçu par le manque de liberté laissée au photographe sur l’utilisation des clichés, et quitte Paris pour s’installer dans le Midi.
Willy Ronis, de la traversée du désert à la renaissance
Sa carrière s’essouffle. Ronis vit une traversée du désert et les années 1970 sont financièrement difficiles.
Il part vivre à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse en 1972 avec sa famille. De fait, il rebondit. Il consacre du temps à l’enseignement que cela soit à Marseille, en Avignon, à Aix-en- Provence.
En 1979, il reçoit le Grand Prix national de la photographie. Puis, il retrouve une notoriété en 1980, lorsque il publie sa première monographie Sur le fil du hasard aux Éditions Contrejour, qui reçoit le prix Nadar en 1981.
De nouveaux projets voient le jour, publications, expositions, cartes postales, mais entachés par le deuil. Vincent, son fils décède brutalement dans un accident de deltaplane en 1988, puis Marie-Anne, son amour, en 1991.
Veuf et sans enfant, il fait don de son œuvre à l’Etat (82 000 négatifs, 6 000 diapositives couleurs, 18 000 tirages, 6 albums comportant 590 tirages de référence, 26 cartons d’archives, 720 volumes de bibliothèque, 400 volumes de périodiques), nomme quatre exécuteurs testamentaires, détenteurs du droit moral de son œuvre et chargés de veiller à son utilisation.
En 2001-2002, touché par l’arthrite, il réalise sa dernière série de photos et arrête la photographie à l’âge de 91 ans.
En 2005, une grande rétrospective lui est consacrée à l’Hôtel de ville de Paris (500 000 visiteurs), et en 2009 les 40e Rencontres d’Arles le mettent à l’honneur.
Willy Ronis décède à 99 ans dans la nuit du 11 au septembre 2009 à l’Hôpital Tenon dans le 20ème arrondissement de Paris. A presque centenaire, il n’a pas le temps de terminer sa dernière exposition prévue en 2010, pour son 100e anniversaire.
– 2001 : A nous la vie ! : 1936-1958, avec Didier Daeninckx, Éditions Hoëbeke
– 2001 : Pour la liberté de la Presse, Reporters Sans Frontières, Paris,
– 2004 : Le Val et les Bords de Marne, Éditions Terre Bleue, Paris,
– 2005 : Willy Ronis, Actes Sud, Arles,
– 2005 : Paris, éternellement, avec Daniel Karlin, Éditions Hoëbeke, Paris,
– 2006 : Willy Ronis (photogr. Willy Ronis), Ce jour-là, Mercure de France, coll. « Traits portraits »
– 2007 : Les chats de Willy Ronis, Flammarion, Paris
– 2008 : Nues, avec Philippe Sollers, Éditions Terre Bleue, Paris,
– 2008 : Provence, Éditions Hoëbeke, Paris,
-2010 : Derrière l’objectif de Willy Ronis, Éditions Hoëbeke, Paris
– 2012 : Le siècle de Willy Ronis, avec Françoise Denoyelle, Éditions Terre Bleue
– 2018 : Willy Ronis par Willy Ronis – Le regard inédit du photographe sur son œuvre, Flammarion, Paris,
– Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967
Willy Ronis, ses plus célèbres clichés
LeNu Provençal, 1949
En 1949 Ronis réalise le « Nu Provençal », qui devient l’une de ces plus célèbres photographies.
On y voit sa femme, Marie-Anne, en contre-jour, un jour de grande chaleur, de dos, se rafraîchissant à l’aide d’une bassine.
« Avec ma femme, nous avions acheté une ruine à Gordes et nous avions décidé d’y passer nos vacances. Le confort était rustique, il n’y avait pas d’électricité et nous devions aller chercher l’eau à une fontaine. Un matin, alors que j’allais prendre mon petit déjeuner, j’ai vu ma femme en train de faire sa toilette. Je lui ai dit, ne bouge pas, et je suis allé chercher en vitesse mon Rolleiflex qui était sur le buffet. J’ai gravi deux marches de l’escalier qui montait au grenier. J’ai pris quatre photos. Pas une de plus. Cela m’a pris à peine une minute. »
Rue Muller, Paris, 1934
« Montmartre, Rue Muller, 1934. C’est la nuit, j’ai travaillé sur pied, c’est rare, j’ai profité de la pluie, pour les reflets. Je préfère travailler en vitesse. Habitant non loin, j’avais repéré cet escalier. C’est une photo dans l’esprit du réalisme poétique de l’époque, on a l’impression d’un décor en studio, à la Trauner, que j’ai connu plus tard. J’ai fait un temps partie de la bande à Prévert. »
Place Vendôme, Paris, 1947
« C’était une fin de matinée, sur la place Vendôme. Tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je baisse la tête et je remarque une flaque d’eau. Je me penche encore et en la regardant bien attentivement, je vois qu’un trésor se cache dans cette flaque, la colonne Vendôme s’y reflète, j’ai bien sûr tout de suite envie de faire une photo. »
Le Petit Parisien, 1952
Pour le photographe, cette photographie représente la vie quotidienne de l’époque. Elle offre une image universelle d’un moment de vie ordinaire.
« Il était midi, je suis allé dans mon quartier rôder du côté d’une boulangerie. Dans la queue, j’ai vu ce petit garçon, avec sa grand-mère, qui attendait son tour. Il était charmant, avec un petit air déluré. J’ai demandé à sa grand-mère : S’il vous plaît, madame, est-ce que vous m’autoriseriez à photographier ce garçon quand il sortira avec son pain ? J’aimerais bien le voir courir avec son pain sous le bras. Mais oui, bien sûr, si ça vous amuse, pourquoi pas ? »
Les amoureux de la Bastille, Paris, 1957
Lors d’une balade dans Paris, Ronis aperçoit un couple, de dos, qui contemple les toits de la capitale. Fugacement, il immortalise la scène. Cette image deviendra une des plus célèbres du photographe.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Eliminator,1983, a été le premier album de ZZ Top à devenir un succès mondial.
Il a fait du groupe des « pop stars authentiques », selon le Financial Times. En décembre 1996, Eliminator s’est vendu à plus de 11 millions d’exemplaires aux États-Unis, dix fois plus que n’importe quel album précédent de ZZ Top.
Ce fût la sortie la plus réussie de ZZ Top en 1983Les vidéos des chansons « Gimme All Your Lovin' »,« Sharp Dressed Man » et « Legs » étaient en rotation régulière sur MTV. Retour sur cet album de légende.
pochette de l’album Eliminator
Petite histoire de ZZ Top
Memphis au début du printemps 1982 était chaud, collant et humide, comme n’importe quelle autre année.
Cependant, le changement était définitivement dans l’air pour trois gentlemen texans qui s’étaient réunis dans la ville, même brièvement, pour établir les pistes de base de ce qui serait leur huitième album.
Jusque-là, Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard, collectivement ZZ Top, avaient fait ensemble de la musique aussi fidèle à une tradition américaine que la tarte à la citrouille ; une musique imprégnée de blues électrique lancée par Jimmy Reed, Howlin’ Wolf, Muddy Waters et les deux Kings : BB et Albert.
Pourtant, à ce moment précis, ZZ Top se retrouve à un carrefour de sa carrière. Et en tant que leur chef, Gibbons au moins avait déterminé qu’ils ouvraient une nouvelle voie.
C’est Gibbons qui forme le groupe dans sa ville natale de Houston, soutenu par son directeur-producteur dévoué, l’entrepreneur et énigmatique Bill Ham. Le premier line-up de ZZ a duré juste assez longtemps pour couper un single en 1969, un modeste chugger intitulé Salt Lick, et garantir à Gibbons et Ham un accord avec London Records.
Billy Gibbons
Après quoi le bassiste Hill et le batteur Beard, déjà des vétérans du bar-band, ont été recrutés.Le troisième album du trio, Tres Hombres de 1973, a été leur percée, avec une série de disques courts, pointus et émouvants qui en ont fait le plus grand groupe culte des États-Unis.
Ce premier chapitre a atteint son apogée avec Tejas de 1976 et la tournée mondiale du Texas qui a suivi sur 19 mois et 96 dates à travers les États-Unis.
Après cette entreprise épique, le groupe s’est interrompu pour une pause de deux ans, au cours de laquelle Gibbons a parcouru l’Europe, Hill a visité le Mexique et Beard a fait un séjour prolongé en Jamaïque. Leur album de retour en 1979, Deguello, est resté fidèle à la formule et s’est vendu à un million.
Mais Gibbons avait ramassé un prototype d’échantillonneur/synthétiseur « Fairlight » lors de ses voyages et avait commencé à l’utiliser pour expérimenter de nouveaux sons.
Le prochain album El Loco de 1981, s’est avéré trop choquant pour le public du cœur de ZZ et s’est vendu moins de la moitié de son prédécesseur.
Transportant avant son groupe son album mal aimé à travers l’Europe, Gibbons est arrivé dans un club tard dans la nuit et a été frappé par le spectacle d’une foule de gens dansant sur le funk-a-thon aux membres élastiques des Rolling Stones Emotional Rescue.
Les aînés de Gibbons d’une demi-décennie et plus, les Stones venaient alors de se redéfinir comme des explorateurs frais, vibrants, voire sonores, alors que son propre groupe s’était coincé dans une ornière de leur propre fabrication.
ZZ Top, la conception d’Eliminator
Le premier fruit éventuel de leur travail a été Eliminator, qui est devenu de loin l’album le plus réussi et le plus controversé de ZZ Top.
Dans les histoires respectives de Gibbons, Hill et Beard, Eliminator a été forgé pendant des mois de jam sessions très soudées, le groupe s’est d’abord retrouvé au Texas, puis dans leur studio préféré à Memphis.
Certes, les travaux ont commencé à la maison de Gibbons sur l’île de South Padre, un bout de terre qui s’avance dans l’océan depuis la côte du golfe du Texas. C’est là-bas au début de 1982 que Manning a expédié un studio d’enregistrement portable.
De là, l’enregistrement s’est déplacé vers la nouvelle maison de Beard à la périphérie de Houston.
Selon le batteur, pendant les semaines suivantes, Gibbons et Hill arrivaient chez lui à 13 heures et ils descendaient ensuite dans son studio au sous-sol pour forer les matières premières.
Ford modèle B8- 1933 Hot Rod
« Nous savions dans quelle direction nous allions, donc nous ne volions pas à l’aveuglette », déclare Beard. « Nous nous battions tous les trois jusqu’à ce que nous soyons fatigués, parfois vers 17 heures, d’autres jusqu’à minuit. Billy plaçait une feuille de papier au milieu du sol et écrivait les paroles sur le sabot. »
Un associé du groupe Linden Hudson, un ancien DJ, fait également partie de l’aventure. Hudson avait construit le studio de Beard au lieu de lui payer un loyer et avait auparavant effectué un travail de pré-production non crédité sur El Loco. Il a repris le même rôle maintenant, travaillant en particulier avec Gibbons. « Linden était une figure assez influente et inspirante », admet Gibbons.
Néanmoins, lorsque l’année suivante Eliminator sort, la contribution d’Hudson n’a pas été créditée une fois de plus. À cette occasion, il a intenté une action en justice, affirmant avoir été étroitement impliqué à la fois dans la création des sons et dans l’écriture des chansons de l’album. « Tout cela a été une déception particulière pour moi », raisonne maintenant Beard. « En gros, Linden était une sorte de gardienne de maison pour moi. Il s’est occupé de ma maison quand nous étions en tournée. Ce qui s’est passé avec lui a été une vraie galère. Mais il faut avancer. »
jaquette de l’album
Le travail sur les morceaux de base a commencé au Studio A des Ardent Studios avec Bill Ham comme producteur.
Installé dans un magasin en briques rouges indéfinissable à un mile du centre-ville et des clubs de blues de Beale Street, Ardent avait accueilli, entre autres, Led Zeppelin, Joe Cocker, Leon Russell et les garçons locaux Big Star et avait été la base d’opérations de ZZ. pour chaque album depuis Tres Hombres. Gibbons affirme que le groupe s’en est tenu dans l’ensemble à une « routine dorée », faisant le plein tous les jours de 9h à 21h.
« Ardent était un endroit tellement remarquable et un grand club de gentlemen », poursuit-il. Une grande partie de ce disque a fini par être faite dans le studio à Memphis. Après près d’un an d’enregistrement puis de mise au point, Eliminator (un terme pour gagner une course de dragsters), est sorti le 23 mars 1983. Convenablement accéléré et à indice d’octane élevé, il était également enveloppé de manière appropriée dans une couverture représentant un Coupé Ford 1933 rouge de course avec un moteur Corvette qui avait été construit sur mesure pour Gibbons en Californie.
L’utilisation de la voiture comme accessoire pour le groupe avait permis au guitariste d’en déduire le coût de l’impôt. Il a également joué un rôle de premier plan dans le médium par lequel Eliminator exploserait en tant que véritable phénomène.
ZZ Top, Eliminator, le succès
Au total, cela sonnait le travail d’un tout nouveau groupe, mais encore une fois intemporel. Eliminator était un changement si important qu’il a incité les puristes du blues à accuser le groupe d’un acte de quasi-hérésie.
Pourtant, il a perduré à tel point que, 33 ans plus tard, il a fourni plus d’un tiers des morceaux de Live Greatest Hits From Around The World, l’album live du groupe à l’époque.
« Mais si nous ne jouions pas ces chansons, nous serions probablement suspendus par les talons », note Frank Beard avec optimisme.
Et si à la surface, il est apparu une déclaration musicale entièrement cohérente, il se cache une vérité plus alambiquée et controversée derrière l’histoire de sa fabrication qui continue de garder des secrets et de fermenter le mauvais sang. À ce jour, Eliminator s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde.
De plus, cela a eu un effet quasi instantané et profond sur la façon dont les disques de rock seraient faits pour sonner dans les années 80 et au-delà et en utilisant la technologie nouvellement disponible.
« Bien sûr, c’est toujours génial d’être associé à quelque chose qui devient un succès mondial, et cela a influencé ce qui est arrivé plus tard dans la musique – certains pour le bien, mais d’autres pour le pire », suggère-t-il. « Malheureusement, cela a peut-être contribué à la chute du rock’n’roll, à cause de la façon dont d’autres personnes ont commencé à utiliser des machines et des choses. »
Conclusion :
En conclusion, l’album Eliminator de ZZ Top est un album incontournable pour tous les fans de rock et de blues. Avec son mélange unique de guitares acérées, de rythmes entraînants et de paroles pleines d’humour, cet album a propulsé le groupe sur le devant de la scène et a contribué à redéfinir le rock pour les années 1980.
L’album contient des classiques tels que « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs », qui ont tous été des succès majeurs à l’époque et ont continué à être diffusés en radio et à apparaître dans des films et des émissions de télévision. Mais Eliminator est plus qu’un simple album de tubes ; il est cohérent dans son style et son approche, et chaque chanson est un témoignage de la créativité, de l’originalité et de l’habileté musicale du groupe.
Malgré le passage des années, Eliminator reste un album intemporel qui a inspiré des générations de musiciens et de fans de musique à travers le monde. Si vous ne l’avez pas encore écouté, il est grand temps de découvrir ce classique du rock et du blues et de vous laisser transporter par l’énergie contagieuse de ZZ Top.
ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Livre musique: Qui n’a pas dans sa bibliothèque un livre sur la musique ?
Qu’il soit de comptines pour enfants, d’histoires du soir à écouter, d’éveil musical ou de partitions, plus théorique sur un compositeur, sur l’histoire de la musique, de ses instruments, sur la biographie d’un musicien, d’un groupe de musique, ou encore photographique sur tel festival, artiste ou groupe de musique, le livre musique permet à tous de découvrir la musique, son histoire, ses principaux compositeurs et ses différents genres musicaux.
La musique est un art, la littérature aussi. L’association des deux était donc inéluctable et historiquement, ces deux arts sont étroitement liés.
La première, intergénérationnelle pouvant réunir les foules, favorise le bien-être physique et social puisque contribue à la construction identitaire et émotionnelle d’une personne et favorise le bien-être physique et psychique. La deuxième aide à la concentration, à l’acquisition du langage, du vocabulaire et de connaissances, au développement de la réflexion, de l’imaginaire…
L’une et l’autre procurent donc du plaisir, participent au développement de la créativité, réduisent le stress et l’anxiété, stimulent les processus cognitifs et sont le miroir de notre société. Le livre musique permet donc d’allier les deux.
(livre musique)
La musique et l’écriture sont une source d’inspiration mutuelle. Le livre musique est donc une belle genèse.
Nombreux sont les écrivains qui accordent une place primordiale à la musique dans leurs livres (ex : Nancy Huston, Érik Orsenna, Georges Sand…) ou qui sont de grands paroliers (ex : Philippe Djian pour Stephan Eicher, Jacques Prévert avec Les feuilles mortes, Philippe Labro pour Johnny Hallyday, Jean-Loup Dabadie pour Julien Clerc, Michel Sardou et bien d’autres…).
Nombreux sont également les artistes musicaux qui s’inspirent d’œuvres littéraires dans leurs compositions musicales (comme par exemple Queen avec son tube Bohemian Rapsody inspiré de l’Etranger de Albert Camus, Avril Lavigne avec son morceau « Alice » inspiré de Alice aux pays des Merveilles de Lewis Caroll, The Rolling Stones avec « Sympathy for the Devil » inspiré du « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov, « Ramble On » de Led Zeppelin inspiré du « Seigneur des Anneaux » de J.R.R. Tolkien…), ou qui encore comme Brel, Cabrel, Bashung, M (Chedid), Grand Corps Malade (pour ne citer qu’eux car la liste est bien longue), sont de vrais poètes.
livre musique
D’autres encore prennent la plume et deviennent le temps d’un instant écrivain soit pour se raconter (ex : Dave Grohl« the storyteller tales of life and music », Keith Richards « Life ») soit pour conter aux autres à travers des romans, des essais, des nouvelles, comme Olivia Ruiz avec La commode aux tiroirs de couleur, Mathias Malzieu avec La Mécanique du cœur, le journal d’un Vampire, Bertrand Belin avec Grands Carnivores, Requins , ou encore Gaëtan Roussel avec Dire au revoir, et le rappeur Gringe l’acolyte de Orelsan avec Ensemble, on aboie en silence.
Il existe d’ailleurs un festival littéraire à Deauville, Livres & Musiques qui depuis 2004 à chaque printemps, fait la part belle à l’éducation artistique littéraire et musicale, au livre musique et à ses auteurs qu’ils soient romanciers, biographes, illustrateurs et auteurs de BD, écrivains-chanteurs, qui s’inspirent de la musique dans leurs œuvres littéraires.
Pour l’heure, au-delà de cette réflexion sur le lien entre littérature et musique, et parce que le livre est un objet support incontournable pour la diffusion de savoirs, j’ai sélectionné dix livres musiques que j’ai pris plaisir à lire, à feuilleter et qui font partie de ma collection personnelle (je ne parlerai pas de ceux que j’ai moi-même publiés, je ne vais pas faire d’autopromotion !).
Livre Mass Hysteria 10 ans de Furia (livre musique)
Livre Musique 1: « En Studio avec Bashung», de Christophe Conte, sorti le 13/10/2022
Un moment fort. Moi qui ai toujours admiré cet artiste, figure incontestée de la chanson française à la voix et aux mélodies si singulières, j’ai savouré cet ouvrage qui m’a permis d’entrer dans les coulisses de la construction de l’œuvre musicale du grand Bashung.
livre musique
Livre Musique 2: « Led Zeppelin par Led Zeppelin », sorti le 19/10/2022
50 ans d’histoire de Led Zep, par Jimmy Page, Robert Plant et John Paul Jones, 400 pages de kif, 700 images incroyables, des docs inédits (planches contact, tickets de concerts….). Quand on est fan de Led Zep, ce livre « monument » est incontournable.
Je cherchais un livre pour que mon fils découvre un des artistes que j’aime le plus et qui a bercé mon adolescence et que j’écoute toujours bien sûr. C’est chose faite. Lui qui du haut de ses 8 ans adore les BD, je n’ai pas trouvé mieux que ce docu-BD sur Prince Rogers Nelson ce génie interplanétaire qui aura vendu plus de 80 millions de disques dans le monde.
Livre Musique 4: « Depeche Mode by Anton Corbijn », sorti le 21/05/2021
En voilà un que j’attendais avec grande impatience. Un illustre photographe devenu directeur artistique en 1986 (et oui je suis fan de A.Corbijn), d’un illustre groupe, (que j’ai eu la chance d’immortaliser sur scène). Tout ce que j’aime. Cela donne donc DM by AC.
Depeche Mode by Eric Canto (livre musique)
Livre Musique 5: « Nirvana, Foo Fighters et autres mésaventures »,de Martin James, sorti le 07/09/2017
Un cadeau de Noël bien sympathique, qui trône dans ma bibliothèque à côté de The Storyteller,Tales of life and Music, de Dave Grohl. Quand on est fan de Dave et admiratif de son parcours, on ne compte pas.
(livre musique)
Livre Musique 6: « Hellfest, le festival raconté par les groupes», de Cédric Sire et Isabelle Marcelly, sorti le 22/09/2022
Pour moi qui suis un inconditionnel du Hellfest festival qui m’a offert des moments et des souvenirs d’anthologie, que j’ai par ailleurs immortalisés, je ne pouvais pas passer à côté de cet ouvrage qui retrace 15 ans de folie, avec des groupes et des artistes tels que Ghost, Gojira, Slash, Megadeth, Nightwish, Behemoth, Avatar, Sabaton, Soulfly, Arch Enemy, Phil Campbell, Phil Anselmo et tant d’autres.
Qu’il est fort agréable de redécouvrir cet événement annuel de la petite commune de Clisson, qui regroupe chaque année des milliers de festivaliers, sous l’œil et le prisme d’autres artistes photographes.
Slash by Eric Canto
Ghost by Eric Canto
Livre Musique 7: « David Bowie, l’anthologie des plus belles photographies», Flammarion, sorti le 04/11/2020
Pour un photographe, ce beau livre est d’un esthétisme incroyable, à la hauteur de l’artiste qu’était David Bowie. Il retrace toute la carrière de cette icône, à tous les moments de sa vie.
A avoir sans aucun doute dans sa bibliothèque.
Livre Musique 8: « Life » de Keith Richards et James Fox, sorti le 20/10/2011
J’ai dévoré ce livre. Merci Keith l’immortel, de nous faire partager l’épopée des Rolling Stones, groupe mythique du rock n’ roll. Cette autobiographie nous fait voyager dans le monde et la vie tumultueuse d’un des plus grands guitaristes de la planète et de son groupe iconique.
livre musique : The Rolling Stones
Livre Musique 9: « Le Petit Didier», Joey Starr, sorti le 07/10/2021
C’est avec beaucoup de curiosité que j’ai acheté ce livre. Septique au début, je me suis laissé emporter. Moi qui est toujours suivi et écouté NTM, je comprends de fait beaucoup mieux comment Didier Morville est devenu Joey Starr.
Un conseil, regardez la série Le Monde de Demain, qui raconte la naissance du mouvement hip-hop et de NTM, parce qu’elle fait suite au roman autobiographique.
livre musique
Livre Musique 10: « Daft » de Pauline Guéna et Anne-Sophie Jahn, sorti le 23/02/2022
Qui n’a jamais écouté, dansé sur les Daft Punk ? Belle découverte que ce récit chronologique qui retrace les débuts de ce duo versaillais Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, resté incognito sous leurs casques pendant plus de 25 ans et qui pourtant a fait danser le monde entier.
BONUS: Interview de Dave Grohl, pour le Sydney Morning Herald, par Michael Dwyer, le 01/10/2021 à propos de The Storyteller, publié le 5 octobre chez Simon & Schuster.
Rockin’ Grohl : J’étais terrifié que mes amis me voient comme un vendu
Dave Grohl ne se souvient pas immédiatement de quelle visite à la Maison Blanche il s’agissait. Peut-être la fois où il a été invité à dire quelques mots sur The Who lorsque George W. Bush a remis une médaille aux anciens Hellraisers.
Ou cela aurait pu être le moment où les gens de Barack Obama lui ont demandé de chanter lors d’une cérémonie similaire pour Sir Paul McCartney. Cette fois, il avait peur, cependant, car un règlement de compte se profilait. Lors du même voyage à Washington, son groupe de rock Foo Fighters, qui a vendu plusieurs millions d’albums, a été réservé au 9:30 Club, un lieu de rencontre souterrain dans lequel il avait joué avec son premier groupe de punk pour adolescents dans les années 80.
« J’ai entendu dire que mes héros allaient tous être là », dit Grohl, vérifiant les noms des mecs justes de Scream, Black Flag, Husker Du, Fugazi et Minor Threat. « J’étais nerveux parce que j’étais en ville pour jouer à la putain de Maison Blanche.
J’étais tellement terrifiée à l’idée de ne pas être acceptée par mes anciens amis ; que je serais considéré comme une sorte de vendu. ARTICLE ASSOCIÉ Kurt Cobain de Nirvana au festival de musique Big Day Out à Sydney, le 25 janvier 1992. Examen Nevermind de Nirvana à 30 ans : Tim Rogers sur l’album qui a changé la musique L’étrange voyage de culpabilité a de sombres échos.
Dans ses heures les plus sombres, Kurt Cobain a été consumé par « l’éthique de l’indépendance » écrasée par le succès phénoménal que Nirvana avait si amèrement récolté. À bien des égards, le survivant le plus prospère de ce groupe personnifie ce fait accompli culturel d’entreprise. Aujourd’hui, WealthyCelebrity.com répertorie Dave Grohl comme le quatrième batteur le plus riche du monde.
Il est la rock star que les présidents américains demandent par son nom. Il comprend où cela va, mais il ne l’achète pas. Les Foo Fighters dirigent leur propre label, possèdent leur propre studio, ne répondent à personne, dit-il. « Il n’y a pas de salle de réunion remplie de personnes qui prennent ces décisions pour nous.
Nous nous appelons toujours le groupe de garage le mieux payé au monde … Quand je pense à la célébrité, je pense aux autres. En l’occurrence, cette nuit-là au 9:30 Club n’a versé que de l’amour sur le héros du retour à la maison qui doit en avoir marre d’être appelé «l’homme le plus gentil du rock». Affrontement éthique évité. Évoquez une autre fin heureuse dans la vie d’une chance étonnante racontée dans ses nouveaux mémoires, The Storyteller.
En vérité, The Humblebragger pourrait être un titre plus précis. Mais écoute, tu le serais aussi si tu te prélassais dans un van one arvo et qu’Iggy Pop frappait à la porte pour voir s’il y avait un batteur qu’il pourrait emprunter. Grohl avait 21 ans lorsque le rêve de ce garçon scandaleux s’est réalisé. Nirvana a frappé quelques mois plus tard. Avance rapide d’une décennie ou trois et c’était Tom Petty, McCartney, Mick Jagger…
« Je ne me promène jamais dans cet espace de répétition ou sur cette scène en me sentant du même calibre ou du même mérite que ces gens », dit-il. « Le livre est destiné à être lu [as] à travers l’objectif de quelqu’un qui vit une expérience hors du corps. Quand ces choses m’arrivent… j’ai l’impression qu’elles arrivent à quelqu’un d’autre.
Né d’une série spontanée de messages de verrouillage Instagram, The Storyteller est un montage épisodique de ces réunions surréalistes, de Little Richard dans une limousine d’aéroport à un dîner avec AC / DC à Joan Jett lisant aux enfants de l’auteur une histoire au coucher.
Sur près de 400 pages, Grohl a tellement de noms à abandonner qu’il n’y a pas de place pour cette histoire de brouillage sur Led Zeppelin avec Prince, ou la fois où il a joué une chanson de Neil Young sur un album de David Bowie. Conformément à son image de gentil garçon entièrement américain, c’est la mère de l’auteur qui bat tous les prétendants pour devenir le héros de l’histoire de sa vie, enracinée dans la banlieue Happy Days-cum-Brady Bunch de North Springfield, en Virginie.
«Mes deux parents étaient de brillants écrivains», dit Grohl. « Non seulement le mot écrit, mais le mot parlé a été pris au sérieux. Je veux dire, nous avions des exercices d’articulation à la table du dîner, où ma mère nous donnait un sujet et nous devions en parler pendant trois minutes sans interrompre la parole. Je f — détestais l’école, mais j’adorais faire ça.
La relation réconfortante de Virginia Hanlon Grohl avec son fils est enregistrée depuis son livre de 2017, From Cradle To Stage: Stories from the Mothers Who Rocked and Raised Rock Stars (maintenant une série télévisée Paramount +).
Cela ne fait que rendre le profil éphémère de papa dans The Storyteller plus visible. « L’une des raisons pour lesquelles il s’est en quelque sorte glissé dans et hors du livre, c’est parce qu’il s’est en quelque sorte glissé dans et hors de ma vie », explique Grohl. Il y a deux ans, il a écrit un éloge affectueux dans The Atlantic à propos de feu James Harper Grohl, un journaliste/consultant politique boutonné qui voyait d’un mauvais œil les rapports scolaires moyens et les aspirations punk-rock de son fils.
« Mon père n’était pas le plus grand communicateur », dit-il aujourd’hui. « Il pouvait écrire un sacré discours républicain mais lui et moi n’avions pas une relation décente quand j’étais jeune. Finalement, je ne sais pas s’il savait être père. Il avait une relation très difficile avec son propre père. Et je pense que cela a influencé sa parentalité.
« En même temps, je l’admirais vraiment. Il y avait tellement de choses en lui que j’admirais et qui m’inspiraient et m’intimidaient. C’était un titan intellectuel. Il était si culturellement versé dans les arts et la littérature et c’était un musicien de formation classique avec une oreille parfaite.
Le dégel père-fils s’est produit par e-mail, finalement, alors que les Foo Fighters ont pris d’assaut le monde à la fin des années 1990.
« Chaque fois qu’il m’envoyait un e-mail, c’était de la poésie. C’était éloquent. C’était amusant. C’était émouvant. Cela pourrait être un paragraphe sur la préparation d’un rôti de porc à la maison et cela se lisait comme Shakespeare. « J’avais l’impression qu’il me mettait au défi d’écrire.
Au bout de quelques mois, il m’a écrit et m’a dit : « Tu deviens un grand écrivain, David. Votre écriture a du punch et du punch a du pouvoir ». Cela a peut-être été la plus grande validation de ma vie… [bien] il roule probablement dans sa tombe que j’écrirais pour The Atlantic.
Les tentacules journalistiques de Grohl Junior se sont étendues bien au-delà de l’étrange article de magazine de gauche ces huit dernières années. Son documentaire Sound City, sa série télévisée Sonic Highways et le prochain What Drives Us sont le genre d’histoires américaines pratiques que seul un compagnon rock star pourrait faire : quelqu’un avec une expérience vécue, un métier appris et un carnet de contacts qui vient de Fugazi. à McCartney à Obama.
Bien qu’il s’agisse ostensiblement de célébrations de la musique, et de passions contagieuses, il y a un certain relent élégiaque dans ces films, une documentation sur les personnes et les lieux et les techniques créatives qui doivent être préservées, non seulement dans la mémoire, mais dans les briques et le mortier des lieux de spectacle en péril et studios d’enregistrement.
Mais il n’est pas du genre à dire mourir. « J’ai eu de longues conversations sur le râle du rock’n’roll pendant une décennie et demie », soupire-t-il. « Maintenant, est-ce qu’il est en tête des classements en ce moment ? Non. Sera-ce encore ? Je ne sais pas. Mais le fait que ça ne fait pas si longtemps, et qu’il y ait encore des groupes de rock’n’roll dans les bars du coin, et dans les théâtres, et dans les arènes, et certains dans les stades, pour moi, ça veut dire que c’est peut-être aller bien.
« Et cela étant dit … nous avons vendu 250 000 billets en une journée il y a quelques semaines, en Angleterre, donc ce n’est pas moi qui demande. Vous devez demander à ma fille, qui a 15 ans, qui écoute Joni Mitchell toute la journée, puis elle écoute les Misfits, puis elle écoute les Suburban Lawns, et puis elle écrit des chansons avec ses amis qui jouent de la batterie et guitares et aime le rock’n’roll.
Dans un monde où des universités en ruine rivalisent avec des collèges de rock cool et où les présidents distribuent des médailles aux anciens rebelles de la contre-culture, il est juste de supposer que Violet Grohl et ses petites sœurs recevront plus d’encouragements de leur vieil homme que lui de la sienne.
Il est malheureusement trop tard pour son ami Kurt, mais la « scène punk rock éthiquement étouffante » dont Grohl décrit la survie n’est tout simplement plus. Le monde peut être divisé de toutes sortes de façons, mais lors d’un concert des Foo Fighters, tout le monde est comme tout le monde.
« Évidemment, il y a certains types de personnes que j’espère ne pas s’associer à notre groupe », dit-il, « [mais] pour la plupart, quand nous sortons pour jouer des concerts et que vous avez 10, 20, 30, 40, 50 000 personnes se joignant au chœur de la chanson, l’énergie de cette communion, l’énergie de cette connexion, je pense guérit d’une certaine manière.
«Je regarde le public et je peux en quelque sorte lire les gens. Je sais que ce type est peut-être un peu plus conservateur que cette personne ici. Mais quand je les vois se réunir et chanter, ça me donne de l’espoir. Peut-être qu’il y a quelque chose à être la personne qui peut livrer une chanson et rassembler tout le monde.
Pour ramener le point à la maison, il a une autre histoire qui ne rentre pas dans le livre. «Je me souviens avoir reçu cette lettre de Bruce Springsteen après que nous ayons joué un spectacle… Il nous a regardés jouer My Hero, et le public a chanté, et il a dit, ‘c’est de cela qu’il s’agit: que le public vous regarde et se voie, tout comme vous regardez le public et vous voyez vous-même ».
Après l’année d’isolement qui a produit son livre, le fait de se voir a été profond en soi, ajoute-t-il. Il a une tournée de livres transatlantique à guichets fermés en ce moment, et un autre film en préparation, et il plaisante en disant qu’il aimerait que Shelley Duvall le joue si The Storyteller est choisi par Netflix. Mais monter sur scène pour se débattre et rugir comme un punk adolescent reste sa joie éternelle.
« Je peux honnêtement dire qu’au cours du dernier mois et demi, les spectacles que nous avons joués ont été les meilleurs spectacles que nous ayons jamais joués. Demandez à n’importe qui dans le groupe; demandez au public, ça a juste été transcendant. Et je pense que c’est parce qu’on nous rappelle pourquoi nous aimons le faire en premier lieu, groupe et public.
«À ce stade, lorsque nous montons sur scène, il y a ce sentiment au fond de votre esprit que cela pourrait être la dernière fois. Et je pense que le public pourrait ressentir la même chose.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Ce groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas a traversé les décennies. De ces cinquante et quelques années de musique, restent des tubes légendaires dont le morceau phare La Grange, ainsi que Tush, « Tube Snake Boogie », « I Gotsta Get Paid » et tant d’autres…
Voici la petite histoire de ce tube mondialement connu.
Alors, de quoi parlait vraiment « La Grange » ?
Ce petit groupe du Texas, ZZ Top, est bien connu pour ses paroles humoristiques. Leur première chanson à succès, « La Grange », a attiré l’attention du monde entier sur la ville de La Grange, au Texas. Ou plus précisément, l’une des attractions de La Grange.
Le parolier principal de ZZ Top est le chanteur à la guitare Billy Gibbons. Combinant un mélange d’humour et de narration, il peint un portrait vivant de lieux, de personnes et d’événements qui passeraient autrement sous le radar de la population.
La Grange est le single extrait de leur 3e album Tres Hombres, sorti en 1973.
C’est une petite chansonnette sur une « cabane à l’extérieur de La Grange ». La Grange » est principalement un jam instrumental de forme libre débordant du solo de blues débridé de Gibbons. Les quelques paroles qu’il contient ont été inspirées par le tristement célèbre bordel Chicken Ranch situé à l’extérieur de La Grange, au Texas.
La Grange, The Chicken Ranch
En effet, principalement connu sous le nom de Chicken Ranch (le ranch du poulet), La Grange était un bordel texan ouvert de 1905 à 1973. Une simple ferme sans aucun signe annonçant son objectif, le Chicken Ranch fonctionnait avec la connaissance, sinon la bénédiction, des politiciens locaux et des forces de l’ordre.
The Chicken Ranch », ou la pension de Miss Edna à La Grange, était probablement le plus ancien établissement du Texas dédié à la plus ancienne profession. Il a été fermé par un journaliste de télévision zélé de Houston, qui n’a pas trouvé assez de vice et de corruption pour faire un reportage à Houston.
Il a défié le gouverneur sur la question de savoir pourquoi il continuait à fonctionner à la vue de tous. Le gouverneur n’a eu d’autre choix que d’ordonner au shérif de le fermer.
Les filles de Mlle Edna recevaient des visites hebdomadaires des médecins locaux, elles étaient donc « propres ». Les filles ont dépensé leur argent à La Grange et lorsqu’un nouvel hôpital a été nécessaire, Mlle Edna a fait le premier et le plus gros don.
La majeure partie du bâtiment est toujours debout, seule une pièce a été déplacée à Dallas pour une discothèque.
Un « Dix pour entrer » était le prix. Il y avait un code vestimentaire strict pour les clients – seuls les hommes bien habillés étaient autorisés à entrer.
L’endroit dans cette chanson est le sujet du film de 1982 The Best Little Whorehouse In Texas, avec Dolly Parton et Burt Reynolds, qui a été adapté d’une pièce de Broadway de 1978.
Dans une interview accordée en 1985 au magazine Spin, le bassiste de ZZ Top, Dusty Hill, expliquait :
« Avez-vous déjà vu le film, The Best Little Whorehouse in Texas ? C’est de cela qu’il s’agit. J’y suis allé quand j’avais 13 ans. , quand il est temps d’être un mec, est allé là-bas et l’a fait. Les pères ont emmené leurs fils là-bas.Vous ne pouviez pas jurer là-dedans. Tu ne pouvais pas boire. Il avait un air de respectabilité.
C’est la femme qui dirigeait l’endroit, et vous savez qu’elle ne ressemblait pas non plus à Dolly Parton. Je vais vous dire, c’était une femme d’apparence méchante. Mais les travailleurs des champs pétrolifères et les sénateurs seraient tous les deux là.
L’endroit était ouvert depuis plus de 100 ans, puis ce connard décide qu’il va faire un exposé et le fermer. Et il a tellement remué que ça a dû fermer.La Grange est une toute petite ville, et les petites villes du Texas sont vraiment conservatrices. Mais ils se sont battus contre cela. Ils ne voulaient pas qu’il soit fermé, car c’était comme un point de repère.
C’était dans un petit ranch en dehors de la ville, le Chicken Ranch. Quoi qu’il en soit, nous avons écrit cette chanson et l’avons sortie, et elle était sortie peut-être trois mois avant qu’ils ne la ferment. Ça m’a énervé. C’était un bordel, mais tout ce qui dure cent ans doit avoir une raison. »Comme le rappelle Gibbons, «En grandissant au Texas, il y avait deux exigences pour devenir viril: vous deviez visiter La Grange et vous deviez vous rendre à la frontière mexicaine. Nous avons en quelque sorte capturé les deux en un seul voyage. »
La Grange, un morceau inspiré de Buddy Holly
Le guitariste se réfère à « Peggy Sue Got Married » de Buddy Holly, la suite du pionnier du rock à « Peggy Sue », comme inspiration de composition.
« Cette chanson nous a montré que vous n’aviez pas à rimer chaque strophe ou couplet », dit Gibbons. Ce morceau a non seulement inspiré le hit ZZ Top de 1973, mais aussi les adaptations de Broadway et cinématographiques de The Best Little Whorehouse in Texas.
Billy Gibbons a expliqué comment il avait obtenu son son de guitare sur ce morceau dans une interview de 1995 avec Guitar World.
« C’est de la guitare directement dans l’ampli, une Strat de 1955 avec un cordier d’arrêt via un Marshall Super Lead 100 de 1969. Ce son fuzz dans le lead et à l’avant et à l’arrière de la composition n’est qu’une pure distorsion à lampe.
Les différentiels de réglage tiennent compte des différentes tonalités. La partie d’ouverture a été jouée sur ce que nous avions l’habitude d’appeler «le réglage mystérieux» dans les jours sombres avant l’existence de l’interrupteur à bascule à cinq positions, lorsque trouver ce «tweener» parfait nécessitait du dévouement. »
La Grange, un tube mondialement connu
Ce tube blues a été le premier single du groupe à faire une brèche dans le Billboard Hot 100 (atteignant le numéro 41), et il a propulsé leur troisième album, Tres Hombres de 1973, dans le Top 10.
En 1974, il était classé 15ème en Australie dans le Go-Set National Top 40.« La genèse et, bien sûr, le cœur de la chanson était ce backbeat boogie, que tout le monde et leur frère ont appris à jouer », dit Gibbons.
« La rumeur se répand dans cette ville du Texas, au sujet de la grange près de La Grange, et vous savez de quoi je parle. Faites moi juste savoir si vous voulez y aller, dans cette maison là-bas dans les pâturages, oui il y a beaucoup de jolies filles Ah. Ayez pitié, Ah haw, haw, haw, haw, a haw. Bon, j’entends que c’est OK si vous avez le temps, et le pognon pour pouvoir y aller. A hmm, hmm hmm, hmm. Et j’entends que c’est complet presque tous les soirs, mais maintenant je peux me tromper… Hmm, hmm, hmm, hmm. Ayez pitié… »
« C’était une chanson importante en termes de carrière, et à bien des égards, c’était la parfaite introduction de ZZ Top au monde », déclare Billy Gibbons à propos de la chanson.
ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Arctic Monkeys est un groupe britannique de rock indépendant dont la renommée est mondiale.
Artic Monkeys est composé de Alex Turner, de Matt Helders (clavier/chant), Jamie Cook (guitare), Nick O’Malley (guitare basse) et Andy Nicholson (batterie), remplacé en 2006 par Matt Helders.
Artic Monkeys nous vient tout droit de Sheffield en Angleterre.
Ce groupe populaire a reçu de nombreuses distinctions : 7 Brit Awards, prix du meilleur groupe anglais, et du meilleur album, prix Mercury Prize en 2006.
Avec un nom régulier comme Alex Turner, il faut probablement un nom de groupe unique si l’on veut être mémorable dans un marché saturé de sons.
C’est donc ce qu’a fait le groupe d’origine britannique Arctic Monkeys.
Mené par Turner, l’auteur-compositeur et interprète à la voix douce mais indélébile, le groupe a vendu plus d’albums qu’il n’y a de flocons de neige, apparemment dans le lieu hivernal blanc dont il porte le nom. Et leur dernier, The Car, est sorti plus tôt cet automne. Il s’agit de leur septième LP.
« Quelqu’un m’a demandé quelle était la clé pour être un bon leader, et je pense que le fait d’avoir un sens de l’humour à ce sujet est assez proche du sommet de cette liste. C’est une position très étrange, et je ne prends pas ce rôle trop au sérieux. » (Alex Turner)
Mais quelle est la signification et l’origine du nom du groupe, exactement ? C’est l’objet de l’enquête d’aujourd’hui. Alors, sans plus tarder, plongeons-nous dans cela, d’accord ?
Artic Monkeys, Origines du groupe
Avant d’entrer dans la spécificité de l’origine du nom du groupe, plongeons un peu dans l’histoire générale du groupe.Le groupe de rock anglais a été formé à Sheffield, en Angleterre, en 2002 et est composé du chanteur principal Turner, du guitariste Jake Cook, du bassiste Nick O’Malley et du batteur Matt Helders.
« La musique de guitare ou le rock’n’roll, ça disparaît avec les modes, mais ça ne disparaîtra jamais complètement. Il ne peut pas mourir parce que c’est tellement séduisant. » (Alex Turner)
L’ancien membre Andy Nicholson, qui jouait de la basse, a quitté le groupe en 2006 après que le groupe ait sorti son premier album.Le groupe est devenu célèbre en grande partie grâce à sa popularité sur Internet.
Leur premier album en 2006, Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not, est devenu le premier album le plus vendu de l’histoire des charts britanniques et est depuis considéré comme l’un des plus grands débuts rock de tous les temps.
Il a remporté le prix du meilleur album britannique aux Brit Awards 2007 et le groupe l’a suivi en 2007 avec la sortie de leur deuxième album Favorite Worst Nightmare.
En 2013, le groupe a acquis une reconnaissance mondiale plus large avec son LP, AM. Ce disque a dépassé quatre palmarès Billboard et a été certifié platine aux États-Unis. Il est également devenu le troisième album du groupe à remporter l’album britannique de l’année aux BRIT Awards, et au Royaume-Uni, Arctic Monkeys est devenu le premier groupe indépendant à faire ses débuts au n ° 1 de la région avec ses cinq premiers albums.
« Je m’oppose à l’idée selon laquelle le talent est directement proportionnel à votre armoire à trophées. » (Alex Turner)
Artic Monkeys , histoire du nom
Formé au début des années 2000, les origines du groupe commencent par un quartier. Turner et Helders étaient tous deux des amis proches et des voisins et les deux ont ensuite rencontré Nicholson à l’école secondaire.
Turner a grandi dans une famille de musiciens et son père était professeur de musique. Au début, Turner a joué de la guitare, y compris dans un groupe instrumental avec Helders, qui jouait de la batterie. Nicholson jouait de la basse. Le guitariste Jamie Cook était également membre.
Le nom Arctic Monkeys était l’idée de Cook et est probablement une pièce de théâtre sur le terme «singe du nord», qui est un terme péjoratif pour quelqu’un du nord de l’Angleterre.
Mais les membres l’ont adopté tout comme ils ont embrassé leurs racines et bientôt le nom est resté et a contribué à leur faire connaître la renommée.Singes? De l’Arctique ? qu’est – ce que cela pourrai possiblement dire?
C’est probablement le processus de réflexion que traversent de nombreux fans de musique lorsqu’ils envisagent le groupe pour la première fois. C’est le genre de fenêtre légèrement ouverte qui peut faire une délicieuse entrée dans un nouveau son.
Et ça a marché.En ce qui concerne le groupe lui-même, au début, Turner était réticent à être le chanteur principal. Mais, selon Helders, Turner avait un « truc pour les mots » et était convaincu compte tenu de ses talents et de ses compétences en tant que leader, parolier et chanteur principal.
Le groupe a ensuite joué son premier concert le 13 juin 2003 au The Grapes dans le centre-ville de Sheffield.Ils ont commencé à enregistrer des démos peu de temps après dans les studios 2fly à Sheffield.
Quelque 18 chansons ont été enregistrées et celles-ci ont donné naissance à la collection Beneath the Boardwalk. Il a été gravé sur des CD et distribué lors de spectacles, qui ont ensuite été téléchargés sur Internet et partagés via des plateformes de partage de fichiers populaires.
Le nom Beneath the Boardwalk est né lorsque le premier groupe de démos a été envoyé. Le premier expéditeur les a nommés d’après l’endroit où il les a reçus pour la première fois – la promenade.
D’autres ont été partagés et tous sous ce nom. Ainsi, bien que Beneath the Boardwalk ne soit pas un album officiel, il s’agit en quelque sorte de la première sortie officielle du groupe.Les membres du groupe ont déclaré: «Nous n’avons jamais fait ces démos pour gagner de l’argent ou quoi que ce soit.
De toute façon, nous les donnions gratuitement – c’était une meilleure façon pour les gens de les entendre. Et « écoutez-les », ils l’ont fait.Maintenant, le groupe est l’un des plus grands groupes de rock au monde. Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire de la musique.
Après la sortie de leur dernier album « The Car » le 21 octobre 2022, considéré comme un des meilleurs albums du groupe et de l’année, le groupe a annoncé une tournée européenne et mondiale en 2023 (Hambourg, Munich, Linz, Oslo, Berlin, Amsterdam, Bristol, Manchester, Londres, Dublin, Lisbonne, Madrid, Milan, Rome, Chicago, Toronto, Boston, Vancouver, Portland…) faisant une escale en France à l’Accor Arena de Paris le 09 et 10 mai 2023 et au festival de Nîmes le 13 juillet 2023. L’occasion de moi de shooter à nouveau ce groupe incroyable sur scène, qui déborde d’énergie et que je prends un grand plaisir à photographier.
Artic Monkeys, les meilleures chansons
I Bet You Look Good on the Dancefloor. …
Crying Lightning
Arabella
Mardy Bum
Snape out of it
Fluorescent Adolescent. …
…
She’s Thunderstorms. …
Why’d You Call Me When You’re High. …
Star Treatment.
505
Do I wanna know ?
Artic Monkeys, discographie
Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not (2006),
Favourite Worst Nightmare (2007),
Humbug (2009),
Suck It and See (2011),
AM (2013)
Tranquility Base Hotel and Casino (2018),
The Car (2022)
Album The Car
Favourite Worst Nightmare
Humbug
BONUS : Interview de Alex Turner, pour le magazine Variety, le 21/10//2022 par Alex Swhear
Alex Turner d’Arctic Monkeys raconte comment « The Car » réunit les sons historiques et actuels de l’un des groupes de rock les plus importants
Pour Arctic Monkeys, l’enregistrement de l’album n’est que le début. La prochaine étape est sa propre entreprise, redoutable pour un groupe au catalogue de plus en plus éclectique : trouver un moyen de faire coexister les nouvelles chansons avec les anciennes.
Arctic Monkeys est l’un des rares groupes de rock authentiquement énormes à une époque où la domination culturelle du genre a continué de décliner; plus rare encore, ils font partie des rares groupes authentiquement énormes à refuser de faire deux fois le même album.
Alex Turner, le leader du groupe, dit que les Monkeys sont encouragés par les premières réactions au nouveau matériel. « Une chose qui semble se produire sur chaque disque, c’est que ce n’est que lorsque vous commencez à jouer ces choses devant un groupe de personnes qu’elles révèlent ce qu’elles sont vraiment », a déclaré Turner lors d’un appel Zoom.
« Ces nouveaux… ils ne rentrent pas n’importe où, mais on a l’impression que nous pouvons trouver un chemin à travers un ensemble. »
Les concerts du groupe intègrent progressivement plus de « The Car », le septième album du groupe. « The Car » partage un tissu conjonctif clair avec « Tranquility Base Hotel & Casino » de 2018, un opéra spatial lounge et de haut concept qui a poliment ignoré toute attente d’une réplique de « AM » de 2013, l’énorme mastodonte commercial qui a élevé le succès du groupe à un nouvel échelon.
Mais bien que les échos de « Tranquility » s’enregistrent immédiatement, « The Car » est sa propre déclaration : moins redevable à une ligne directrice conceptuelle ; plus profondément mélancolique dans la disposition; plus abstrait et moins accrocheur ; plus insulaire dans ses préoccupations où «Tranquility» regardait vers l’extérieur.Turner convient que l’album n’est pas facile à cristalliser en un pitch d’ascenseur digeste.
Alors que certains voient une nette rupture entre le rock simple et viscéral de « AM » et la « Tranquility Base » plus épineuse et plus intelligente, Turner pense que les deux côtés coexistent confortablement sur « The Car ». « Je pense qu’il y a encore un peu du groupe ‘R U Mine?’ sur ce disque. Il y a ce composant, il se met juste en avant et en arrière de manière plus dynamique et plus extrême », explique-t-il. « Il disparaît complètement dans certaines régions. Mais ça fait parfois des bulles sous la surface tout au long des 40 minutes.
Turner retrace les passages les plus animés du disque lors de sessions en studio dans la campagne anglaise, qui ont réuni le groupe après que la pandémie a forcé une interruption prolongée : Turner, Matt Helders (batteur), Nick O’Malley (basse), Jamie Cook (guitare et claviers) et producteur de longue date James Ford.
« Peut-être qu’avant la [session] à la campagne l’été dernier, je m’attendais à ce qu’il y ait moins de ce son de guitare qui bouillonne, en fait », dit Turner. « Mais quelque chose à propos de nous tous réunis à nouveau a fait ressortir un peu plus que ce à quoi je m’attendais. »Cette relation fraternelle est un facteur clé de la persévérance du groupe au cours des vingt dernières années, traversant de nombreuses phases divergentes et une industrie musicale en évolution rapide.
Turner se souvient du troisième album du groupe, l’opus de rock dentelé du désert de 2009 « Humbug », comme un point d’inflexion qui a suralimenté le groupe avec un objectif renouvelé.
« C’est à ce moment que les possibilités commencent à se présenter à nous de manière créative. Avant celui-là… nous étions presque à bout de souffle et ne savions pas où aller », dit-il. « Mais cette expérience et où elle était et avec qui nous travaillions à ce moment-là, tout cela a joué un rôle dans notre ouverture et en faisant moins attention à cela, je suppose… Nous sommes devenus moins précieux à aller dans des directions différentes. »
Le groupe est constamment à la recherche d’une étincelle similaire – des idées qui remettent en question ce à quoi devrait ressembler une chanson d’Arctic Monkeys. « The Car » est plein de ces discussions inattendues.
L’un des moments les plus excitants de l’album survient à mi-chemin lorsque, comme le décrit Turner, « le groupe disparaît au milieu et change de costume » pendant « Body Paint ». « On a presque l’impression qu’il y a trois actes séparés… vous avez le premier tiers, et il y a un moment au milieu où le groupe disparaît totalement, et ils reviennent à la fin dans une tenue différente de celle qu’ils portaient pour les deux premiers vers.
D’autres chansons sont tout aussi imprévisibles, comme « Il serait préférable d’être une boule à facettes », la valse évanouie sur écran large qui, selon Turner, a façonné le reste de l’album : « La section instrumentale au début avait le sentiment de quelque chose que je voulais que tout le disque être capable de coexister avec et d’influencer tout ce qui l’entoure.
Turner dit que bien qu’il ne soit pas toujours facile de retracer la lignée de son travail, « Mirrorball » est un descendant clair de « Where Did Everyone Go? » de Nat King Cole, une chanson ornée du genre de cordes élégantes et cinématographiques qui ponctuent moments clés de « The Car ».
Turner reste l’un des grands paroliers modernes, livrant des tournures de phrases qui sautent aux yeux dans leur spécificité et leur esprit : « Les expressions vides m’invitent à soupçonner que je ne suis pas tout à fait où je pense que je suis », dit-il sur le paranoïaque. « Je Ce n’est pas tout à fait là où je pense que je suis », continuant plus tard:« L’ensemble de picotements de rechange va courir dans votre colonne vertébrale si je le fais à ma manière ».
Sur la marche minimaliste de « Sculptures of Anything Goes »: « Percer votre bulle de relatabilité avec votre nouveau son horrible… Bébé, ces messages contradictoires ne sont plus ce qu’ils étaient quand vous les disiez à haute voix.
» Alors que la réputation de Turner en tant que parolier n’est plus à faire, il se surprend encore à remettre en question son travail : « Je n’ai jamais réussi à arriver à un endroit où vous en êtes complètement satisfait, ou si vous êtes à distance dans cet endroit, il on dirait que ça ne dure jamais très longtemps, et au moment où ça sort, on aurait aimé avoir plus de délibération.
Et bien que Turner aimerait éventuellement explorer des opportunités en dehors d’Arctic Monkeys sur un calendrier non spécifié (« Certainement pas ce soir, probablement »), il est convaincu que son succès est dû à la camaraderie facile et à l’alignement créatif du groupe. « Il y a une partie du processus qui consiste à découvrir où vous voulez aller. Le plus souvent, entre nous quatre, nous sommes généralement à peu près sur la même page, heureusement.
En 2022, un show d’Arctic Monkeys est une remarquable distillation des différentes itérations du groupe : l’invincible fanfaronnade juvénile de « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not » ; la Britpop pétillante et ivre d’amour de « Suck It and See » ; maintenant, le grand sang-froid orchestral de « The Car ».
Turner dit qu’il aurait du mal à combler des phases aussi disparates sans l’alchimie unique du groupe. « Je pense que si j’étais là-haut tout seul à essayer de le faire, j’aurais du mal avec ça et je n’aurais qu’à le sortir de nulle part », dit-il. « Il y a une chanson qui s’appelle » [From the] Ritz to the Rubble « que je commence seule, et quand je la commence maintenant, je la commence toujours une octave plus bas que ce qu’elle est censée être.
Et ce n’est que lorsque le groupe arrive à la huitième mesure ou quoi que ce soit que je sois capable de l’accélérer et de trouver quelque chose à la périphérie de ce personnage. Je ne voudrais pas essayer de le faire moi-même.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
ZZ Top est un groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas.
Pendant plus de 50 ans, le chanteur-guitariste Billy Gibbons, le batteur Frank Beard et le chanteur-bassiste Dusty Hill, ont composé jusqu’à la mort de Hill en 2021.
Développant un son signature basé sur la guitare blues de Gibbons et la section rythmique de Hill and Beard, le trio est resté populaire pour ses performances scéniques, ses paroles sournoises et humoristiques, ses lunettes de soleil, ses chapeaux et ses longues barbes.
Le groupe a sorti 15 albums studio, vendu environ 50 millions d’albums dans le monde, et remporté trois MTV Video Music Awards.En 2004, les membres ont été intronisés au Rock and Roll Hall of Fame.
En 2015, Rolling Stone a classé Gibbons au 32e rang des plus grands guitaristes de tous les temps.
Retour sur ce groupe de légende que j’ai eu la chance d’immortaliser.
ZZ Top, la formation, 1969
Né à Houston, Texas en 1949, Gibbons est le fils d’un musicien qui a encouragé sa passion pour la musique.Lorsqu’il s’est d’abord intéressé à jouer des instruments à percussion, son père s’est arrangé pour qu’il prenne des cours avec l’icône de la musique latine Tito Puente.
Cependant, assister à une session d’enregistrement avec B.B. King a eu un plus grand impact sur le jeune Gibbons, qui, pour son 13e anniversaire, reçoit une guitare électrique et un ampli.
Il commence à jouer dans des groupes de rock alors qu’il vivait en Californie avec sa famille, mais ce n’est qu’à son retour au Texas qu’il forme son premier groupe remarquable, les Moving Sidewalks, un groupe psychédélique qui enregistre un hit local appelé « 99th Floor » et un album intitulé Flash.
Peu de temps après la sortie de Flash, les Moving Sidewalks se séparent et Gibbons choisit de former un groupe plus orienté blues.Pour la petite histoire, à cette époque, Gibbons vient de se faire offrir une Fender Stratocaster par Jimi Hendrix, celui qu’il considère comme« l’un des meilleurs jeunes guitaristes d’Amérique »
C’est la naissance de ZZ Top, le 20 juin 1969.
Avec le batteur et le bassiste de Moving Sidewalks, Dan Mitchell et Lanier Greig, Gibbons forme un trio de blues et boogie qu’il appelle ZZ Top (ZZ du bluesman Z.Z. Hill, et Top comme pièce de théâtre sur King, comme dans B.B. King).
Avec le manager Bill Ham comme producteur, le nouveau groupe enregistre un single pour le label local Scat Records, « Salt Lick » n/b « Miller’s Farm ». Mais, des différences créatives conduisent Greig et Mitchell à quitter le groupe.
Gibbons recrute une nouvelle section rythmique, le bassiste Billy Etheridge et le batteur Frank Beard.Après avoir acheté ZZ Top auprès de plusieurs maisons de disques, Ham persuade London Records de tenter sa chance.
Etheridge n’étant pas satisfait des termes du contrat il choisit de ne pas signer, et quitte le groupe. Ayant besoin d’un bassiste, Beard suggére de faire venir Dusty Hill, son compagnon de groupe dans American Blues. Cette formation allait bientôt entrer en studio, enregistrer le premier album de ZZ Top en 1971, et travaillerait ensemble pendant les 50 prochaines années.
ZZ Top, le succès des années 70’
En l’espace d’un an, ils signent avec London Records et sortent leur premier album en 1971.
Très rapidement, ils deviennent des stars du rock.
De retour en 1972 avec le LP Rio Grande Mud ; qui contient » Francine » et » Just Got Paid « , le groupe devient incontournable, mais leur véritable percée vient avec leur troisième album, Tres Hombres de 1973.Cet album suivi du single « La Grange » qui est une célébration d’un bordel notoire du Texas, est très largement diffusé à la radio rock.
Tres Hombres figure dans le Top Ten, et leur permet d’obtenir leur premier disque d’or. Le groupe devient une attraction majeure en tournée. Alors que la tournée mondiale du Texas traversait le pays en 1976 et 1977, ZZ Top sort Tejas en 1976, qui est le dernier album sous leur contrat avec Londres.
Cette tournée épuisante, appelée le Worldwide Texas Tour, comprend des décors peints extravagants, une scène en forme de Lone Star State et une variété de flore et de faune locales (cactus, yucca, buffle et plusieurs serpents à sonnette).
Le groupe décide de faire une pause de 3 ans après la fin de l’épuisant Texas Tour.
Durant cette période, les trois musiciens apprennent le saxophone et peaufinent leur nouvelle apparence.
Gibbons voyage en Europe et en Jamaïque tout en explorant de nouveaux sons, Hill apaise son esprit en travaillant dans un aéroport de Dallas et Beard part en cure de désintoxication pour se débarrasser de sa dépendance à la drogue.
Pendant les temps d’arrêt du groupe, Ham a négocié un nouveau contrat d’enregistrement pour ZZ Top avec Warner Bros.
Ils reviennent avec l’album Degüello en novembre 1979, qui comprend deux tubes « Cheap Sunglasses » et « I’m Bad, I’m Nationwide ». Le public découvre Gibbons et Hill avec une identité visuelle ; look barbu, version prospecteurs, lunettes noires, que l’avènement du clip rendra mondialement célèbre au début des années 1980.
ZZ Top, le succès se confirme dans les années 80’
Le son plus incisif de Degüello est poussé plus fort sur El Loco de 1981, qui introduit des synthétiseurs dans le mix d’autres chansons « Tube Snake Boogie » et « Pearl Necklace » rencontrent leur public.
Dans les années 80, ils se réinventent habilement, câblant à chaud leur son avec des séquenceurs et des synthétiseurs et devenant des héros MTV improbables avec une série de vidéos intelligentes qui transforment les chanteurs barbus Billy Gibbons (guitare) et Dusty Hill (basse) en une signature visuelle excentrique.
Le pari est gagné. ZZ Top est l’un des seuls groupes de leur époque à non seulement survivre dans la nouvelle arène de la pop, mais à devenir plus populaire que jamais, gagnant un nouveau public sans sacrifier l’ancien.
À la base, les chansons de ZZ Top n’ont jamais beaucoup changé, prenant des figures de blues standard, les filtrant à travers la guitare précisément torride de Gibbons, les mariant au groove simple mais funky de Hill et du batteur Frank Beard, et ajoutant des paroles imprégnées d’esprit surréaliste alors qu’ils traitait du sexe, de l’alcool, du blues et des particularités glorieuses de la vie au Texas.
Eliminator sort en 1983. Cet album rencontre un succès phénoménal, se vend à plus de 10 millions d’exemplaires aux Etats-Unis, devenant 5 fois disque de platine.
Synthétiseurs, séquenceurs et effets électroniques partagent un espace égal avec la guitare de Gibbons et leurs paroles pleines d’esprit mais orientées vers le blues.Les singles « Legs », « Sharp Dressed Man« , « Got Me Under Pressure » et « TV Dinners » deviennent des tubes, et les clips font des rockers vétérans le toast de MTV.
Eliminator devient le plus gros album de la carrière de ZZ Top, qui suit une approche similaire sur Afterburner en 1985 et Recycler en 1990, qui ont tous deux été des succès majeurs dans les charts.
En 1987, le groupe sort The ZZ Top Six Pack, un ensemble de trois CD qui comprend les albums First Album de ZZ Top, Rio Grande Mud, Tres Hombres, Fandango, Tejas et El Loco. Cependant, les albums présentés dans de nouveaux mélanges conçus pour les faire ressembler au son que le groupe a introduit sur Eliminator, suscite la controverse parmi leurs fans plus âgés.
ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons
ZZ Top, le succès s’estompe dans les années 90’
Leur célébrité s’estompe au milieu des années 90 lorsque leurs albums ont cessé d’être en tête des charts, mais ZZ Top reste un groupe populaire pouvant remplir de manière fiable de grandes salles et offrir aux fans un grand spectacle.Recycler sorti en 1990, se vend beaucoup moins bien et ne trouve pas son public.
En 1992, Warner Bros sort ZZ Top’s Greatest Hits, une collection qui comprend une reprise de « Viva Las Vegas » d’Elvis Presley devenant un autre hit de MTV. C’est sur leur dernier album pour le label, et en 1993, que le groupe révèle avoir signé un contrat de 35 millions de dollars avec RCA Records.
Leur premier LP RCA, Antenna en 1994, n’atteint pas le succès habituel bien qu’il soit disque de platine.Leurs albums suivants, plutôt orientés blues, Rhythmeen en 1996 et XXX en 1999 (sorti pour leur 30e anniversaire) suivent le modèle de Fandango (de 1975) avec un côté studio et un enregistré en direct. Aucun des deux albums n’a fait une impression significative sur les fans ou les palmarès des ventes.
ZZ Top, un groupe qui se cesse de tourner
En 2003, ZZ Top conclut son contrat RCA avec Mescalero, tandis que Warner Bros sort un coffret de quatre disques.Cet album sera le seul des années 2000. Malgré un nouvel échec commercial, le groupe ne cesse de se produire sur scène et ce à l’international avec notamment une tournée mondiale en 2008.
En 2004, ZZ Top est intronisé au Rock & Roll Hall of Fame, où Keith Richards prononce le discours d’intronisation. Le groupe concentré sur ses tournées, enregistre son concert, Live from Texas , qui sort en formats audio et vidéo en 2008.
Un autre ensemble de DVD en direct, Double Down Live suit en 2009, avec un concert tourné pour la télévision allemande en 1980 ainsi que des images d’émissions organisées en 2007 et 2008 à San Francisco, Paris, et Bixby, Oklahoma. L’émission de 1980 obtient une sortie audio en 2011 sous le titre Live in Germany1980.
Après une longue période de 9 ans sans enregistrement, ZZ Top signe avec American Recordings, et avec leur producteur Rick Rubin, ils font La Futura en 2012.
Salué par la critique comme un retour bienvenu à leur son pré-Eliminator, le groupe prend la route pour soutenir la sortie, et une autre collection de concerts, Live: Greatest Hits from Around the World, est publiée par Suretone en 2016.
En octobre 2017, le groupe annule un certain nombre de spectacles lorsque Dusty Hill développe des problèmes de santé. Ses médecins insistent pour qu’il fasse une pause. Ils sont de retour en studio en 2018, et en 2019, ils réservent une résidence de huit nuits au Venetian Theatre de Las Vegas.
La même année, un long métrage documentaire sur le groupe, That Little Ol ‘Band du Texas, sort sur Netflix.
Mais la pandémie de Covid-19 met entre parenthèses la résidence de Las Vegas après quelques spectacles ainsi que la tournée en 2020.
Cependant, le groupe prévoit une longue tournée commençant en juillet 2021 et se prolongeant jusqu’en 2022. Mais, au cours du mois de juillet 2021, Dusty Hill chute, se blessant la hanche et l’obligeant à rentrer chez lui.
Le 23 juillet, le trio joue son premier concert sans Hill depuis 1970, avec leur guitariste, Elwood Francis, prenant le relais à la basse avec la bénédiction de Hill. Le 28 juillet 2021, Dusty Hill décède chez lui à Houston, au Texas, à l’âge de 72 ans.
« Nous, ainsi que les fans de ZZ Top à travers le monde, regretterons ta présence inébranlable, ta belle nature et ton engagement sans faille à donner cette assise au ‘Top’. Tu vas beaucoup nous manquer, amigo. »
Peu de temps après que le décès de Hill, Billy Gibbons publie une déclaration disant que Hill avait insisté pour que le groupe continue d’exister après sa mort. Francis continue à maintenir la basse pour le trio.
Le premier album ZZ Top sorti après le décès de Hill est RAW: That Little Ol ‘Band du Texas, un album de concert de 2022 de la fin des années 2010 capturant le groupe dans l’intimité du dance hall texan Gruene Hall, et l’un des derniers albums avec Hill.
ZZ Top continue de rendre hommage à Hill en posant son chapeau sur son micro et en reprenant Tush, avec la voix enregistrée de Dusty.
Le 12 décembre 2022, ZZ Top annonce une tournée en co-tête d’affiche avec Lynyrd Skynyrd pour l’été 2023, intitulée The Sharp Dressed Simple Man Tour. La tournée devrait commencer le 21 juillet 2023 à West Palm Beach et se terminer le 17 septembre 2023 à Camden.
Nous avons récemment rencontré le fondateur de ZZ Top et célèbre six cordes, Billy Gibbons.
Chanteur principal de ZZ Top, il s’est assis pour discuter du prochain album Raw du légendaire groupe de rock et de l’accompagnement de Raw Whiskey Tour, du regretté bassiste Dusty Hill, et plus encore.
André :Billy, merci beaucoup d’avoir pris le temps. J’aimerais commencer par discuter de Raw, un tout nouvel album live dont la sortie est prévue le 22 juillet, qui coïncidera avec le prochain Raw Whiskey Tour pour célébrer les cinquante ans d’histoire remarquable du groupe. Quelles sont les origines de cet album en particulier ?
Billy:Les producteurs de That Little Ol ‘Band From Texas, le documentaire ZZ Top, ont pensé que ce serait une bonne idée d’avoir un intermède de performance autonome dans le film pour informer les téléspectateurs d’une manière unique.
Le film couvre notre histoire, ce serait donc une façon de souligner que nous continuons à nous battre en termes clairs. Gruene Hall, le lieu, fait partie de l’histoire du Texas, tout comme nous, je suppose. C’était l’occasion d’obtenir un enregistrement vierge dans la boîte et c’est ce que nous avons fait.
André :Je vous ai vu décrire Raw comme un retour aux racines du groupe. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quel était le plan de l’album ?
Billy:Nous jouons tous les trois au même endroit, en même temps, avec un minimum de retouches en post-production. De nos jours, il est inhabituel d’enregistrer lorsque vous regardez réellement les personnes avec lesquelles vous enregistrez, mais Raw n’est que cela.
André :Je m’en voudrais de ne pas mentionner le regretté Dusty Hill. Y a-t-il un souvenir ou une histoire à propos de Dusty qui se démarque ?
Billy:Le jour où nous avons spontanément écrit « Tush » en 1973. Nous faisions une vérification du son dans un sol en terre battue à Florence, en Alabama, et nous étions en train de déconner lorsque le riff s’est présenté, et Dusty est intervenu et a commencé à chanter des paroles improvisées. En l’espace de dix minutes, nous avons eu un coup sur nos mains.
André :Le guitariste de longue date Elwood Francis assumera à nouveau les fonctions de basse pour la prochaine tournée. Qu’est-ce qui fait de lui un choix logique et qu’apporte-t-il à la formation?
Billy:Il fait partie de notre famille musicale depuis près de trente ans et sait comment ça se passe. Lorsque Dusty est tombé malade, il a indiqué que le spectacle devait continuer et a pensé qu’Elwood serait capable de gérer le remplacement à la lumière du fait qu’il est un musicien très accompli à part entière. Dusty avait bien sûr raison.
André :Avant ZZ Top, vous faisiez partie d’un groupe appelé les Moving Sidewalks, où vous avez fait la première partie de Jimi Hendrix Experience lors de leur première tournée américaine en tant que tête d’affiche. Que retiens-tu de ces concerts, et en tant que jeune musicien, qu’as-tu pu apprendre de Jimi ?
Billy: Jimi était un type timide en dehors de la scène mais un homme sauvage quand il était dessus. C’était un gars vraiment gentil et aimait comparer les notes – jeu de mots – et offrir des pointeurs. Nous sommes restés en contact jusqu’à sa disparition tragique et je lui rends hommage presque tous les soirs.
André :Alors que nous réfléchissons aux cinquante ans de ZZ Top, j’aimerais revenir sur les années de formation du groupe. Comment le groupe s’est-il formé ? Frank [Beard] et Dusty ne se sont joints que plus tard, alors comment sont-ils finalement entrés en scène ?
Billy:Nous avons recruté Frank et savions qu’il avait ce qu’il fallait pour nous garder à l’heure, pour ainsi dire. Nous avions besoin d’un bassiste, et il a suggéré Dusty, qui avait été son compagnon de groupe dans le blues américain. Dusty est venu et, au lieu d’une audition, nous avons juste jammé sur un blues shuffle en C.
Plusieurs heures de cela se sont suivies, et nous savions que nous avions la version «gardienne» du groupe.
André :Quel est votre souvenir des sessions d’écriture de chansons qui ont alimenté la sortie la plus réussie du groupe, Eliminator ?
Billy:Certaines des chansons viennent d’une expérience personnelle, « Legs » en est un exemple. Nous avons vu une jeune femme, qui se faisait tremper par un orage et a décidé de faire demi-tour pour lui offrir un tour, mais au moment où nous sommes arrivés là où elle était, elle était partie. Elle avait des jambes et savait s’en servir.
Notre approche est de trouver des riffs et des paroles que nous aimons et de les essayer. Si nous les aimons toujours, ils sont enregistrés et, évidemment, avec les chansons de cet album, nous n’étions pas les seuls à les aimer.
André :Merci encore d’avoir pris du temps, Billy. Je vous souhaite tout le meilleur dans vos projets futurs. Dernière question. Où Eliminator a-t-il été enregistré et que retenez-vous de ces sessions en studio ?
Billy:Eliminator a été enregistré aux Ardent Studios à Memphis avec l’ingénieur Terry Manning. C’est là que nous avons rencontré le monde des synthés de manière significative et ouvert la porte à des expérimentations qui sont toujours en cours.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Royal Republic est un groupe de rock de la scène suédoise dont nous vient de grands noms d’artistes et de groupes reconnus tels qu’ ABBA, Roxette, Europe, The Cardigans, Ghost et tant d’autres.
Je suis de près Royal Republic, ce quatuor rock déjanté, aux rythmes endiablés, à tendance punk pop qui d’ailleurs est en couverture de mon 1er livre, A moment suspended in time, en 2017.
Petit focus sur un de mes groupes préférés, Royal Republic, que j’aie eu la chance de suivre et d’immortaliser en coulisses et sur scène.
Royal Republic, shooting backstage
Royal Republic, la formation 2007
Ces quatre musiciens, Adam Grahn (chanteur et guitare rythmique), Hannes Irengard (guitare solo et chœurs), Jonas Almen (guitare basse, chœurs et co-chant) et Per Andreasson (batteur et chœurs), originaires de Suède, se rencontrent fin 2007 à l’académie de musique de Malmö et créent Royal Republic.
« On ne s’est connaissait pas avant. En fait, chacun avait entendu parler des autres mais on ne se connaissait pas. Ça sonne cliché, mais quelque chose est arrivé quand nous avons commencé à jouer ensemble. C’était incroyable quand nous faisions de la musique ensemble. Et on s’est dit – tant pis on fera connaissance plus tard. D’ abord nous allons faire de la musique. »
En 2009 Royal Republic enregistre We Are the Royal, sous la supervision du producteur suédois Anders Hallbäck à Malmö. Ce premier album de Royal Republic sort le 6 août 2009 et rencontre un large succès en Suède. Tommy-Gun, un des singles de l’album, par exemple, atteint la 1ère place dans les charts MTV Rocks.
Royal Republic, clip de Tommy-Gun
Royal Republic remporte la finale du festival Emergenza en Suède, lui permettant de se produire sur une scène parisienne, et sa carrière décolle lorsqu’il accompagne en 1ère partie, le groupe américain très connu The Offspring.
« On vient tous de différents horizons musicaux, Jonas (basse) est plus dans le heavy metal, c’est pour ça qu’il crie comme un bourrin d’ailleurs, et puis Adam (chant) écoute vraiment de tout, comme nous le faisons tous en fait. On est très ouverts d’esprits. »
« J’ai pour habitude de dire que nous avons toujours voulu être une version heavy des Beatles : un groupe qui peut écrire un jour « I’m The Walrus » et le lendemain une chanson comme « Yesterday » ! »
Royal Republic 1er album
Royal Republic, un groupe de scène
Après leur 2e album Save the Nation, largement acclamé par la critique, Royal Republic part en tournée, à l’assaut des scènes d’Australie, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France… et d’autres pays d’Europe. Le succès est au rendez-vous.
Les quatre acolytes de Royal Republic sont faits pour la scène et composent toujours en se projetant sur scène. Ils composent pour reprendre la route. Cela fait partie d’eux. De fait, leurs morceaux dégagent une énergie forte, et leur prestation scénique est unique : costumes à paillettes, humour, autodérision, pas endiablés. L’objectif pour le groupe Royal Republic est toujours de passer un bon moment, de rire, de s’amuser, de partager.
Royal Republic, backstage
« Écrire et composer des morceaux sans monter sur scène, c’est comme avoir une relation platonique avec quelqu’un. La scène c’est notre sexe. C’est un aboutissement. (…)
Le but de la tournée c’est vraiment ça : passer un maximum de temps sur scène. Sinon tu passes la plupart de ton temps dans un bus. On a la chance d’avoir une très bonne équipe autour de nous, donc les gens de cette équipe deviennent ta famille par procuration. À part ça, tu passes par toute l’Europe et c’est super mais tu n’as pas le temps de visiter quoi que ce soit. Je pense que cela fait 10 fois que je passe par Paris mais je n’ai jamais vu la Tour Eiffel ! C’est frustrant. » (Adam Grahn, Royal Republic, www.vacarm.net, 2 juin 2016)
Royal Republic sur scène
Même si en 2014, Royal Republic sort un album plus acoustique, Royal Republic and the Nosebreakers, il sillonne l’Europe en se produisant en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Pologne, en Suède… toujours avec la même énergie.
Il en sera de même pour les deux derniers albums.
Le 4e album Weekend Man de Royal Republic sort le 26 février 2016. Cet album plus mature n’en est pas moins fou et original. Adam dira qu’à travers cet album le groupe a trouvé sa propre identité.
« Pour le premier opus, nous avons juste copié d’autres musiciens et artistes que nous aimions, comme par exemple Danko Jones, The Hives… Sur cet album, c’est vraiment comme si nous savions qui nous étions, nous n’avions plus à aller voir et écouter ce que les autres faisaient, on a réellement commencé à faire ce que nous aimons tous ensemble. »
Suit le 31 mai 2019 « Club Majesty » qui dès l’été 2019 permet au groupe Royal Republic de reprendre le chemin de la scène, des festivals comme le Download, de partir en tournée dans toute l’Europe et rencontrer un large succès. Pour la petite anecdote, Le titre Stop Movin’ apparait dans le jeu Just Dance 2020.
Royal Republic, dernier album
« Lorsque vous êtes un groupe de rock, il y a des chemins que vous êtes censé de suivre et des chemins que vous n’êtes pas censé de suivre. On s’en fiche ! Nous avons juste fait tout ce que nous voulions faire. Nous avons donc pris ce que nous aimons, nous avons tout mis dans un pot et nous avons bien mélangé, tourné et secoué dans tous les sens. Et à la fin Club Majesty en est sorti.
Je pense que je parle pour nous quatre, quand je dis que nous sommes très fiers de cet album, et nous sommes fiers du fait que maintenant nous avons la confiance de faire ce que nous voulons faire. »
Royal Republic en concert
BONUS ; interview pour minute minute de Royal Republic
Entretien avec Royal Republic à propos de « Club Majesty » , par Andrea Holstein, 31 mai 2019
Aujourd’hui, les héros du rock’n’roll suédois, Royal Republic, sortent leur cinquième album. Nous avons discuté avec le chanteur de Royal Republic et leader Adam Grahn de l’album, de bonnes chansons pour le sexe et de sa rencontre avec Campino.
minutenmusik : Merci d’avoir pris le temps de l’interview.
Adam de Royal Republic : Merci ! C’est ma joie.
minutenmusik : Votre nouvel album Club Majesty sortira bientôt. Comment vous sentez-vous si proche de la libération ?
Adam de Royal Republic : « Excited » résume assez bien la situation. Nous travaillons sur cet album depuis environ l’été dernier. Et maintenant, il sort petit à petit. Pour nous, c’est toujours comme si nous avions attendu une éternité. Nous sommes vraiment impatients de le montrer enfin aux gens.
minutenmusik : Vous avez dû reporter votre tournée, qui était prévue pour le début de l’année, à cause de la production de l’album. Que s’est-il passé là-bas ? Cela a-t-il pris plus de temps que prévu ?
Adam de Royal Republic : Oui, il a fallu plus de temps pour réunir les personnes, les lieux et les horaires. Il ne s’agissait pas du matériau lui-même. Il s’agissait plutôt de ne pas faire de compromis lors de la production d’un album. On veut que ce mec mixe l’album, ensuite on aura ce mec. Point.
Et nous voulons ce producteur. Nous voulons enregistrer la batterie ici et les guitares là. Réconcilier toutes ces personnes s’est avéré plus difficile que prévu. En fin de compte, nous n’avons eu d’autre choix que de reporter la tournée. Nous ne voulions rien précipiter ni faire de compromis.
On avait une idée très claire de ce qu’on voulait faire et c’est comme ça qu’on a fait. Mais je pense que lorsque les gens entendront le résultat, ils comprendront.
minutenmusik : Vous êtes maintenant entièrement satisfait du résultat ?
Adam de Royal Republic :Je crois que oui. Quand on enregistre un album, on le fait deux fois. Nous ne faisons pas de démos iPhone ou quoi que ce soit du genre. Nous faisons des démos entièrement produites, mixées et polies. Et puis on réenregistre le tout, mais avec des micros plus chers.
Nous procédons de cette façon afin de pouvoir vivre avec les chansons pendant un certain temps avant de les mettre sur l’album. Quand tu as fini une chanson, tu es toujours très enthousiaste. Tu te dis « Ouais ! » et trois semaines plus tard tu l’écoutes à nouveau et tu te dis « Merde, ça craint ! » Alors on enregistre les chansons pour qu’on puisse les réécouter encore et encore pendant longtemps temps.
S’ils traversent cette période, nous nous disons : ‘D’accord, c’est bien, ça peut aller sur l’album.’ Alors oui, nous sommes très contents de l’album. On a toujours le sentiment qu’il faut dire : « C’est notre meilleur album à ce jour ! » Mais je ne dis pas ça. Je réfléchis.
minutenmusik : La deuxième chanson dit « You can’t fight the disco ». Combien de disco y a-t-il dans Royal Republic et surtout dans cet album ?
Adam de Royal Republic : Évidemment trop pour continuer à se cacher. Cela a toujours été dans notre ADN. Si vous regardez des trucs plus anciens comme Tommy Gun ou Full Steam Space Machineécoute, ou surtout les démos pour ça, c’est très, très sautillant.
C’est très dansant. Cela a toujours été une partie importante de notre son. Nous n’avons pas essayé de le cacher. Nous avons juste senti que le moment était venu de montrer toute notre diversité. Nous sommes un groupe très diversifié. On a un gros problème avec la différenciation des genres pour mettre un cachet sur la musique. Ce n’est pas grave si les gens font ça. Ce n’est pas le problème.
Je ne veux tout simplement pas que la musique soit estampillée du genre « Vous pouvez faire n’importe quoi dans cet espace, mais si vous le quittez… vous ne pouvez pas ! » Cela limite les possibilités et les expériences, le son et la musique. C’est de cela qu’il s’agit dans cet album. C’est très illimité, c’est éclectique et sans vergogne. Nous n’avons pas de « plaisirs coupables », nous avons juste du pur plaisir. C’est un peu le slogan de notre album.
Dans de nombreuses interviews, on nous demande : « Quelle est la chanson la plus embarrassante de votre playlist Spotify ? » Ensuite, ils veulent entendre quelque chose comme les Backstreet Boys et Taylor Swift. J
Je dis alors: «J’ai les deux sur ma liste. tu trouves ça gênant Pas moi. J’aime la musique. Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ?
minutenmusik : Pourquoi est-il maintenant temps de laisser sortir cette partie de votre ADN ? Y a-t-il eu une certaine évolution ces dernières années ?
Adam de Royal Republic : Avec notre dernier album Weekend Man , nous avons posé les fondations, les bases du groupe. Lorsque nous avons sorti le premier album, le groupe n’existait que depuis six mois, peut-être un an. Avons-nous déjà défini notre son complet et trouvé notre place dans le monde ? Je ne pense pas. Ensuite, nous avons Save The Nation fait un tour complet.
C’était quelque chose de très différent et quelque chose que nous avons tous déconseillé, pourrais-je ajouter. Mais nous l’avons fait parce que nous pensions que c’était la bonne chose à faire à l’époque et parce que c’était ce que nous voulions faire. Nous avons toujours été fiers de garder le contrôle du groupe.
Aucun label ne contrôle ce groupe. Personne ne contrôle ce groupe à part le groupe lui-même, c’est la loi. Je pense que nos fans, qui nous suivent depuis le début, en sont conscients. Vous ne savez jamais vraiment ce que vous allez obtenir.
Certaines personnes pensent « Hé, j’ai mieux aimé ton premier album » ou « C’est la meilleure merde que tu aies jamais sortie. » Il y a toutes ces opinions différentes. Mais nous nous sentons suffisamment libres et confiants pour faire ce que nous voulons vraiment faire. Je pense que nous avons la confiance des gens qui nous suivent, y compris le label et le management.
Ils croient vraiment en ce que nous faisons. Parce que d’une manière ou d’une autre, cela fonctionne toujours. Les gens ont maintenant cessé de nous dire quoi faire parce qu’ils ont abandonné. Par conséquent, c’est maintenant le bon moment pour publier.
minutenmusik : J’ai entendu dire que la chanson Undercover n’était pas prévue à l’origine comme une chanson de Royal Republic. pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet
Adam de Royal Republic : Eh bien, la demande est venue de l’un des plus grands fabricants de préservatifs au monde. Ils voulaient une chanson pour leur nouvelle campagne. Je suppose pour un préservatif.
Je pensais que c’était la chose parfaite pour Royal Republic. Ensuite, nous avons commencé ce jeu de mots enfantin sur « undercover », qui évidemment dans ce cas peut avoir plusieurs significations. Vous pouvez aller « sous les couvertures ». Vous pouvez mettre votre truc à l’abri. Quoi qu’il en soit! Nous avons donc commencé à écrire les lignes les plus ringardes auxquelles nous pouvions penser.
Et ce riff de guitare (il imite le riff)ça ressemble à du sexe pour moi. Comme la guitare qui fait l’amour. Un autre journaliste a dit un jour : « Je ne tiendrais pas une minute à ce rythme ! » J’ai dit : « Pas de problème, fais-le deux fois moins vite. Nous avons une autre chanson sur l’album, essayez-la. Alors peut-être que vous pourrez durer plus longtemps. » (rires)
Eh bien, nous avions la chanson prête et nous l’avons envoyée et ils ne nous ont jamais rappelés. Nous avions donc une chanson publicitaire sur les préservatifs, mais sans publicité ni préservatif. Mais à la place, nous avions l’un de mes morceaux préférés de cet album. Et ironiquement, maintenant que la chanson est sortie, les gens auront toujours des relations sexuelles quand ils entendront la chanson et achèteront des préservatifs à cause de cela.
C’est donc gagnant-gagnant pour le fabricant de préservatifs.
musique minute : Haha, parfait ! Était-ce la chanson la plus facile à écrire pour vous sur l’album ? Ou y en avait-il un autre que vous aviez en tête pour l’album en premier ?
Adam de Royal Republic : Je pense que Fireman and Dancer était la première chanson. Like When I See You Dance With Another était la première chanson du dernier album. Nous avons toujours une chanson où nous pensons : « C’est la première.
C’est le drapeau qui montre la voie pour le reste. » Et une fois que nous avons cette première chanson, le reste est généralement plus facile à écrire. J’ai probablement environ 100 versions de Fireman and Dancersur mon ordinateur portable, avec des variations dans les riffs de guitare, la structure de la chanson, les paroles, les mélodies, tout.
Avec certaines chansons, vous savez juste que cela vaut la peine d’investir du temps. Certains prennent un an pour terminer. Certains arrivent juste en trois heures. Mais nous détestons écrire. Je suis honnête. Ce n’est pas que l’écriture soit la partie la plus difficile de notre travail ou que nous la bousillions.
C’est plus comme si nous étions si pointilleux et que nous contrôlions chaque seconde de chaque chanson. On joue quatre secondes et puis c’est : « Stop ! Cela m’ennuie.
Il faut faire ça différemment. » Puis on réécoute, une, deux, trois, quatre, cinq, six secondes et encore : « Stop ! C’est ennuyeux. Nous le faisons nouveau. » Nous le faisons pour que les gens ne s’ennuient pas plus tard. Donc:Fireman était la première chanson, mais Undercover était la plus simple.
minutenmusik : Et lequel a été le plus difficile ?
Adam de Royal Republic : Hmm, laissez-moi y réfléchir. (réfléchit) Je pense qu’Anna-Leigh a peut-être été la plus dure. Pas parce que c’était horrible à écrire, en fait c’était très amusant. Mais parce qu’il y a eu toute cette discussion au sein du groupe, » Pouvons-nous vraiment faire ça ? »
C’est ce dont j’ai parlé avant, que nous voulions rendre l’album sans limite. C’était définitivement un nouveau territoire. À la fin de la discussion, nous sommes tous tombés d’accord : « Bien sûr, pourquoi parlons-nous même de cela ? nous aimons tout
À qui devons-nous demander l’autorisation ? personne. Donc c’est bien. » Mais même après qu’il soit devenu clair que nous aimons tous la chanson, nous avons quand même retenu notre souffle alors qu’Anna-Leigh a été publié. Parce que c’est comme une déclaration.
C’est quelque chose de complètement différent et on ne sait jamais comment les gens y réagiront. Mais si vous lisez les commentaires sur les réseaux sociaux, il semble que la réponse ait été extrêmement positive. Nous ne pourrions pas être plus heureux à ce sujet.
minutenmusik : Donc ça valait le coup. Après ce temps d’enregistrement et de production, les scènes live vous attendent à nouveau.
Adam de Royal Republic : Oui, heureusement !
minutenmusik : Vous jouez dans quelques festivals cet été et la tournée européenne de l’album en hiver. Y a-t-il une chanson de Club Majesty que vous avez particulièrement hâte de jouer en live ?
Adam de Royal Republic : Je pense que la première et la dernière chanson. Nous allons jouer pas mal de chansons de Club Majesty sur cette tournée . Quand nous avons commencé à l’époque, notre premier album faisait 36 minutes et nous devions encore jouer des concerts de 90 minutes.
On s’est dit : « Comment diable allons-nous transformer un album de 36 minutes en 1h30 ? » Nous avions toutes sortes de solutions folles. Mais maintenant, nous avons le problème de luxe que nous avons trop de chansons pendant 90 minutes que nous aimerions jouer.
C’est une concurrence sérieuse maintenant. Je veux dire, nous allons être Tommy Gunjouer. Mais il y a d’autres chansons que nous aimons vraiment, vraiment et qui ont toujours été des chansons importantes dans le set, et maintenant nous nous disons: « Eh bien, nous voulons jouer cette chanson et nous voulons jouer celle-ci aussi ».
Comment diable est-ce censé fonctionner ? » Je pense que nous devrons éventuellement faire une roulette ou un tirage au sort. Nous verrons quelles chansons intégreront le set à la fin.
minutenmusik : Alors j’espère que mes chansons préférées seront toujours là !
Adam de Royal Republic : Qu’est-ce que c’est ?
minutenmusik : Tout le monde veut être un astronaute , par exemple. Parce que c’était l’une des premières chansons que je connaissais de toi
Adam de Royal Republic : Oooh, je suis vraiment désolé !
minutenmusik : Oh non, maintenant l’anticipation du Hurricane Festival est terminée.
Adam de Royal Republic : (rires) On verra, on verra.
minutenmusik : Qu’est-ce que tu préfères : jouer dans de grands festivals ou faire tes propres têtes d’affiche ?
Adam de Royal Republic : (réfléchit)Je ne peux pas décider. Ce que j’aime vraiment dans les festivals, c’est le fait que j’en ai une sorte de vision compétitive. J’ai grandi avec le sport, donc j’ai toujours aimé concourir avec les autres.
Je ne veux pas dire – ou peut-être que je veux dire – que vous partagez la scène avec d’autres groupes et que vous pensez : « Nous allons être meilleurs qu’eux. » Mais cela vous encourage vraiment à rester concentré et à faire de votre mieux. Principalement pour votre propre fierté, mais aussi pour le public et les amis des autres groupes qui regardent dans les coulisses.
Vous voulez bien faire votre travail pour qu’ils pensent que vous êtes cool. Et aussi pour vous faire sentir bien dans votre peau. J’aime généralement l’ambiance des festivals. Parce que nous avons tant voyagé dans toute l’Europe ces dernières années, presque tous les festivals ressemblent à un barbecue familial avec tous les groupes que nous avons rencontrés.
Mais c’est aussi génial de jouer vos propres émissions phares. On peut jouer aussi longtemps qu’on veut et on a plus de liberté. Eh bien, je ne peux vraiment pas décider, désolé!
musique minute : Pas de problème ! Tu viens de mentionner que tu as rencontré tellement de groupes. Vous semblez avoir une relation particulièrement bonne avec des groupes allemands tels que Donots, Toten Hosen et Kraftklub. Y a-t-il une histoire particulièrement drôle que vous pouvez nous raconter ?
Adam de Royal Republic :Je peux vous dire comment j’ai rencontré Campino pour la première fois et que je ne l’ai pas reconnu. Je viens de Suède, sans offenser Toten Hosen. Je veux dire, on se connaît bien maintenant et ils sont cool !
Mais j’ai raconté une fois l’histoire aux fans de Toten Hosen sur scène et ils ont hué. Et puis ri. Je viens de Suède et je n’ai pas grandi avec les Toten Hosen comme les Allemands. Nous avons donc joué au Rock am Ring pour la première fois en 2011 et avons été invités à l’afterparty des Beatsteaks en Backstage.
Je volais haut. Nous venions de jouer au Rock am Ring et c’était quelque chose d’énorme pour moi. J’ai vraiment fait la fête. Vers 22 heures, nous étions tous assez ivres et ce type est entré dans la salle des coulisses. Il portait un long trench-coat gris et oui, c’était Campino. Je n’en avais aucune idée.
Alors ce type est venu vers moi et il m’a dit : « Hey Adam ! Ravi de vous rencontrer. J’ai vu ton émission, tu étais super ! On devrait jouer ensemble un jour. » J’étais juste comme, « Qui est ce vieil homme ivre et comment a-t-il réussi à se débrouiller dans les coulisses? » Et il était toujours là, me serrant la main et attrapant mon épaule. Il a salué les gens avec qui je me suis levé et j’ai parlé. Et je me suis dit : ‘Ce type ne peut-il pas me laisser tranquille ?
J’essaie d’avoir une conversation ici. » Ensuite, j’ai regardé autour de la pièce et mon manager se tenait à l’autre bout de la pièce en agitant les bras comme un contrôleur aérien, « Adam, Adam, tu as tout gâché! » Je veux dire , Campino se tient devant moi et me dit : « Tu as été formidable, jouons ensemble. » C’est la meilleure chose qui puisse t’arriver en Allemagne. Alors mon manager est venu vers moi et m’a dit : « Adam, je t’ai vu avec Campino. »
Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! » Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande !
Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »
Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »
Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.
Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen.
minutenmusik : Cela ressemble à un début spécial mais agréable pour une amitié.
Adam de Royal Republic :Oui, mais je dois ajouter une dernière chose : en fait, cela n’a pas si bien commencé. Quand nous avons tourné avec eux, ils avaient une table de ping-pong avec eux. Ils prennent le tennis de table au sérieux, surtout Andy et Vom.
Ce n’est vraiment pas amusant parce qu’ils le prennent très au sérieux et que tout le groupe est de très bons joueurs de tennis de table. Lors de notre premier show, je pense que c’était à Hambourg, j’ai rencontré Campino après le show alors qu’il sortait tout juste de la loge. Il venait de prendre une douche et était en route pour la rencontre avec les VIP.
Et j’ai dit : « Hé Campino, super spectacle ! Ping Pong ? » Il a dit : « Désolé, je dois aller chez les VIP. » J’ai dit : « Tu as peur de jouer contre moi ? » Et lui : « Alors tu veux que je t’achève ? Alors je t’achèverai. » Je pouvais déjà dire qu’il était un peu en colère, mais je suis allé avec toi. Et 30 autres personnes sont venues avec nous.
Nous avons joué un tour et je l’ai battu. Il a posé la batte, m’a serré la main et a dit : « Bon jeu, au revoir ! » Puis il est parti assez rapidement et un gars de la sécurité m’a regardé et a secoué la tête : « Mec… ». Mais ça allait, la prochaine fois je le laissais gagner.
minutenmusik : Quelle belle histoire ! C’étaient toutes mes questions maintenant. Y a-t-il autre chose que vous voudriez dire à nos lecteurs ?
Adam de Royal Republic : Tu ne peux pas lutter contre le disco ! N’essayez même pas.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
La photographie de concert est un domaine passionnant et exigeant qui consiste à capturer les moments clés d’un spectacle en direct. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les émotions et l’énergie d’un spectacle, tout en gérant les défis uniques liés à la photographie de concert, tels que les conditions d’éclairage changeantes et les mouvements rapides des artistes.
Pour devenir photographe de concert, il est important de développer vos compétences en photographie de base, telles que la composition, l’exposition et la maîtrise de l’appareil photo. Il est également important d’avoir une bonne connaissance de la musique et des artistes pour savoir quoi capturer et comment le faire et ainsi réussir une bonne photographie de concert.
Photographie de concert
Les photographes de concert doivent également être capables de travailler rapidement et efficacement, car ils n’ont généralement qu’une courte période de temps pour prendre des photos pendant un concert et réaliser des photographies de concert à la hauteur de leurs attentes. Cela signifie qu’ils doivent être à l’aise avec l’utilisation de leur appareil photo en mode manuel et savoir comment réagir rapidement aux changements de lumière et de mouvement sur scène.
En outre, les photographes de concert doivent être capables de gérer les pressions et les exigences des organisateurs de concerts et des artistes. Ils doivent être professionnels et respectueux des règles et des restrictions imposées par les organisateurs de concerts, tout en maintenant leur créativité et leur vision artistique afin que le rendu de leur photographie de concert soit optimal.
Photo de concert
En résumé, la photographie de concert est un domaine exigeant qui nécessite des compétences en photo, une passion pour la musique et la capacité de gérer les défis uniques liés à la photode concert. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les moments clés d’un spectacle tout en respectant les règles et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.
Photographie de concert : 7 conseils pour y arriver !
1. Connaître son matériel : assurez-vous de connaître parfaitement votre appareil photo et ses réglages pour être prêt à réagir rapidement aux conditions changeantes de l’éclairage et des mouvements sur scène.
2. Bien préparer son matériel : assurez-vous d’avoir suffisamment de batteries et de mémoire, et de vérifier les réglages de votre appareil avant le concert.
3. Trouver la bonne position : essayez de trouver une bonne position pour capturer les artistes de la meilleure manière possible, tout en respectant les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.
4. Utiliser la lumière naturelle : utilisez la lumière naturelle pour créer des effets intéressants et pour mettre en valeur les artistes.
5. Utiliser le flash avec précaution : utilisez le flash avec précaution pour éviter de gêner les artistes et les autres photographes, et pour éviter d’obtenir des photos floues.
6. Capturer les moments clés : soyez attentif pour capturer les moments clés du concert, tels que les solos, les moments d’émotion et les interactions avec le public.
7. Respecter les droits d’auteur : respectez les droits d’auteur en ne utilisant vos photos qu’à des fins personnelles ou en obtenant l’autorisation de l’artiste ou des organisateurs avant de les publier ou de les utiliser à des fins commerciales.
En suivant ces conseils, vous devriez être en mesure de réaliser des photographies de concert de qualité professionnelle qui capturent l’énergie et l’émotion d’un spectacle en direct.
Photo de concert
Photographie de concert : 5 erreurs à éviter
1. Utiliser le flash trop souvent : utiliser le flash trop souvent peut gêner les artistes et les autres photographes, et peut également causer des flous ou des images surexposées. Utilisez plutôt la lumière naturelle pour créer des effets intéressants sur votre photographie de concert.
2. Ne pas connaître les consignes de sécurité et les restrictions : assurez-vous de connaître les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts pour éviter de vous mettre en danger ou de gêner les artistes.
3. Ne pas utiliser le bon réglage d’exposition : une mauvaise exposition peut causer des photos sous-exposées ou surexposées, il est donc important de bien régler l’exposition de votre appareil photo pour capturer des images de qualité.
4. Ne pas zoomer assez : zoomer suffisamment permet de capturer des détails importants et de mettre en valeur les artistes.
5. Ne pas être assez créatif : la photographie de concert est un domaine créatif, ne soyez pas trop timide pour essayer de nouveaux angles ou de nouveaux cadrages pour capturer des images uniques et intéressantes.
Photo de concert
Histoire de la photographie de concert
L’histoire de la photographie de concert remonte aux débuts de la photographie elle-même. Les premières photographies de concerts ont été prises dans les années 1850 et 1860, principalement par des photographes amateurs qui utilisaient des appareils photo à plaque de verre pour capturer des images fixes de musiciens jouant dans des salles de concert ou des théâtres.
Ces premières photographies de concerts étaient souvent de mauvaise qualité en raison des limites techniques de l’époque, mais elles ont tout de même été utilisées pour documenter la musique de l’époque.
Avec l’avènement de l’appareil photo argentique et l’amélioration des techniques photographiques dans les années 1920 et 1930, les photographes de concert ont commencé à capturer des images plus détaillées et plus expressives des artistes en direct. Les photographes de renom tels que Gered Mankowitz et Bob Gruen ont commencé à documenter les tournées et les concerts de stars de la musique tels que The Beatles, The Rolling Stones et Elvis Presley.
La photographie de concert est donc née avec l’avènement de la photographie elle-même, mais son développement est étroitement lié à l’histoire de la musique et des concerts. Les premières photographies de concerts datent du milieu du 19ème siècle, à une époque où la photographie en était encore à ses débuts.
Les premiers photographes de concerts ont été chargés de documenter les événements musicaux importants, tels que les opéras et les concerts de musique classique. Avec l’émergence du jazz et du rock and roll dans les années 1950 et 1960, la photographie de concert a évolué pour devenir un genre à part entière.
Les années 1960 ont vu l’émergence de certains des plus grands photographes de concerts, tels que Jim Marshall, qui a immortalisé des artistes tels que Jimi Hendrix, Janis Joplin et les Rolling Stones. D’autres grands noms de la photographie de concerts incluent Annie Leibovitz, Danny Clinch, Anton Corbijn et Linda McCartney.
Avec l’avènement de la photographie numérique, la photographie de concert a connu une évolution rapide, offrant de nouvelles possibilités créatives aux photographes. Aujourd’hui, la photographie de concert est un genre florissant qui offre aux photographes de nombreuses opportunités de capturer des moments uniques et de créer des images puissantes et évocatrices de certains des plus grands artistes du monde.
Photographie de concert: Bob Gruen, l’un des premiers..
Bob Gruen est un photographe américain connu pour ses photographies de célébrités de la musique, notamment des photographes de John Lennon et des Rolling Stones. Il est né en 1945 à New York, et a commencé sa carrière de photographe en prenant des photographies de concerts dans les années 1960 et 1970.
Il a été introduit dans le monde de la musique en travaillant pour le magazine Creem en 1972, où il a commencé à prendre des photos de groupes tels que Led Zeppelin, The Who et The New York Dolls. Il est devenu photographe officiel de John Lennon et Yoko Ono en 1974 et a été témoin de certains des moments les plus importants de leur vie ensemble, comme la naissance de leur fils Sean et leur campagne anti-guerre.
Il a également pris des photos de nombreuses autres célébrités de la musique tels que Bob Dylan, The Clash, Kiss, et Iggy Pop, ainsi que des photographes de concerts de Tina Turner, Eric Clapton, et Elton John. Ses photos ont été publiées dans de nombreux magazines de musique et de divertissement, et ont également été utilisées pour des pochettes d’albums, des affiches et des livres d’art.
Bob Gruen est considéré comme l’un des photographes les plus influents de la musique rock. Il a continué à prendre des photographies de concerts jusqu’à aujourd’hui, et ses photos sont devenues des pièces de collection pour les fans de musique. Il a également écrit plusieurs livres sur ses expériences en tant que photographe de concert et sur les célébrités qu’il a photographiées.
Photographie de concert, récapitulatif:
Utilisez un appareil photo adapté : Les reflex numériques sont généralement les meilleurs choix pour la photographie de concert, mais les appareils photo hybrides et les compacts experts peuvent également donner de bons résultats. Choisissez un appareil avec une bonne qualité d’image à des sensibilités ISO élevées.
Utilisez un objectif lumineux : Les concerts ont souvent un éclairage tamisé, donc il est important d’utiliser un objectif lumineux qui peut capter plus de lumière. Un objectif à grande ouverture, comme un 50mm f/1.8, peut aider à créer des images nettes avec un arrière-plan flou.
Privilégiez les réglages manuels : Les réglages manuels vous permettent d’avoir plus de contrôle sur les paramètres de votre appareil photo, notamment l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. Réglez votre appareil photo sur le mode manuel pour obtenir les meilleurs résultats.
Utilisez le mode rafale : Les concerts sont souvent des événements dynamiques, avec des artistes en mouvement constant. Utilisez le mode rafale pour capturer plusieurs images en succession rapide et augmenter vos chances d’obtenir des images nettes.
Faites attention à l’éclairage : Les concerts ont souvent un éclairage complexe avec des changements fréquents de couleur et d’intensité. Essayez de capturer les moments où l’éclairage est le plus avantageux pour créer des images intéressantes et originales.
Soyez discret : Les concerts sont souvent bondés et les spectateurs peuvent se sentir gênés si vous êtes trop visible ou bruyant. Essayez d’être discret et respectueux envers les autres spectateurs et les artistes.
Soyez créatif : Les concerts offrent de nombreuses opportunités pour la créativité photographique. Essayez de jouer avec la composition, l’angle de prise de vue et la mise au point pour créer des images uniques et mémorables.
FAQ :
Q: Quel est le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert ?
R: Le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert dépend du style de musique et de la mise en scène de l’artiste. Essayez d’anticiper les moments forts du spectacle, comme les refrains ou les solos d’instruments, pour prendre des photos dynamiques et captivantes.
Q: Comment puis-je éviter les photos floues lors d’un concert ?
R: Pour éviter les photos floues, utilisez une vitesse d’obturation rapide pour figer les mouvements des artistes et des spectateurs. Vous pouvez également utiliser un trépied ou un monopode pour stabiliser votre appareil photo.
Q: Comment puis-je prendre des photos en basse lumière lors d’un concert ?
R: Pour prendre des photos en basse lumière, utilisez un objectif lumineux avec une grande ouverture, comme f/1.8 ou f/2.8, et augmentez la sensibilité ISO de votre appareil photo. Évitez d’utiliser le flash, qui peut gêner les artistes et les spectateurs.
Q: Comment puis-je composer mes photos de concert pour les rendre plus intéressantes ?
R: Pour composer des photos de concert intéressantes, essayez de jouer avec les angles et les perspectives. Essayez de capturer des images de l’artiste et de son environnement, comme les lumières et les foules. N’oubliez pas d’inclure des éléments de contexte pour raconter une histoire.
Q: Comment puis-je obtenir des accréditations pour photographier des concerts ?
R: Pour obtenir des accréditations pour photographier des concerts, il est généralement nécessaire de contacter directement le tourneur ou le gestionnaire de l’artiste en question. Il est également possible de contacter les organisateurs de festivals ou de concerts pour obtenir une accréditation pour l’événement.
Q: Comment puis-je gérer mes photos après un concert ?
R: Pour gérer vos photos après un concert, triez-les en fonction de leur qualité et de leur pertinence. Éditez-les pour améliorer leur netteté, leur exposition et leur couleur. Vous pouvez également partager vos photos sur les réseaux sociaux ou les soumettre à des publications spécialisées.
Q: Comment puis-je améliorer mes compétences en photographie de concert ?
R: Pratiquez autant que possible, assistez à différents types de concerts et essayez différentes techniques de prise de vue. Étudiez également le travail des photographes professionnels et des artistes pour vous inspirer et apprendre de nouvelles techniques. Enfin, rejoignez des groupes en ligne et des communautés de photographie de concert pour obtenir des commentaires et des conseils.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Erwin Blumenfeld, est un des photographes les plus influents et novateurs de la photographie de mode du milieu du 20e siècle. Entre collages, campagnes publicitaires, photographies de célébrités, dessins, portraits de nus, l’œuvre de Erwin Blumenfeld est riche.
Cet artiste allemand naturalisé américain, très connu pour son travail avec les magazines Vogue et Harper’s Bazaar, est mis à l’honneur par le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (MAHJ) de Paris dans le cadre d’une exposition, « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ».
Du 13 octobre 2022 au 05 mars 2023, cette exposition met en lumière 180 photographies de l’artiste et retrace tout le chemin parcouru par le photographe.
Retour sur la vie de cet artiste, Erwin Blumenfeld, pionnier du modernisme et figure emblématique de l’image publicitaire.
Erwin Blumenfeld, son enfance et ses débuts 1897- 1939
D’origine juive, Erwin Blumenfeld naît le 26 janvier 1897 à Berlin, en Allemagne. Féru d’expérimentation en laboratoire, il commence la photographie à l’âge de 10, 11 ans. Nous sommes en 1908.
Il fait sa scolarité au Askanian Gymnasium de 1903 à 1913.
Son père, fabricant de parapluies décède en 1910, alors qu’Erwin n’a que 13 ans.
En 1913, Erwin Blumenfeld obtient un apprentissage chez Sclochauer et Moses puis est enrôlé dans l’armée comme ambulancier durant la 1ère guerre mondiale et déserte à Amsterdam (Pays-Bas) en 1920. Il ne sera jamais condamné par manque de preuves.
Là-bas, Erwin Blumenfeld, rencontre et épouse Lena Citroën, d’origine néerlandaise. Ensemble, ils accueillent leur premier enfant, Lisette puis leurs deux garçons Henry (Heinz) et Yorick.
Il ouvre alors une boutique de sacs à main Fox Leather Compan, avant de monter son premier studio de portrait, où il photographie ses clientes et se lance dans les nus dès 1932.
Avec son ami Paul Citroën, Erwin Blumenfeld participe au mouvement dada avec ses croquis, ses dessins, ses caricatures, sous le nom de Jan Bloomfield.
Ce travail lui vaut une exposition dans une galerie locale de Carl van Lier, puis à Paris, grâce à sa rencontre avec Geneviève Rouault, fille du peintre français Georges Rouault, qui lui propose d’exposer ses œuvres dans son cabinet dentaire parisien.
En 1935, le magazine Photographie publie une des ses photos.
En 1936, son magasin faisant faillite, Erwin s’installe à Paris, dans la chambre d’un hôtel insalubre rue d’Odessa, quartier de Montparnasse, où il réalise des portraits de personnalités artistiques dont Henri Matisse, Georges Rouault et Cecil Beaton qui lui obtient un contrat avec le magazine Vogue français en 1937.
Erwin Blumenfeld, A la-Vermeer variante Vogue
Sa famille quant à elle, restée aux Pays-Bas, doit attendre 1938 pour le rejoindre, le temps qu’Erwin honore ses premiers contrats en tant que photographe publicitaire. Parallèlement, il ouvre un studio et enchaîne les projets avec les collections de Carmel Snow du Harper’s Bazaar, Verve et Vogue France. Il démarre aussi une carrière à New York.
Erwin Blumenfeld, les années noires de la guerre 1939-1941
Malheureusement, son destin bascule avec la défaite de la France et l’installation du régime de Vichy en 1940. La famille Blumenfeld est obligée de fuir. Il met en sûreté ses archives chez Jo Regali, et se réfugie dans l’Yonne à Vézelay.
Ses tentatives de fuite hors du territoire français sont un échec.
Erwin Blumenfeld, finit par être interné en 1939 à Montbard-Touillon-Marmagne puis au camp Loriol et connaît deux années d’errance avant d’obtenir son visa pour les Etats-Unis en 1941 grâce à la Hebrew Immigrant Aid Society.
Dès son arrivée à New-York, Erwin Blumenfeld renoue immédiatement avec l’industrie de la mode.
Erwin Blumenfeld, ses années américaines florissantes 1941-1969
Sans difficulté, il est embauché par le magazine Harper’s Bazaar pendant trois ans (1941-1944), puis devient pigiste pour Vogue (1944-1955). Il ouvre son propre atelier sur Central Park en 1943.
Ses photographies dont la célèbre L’Œil de biche de 1949 paraissent dans différentes revues, telles que Coronet, Cosmopolitan, Flair, Look ou encore Life.
Erwin Blumenfeld participe à l’exposition « Photography, 1839-1937 » au Musée d’Art Moderne de New York, travaille pour le Dayton’s, grand magasin de Minneapolis, réalise des campagnes publicitaires pour L’Oréal, Elisabeth Arden, Helena Rubinstein…
Dans les années 1950, Erwin Blumenfeld est un des photographes les mieux payés du monde qui a immortalisé les plus grandes comme Audrey Hepburn, Marlene Dietrich ou encore Grace Kelly.
Son travail est exposé dans le monde entier, à New York, Paris, Jérusalem, Londres, aux Pays-Bas, en Allemagne, à Moscou…
Durant toutes ses années, Erwin Blumenfeld passe des photos en noir et blanc (Voile mouillé – 1937, Sur la Tour Eiffel – 1938), à l’utilisation de la couleur. (Œil de biche –Vogue, 1949)
Erwin Blumenfeld VOILE MOUILLE 1937
Erwin Blumenfeld Sur la Tour Eiffel – 1938
Œil de biche -Vogue, 1949
La vie maritale du photographe connait quelques tumultes. Son assistante Kathleen Levy-Barnett devient sa maîtresse avec de devenir sa belle-fille en épousant son fils Henry en 1956.
Puis il s’engage dans une liaison avec Marina Schinz, de trente ans sa cadette, qu’il engage comme assistante en 1964 et avec laquelle il rédige son autobiographie qui paraîtra après sa mort (Jadis et Daguerre).
Lena sa femme, quant à elle, vit à Vienne.
Erwin Blumenfeld devient également grand-père de Remy Blumenfeld, Yvette Blumenfeld et Georges Deeton.
Il consacre les dernières années de sa vie à son livre My One Hundred Best Photos et devient progressivement « has been » dans le domaine de la mode, les nouveaux photographes paraissant plus jeunes et plus modernes.
Erwin décède d’un infarctus, le 04 juillet 1969 dans un hôtel de Rome, en Italie.
Lena, bien que malade décédera 25 ans plus tard.
Erwin Blumenfeld, un visionnaire
Influencé par Man Ray, Lucas Cranach ou encore George Grosz, Erwin Blumenfeld a utilisé de nombreuses techniques, allant de solarisation, surimpression, réticulation, à l’impression « sandwich », en passant par la double exposition, la fragmentation au moyen de miroirs, jeux optiques, d’ombres et de lumières. Alors que son travail pour les entreprises cosmétiques et la mode, est en couleur, le reste est en noir et blanc.
Erwin Blumenfeld expérimente, notamment en jouant avec les couleurs saturées, décomposées, filtrées ou encore collées. Il s’inspire du cubisme et repousse toujours les limites de la photographie en couleurs. Il défait ainsi les codes de la publicité.
Erwin Blumenfeld, sa bibliographie
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950, catalogue RMN-GP, 2022, 240
Helen Adkins, Erwin Blumenfeld. I was nothing but a Berliner. Dada Montages 1916–1933, Hatje Cantz, Ostfildern, 2008
Michel Metayer, Erwin Blumenfeld, Londres et New York, Phaidon, 2004.
Yorick Blumenfeld, The Naked and the Veiled. The Photographic Nudes of Erwin Blumenfeld, Londres, Thames & Hudson, 1999.
Erwin Blumenfeld, Jadis et Daguerre, éd. Robert Laffont, 1975, éd. La Martinière, 1997
William Ewing, Le culte de la beauté, Paris, Éditions de la Martinière, 1996.
Erwin Blumenfeld, Mes 100 meilleures photos, texte de Hendel Teicher, Musée Rath, Genève, 1979.
Erwin Blumenfeld, Le Minotaure et le dictateur 1936-1937.
Jadis et Daguerre
Erwin Blumenfeld, ses principales expositions post-mortem
2022 : « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 », musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, Paris, du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023.
2013 : « Erwin Blumenfeld », Jeu de Paume, Paris, du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014
2012 : Studio Blumenfeld, New York, 1941-1960, musée Nicéphore-Niépce, Châlon-sur- Saône
2009 : Erwin Blumenfeld Dada montages 1916-1933, Berlinische Galerie, Berlin
2006 : Erwin Blumenfeld, his dutch years, Fotomuseum den Haag, La Haye ;
1996 : Barbican Museum, Londres, exposition itinérante présentée, notamment à Zurich, Lausanne, Berlin, Paris et Amsterdam ;
1981 : centre Pompidou, Paris;
1979 : musée Rath, Genève
BONUS: extrait de l’interview de Yorick Blumenfeld le 25 septembre 2006, pour showstudio,
TRANSCRIPTION: YORICK BLUMENFELD SUR ERWIN BLUMENFELD
Le fils d’Erwin Blumenfeld, l’écrivain Yorick Blumenfeld, a parlé à Penny Martin de ses premiers souvenirs de son père, de la carrière d’Erwin Blumenfeld dans la mode et de la pertinence de ses expériences dans le cinéma.
Penny Martin : J’aimerais commencer par quelques questions à votre sujet, Yorick. Tout d’abord, pouvez-vous me dire votre nom et votre lieu de naissance ?
Yorick Blumenfeld : Mon nom est Yorick, qui est un nom étrangement shakespearien, mais vient des Pictes à l’origine. Mon père et ma mère pensaient que j’allais être une fille et qu’ils allaient m’appeler Yorikka, et heureusement j’ai échappé à ça ! Ils avaient également lu Lawrence Stern, et il y a un Yorick là-dedans, c’est ainsi que Yorick est né.
Penny Martin : Et vous êtes né ?
Yorick Blumenfeld : A Amsterdam aux Pays-Bas.
Penny Martin : C’est là que vous avez vécu la plus grande partie de votre vie ?
Yorick Blumenfeld : Non, quand j’avais trois ans et demi, mes parents ont déménagé à Paris. Mon père a travaillé pour Vogue là-bas, puis ils ont déménagé à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, et depuis ce temps, j’ai vécu ou travaillé dans quelque quatre-vingt-quinze pays, donc j’ai pas mal voyagé !
Penny Martin : Où avez-vous vécu le plus longtemps ?
Yorick Blumenfeld : Le plus longtemps, c’était à Cambridge, en Angleterre, et j’y ai vécu trente-sept ans.
Penny Martin : Que diriez-vous du travail de votre vie ?
Yorick Blumenfeld: Eh bien, je suis fondamentalement un écrivain, et depuis environ vingt-cinq ans, j’écris sur l’avenir et sur la direction que nous pourrions prendre. C’est principalement le travail de ma vie, mais écrire tout ce temps avant aussi.
Penny Martin : De quelle réalisations êtes-vous le plus fier ?
Yorick Blummenfeld: Eh bien, je pense qu’en tant qu’écrivain, vous êtes toujours le plus amoureux de ce sur quoi vous travaillez à ce moment-là, et c’est donc ce dont je suis le plus heureux.
Penny Martin : Pouvez-vous dire ce que c’est ?
Yorick Blumenfeld : C’est un roman situé dans la Rome antique à l’époque d’Auguste, et c’est un thriller. Je sens que ce sera un livre très excitant. Il s’adresse à un très large public, par contre je pense que le public m’associe le plus à un livre qui s’appelle « Jenny : My Diary », qui est devenu un best-seller international.
C’est un genre de travail très différent, mais c’est aussi de la fiction, et la plupart de mon temps est consacré à l’écriture de non-fiction, mais je suis très excité par ce que je fais en ce moment !
Penny Martin : Je veux passer à une deuxième série de questions qui sont plus spécifiques à un projet que nous réalisons à SHOWstudio. Je voulais vous poser quelques questions sur votre propre parcours, et principalement sur votre père. Vous avez un nom de famille célèbre dans le monde de l’image, diriez-vous que cela a été une aide ou un obstacle ?
Yorick Blumenfeld : Je pense que c’est toujours une aide d’avoir un nom reconnu, et je pense que cela ne m’a pas du tout aidé dans ma propre vie et ma carrière, car il a été très différent de celui de mon père. Je n’ai pas vraiment été dans le monde de l’image en termes d’écriture, à l’exception du seul livre que j’ai écrit sur mon père. La plupart de mes écrits ont porté sur des domaines très différents.
Penny Martin : Et trouvez-vous que les gens vous reconnaissent ?
Yorick Blumenfeld : Non, ils ne le font pas !
Penny Martin : Pouvez-vous nous parler de votre premier souvenir de votre père ?
Yorick Blumenfeld : J’ai beaucoup de souvenirs de mon père, je veux dire, il est très difficile de savoir rétrospectivement si vous vous souvenez des scènes réelles ou si vous vous souvenez d’incidents qui se sont produits pendant qu’il vous photographiait, et vous voyez plus tard les images, cinquante années plus tard! Il a pris de merveilleuses images de moi quand j’étais bébé – absolument certaines de ses meilleures photos, qui hélas ne seront pas montrées aux Pays-Bas.
Penny Martin : C’est dans la prochaine exposition ?
Yorick Blumenfeld : Oui, dans la prochaine exposition qui s’ouvre le 9 septembre 2006. Mais les choses dont je me souviens le plus sont les plus traumatisantes émotionnellement. C’était une personne très exceptionnelle et il était assez autoritaire dans son approche de différentes choses. Il était extrêmement impatient, et particulièrement quand j’avais environ trois ans et demi ou quatre ans, quand nous avons déménagé en France.
J’avais toujours aimé le thé auparavant aux Pays-Bas, et mon père, qui n’aimait pas beaucoup les Pays-Bas, détestait le thé, et il voulait que je boive du café ! Et donc il y avait toute une scène à ce sujet au début de la restauration, et puis il voulait me faire goûter du vin français très tôt, et je n’aimais pas boire ça à moins qu’il ne mette du sucre dedans !
Alors je prenais des morceaux de sucre, je les trempais dans le vin et je les suçais. Mais il était extrêmement impatient lorsque je commandais dans des restaurants par exemple, et même à un très jeune âge – nous parlons de cinq ou six ans – et devenait toujours absolument furieux quand je ne pouvais pas me décider instantanément sur le menu, et j’étais à peine capable de lire, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles !
Penny Martin : Pouvez-vous le décrire un peu plus en tant que personne ? Nous avons une image de lui en tant que père vu des yeux d’un enfant, mais évidemment l’écriture sur lui se concentre beaucoup sur lui en tant que créateur d’images et sa relation avec les modèles. Pouvez-vous dire quelque chose à son sujet une fois que vous l’avez connu en tant qu’adulte ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, nous avons pas mal voyagé ensemble aux États-Unis, par exemple. Nous avons fait quelques voyages aux États-Unis, ensemble, juste pour prendre des photos, marcher, grimper et faire différentes choses.
À cette époque, j’étais déjà à une autre étape de ma vie, j’avais la vingtaine. Je pense qu’il était un très bon conteur -, captivant et aimait raconter des histoires. D’une certaine manière, c’était difficile pour moi, car d’une manière ou d’une autre, j’étais toujours épris de faits, et mon père ne s’intéressait pas toujours aux faits.
En tant que tel, il voulait la valeur de divertissement d’une histoire ! Donc, quand il racontait une histoire, il y avait toujours ces légères nuances et différences, et je sentais que c’était faux ; que s’il avait une grande histoire à raconter, alors ce devrait toujours être la même grande histoire, pas une qui avait des personnages et des fins différents et je ne sais pas quoi! C’était donc une partie. C’était, je pense, un charmeur professionnel.
Je pense qu’il appréciait son pouvoir de charmeur. Il aimait aussi monter les gens les uns contre les autres, en termes, par exemple, d’Elizabeth Arden contre Helena Rubenstein, et voulait jouer les uns contre les autres. Il a énormément apprécié ça, il en a eu un coup de pied ! Il pouvait vraiment charmer qui il voulait, et utilisait ce pouvoir, je pense, pour survivre autant que n’importe quoi d’autre.
Penny Martin : Je n’ai pas pu glaner beaucoup d’informations sur votre mère et sa femme dans les écrits sur la photographie. A-t-elle joué un rôle dans le soutien de sa photographie, pensez-vous ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’elle a été très importante dans sa vie, mais peut-être pas dans sa photographie en tant que telle. Il a pris un certain nombre de très bonnes photos d’elle, mais elle n’est jamais venue au studio, à New York.
Pendant les trente années qu’ils ont vécues ensemble à New York, elle n’est presque jamais allée dans l’atelier qui était en quelque sorte son domaine. Je pense qu’ils ont quand même beaucoup parlé. Elle était une lectrice énorme, et donc elle l’informait de ce qui se passait dans le monde littéraire…
Penny Martin : C’est intéressant parce que dans ses écrits il est extrêmement bien informé sur les tendances actuelles de la psychanalyse, et sur la critique littéraire.
Yorick Blumenfeld : Oui, elle était psychologue pour enfants et essayait d’aider les enfants avec des problèmes psychologiques et ainsi de suite, donc ils étaient tous les deux assez freudiens dans leur vision. Sa vie à la maison était très différente de sa vie en studio, et c’était une existence beaucoup plus littéraire, intellectuelle, poétique.
C’est difficile à reconnaître, mais il avait un énorme éventail d’intérêts. Jeune homme, il a eu un appareil photo à 11 ans, je crois que c’était son âge, mais en même temps, il était extrêmement intéressé par le théâtre et pensait qu’il deviendrait peut-être acteur. Il était extrêmement passionné par la poésie et a commencé à écrire de la poésie à un très jeune âge et a continué, jusqu’à la trentaine, à écrire de la poésie.
J’ai toute une collection de poèmes qu’il a écrits. Il était très intéressé par l’écriture, et la littérature en tant que telle, et donc il y avait tous ces différents aspects en lui, en plus d’être très impliqué dans la vie artistique à Berlin, en tant que jeune. C’était extrêmement important pour lui dans les années suivantes. Alors il a vraiment commencé, quand il avait vingt ans, plus ou moins, à faire des collages Dada et des choses comme ça.
Penny Martin : C’était aussi un très bon illustrateur, n’est-ce pas ?
Yorick Blumenfeld : Oui, il était très sensible à la mode, à l’illustration et au textile. Ses intérêts étaient très variés.
Penny Martin : Quand pensez-vous avoir pris conscience pour la première fois qu’il était photographe ou de son travail photographique ?Yorick Blumenfeld : Je pense que j’avais environ quatre ans. J’allais dans la chambre noire avec lui à Paris. Ce n’était pas une expérience très agréable pour moi, car la pièce sombre était noire, à l’exception d’une lumière orange ou rouge qu’il y avait dans la pièce sombre. Il voulait que je secoue les plateaux…
Penny Martin : Produits chimiques nocifs !
Yorick Blumenfeld : … Des allers-retours, et les produits chimiques roulaient et me donnaient le vertige, et j’étais dans le noir et totalement désorienté. C’était difficile, donc j’étais très conscient de sa photographie dès les premières étapes. Là aussi où nous vivions, dans la rue de Londres, qui était un duplex, tout l’endroit était tapissé de ses photographies, donc on pouvait difficilement leur échapper !
Penny Martin : J’aimerais aborder une série de questions qui portent davantage sur les résultats de vos propres recherches et sur ce que vous avez écrit sur l’opinion de votre père sur son propre travail. Votre livre, Les Nues et les Voilées, portait principalement sur les nus. Avez-vous choisi ce corpus d’œuvres parce que c’est celui que vous appréciez le plus parmi les archives ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, c’est le travail qui lui a valu une reconnaissance internationale. Les premières photographies qu’il a faites à Verve ont vraiment fait sa carrière. The Verve est sorti à Paris, et c’était un magazine d’art très remarquable de la fin des années trente, et il avait de nombreuses pages dans les deux premiers numéros, avec Man Ray et tout le monde.
Donc, la raison pour laquelle j’ai choisi les photographies de nu pour le thème du livre, c’est qu’elles étaient, je pense, les plus populaires de ses photographies, en dehors du monde de la mode, et qu’elles se vendraient le plus ! Et en effet, il a été publié aux États-Unis, en France et en Allemagne, et donc, vous savez, il a eu une certaine reconnaissance. Et donc c’était important pour décider sur quoi écrire.
Penny Martin : Mais vous êtes un peu malhonnête, n’est-ce pas, parce qu’ils alimentent vraiment beaucoup de préoccupations intellectuelles dont nous parlions plus tôt, en termes de vie « psychologique ».
Yorick Blumenfeld : Oui, mais j’aurais pu faire un livre sur ses photographies de voyage, qui étaient très bien. Il a fait de magnifiques photographies du Mexique, de la Grèce, partout et des États-Unis. Je pense que cela l’a préoccupé dans ses dernières années. Il aimait sortir et prendre des photos du monde naturel, mais aussi du monde architectural, du gothique, du grec, du romain, etc. Cela aurait été un autre candidat.
Les gens s’étaient beaucoup trop concentrés sur sa photographie de mode, pensais-je, et en Amérique, les gens le considéraient comme un photographe commercial. Il pensait que c’était la pire des insultes pour lui ! Je veux dire, il pensait que c’était vraiment écœurant. Vers la fin de sa vie, il travaillait sur des autoportraits, qu’il faisait à l’huile, très épais, et il travaillait là-dessus pendant cinq ou six ans, pas toutes les semaines, mais régulièrement.
Tout était dans une nuance de rouge très sombre qui semblait avoir été faite sous une lampe rouge, et quand je lui ai demandé pourquoi il se montrait dans cette lumière, il a dit bien, il a senti que dès son arrivée en Hollande, il y avait toutes ces prostituées derrière des hublots rouges. Il avait l’impression d’avoir passé une grande partie de son temps dans un monde de publicité et de gagner de l’argent, et il considérait cela comme une forme de prostitution, en ce qui le concernait.
Il a donc voulu se mettre en scène à la lumière d’une prostituée hollandaise !
Penny Martin : Eh bien, parlons de cette dichotomie entre un travail motivé personnellement et des images qui ont été créées pour un enjeu commercial. Vraisemblablement, d’après ce que vous venez de dire, a-t-il alors valorisé le travail qu’il a fait à des fins commerciales, moins que le travail qui était personnellement motivé?
Yorick Blumenfeld : Absolument, sans aucun doute. Je pense qu’il a fait certaines choses, par exemple avec la Dayton Company, de Minneapolis, Minnesota, à cette époque, où il a pu. Le directeur artistique de la Dayton Company était un ami personnel proche et a donné carte blanche à mon père.
Mais mon père a fait un livre, intitulé My 100 Best Pictures, et dans ce livre, il n’y a qu’une seule photo traitant de la mode, sur cent. Il a choisi ces images lui-même – il a fait la sélection, il a choisi la commande. La mode ne s’y trouvait pas, ce n’étaient pas les moments qu’il pensait être ses cent meilleurs, et c’était son verdict.
Penny Martin : Une avec laquelle vous êtes d’accord ?
Yorick Blumenfeld : Absolument.Penny Martin : Et pourquoi dites-vous cela ?
Yorick Blumenfeld : Parce que je pense que la mode est une partie très importante de ce monde, mais ce n’est pas un monde qui se préoccupe vraiment de beauté ou d’éthique, principalement.
La beauté est d’un genre très superficiel. Alors j’ai l’impression que les photos de mode, dont certaines sont vraiment très belles, et que j’admire beaucoup, ne sont pas du même rang, disons, que ses nus. La forme humaine telle qu’il la décrivait, et je pense qu’il aimait beaucoup le corps féminin, est que c’est quelque chose qu’il faut chérir.
Je pense que la façon dont il l’a dépeint était très différente du genre de pornographie vulgaire que nous voyons aujourd’hui.
Penny Martin : Comme vous l’avez dit, il a passé beaucoup de temps parmi les dadaïstes, les intellectuels et les artistes de la période mi-moderniste. L’avant-garde, et certainement le début du modernisme, avait le commerce et l’art à des extrémités complètement opposées du spectre. Pensez-vous que son antipathie envers le commerce a été galvanisée par son contexte artistique ou pensez-vous que c’était quelque chose qu’il ressentait à partir de sa propre expérience dans l’industrie ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’il a eu une expérience difficile dans l’industrie allemande de l’habillement, et la période juste avant la Première Guerre mondiale.
Je pense que son appréciation de certains types de textiles, et la coupe du tissu, pour ainsi dire, l’ont influencé, mais vous voyez, en Allemagne dans les années 20, il a envoyé un groupe de ses photos à une agence allemande, et ils les ont rejetées, disant qu’ils se sentaient trop conscients de l’art.
Il sentait donc que leur vision de l’art était presque aussi mauvaise que celle du monde du commerce, et qu’il était quelque part entre les deux, et que c’était très difficile. Je pense que certainement le monde de l’art, et j’entends par là, en termes contemporains, le monde des musées, l’a totalement rejeté.
Penny Martin : Tout au long de sa vie ?
Yorick Blumenfeld : Tout au long de sa vie. Il n’a jamais eu d’exposition majeure dans un musée, il n’a jamais eu d’exposition majeure « Blumenfeld » dans aucune galerie, ni aucun endroit aux États-Unis à cette époque.
La plupart des gens du monde de l’art, en particulier au Musée d’art moderne – où se concentraient les dictateurs de l’art, pour ainsi dire, de ce qui allait être montré et apprécié aux États-Unis – il était complètement rejeté. Et ils se sont dit, vous savez, ‘c’est un photographe commercial, nous ne voulons rien avoir à faire avec lui’.
Penny Martin : C’est une position très difficile qu’il occupait alors, car il était embrassé par l’industrie qu’il déplorait, et pourtant pas reconnu par ceux dont il partageait les valeurs.
Yorick Blummenfeld : Eh bien, partageait-il leurs valeurs ? Je veux dire, vous savez, partageait-il leurs valeurs, d’Ansel Adams ? Je ne pense pas. Et il ne partageait pas les valeurs de leur station ?
Penny Martin : Mais moins les photographes, je voulais dire plus le monde de l’art…
Yorick Blumenfeld : Eh bien, bien sûr, le monde commercial l’appréciait beaucoup, ils lui payaient d’énormes sommes d’argent pour faire ses photos, alors il a dit, c’est comme ça que je rebondis, pour ainsi dire. Il allait prendre ses propres photos, et en même temps prendre celles du commerce.
Penny Martin: Pouvons-nous passer à une section de questions que je voulais vous poser sur les films, enfin, pas sur la réalisation de films en général. C’est peut-être l’aspect le moins connu de la production d’images de votre père.
Yorick Blumenfeld : En effet.
Penny Martin : Savez-vous ce qui l’a poussé à commencer à faire des films ?
Yorick Blumenfeld : Je pense que mon père a toujours été passionné de cinéma, il admirait énormément Charlie Chaplin. Charlie Chaplin était l’un de ses grands héros, et dans beaucoup de ses collages Dada, vous pouvez le voir. Et il adorait les vieux films, il était passionné eux. Le cinéma n’a donc jamais été très loin de ses centres d’intérêt.
En 1933, il a travaillé comme caméraman pour Jacques Feyder, qui était un cinéaste français de films d’horreur des années trente, donc il avait ce genre d’expérience et de formation. Je pense que dans ses dernières années, il a eu l’impression que la publicité qu’il voyait à la télévision – et je pense que c’était principalement la télévision qui l’a stimulé dans les années 50 – lui a dit : « ces gens n’ont pas d’imagination, ils n’ont aucun moyen de vraiment montrer le potentiel formidable que le mouvement a dans la photographie de mode et dans d’autres domaines », et il voulait le montrer.
Maintenant, en même temps, il y avait une considération financière, parce qu’il était un bon ami des Dalle, les propriétaires de L’Oréal, et donc il leur a parlé, Madame Dalle, et Paris, et François, et il a obtenu plus ou moins un accord selon lequel ils allaient essayer de faire quelque chose avec ses films s’il pouvait montrer des produits, c’est donc ce qu’il a commencé à faire.
Rien n’en est jamais sorti, mais il s’est amusé à faire ces films très brefs, montrant la possibilité que les produits de beauté soient dramatisés et glamourisés au cinéma.
Penny Martin : Savez-vous à quelle période cela se serait déroulé ?
Yorick Blumenfeld : C’est vraiment la période 1958 à 1964.
Penny Martin : Et avez-vous une idée de l’équipement qu’il utilisait ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, il utilisait un équipement très primitif, je veux dire, maintenant, n’importe quel petit appareil photo a mille fois la puissance de ce qu’il était capable de faire. Je sais qu’il l’a fait sur un film Kodak 16 mm, qu’il a lui-même coupé, collé et collé, et donc c’était un travail très laborieux, qu’il a fait tout seul, et qu’il a apprécié d’une certaine manière.
Penny Martin : Et au total, le travail que vous partagez avec nous, et nous avons travaillé sur le montage, dure environ vingt-cinq minutes au total. Dans quel état se trouve-t-il depuis les années 60 ? Est-ce qu’il était en boite?
Yorick Blumenfeld : Non, il n’a jamais été en boîte, j’avais encore quelques rouleaux de ce film 16 mm dans mon bureau, où il prend la poussière, j’en ai peur, dans un mauvais état de conservation.
Je pense que mon frère Henry, qui avait beaucoup de films, avec sa femme Kathleen, je pense qu’ils ont essayé de mieux s’en occuper, mais ils n’en ont rien fait. Arte a fait un court métrage sur lui pour la télévision française, et aussi une société allemande a fait un film en Autriche pour la télévision autrichienne sur mon père, mais à part ça rien de tout cela n’a jamais été utilisé ou montré, vous êtes les premiers !
Penny Martin : Nous sommes honorés, c’est le moins qu’on puisse dire ! Savez-vous si de son vivant il les a montrés à quelqu’un ?
Yorick Blumenfeld : Eh bien, il nous les a montrés, et il a essayé d’intéresser également Elizabeth Arden et Helena Rubinstein, mais elles n’étaient pas encore suffisamment intéressées par les publicités télévisées pour les apprécier.
Penny Martin : Mais ils les ont vus ?
Yorick Blumenfeld : Je pense qu’ils leur ont probablement été montrés, oui.
Ludovico Einaudi , pianiste et compositeur italien a remporté un grand succès avec sa musique introspective et atmosphérique. Sa musique puise ses racines dans le minimalisme et la composition moderne, elle s’étend pour incorporer des influences du rock et de la pop ainsi que des musiques africaines et moyen-orientales. Il sera en 2023 dans les arènes de Nîmes en concert au festival de Nîmes.
Ludovico Einaudi Festival de Nîmes
Ludovico Einaudi: Le onde
Ses premières œuvres étaient des compositions pour le théâtre et le ballet dans les années 1980, Time Out de 1988 étant son premier album. Le premier album pour piano solo d’Einaudi, Le Onde de 1996 , est devenu un succès et a finalement été certifié or en Italie et argent au Royaume-Uni.
Il a été acclamé pour des musiques de films et de télévision ultérieures telles que Luce dei miei occhi (2002) et Sotto falso nome .(2004), tandis que ses albums studio comprenaient une collaboration avec le joueur de kora Ballaké Sissoko (2003’s Diario Mali ) et des œuvres orchestrales telles que 2006’s Divenire .
Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la musique électronique avec sa collaboration en 2009 avec des membres de To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , ainsi que des efforts en solo tels que In a Time Lapse en 2013 . Il a battu des records de streaming avec le premier volume de Seven Days Walking en 2019 , puis est revenu au piano solo avec 12 Songs from Home en 2020 et Underwater en 2022 .
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: Eden Roc
Ludovico Einaudi est né à Turin le 23 novembre 1955. Sa mère, également pianiste, jouera pour lui dans sa jeunesse, semant les graines de ce qui deviendra une carrière fructueuse et illustre. Ludovico Einaudi a joué dans quelques groupes dans les années 1970, dont le groupe progressif Venegoni & Co. Einaudi a étudié avec Luciano Berio .au Conservatoire de Milan, où il obtient un diplôme de composition.
En 1982, ses talents lui valent une bourse pour le Tanglewood Music Festival. L’expérience a ouvert les oreilles de Ludovico Einaudi à de nouvelles idées comme le minimalisme, les influences de la musique du monde et les aspects de la musique pop.
Il a passé les années suivantes à composer pour le ballet, notamment Sul Filo d’Orfeo (1984), Time-Out (1988) et The Wild Man (1991). Ludovico Einaudi franchit un cap en 1996 avec la sortie de son premier recueil de performances solo, intitulé Le Onde . Ce disque lui a permis de devenir l’un des pianistes/compositeurs les plus vendus d’Europe. Eden Roc (1999, avec le joueur de duduk arménien Djavan Gasparyan ) et I Giorni(2001), tous deux pour BMG, ont capté l’attention du monde du piano solo, les deux restant des best-sellers pour les années à venir.
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: Una Mattina
Alors qu’il était apparemment au sommet du monde de la composition, Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la composition de films, un voyage ponctué par son prix de la meilleure musique de film en 2002 pour son travail sur Luce dei miei occhi. Sa partition pour la série télévisée Doctor Zhivago de 2002 a également été acclamée. Ludovico Einaudi a noté dans des interviews au cours de cette période qu’il avait manqué de jouer des concerts et qu’il avait recommencé à se produire régulièrement.
De nouvelles œuvres ont émergé de cet effort, notamment Diario Mali en 2003 , avec le joueur de kora malien Ballaké Sissoko , et Una Mattina en 2004 . Le septième album studio de Ludovico Einaudi, Divenire de 2006 , l’a trouvé accompagné du Royal Liverpool Philharmonic. Il a ensuite travaillé avec Robert et Ronald Lippok du groupe électronique To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , sortant l’album Cloudland en 2009. Son prochain album solo, Nightbook , était beaucoup plus consciemment réductionniste, avec un piano solo peu orné d’électronique, et a vu Ludovico Einaudi commencer à être apprécié par les fans de l’école « post-classique » qu’il avait sans doute, au moins en partie, inspirée.
Ludovico Einaudi
Ludovico Einaudi: ISLAND
Un best-of à double disque, Islands , est sorti en 2011, peu de temps après que la chanson titre de I Giorni de 2001 ait été classée de manière inattendue dans le Top 40 du classement des singles britanniques après avoir été largement diffusée sur BBC Radio 1. Au début de 2013, Ludovico Einaudi a signé un nouveau contrat avec Decca et a dévoilé le long gestation In a Time Lapse , qui avait été enregistré dans un monastère éloigné près de Vérone et a vu un retour à un son de musique de chambre plus « classique ».
Taranta Project , une œuvre ambitieuse incorporant de nombreuses influences mondiales, est apparue en 2015. Elle a été suivie par Elements , qui mettait en vedette le violoniste Daniel Hope ,l’Amsterdam Sinfonietta , Robert Lippok et le percussionniste brésilien Mauro Refosco parmi ses interprètes invités. Enregistré dans son home studio en Italie, l’album s’inspire de la nature, des mathématiques, de la science, de la musique, de l’art et de la façon dont les parties se connectent pour former un tout. Le disque a culminé au numéro 12 au Royaume-Uni, devenant le premier album classique à atteindre le Top 15 du classement en plus de deux décennies.
Ludovico Einaudi Festival de Nîmes
Ludovico Einaudi: Seven Days Walking
En 2019, Ludovico Einaudi a dévoilé Seven Days Walking , son projet musical le plus ambitieux à ce jour, composé de sept volumes à paraître sur sept mois, avec un coffret contenant les sept sorties en novembre. Inspiré des balades hivernales effectuées dans les Alpes, ce fut un voyage méditatif, parfois mélancolique, aux multiples variations sur les mêmes thèmes, qui le vit accompagné d’un trio à cordes. Day One , le premier opus, a fait ses débuts au sommet du classement britannique des albums d’artistes classiques et est devenu la sortie classique la plus diffusée de tous les temps dans le monde, avec plus de deux millions de flux le jour de sa sortie seulement.
Pour finir:
Enregistré chez lui en Italie pendant le verrouillage du COVID-19, Ludovico Einaudi a publié le bien nommé 12 Songs from Home en 2020, suivi d’une collection de raretés, Einaudi Undiscover , plus tard dans l’année. Une autre compilation, Cinema , est parue en 2021, et la musique du compositeur pour le film dramatique The Father est également sortie cette année-là. Underwater , un autre album pour piano solo conçu sous confinement, est sorti en 2022.
Ludovico Einaudi Live From The Steve Jobs Theatre / 2019
Discographie Liste des œuvres de Ludovico Einaudi.
Albums studio de Ludovico Einaudi
1988 : Time Out (ballet) 1992 : Stanze (harpe) 1995 : Salgari (ballet) 1996 : Le onde (piano) 1999 : Eden Roc (piano, cordes) 2001 : I Giorni (piano) 2003 : Diario Mali (piano, kora) 2004 : Una Mattina (piano, violoncelle) 2006 : Divenire (piano, quartette à cordes) 2009 : Cloudland (piano, musique électronique) du groupe Whitetree 2009 : Nightbook (piano, musique électronique) 2013 : In a Time Lapse (piano, musique électronique) 2015 : Taranta Project (piano, musique électronique, orchestre) 2015 : Elements (piano, violon) 2019 : Seven Days Walking ( Day 1 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 2 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 3 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 4 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 5 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 6 ) 2019 : Seven Days Walking ( Day 7 ) 2022 : Underwater (piano solo)
Albums en public de Ludovico Einaudi
2003 : La Scala: Concert 03 03 03 2007 : Live in Berlin 2007 : iTunes Festival: London 2007 2009 : Live In Prague 2010 : The Royal Albert Hall Concert 2011 : La notte della Taranta 2010 2013 : iTunes Festival: London 2013 2014 : In a Time Lapse Tour (DVD) 2016 : Elements, Special Tour Edition
Bandes originales de Ludovico Einaudi
1998 : Giorni Dispari 1999 : Hors du monde (Fuori dal mondo) 2001 : Alexandreia 2001 : Luce dei miei occhi 2001 : Le parole di mio padre 2002 : Doctor Zhivago 2004 : Sotto falso nome 2011 : Intouchables 2014 : Les Héritiers 2014 : Samba 2020 : Nomadland 2020 : The Father
Compilations
2003 : Echoes – The Einaudi Collection 2010 : I primi capolavori 2011 : Islands – Essential Einaudi 2012 : Einaudi – Essentiel 2020 : 12 Songs From Home 2020 : Ludovico Einaudi – Undiscovered 2021 : Ludovico Einaudi – Cinéma 2021 : Wind of Change
Remixes
2002 : Table Vs Ludovico Einaudi du groupe Table 2013 : In a Time Lapse, The Remixes 2016 : Elements, Remixes
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
L’artiste Steinway Ludovico Einaudi est né à Turin, en Italie, et a suivi une formation de compositeur classique et de pianiste au Conservatoire de Milan avant de poursuivre ses études avec Luciano Berio, l’un des principaux compositeurs de l’avant-garde du XXe siècle.
Sa carrière a commencé par une série de des commandes pour le Tanglewood Festival, l’IRCAM et récemment le Centre National des Arts du Spectacle de Pékin. Pourtant, il s’est détourné de ce qui semblait une brillante carrière classique pour forger sa propre voie musicale, lui donnant la liberté de concilier ses influences plus larges. Il s’est entretenu par téléphone avec notre rédacteur en chef depuis son domicile en Italie.
Il y a des termes qui semblent suivre votre musique : ‘new age’, ‘minimal’, ‘minimaliste’, ‘méditatif’. Je n’aime pas ces termes, car ils permettent à l’auditeur de cataloguer la musique plutôt que de l’écouter, d’y prêter attention et d’y penser. Je me demande donc si vous pourriez parler de votre musique avec vos propres mots – et d’où viennent votre musique et votre esthétique ?
C’est intéressant, parce que quand on me demande de définir ma musique avec un mot, j’essaie toujours d’éviter la question, parce qu’avec un mot, tu ne dis rien. Si nous parlons du groupe pop le plus célèbre au monde, les Beatles, et que vous dites « musique pop », cela ne décrit rien de ce qu’ils ont fait.
Le contexte de mon travail est assez diversifié. J’ai grandi en écoutant ma mère jouer du piano à la maison, faire du Bach, du Chopin, des pièces classiques standard que tous les pianistes jouaient à la maison, et elle jouait aussi de la musique folklorique – elle avait ce livre sur la musique populaire française.
Certaines des harmonies qui étaient contenues dans ce livre, elles résonnent encore dans mes oreilles, et parfois même dans mon travail. Il y avait des berceuses traditionnelles, mais l’harmonisation à l’intérieur de ces chansons simples était assez élégante et subtile.
C’est la beauté de la musique populaire, qu’elle est basée sur des airs simples et mémorables. Prenez l’œuvre de Stravinsky – des airs subtilement simples, mémorables issus de la tradition folklorique – et il a fait tout ce travail autour d’elle pour en faire le son de Stravinsky avec ses harmonies, ses couleurs.
J’ai toujours aimé les compositeurs liés aux traditions folkloriques de la musique populaire. Une partie de mon objectif a été d’embrasser différentes perspectives et cultures. Même si j’ai passé des années avec de grands compositeurs contemporains d’avant-garde, que j’admire toujours, je n’ai jamais senti qu’une musique était plus importante qu’une autre, j’aime plutôt différents types de musique, du populaire au classique en passant par le jazz.
Mon effort consistait à essayer d’embrasser tous ces sons que j’aimais dans ma vie plutôt que de dire : ‘D’accord, maintenant j’ai besoin d’écrire de la musique et je dois décider si je suis un musicien pop ou un compositeur classique ou autre.’ Tu comprends?
Ludovico Einaudi: Absolument.J’aime donc la complexité de la tradition de la musique classique. En même temps, j’aime la simplicité de certaines mélodies classiques. J’aime aussi la beauté variée, et parfois la complexité, de la musique populaire, de la musique rock, et je pense qu’en écoutant beaucoup de musiques différentes dans ma vie, j’ai commencé à méditer et à les assimiler, et à un certain moment j’ai commencé à écrire une musique qui, selon moi, contenait des mondes différents – mais avec une idée d’un nouveau monde. Pas seulement avec l’idée de mettre les choses ensemble, mais c’est venu comme un progrès naturel et un processus naturel – un processus qui m’a demandé beaucoup de travail.
Quand j’entends des gens qui aiment ma musique et essaient de la copier, cela me semble étrange parce que cela semble si simple, fait par d’autres personnes. Il m’a fallu beaucoup d’années pour trouver l’équilibre,
Vous avez mentionné des compositeurs d’avant-garde avec lesquels vous avez travaillé, et vous avez eu ce que j’imagine être la très bonne chance d’étudier avec Luciano Berio, et bien sûr il était très expérimental et avant-gardiste. Qu’avez-vous appris de lui, étant donné que votre musique est allée dans une direction si différente ?
C’est vrai qu’il faisait partie du monde d’avant-garde, mais en même temps il était, par rapport aux compositeurs qui l’entouraient et avec lui, dans son moment d’histoire, beaucoup plus ouvert sur le monde. Il aimait la musique populaire, il aimait le jazz, et je me souviens de cela quand je commençais et que j’étudiais au conservatoire de Milan et que j’écoutais différents compositeurs.
J’étudiais Boulez, Stockhausen, et j’écoutais beaucoup de musique contemporaine de cette période, les années 60 et 70, et je me souviens que lorsque j’entendais la musique de Berio, j’ai tout de suite senti qu’il y avait des harmonies qui arrivaient de quelqu’un qui était en contact avec la musique ancienne, avec la musique folklorique, avec le jazz, quelqu’un qui a expérimenté et aimé différents types de musique. J’ai été immédiatement touché par les accords et l’émotion dans sa musique.
Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.
Puis, il se trouve que je l’ai rencontré à Milan. Il tournait une célèbre série d’épisodes télévisés en Italie, similaire – mais différente de – la série de Leonard Bernstein réalisée en Amérique. Il y avait un épisode où il parlait de musique populaire.
Un autre portait sur la musique en relation avec la danse, les images et le théâtre, et chaque épisode présentait de la musique traditionnelle de différentes parties du monde. Dans chaque épisode, il interviewait différents experts de la communauté, donnant un angle intéressant à chaque point qu’il examinait. J’aimais la clarté de son esprit. Quand je l’ai rencontré, il m’a tout de suite demandé si — j’étais au début de la vingtaine — si j’étais intéressé à faire une transcription dont il avait besoin pour le travail. Et il a encore demandé au dîner ce soir-là.
Alors on a commencé comme ça, de façon très informelle, une collaboration qui a duré trois ou quatre ans, parce que je travaillais et en même temps, apprenais et étudiais avec lui, mais de façon très pratique : c’était plus comme une collaboration. En même temps, nous parlions de musique ; il regardait le travail que je faisais. Il m’a demandé de faire une transcription d’une pièce pour orchestre, et un an plus tard, il a dirigé la pièce — et puis il m’a commandé une autre pièce qu’il a dirigée, une autre année plus tard à Rome.
Alors qu’est-ce que cela m’a laissé, mon travail de ces années avec Berio ? Tout d’abord, j’ai beaucoup appris de lui en termes de toutes les compétences orchestrales que j’ai : je pouvais travailler avec lui et certainement entendre et voir les résultats. C’était comme une école parfaite, non seulement pour la théorie mais aussi pour la pratique de la musique.
Il était comme un philosophe, en un sens, mais complètement immergé dans le monde d’être un artisan de la musique, et j’ai eu la chance d’être avec une personne qui avait le talent des grands compositeurs du passé : je me souviens qu’il était capable de écrire de la musique n’importe où – dans la loge avant la répétition, dans le train, où qu’il soit, juste comme ça.
En même temps, c’était un grand intellectuel. Pourtant, écrire de la musique consistait à faire quelque chose sans en parler ni y penser, un processus naturel. Quand il devait parler de musique, il parlait d’autres choses, donc ce n’était jamais direct.
Alors, quand il voulait parler et expliquer la perspective musicale, il décrivait quelque chose qui était lié à la science, à la nature, à la philosophie, à la littérature. Il pourrait parler de James Joyce. Il pourrait parler des vols d’un groupe d’oiseaux dans le ciel, disant qu’il serait très intéressant de faire une transcription de la forme que font ces oiseaux dans le ciel.
Je pense donc qu’il était très intéressé par l’idée de retranscrire d’autres expériences qui ne venaient pas spécifiquement d’un univers musical. Alors le processus de, je ne sais pas, le changement de lumière : ‘Comment puis-je retranscrire le changement des nuages ou la forme des nuages qui bougent dans le ciel dans une musique ?
Comment puis-je faire un morceau de musique sous la forme d’ Ulysse de Joyce ? Comment puis-je….?’ La perspective était très humaniste, pas spécifiquement fermée au monde de la technique musicale. La vision venait de la large vision qu’il avait du monde.
Je pense que c’est ce que j’ai appris – à part ce que j’ai mentionné concernant la technique, l’orchestration, etc. – mais cette vision est quelque chose que je retiens, que je ressens comme un héritage dans ma vision aujourd’hui. Il y a trois ou quatre ans, je composais une pièce que j’avais dédiée à Berio intitulée « Elements », et elle était basée sur l’idée d’éléments de la philosophie, de la science, de la géométrie, de l’art — et je pense qu’elle incorpore l’idée de transcrire un monde en un autre et essayer d’ouvrir votre monde à d’autres perspectives.
Tu abordes ton travail d’un point de vue différent, et puis peut-être découvres-tu que tu peux écrire, inventer une autre forme de musique parce que tu découvres — en transcrivant le vol des oiseaux ou en réfléchissant à la composition d’une pierre — peut-être découvrir dans le processus d’expérimentation d’une nouvelle idée.
Peut-être que vous avez un bon résultat, peut-être pas. Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.
Lorsque vous écrivez de la musique, votre musique est-elle entièrement composée ? Ou y a-t-il différentes sections de matériel que vous essayez de marier ensemble ? Cela commence-t-il par une idée ou un motif ? Quelle est la procédure pour vous ?
J’aime le flux de la musique qui est un équilibre entre quelque chose d’écrit et en même temps le flux de quelque chose qui n’est pas écrit. C’est quelque chose avec lequel je me bats tous les jours quand je travaille. Quand tu m’as appelé, j’étais assis près de mon Steinway avec de la musique, avec un cahier d’écriture et mon crayon. J’utilise aussi des ordinateurs, mais plus j’avance, plus j’ai l’impression que lorsque j’écris ma musique avec un crayon, je la sens plus — quand je la sens. Quand j’écris avec des ordinateurs, c’est quelque chose de plus lointain.
Donc, je suis sur le point d’entrer dans le studio d’enregistrement dans une semaine et j’ai le processus de ce nouveau travail, développé à partir de l’improvisation au piano, parce que j’ai fait de nombreuses tournées au cours des trois dernières années, et j’enregistrais parfois juste – de Montréal à New York en passant par Shanghai – où que j’étais sur mon téléphone, enregistrant toutes ces idées qui me venaient quand j’étais sur la route.
J’ai écouté toutes ces choses au cours des derniers mois pour voir si je devais repartir de zéro – et j’ai trouvé beaucoup de choses que j’aimais. J’ai donc d’abord sélectionné ce que j’aimais le plus, puis j’ai commencé à l’écrire sur le papier. Le processus d’écriture, quand vous écriviez, est une étape importante, parce que c’est comme si vous vous disiez : « D’accord, ça va être un morceau que j’écris », parce que tant qu’il n’est pas en l’air, ce n’est nulle part pour un compositeur.
Lorsque vous commencez à l’écrire, vous commencez à vous concentrer sur la pièce, puis vous commencez à dire : « Ok, maintenant il y a une idée ! Peut-être que vous commencez à écouter et à jouer, puis vous découvrez une deuxième idée – et ensuite vous composez. Ensuite, la pièce a un deuxième tour et vous commencez à la poser et à découvrir des idées secondaires, d’autres idées, peut-être une idée qui était encore meilleure que la première.
Je laisserai la possibilité aux personnes qui écoutent mes enregistrements d’entendre quelque chose qui est né à ce moment-là, au moment où je l’ai enregistré.
Godox, marque chinoise pionnière de flashs existe depuis 1933. Au fil des décennies, elle s’est imposée comme marque de flash et d’éclairage de référence pour les photographes amateurs et professionnels.
Godox propose toute une gamme de caméras, d’équipements d’éclairages de grande qualité et de performance.
Godox, est un fabricant chinois dont le siège se situe à Shenzhen, en Chine.
Fondée en 1993, la société, dirigée par Eugène Zeng depuis 25 ans, propose une gamme assez riche d’équipements de photographie de studio, tels que des flashs de studio, des flashs d’appareil photo, un éclairage continu, des accessoires de flash, un bloc d’alimentation, un système de déclenchement et de contrôle du flash et d’autres accessoires de studio, etc.
Elle a connu une période de crise, se retrouvant même au bord de la faillite, mais avec l’arrivée d’Eugène Zeng, l’entreprise retrouve une nouvelle croissance, plus rapide, grâce à l’important investissement dans l’innovation, devenant ainsi le premier producteur d’éclairage de studio de Chine.
Chaque année, le leader augmente ses investissements dans les talents créatifs de conception, de vente, de gestion, faisant ainsi passer l’innovation au premier plan
Soucieuse d’offrir d’excellentes solutions d’éclairage et audio, la marque a toujours repoussé les limites de la technologie et a constamment essayer apporter des produits professionnels de qualité aux industries, élargissant les gammes et diversifiant les produits.
Pour ses produits d’entrée de gamme, elle autorise certaines entreprises à changer le nom de la marque tant qu’une certaine quantité de produits est vendue (en moyenne minimum 1000 unités).
Par exemple, les produits de la marque, aux Etats-Unis sont vendus sous le nom « Flashpoint », en Angleterre et au Canada, sous le nom de Pixpro, en Allemagne sous le nom de Walimex, en Pologne sous le nom de Quantuum.
Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que tant que la marque Godox ne sera pas en capacité d’offrir aux acheteurs étrangers un bon service clients (après-vente, de réparation…), alors, la société ne veut pas s’étendre sur le marché extérieur.
De plus, cette stratégie commerciale permet à la marque d’assurer et de pérenniser la vente de ses produits sur différents marchés (Américains, Européens, Australien…) et ceci à avec un rapport qualité-prix indéniable.
En effet, les prix des produits Godox sont abordables tout en étant de bonne qualité, notamment sur les prix des équipements et d’accessoires de caméra, qui là sont imbattables.
Godox, la diversité des modèles
Polyvalents et légers, les modèles proposés par la marque chinoise sont divers.
En effet, la marque propose du matériel d’éclairage (lampes flash, Led, panneaux Led, macro, kits), des accessoires comme les modificateurs d’éclairage (boite lumière, alimentation, bol beauté, adaptateurs…), des tables et des tentes lumineuses, des trépieds d’éclairage, des sacs de transports, des têtes flash et des tubes éclairs, des batteries, chargeurs, adaptateurs…
La marque propose également des lampes reporters, accessoires flash, stroboscopiques et des moniteurs de caméra, ainsi que des systèmes audio (système movelink, wmic, microphones) et des déclencheurs.
De plus, la marque Godox propose une série de produits compatible avec d’autres marques. En voici quelques exemples :
Godox TT 600 Flash Caméra compatible avec Nikon, Fudjifilm, Pentax, Olympus et Panasonic,
Godox 5*4inches /13*10cm Softbox Diffuseur Lumière compatible avec Sony, Canon et Nikon,
Godox Déclencheur de Flash XPro-C compatible avec Canon, Panasonic et fudjifilm,
Godox Flash TT6850 TTL et Godox Flash TT3500 compatibles avec Olympus et Panasonic.
Godox, comment choisir son flash?
Première chose à savoir, il existe trois sortes de flashs :
– le flash studio (gros flash de reportage puissant branché sur secteur ou générateur)
– le flash de reportage dit « cobra » qui est le plus répandu et le plus utilisé car, fixé sur le griffe porte-flash de l’appareil photo, il sert à la fois d’éclairage principal et d’éclairage secondaire.
– le flash annulaire qui se fixe sur l’objectif, majoritairement utilisé pour la reproduction ou la photo macro.
Le flash boitier quant à lui, sert surtout à déclencher d’autres flashs.
De fait, en fonction de l’utilisation, la puissance est l’un des 1ers critères à retenir. Votre flash doit donc avoir une puissance 36 nombre guide (mini 28) pour 100 ISO (sensibilité) et sa focale doit être comprise entre 35 et 50mm.
Le mode flash c’est-à-dire le mode d’exposition et d’éclairs, est à retenir. Le plus fréquemment utilisé est le TTL car il mesure l’intensité de l’éclair pour affiner le réglage mais vous devez également vous assurer que le mode M (manuel) est assuré car il permet soi-même de régler l’appareil finement.
De la même manière, assurez-vous que votre flash dispose de filtres flash, nécessaires pour équilibrer les températures de couleurs
Soyez également attentifs aux modes d’alimentation (piles, accus, batterie rechargeable…), et au temps de recyclage c’est-à-dire au temps entre deux éclairs (plus le temps est court, mieux c’est). Assurez-vous que la tête de flash est bien orientable tant verticalement et horizontalement et que le réflecteur est bien intégré (ce qui permet de donner une lumière directe sur un visage).
Autres aspects pratiques à ne pas négliger : la présence d’un bouton de test de flash, d’un sabot de verrouillage (afin d’éviter que le flash ne sorte de la grille porte-flash).
Enfin, le poids, la taille et les accessoires fournis sont des critères évidents.
Godox, propose de nombreux modèles à prix abordables, rendant ainsi un bon rapport qualité prix.
Godox, comment utiliser un flash?
Pour vous aider, rien de mieux que de laisser parler des professionnels !
Vidéo 1 : comment utiliser un flash ?
Vidéo 2: Comment utiliser un flash cobra?
Godox: présentation du Godox V1
Ce flash TTL HSS (synchronisation à grande vitesse), à la fois utilisable en flash maître ou esclave, compatible avec Sony MIS, possède un nombre-guide de 92, une grande puissance, une durée de recyclage de 1.5 seconde à puissance maximale, et une température de couleur de 5600ºK+/-200ºK.
Il est donc utilisable partout, tant en intérieur qu’en extérieur. Pouvant être utilisé jusqu’ à 100 mètres de distance, il permet de contrôler d’autres flashs Godox. S
Sa tête frontale, circulaire (pour une lumière plus diffuse) a une grande mobilité puisqu’elle s’incline entre 7 et 120°, et peut pivoter jusqu’à 330°. Fonctionnant avec une batterie au lithium rechargeable, ce flash a une durée de vie bien plus longue que les flashs fonctionnant à piles puisqu’il offre la possibilité de réaliser 480 flashs à pleine puissance sur une charge.
Enfin, son écran LCD, à l’arrière permet un meilleur contrôle des paramètres et reste très facile à comprendre et à prendre en main.
Pour le prix, comptez entre 200 et 300 euros.
Vidéo: présentation et utilisation du Godox V1
Godox: présentation du Godox Witstro ad200
Ce flash autonome, spécialement conçu pour les photographes nomades, présente de belles qualités, notamment celle de pouvoir changer de tête flash (cobra ou studio).
Compact, ce flash TTL HSS, Manuel sans fil, détient une puissance de 200 Watts avec un NG 60 (ISO 100 / 1m / réflecteur standard), et offre grâce à sa batterie au lithium, la possibilité de réaliser jusqu’à 500 éclairs à pleine puissance, avec un temps de recyclage de 2,1s à puissance maxi.
Son nombre-guide est de 52 pour la tête cobra et 60 pour la tête studio. Sa température de couleur est de 5600K.
Dimensions : 168 x 75x 50mm Poids : 560 g
Il est utilisable en HSS jusqu’au 1/8000ème de seconde est donc idéal si vous souhaitez immortaliser un mouvement rapide ou modifier la quantité de lumière ambiante.
Vidéo: Présentation et mode d’emploi du Godox ad200:
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Mary Ellen Mark fait partie de ces photojournalistes portraitistes reconnus, qui mettent en lumière la vie des laissés-pour-compte, de ceux que l’on ne préfère pas voir.
Mary Ellen Mark a acquis une visibilité mondiale grâce à ses travaux photographiques sur les bordels de Bombay, les enfants fugueurs de Seattle (devenus la base du film STREETWISE), les familles du Ku Klux Klan, grâce à son implication au sein de l’Agence Magnum (1977-1982), aux publications, expositions, travaux pour des magazines comme LIFE, New York Times Magazine, The New Yorker, Rolling Stone et Vanity Fair.
Cette photographe américaine célèbre pour ces portraits noir et blanc, ses reportages sur la marginalité, a parcouru les Etats-Unis mais également l’Inde, ou encore le Zimbabwe pour exposer avec beaucoup de justesse, d’humanité et de pudeur, des images fortes retraçant la vie d’hommes, de femmes et de familles mis à la marge de la société.
Mary Ellen Mark reste l’une des photographes les plus respectées et les plus influentes de la photographie documentaire.
Retour sur la vie de Mary Ellen Mark, cette grande journaliste engagée, proche de ses sujets.
Mary Ellen Mark, ses premières années
Née le 20 mars 1940 à Elkins Park, Philadelphie, Etat de Pennsylvanie, Etats-Unis, Mary Ellen Mark commence la photographie dès l’âge de 9 ans, avec un « Brownie » (un petit appareil photo Kodak).
Par la suite, Mary Ellen Mark se tourne vers d’autres arts graphiques comme le dessin et la peinture notamment à la Cheltenham High School.
Mary Ellen Mark poursuit ses études supérieures d’art et de photographie à l’Université de Pennsylvanie, où elle obtient une licence de peinture et d’histoire de l’art en 1962 puis en 1964, une maîtrise de photojournalisme à l’Annenberg School for Communication.
Mary Ellen Mark se lance en « freelance » comme photographe et obtient une bourse qui lui permet de parcourir le monde (Turquie, Europe) avant se s’installer à New-York.
Toute sa vie, Mary Ellen Mark aura comme but de photographier des sujets complexes qui nécessiteront une forte implication humaine de sa part.
Mary Ellen Mark, photojournaliste
En tant que photographe indépendante, Mary Ellen Mark publie en 1974 son premier ouvrage Passport, qui est une sélection de photographies prises entre 1963 et 1973.
Puis, en 1976, Mary Ellen Mark réalise l’un de ces premiers reportages sur les patientes d’un quartier sécurisé d’un hôpital psychiatrique, l’Oregon State Mental Institution, de Salem.
Pendant deux mois, Mary Ellen Mark vit dans l’établissement psychiatrique, s’immerge dans le quotidien de ces femmes recluses, fixe et capture leurs expressions, leur angoisse.
Son travail sur la marginalité et la condition humaine est très vite remarqué puisque ses images en noir et blanc sont publiées dans le livre Ward 81« Quartier numéro 81 » en 1979.
Mary Ellen Mark intègre l’agence Magnum entre 1977 et 1982 puis travaille à nouveau comme indépendante.
Entre 1968 et 1981, Mary Ellen Mark effectue plusieurs voyages en Inde, où elle photographie les prostituées de Bombay.
Mary Ellen Mark partage leur quotidien terriblement difficile, dans le quartier de Falkland Road où se trouvent les pires maisons de passe de Mumbai, allant jusqu’à les immortaliser en plein coït.
Mary Ellen Mark réussira par sa ténacité et son intelligence, et malgré l’hostilité et la violence exprimées à son égard, à créer des amitiés dans ce monde très fermé.
Dans le même temps, elle photographie le travail de mère Teresa et de ses auxiliaires.
De cette aventure particulièrement éprouvante, naîtront deux livres d’une immense humanité et d’une sincérité absolue, Falkland Road : Prostitutes of Bombay (1981) et Photographs of Mother Teresa’s Missions of Charity in Calcutta, India (1985).
Ces images mettent en exergue la pauvreté, l’horreur de la prostitution, mais également sa banalité.
Mary Ellen Mark , qui a réussi à se faire accepter par les sujets qu’elle a photographiés dans leur intimité, cherchera à garder des liens avec cette communauté mais la distance et les ravages du SIDA sur cette population ne le permettront pas.
En 1982, à l’heure où la presse est encore un média omniprésent, Mary Ellen Mark réalise un reportage pour Life Magazine, sur la vie des enfants fugueurs dans les rues de Seattle, aux États-Unis.
Mary Ellen Mark remportera un prix.
En 1984, elle réalise un documentaire social sur les enfants des rues, Streetwise (1984) porté par son époux Martin Bell, réalisateur américain, qui sera, pour ce film, nominé aux Oscars.
“J’étais moi-même une sorte d’enfant à problèmes, j’étais émotive, sauvage, rebelle à l’école.
Je suis très touchée par les enfants qui ne disposent pas d’avantages, ils sont beaucoup plus intéressants que les enfants qui ont tout. Ils ont beaucoup plus de passion et d’émotion, et une très forte volonté.” (Vogue, en 1993)
C’est dans le cadre de ce projet ; lors d’une mission pour Life Magazine ; que, en 1983, elle fait la connaissance d’Erin Blackwell, jeune fille de 13 ans qui se prostitue. Elle la surnomme « Tiny ».
« On approche les gens en étant honnête à propos de ce que l’on fait. Alors, ils décident, si oui ou non, ils vous laissent les prendre en photo. Ces gamins étaient là. Ils faisaient partie du décor là-bas. D’un coup, ils apparaissent devant vous et c’est pour cette raison que vous les choisissez. »
La photojournaliste suivra la vie de cette adolescente, devenue jeune maman puis adulte. Elle noue un lien de confiance et d’amitié avec elle, pendant plus de 30 ans. Mary Ellen Mark lui dédiera un livre Tiny, Streetwise Revisited sorti en 2015, l’année de sa mort à l’âge de 75 ans. Dans cet ouvrage, Mary Ellen Mark raconte en images la vie de Tiny.
Tiny mère adolescente
« Je n’aime pas photographier les enfants en tant qu’enfants. J’aime les voir comme des adultes, comme la personne qu’ils sont vraiment. Je suis toujours à la recherche de qui ils pourraient devenir. »
Mary Ellen Mark achèvera ce travail sur les sans-abris en 1996, par un ouvrage A Cry for Help : Stories of Homelessness and Hope, où elle présente des portraits de sans-abri survivant dans les rues de New York.
Ces photographies sont alors publiées dans des magazines tels que Time, Ms., Paris-Match et Der Stern.
Enfin, entre 2006 et 2009, Mary Ellen Mark réalise des portraits en noir et blanc de jeunes Américains, toutes catégories sociales et communautés confondues, le jour du « bal de promo » (Prom, 2012), considéré comme un véritable rituel de passage, tradition américaine aux Etats-Unis.
Will Mattimoe et Jane Mattimoe Charlottesville High School Prom, Charlottesville, Virginia, USA 2008
Pour ce projet, toujours mené en collaboration avec Martin Bell qui accompagnera l’ouvrage d’un film, Mary Ellen Mark sillonne les Etats-Unis, de New York, à la côte Ouest en passant par les Etats du Sud.
L’organisation a été complexe, nécessitant l’obtention de beaucoup d’autorisations. Elle utilise une chambre polaroid de 20×24, extrêmement lourde, dont les images sont coûteuses à produire.
Mary Ellen Mark « J’ai toujours été intéressée par la photographie des traditions et des coutumes, en particulier en Amérique. Le bal est une tradition américaine, un rite de passage qui a toujours été l’un des rituels les plus importants de la jeunesse américaine. C’est un jour dans nos vies que nous n’oublions jamais – un jour plein d’espoirs et de rêves pour notre avenir. »
Mariée à Martin Bell, réalisateur américain de Streetwise (1984) et American Heart (1992)., Mary Ellen Mark décède le 25 mai 2015, à Manhattan, New York, État de New York, États-Unis à l’âge de 75 ans.
Mary Ellen Mark, une photographe engagée
Mary Ellen Mark aime le l’argentique, le noir et blanc, le grand angle pour placer son sujet dans son contexte, et ainsi, raconter une histoire, comme un film de cinéma.
Pourtant, Mary Ellen Mark s’en défend « je ne veux pas être qu’une photo-essayiste, je suis plus intéressée par une image isolée… une que je juge suffisamment bonne pour être présentée seule. »
Mary Ellen Mark est également soucieuse de la qualité technique de ses photographies « Un bon tirage est essentiel. Je veux prendre des images documentaires fortes qui soient techniquement aussi bonnes que n’importe lequel des meilleurs tirages techniques, et aussi créatives que les meilleures photographies artistiques. »
Mary Ellen Mark est souvent comparée à Dorothea Lange, photojournaliste américaine de guerre, par son engagement politique et son attachement professionnel à documenter une réalité sombre et violente.
« Je veux que mes photographies parlent des émotions et sentiments basiques que nous expérimentons tous. »
Dans ses reportages sur le long terme, Mary Ellen Mark suit ses sujets, tisse des liens avec eux, s’imprègne, partage avec eux des moments de vie. Ses liens forts ainsi créés sont visibles dans ses photos, puisque cette proximité lui permet de photographier des moments intimes, sans voyeurisme, abolissant ainsi la distance photographe/sujet et donnant à l’image une force graphique incroyable.
Mary Ellen Mark et le cinéma
Passionnée de cinéma, Mary Ellen Mark aime se glisser sur les lieux de tournage, rencontrer les acteurs, réalisateurs, suivre leur travail, les photographier. Mary Ellen Mark signe notamment un portrait de Marlon Brando, colonel sanguinaire Walter E.Kurtz, sur le tournage d’Apocalypse Now en 1979.
« Avant Apocalypse Now, j’avais travaillé sur Missouri Breaks avec Brando. Il était compliqué, Brando. Vraiment, il n’était pas facile. Il fallait demander sa permission à chaque fois que vous vouliez le prendre en photo et donc, c’était impossible d’avoir une pose prise sur le vif.
Résultat, j’étais sur le point de partir sans photo et je lui ai dit : “Je n’ai aucune photo de toi, mais tant pis, je me barre, salut.” Et il m’a répondu : “Aujourd’hui, c’est bon, tu peux prendre toutes les photos que tu veux sans demander.” C’était le dernier jour où j’étais sur ce tournage, j’ai fait plein de clichés de lui et il les a aimés. C’est lui, derrière, qui m’a demandé de venir sur le tournage d’Apocalypse Now. »
Cette photographie est faite sans montage, sans préparation.
« Il a juste attrapé la libellule. Il aimait les insectes. Il était fasciné par les insectes. Il y a aussi celle avec le scarabée sur son front. Si je lui avais demandé de le faire, il ne l’aurait jamais fait. Je n’utilise jamais les acteurs pour faire des choses.
Je déteste ces photographies trop mises en scène où les acteurs font des choses stupides. Je ne suis vraiment pas fan de ça. Je déteste aussi quand les gens les habillent avec des fringues ridicules. C’est un truc débile. Il a simplement tout fait lui-même. »
Federico Fellini on the Set of « Fellini Satyricon », Rome, Italy, 1969 Mary Ellen Mark
Mary Ellen Mark, ses récompenses
Durant toute sa carrière, Mary Ellen Mark reçoit de nombreux prix, récompensant son travail.
2014 : Lifetime Achievement in Photography Award de la George Eastman House ainsi que le Outstanding Contribution Photography Award de la World Photography Organisation.
Parmi ses autres récompenses figurent le prix Cornell Capa du Centre international de la photographie, la bourse John Simon Guggenheim, le prix Matrix pour une femme exceptionnelle dans le domaine du cinéma/de la photographie.
Mary Ellen Mark, ses publications
– Passport, Lustrum Press, 1974,
– Ward 81, Simon & Schuster, 1979
– Falkland Road, Knopf, 1981
– Mother Teresa’s Mission of Charity in Calcutta, Friends of Photography, 1985
– The Photo Essay : Photographers at work, A Smithsonian series, Streetwise, seconde impression, Aperture, 1992,
– Mary Ellen Mark: 25 Years, Bulfinch, 1991,
– Indian Circus, Chronicle, 1993 et Takarajimasha Inc., 1993
– Portraits, Motta Fotografica , 1995 et Smithsonian, 1997
– a Cry for Help, Simon & Schuster, 1996,
– American Odyssey, Aperture, 1999
– Mary Ellen Mark 55, Phaidon, 2001,
– Photo Poche : Mary Ellen Mark, Nathan , 2002
– Twins, Aperture, 2003
– Exposure, Phaidon, 2005
– Extraordinary Child, The National Museum of Iceland, 2007
– Seen Behind the Scene, Phaidon, 2009
– Prom, Getty, 2012
– Man and Beast, University of Texas Press, 2014
– Tiny: Streetwise revisited, Aperture, 2015
– Mary Ellen Mark on the Portrait and the Moment, Aperture, 2015.
Mary Ellen Mark, deux images cultes
La famille Damm
La famille Damm, photographiée en 1987, à Los Angeles, en Californie, est une famille pauvre, sans domicile fixe, qui vit dans sa voiture la plupart du temps.
Mary Ellen Mark l’a photographiée dans le cadre d’une commande du Life magazine.
Malgré l’empathie que cette photographie a suscitée auprès de la population américaine, l’ensemble des dons récoltés n’a pas suffi à sortir la famille de la pauvreté. Toutefois, grâce à ce cliché, la famille Damm a obtenu une certaine reconnaissance.
L’image ici, prise au format carré, enferme les sujets dans la scène, une voiture qui prend les 4/5e de l’image. On lit sur les visages à la fois du désespoir, de la résignation mais aussi de l’inquiétude notamment chez les enfants.
les petites filles, la cigarette et la piscine
Cette photographie de Amanda 9 ans (à droite- cigarette à la main) et Amy sa cousine de 8 ans, a été faite en 1990.
La scène se déroule à Valdese en Caroline du Nord, dans une résidence d’un quartier appelé « Sin City », où vivaient beaucoup de toxicomanes.
L’image ; nouveau portrait noir et blanc en format grand angle ; réalisé dans le cadre du projet « les enfants fugueurs de Seattle », commandé par le magazine Life, est l’un des clichés les plus connus de la photographe.
Dans cette photographie, même si la scène est fixée sur le duo de ces deux petites filles, c’est l’attitude fière de la petite Amanda qui surprend.
Amanda Marie Ellison, qui approche aujourd’hui les 40 ans se souvient “Quand elle est arrivée et qu’elle a pris ses photos, je me suis dit : ‘Hey, les gens vont me voir, je vais attirer l’attention, ça va peut-être changer des choses pour moi […]. Je pensais que ça pouvait être un moyen de m’en sortir, mais ça n’a pas été le cas.”
En effet, Amanda fût placée en famille d’accueil dès l’âge de 11 ans, devint dépendante aux drogues à l’âge de 16 ans, fit de la prison. Elle n’a jamais réussi à revoir la photographe.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
BONUS : interview de Martin Bell pour ICP, 02/11/2015, par Marina Chao
Le cinéaste parle à ICP de l’expérience de la réalisation de Streetwise (1984), de l’évolution de ses collaborations avec Mary Ellen Mark et de leur relation durable avec Erin « Tiny » Blackwell.
La photographe Mary Ellen Mark (1940-2015) et le cinéaste Martin Bell, partenaires dans la vie et le travail depuis 35 ans, ont rencontré Erin Blackwell pour la première fois alors qu’elle était une prostituée de treize ans connue sous le nom de « Tiny » vivant dans les rues de Seattle, Washington .
Tiny est devenue la figure centrale du documentaire acclamé de Bell en 1984 Streetwise et du livre du même nom de Mark en 1988 sur les enfants sans-abri survivant dans les rues de la ville.
L’amitié durable de Mark et Bell et leur collaboration créative avec Blackwell ont duré trois décennies et plusieurs projets. Maintenant dans la quarantaine, Blackwell est le sujet du dernier livre photo de Mark et d’un prochain film de Bell.
Le livre de Mark Tiny: Streetwise Revisited (2015), le dernier de la photographe avant son décès en mai, a été récemment publié par Aperture, et le prochain film de Bell Tiny: The Life of Erin Blackwell sortira en 2016.
Marina Chao : Pouvons-nous commencer par quelques informations sur le projet Streetwise ? Votre film de 1984 est issu d’un article du magazine Life de 1983 sur les enfants vivant dans les rues de Seattle que Mary Ellen a photographié.
Qu’en est-il de cette histoire qui vous a poussé à retourner vers les enfants et à faire un film sur eux ? J’ai lu que Mary Ellen revenait de cette mission et était convaincue qu’un film devait être fait. Avez-vous été convaincu dès le départ ?
Comment tout cela s’est-il réuni ?
Mary Ellen Mark : Mary Ellen et moi étions à la recherche d’un projet sur lequel travailler ensemble.
Le magazine Life a chargé Mary Ellen de photographier des enfants vivant dans les rues de Seattle. Seattle a été choisie parce qu’elle était alors considérée comme la ville la plus agréable à vivre d’Amérique.
Lors de sa première nuit à Seattle, Mary Ellen a appelé pour dire qu’elle avait rencontré une jeune fille de 13 ans nommée Tiny sur le parking de la discothèque du monastère – elle était belle et travaillait comme prostituée – puis a ajouté : « Cela pourrait être notre projet de film.
Le destin avait réuni Mary Ellen et Tiny. Cette rencontre fortuite a changé toutes nos vies.
Après que Mary Ellen et Cheryl McCall (la journaliste) aient terminé l’histoire « Streets of the Lost » pour Life, nous avons commencé à planifier comment faire le film.
Cheryl avait récemment terminé une mission pour le magazine Life sur Willie et Connie Nelson. Cheryl a parlé de Tiny à Connie et lui a demandé s’ils seraient intéressés à aider à financer un projet de film sur elle et les autres enfants de la rue à Seattle.
Ils ont généreusement donné assez d’argent pour commencer à faire le film.
Que comptiez-vous faire avec Streetwise ?
Mary Ellen Mark : Il semble qu’avec ce type de projet documentaire, la valeur intrinsèque de la narration puisse aller de pair avec une sorte de message d’appel aux armes, sans que cela soit nécessairement l’intention des cinéastes.
Pensiez-vous ou espériez-vous que ce que vous faisiez aiderait à changer la situation de ces enfants ?
Mary Ellen Mark : Bien que le film montre certains des enfants avec leurs travailleurs sociaux, le succès du film s’est-il traduit, à votre connaissance, par un plaidoyer accru en faveur des fugueurs ou des enfants négligés ?
Ou aider à réparer les relations entre les enfants chez leurs parents ? Vous et Mary Ellen avez-vous été tentés d’aider directement les enfants ?
Mary Ellen Mark : L’idée du film était de donner une voix à ces adolescents privés de leurs droits pour permettre au public d’entrer dans le monde de ces enfants et leur donner une idée de ce qu’il faut pour survivre dans la rue.
La relation que Mary Ellen et Cheryl avaient forgée quelques mois plus tôt était immédiatement claire.
Du premier jour de tournage, le 5 septembre 1983, au dernier, le 31 octobre (Halloween), nous avons été témoins de la vie des personnages principaux du film. C’était un aspect de la vie que je n’avais jamais connu auparavant.
C’était brut et souvent d’une brutalité inimaginable.J’espérais qu’en responsabilisant ces enfants et si nous faisions le bon film, cela pourrait motiver d’autres personnes qui ont le pouvoir de provoquer des changements politiques et sociaux.
En partageant leurs expériences dans le film, cela a permis à de nombreuses personnes à travers le monde de voir à quoi ressemblait une perte tragique de ces jeunes vies.
Nous avons entendu des fans du film dire que cela les avait inspirés à faire du bénévolat dans un refuge, à poursuivre une carrière dans le travail social ou simplement à leur faire savoir qu’ils n’étaient pas seuls s’ils avaient des problèmes à la maison.
Mary Ellen Mark et moi avons offert à Tiny la chance de venir vivre avec nous à New York. (Elle a rejeté notre seule condition qu’elle aille à l’école et a décidé de rester à Seattle.)
Je suppose qu’il y a toujours cette ligne mince entre raconter honnêtement une histoire difficile et s’impliquer émotionnellement. Comment abordez-vous ce défi ?
Dans quelle mesure est-ce important pour vous de garder une distance professionnelle ? Quelle est son importance pour le film ?
Pour moi, faire un film est un processus à la fois émotionnel et technique, c’est ce qui fait que le film fonctionne. C’est un équilibre entre les idées sous-jacentes de l’histoire et les sentiments que j’ai envers ce que je vois et la meilleure façon de capturer cela.
Lors de la réalisation de Streetwise, nous avons vu de jeunes adolescents monter dans des voitures avec des clients; la police aussi. Nous avons tous les deux observé cette action quotidienne, sachant que c’était mal, mais incapables de changer, de manière significative, la réalité de cette vie autodestructrice.
Le commerce du sexe est ce que ces enfants ont fait chaque jour pour survivre dans la rue. J’ai filmé les transactions avec les clients, capturé les plaques d’immatriculation des voitures mais je n’ai jamais intervenu.
J’étais là pour faire un film, pour rendre compte de ce qui se passait. La justice et les travailleurs sociaux étaient là pour faire face aux complexités de cette rupture extrême de la vie familiale. Quand on sait que le jeune ado monte dans la voiture pour gagner de l’argent pour une pipe c’est difficile à concilier.
Et si c’était mon enfant ? C’est l’un des défis de l’enregistrement d’événements réels. Personne n’a l’air d’avoir été témoin ou d’avoir participé à ce comportement en beauté – c’est un échec complet de tout ce qui est juste et juste.
MC : Comment les enfants de Streetwise ont-ils réagi face à vous ? Qu’ont-ils ressenti au début d’être filmés et de parler ouvertement devant la caméra de leur vie ? Et comment ont-ils réagi en voyant le film terminé ?
Le premier soir, nous avons tourné au Dismas Center, New Horizons Ministries sur la 2e avenue, un centre d’aide aux enfants. J’avais braqué ma caméra sur une jeune femme qui, plus tard dans la soirée, s’est opposée à ce qu’on la filme.
Avant qu’elle n’ait fini de me dire « non », j’avais ouvert le magazine de la caméra et donné le rouleau de film exposé à cette jeune femme.
Tout le monde dans la salle a vu ce que j’ai fait. J’ai continué à filmer d’autres enfants. Personne d’autre ne s’y est opposé après avoir été témoin de cet échange.Nous avons enregistré des heures d’interviews audio avec les enfants. Ces enregistrements sont devenus le dialogue en voix off du film.
L’honnêteté des entretiens est une indication du type de relation que nous avons construit.Une fois le film Streetwise terminé, nous sommes retournés à Seattle pour la première projection publique du film avec les enfants de Pike Street.
Nous avons installé un projecteur 16mm et un écran au centre de Dismas.
Les enfants se sont assis par terre – la pièce est devenue sombre – le film a commencé à jouer. Après que Rat ait sauté du pont à l’ouverture du film, les enfants se sont déchaînés en riant et en parlant entre eux lorsque chacun des personnages de la rue est présenté, mais au fur et à mesure que l’histoire du film se déroulait, la pièce est devenue très calme.
Dans le salon funéraire, à la fin du film, on voit Dewayne dans son cercueil. A côté de lui son père menotté à un gardien de prison, parle à son fils mort. Dans la salle, le silence régnait. Personne de Pike Street n’était à ses funérailles.Le film se termine avec Tom Waits chantant « Prenez soin de tous mes enfants ».
Les enfants étaient assis en silence pendant que leurs noms couraient sur le générique de fin. Le film s’est terminé et les enfants sont sortis du centre de Dismas dans la nuit. Un enfant est venu vers moi dans la rue après et m’a dit : « Je veux frapper quelqu’un mais je ne sais pas qui frapper.
Après toutes ces années, je ressens la même chose.
C’est déchirant, les choses que ces jeunes ont dû traverser, puis ils racontent des expériences très difficiles avec tant de naturel, avec tant de sang-froid.
Qu’avez-vous pensé de leur capacité à parler si honnêtement de la drogue, de la prostitution, des abus et de l’itinérance ? Était-ce de la bravoure, de la bravade ou de la maturité (si c’est vraiment possible à 13 ou 14 ans, même avec une abondance d’indépendance) ?
Je crois que les personnages principaux parlent ouvertement de leur expérience de la rue parce que nous nous sommes intéressés à eux et à ce qu’ils avaient à dire. Ils ont parlé librement de ce qui les avait poussés à quitter leur domicile et du peu qu’ils avaient à montrer après avoir passé des années dans les rues à répondre aux désirs de leurs clients du centre-ville.
Quitter la maison était un acte courageux – ils sont entrés dans l’inconnu – combien d’entre nous ont le courage de le faire ? Personne n’a offert un coup de main ou une alternative à une vie qui, à quelques exceptions près, allait sûrement mal se terminer.
La décision prise par Erin, une fougueuse jeune fille de treize ans, de quitter une vie familiale dysfonctionnelle pour une vie dans la rue, était audacieuse. Elle a dit: «C’était amusant et c’était gratuit. Je peux faire ce que je veux – gagner beaucoup d’argent – je dois le dépenser pour ce que je veux.
Elle a estimé que cela conduirait à l’indépendance – avoir un certain contrôle sur sa vie.Son départ de la maison était un laissez-passer Je vous salue Marie pour prendre le contrôle de sa vie.
Il faudrait être à sa place pour porter un jugement sur cette décision.
Pourquoi était-il important pour vous et Mary Ellen de faire Tiny : Streetwise Revisited et Tiny : The Life of Erin Blackwell ? Que vouliez-vous que les gens sachent sur l’adulte Erin, maintenant mère de dix enfants ? Que voulait-elle que nous sachions sur la façon dont l’enfant de la rue Tiny a grandi ?
Mary Ellen et moi avons commencé à faire le film Tiny: The Life of Erin Blackwell en janvier 2014. L’idée était d’incorporer toutes nos 32 années de travail dans un seul film et de le faire coïncider avec la publication du livre de Mary Ellen Tiny: Streetwise Revisited (aussi une prochaine exposition itinérante).
Cela fait 32 ans que Mary Ellen et moi sommes entrés dans la vie de Tiny. Chaque fois que nous retournons à Seattle pour travailler avec elle, nous reprenons simplement là où nous nous sommes arrêtés comme si le temps ne s’était pas écoulé. Nous sommes acceptés – caméras et tout.
La relation entre Mary Ellen et Tiny, comme vous le verrez dans le nouveau film, est une relation d’honnêteté à toute épreuve. La franchise est aussi désarmante aujourd’hui qu’elle l’a toujours été.Mary Ellen et moi croyons aux histoires qui sont faites en un seul endroit et s’étendent sur suffisamment de temps pour voir les changements se produire.
Il apporte perspective et profondeur. Je crois que l’histoire qui se déroule de la vie de Tiny est importante en raison de la façon dont elle voit et raconte l’histoire de sa vie et comment cela se rapporte à nos propres vies.
L’avenir de ses dix enfants est tout aussi important.
Et les autres enfants survivants de Streetwise : ont-ils été difficiles à rattraper ? Étaient-ils enthousiasmés par le nouveau film? Y avait-il des appréhensions à l’idée de revisiter leur enfance difficile ?
Mary Ellen et moi avons retrouvé cinq des enfants de la rue du film Streetwise et les avons interviewés. Leurs histoires seront éventuellement incluses sur www.tinythefilm.com. Ce site comprendra également les dates de projection du film.
Vous et Mary Ellen étiez partenaires dans la vie et au travail. Tu étais avec elle sur tous ses tournages et vice-versa, c’est ça ? Et Streetwise et Tiny: The Life of Erin Blackwell [ainsi que les courts métrages Twins (2004) et Prom (2010)] sont des collaborations de films et de livres photo.
Pourquoi était-il important pour vous deux de faire les deux projets – film et livre photo – ensemble ? Comment pensez-vous que l’un raconte une histoire différemment de l’autre ; comment les deux perspectives se complètent-elles et s’enrichissent-elles ?
Mary Ellen et moi avons travaillé ensemble dès le début de notre relation en 1980. C’était merveilleux pour moi de pouvoir partager des idées avec quelqu’un d’aussi brillant.
Elle avait une formidable capacité de travail et un instinct intuitif pour une histoire. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’autre qui pouvait communiquer avec les gens mieux que Mary Ellen, peu importe qui ils étaient ou d’où ils venaient.
Prendre des photos et faire des films est un processus agressif, mais Mary Ellen en a fait une façon naturelle d’être, sans effort. Elle était totalement honnête et n’accepterait les conneries de personne. Sa connexion avec de parfaits inconnus provenait d’un véritable intérêt pour eux.
Elle a écouté attentivement et s’est souvenue de tout : les noms de leurs enfants, quand et où ils sont nés, même les noms de leurs animaux de compagnie, des choses qu’elle apporterait facilement dans une conversation de nombreuses années plus tard.
Faire ensemble des photographies et des films était avant tout un excellent moyen de mettre en commun des idées différentes et parfois contradictoires.
Faire des photographies et des films sont deux façons de penser totalement différentes, mais grâce à notre collaboration, quelque chose de plus a été ajouté au travail de chacun. Pour moi, vivre et travailler avec Mary Ellen a été un beau cadeau dans ma vie.
Et après? Pouvez-vous partager ce sur quoi vous travaillez actuellement ? Y a-t-il un projet de rêve ou de passion qui attend d’être abordé?
Mary Ellen et moi travaillons avec le romancier John Irving sur un projet de film de fiction depuis 1989. Cela a commencé en Inde à partir du travail de Mary Ellen pour son livre Indian Circus (1993) et d’un film que nous avons réalisé pour National Geographic, Circus of Dreams.
John a ensuite écrit son roman A Son of the Circus (1994) ainsi qu’un scénario du même nom. Le roman a été un succès, mais le film de fiction n’est jamais entré en production. Au fil des années, l’histoire a migré de l’Inde vers le Mexique et maintenant au-delà du Mexique. Le nouveau roman de John, Avenue of Mysteries, sera publié en novembre 2015.
Cette collaboration avec Irving sera le prochain projet passionnant à aborder après la sortie de Tiny : The Life of Erin Blackwell.
Et, enfin, pour ceux d’entre nous qui n’ont pas eu la chance de connaître Mary Ellen, y a-t-il une histoire que vous pouvez partager qui nous aiderait à comprendre qui elle était ? Un moment dont vous vous souviendrez et qui vous fait penser, c’était Mary Ellen.
Au cours des 35 années où nous étions ensemble, je demandais à Mary Ellen, pendant qu’elle travaillait, si elle venait de capturer un bon cadre.
Elle a toujours répondu qu’elle ne savait pas.Même lorsqu’elle éditait ses feuilles de contact, je lui demandais : « Avez-vous quelque chose ? » Elle a toujours répondu qu’elle n’était pas sûre.
Une fois que Mary Ellen avait terminé le montage, je regardais les feuilles marquées et voyais souvent, à côté d’un point rouge qu’elle avait utilisé pour marquer une sélection, un cadre Mary Ellen très distinctif et je me demandais pourquoi elle ne pouvait pas voir à quel point elle était vraiment exceptionnelle. était et dire: « Eh bien, peut-être qu’un seul. »
Pour elle, il n’y avait que la prochaine histoire et une autre chance de trouver le cadre emblématique insaisissable. C’était Mary Ellen.J’aimerais avoir le don de Mary Ellen pour voir le moment et en faire un seul cadre magnifique qui restera vrai pour le reste des temps.
Dorothea Lange, fondatrice du photojournalisme aux Etats-Unis, est une spécialiste de la photographie d’après-guerre, notamment du temps de la Grande Dépression et de la crise économique américaine des années 30. Elle a été missionnée par la Farm Security Administration (FSA « Administration de la sécurisation des fermiers ») pour relater la réalité de la vie des américains appauvris et permettre à l’Etat de soutenir financièrement les plus précaires.
Durant toute sa carrière, elle dénonce avec réalisme les injustices de manière émouvantes dans le but de sensibiliser, de mobiliser l’opinion publique et de faire changer les choses.
Retour sur la vie de cette artiste réaliste et engagée.
Dorothea Lange, fiche d’identité
Naissance : le 26 Mai 1895 à Hoboken, New-Jersey, Etats-Unis
Décès : le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, Etats-Unis
Enfants : Daniel Dixon et John Dixon
Époux : Paul Schuster Taylor (m. 1935-1965) et Maynard Dixon (m. 1920-1935)
Distinctions: Bourse Guggenheim en 1941, National Women’s Hall of Fame en 2003 et California Hall of Fame en 2008, un cratère de la planète Mercure est nommé Lange en son honneur depuis 2009
Emploi: Farm Security administration (FSA), War Relocation Authority, San Francisco Art Institute
Portrait de Dorothea Lange joyeuse
Dorothea Lange, biographie
Née le 26 mai 1895 à Hoboken, elle vient d’une famille d’origine allemande installée dans le New Jersey. Plusieurs épreuves vont jalonner son enfance. D’abord atteinte d’une poliomyélite à l’âge de 7 ans qui la handicape toute sa vie, elle est abandonnée par son père à l’âge de 12 ans.
Dorothea suit des études à l’Université Columbia de New-York, et travaille pour le photographe Arnold Genthe.
Après la 1ère guerre mondiale, en 1918, elle s’installe en Californie, à San Francisco, où elle ouvre un studio photo qui devient vite florissant. C’est l’époque des années folles et de la forte croissance économique. En 1920, elle épouse Maynard Dixon qui lui donne deux fils, Daniel et John.
Après leur divorce en 1935, Dorothea a élevé les deux enfants seule, tout en poursuivant sa carrière de photographe.
Daniel et John ont tous deux suivi des voies créatives. Daniel est devenu un célèbre musicien de jazz, connu sous le nom de Dan Dixon. Il a enregistré plusieurs albums de jazz au cours de sa carrière, dont certains ont été nominés pour des prix Grammy. John, quant à lui, est devenu un photographe et cinéaste documentaire, suivant les traces de sa mère. Il a notamment réalisé des documentaires sur des sujets tels que la guerre en Irak et la lutte pour les droits des travailleurs agricoles aux États-Unis.
Les fils de Dorothea Lange ont tous deux reçu une éducation artistique grâce à leur mère, qui les a encouragés à poursuivre leurs passions créatives. Ils ont également tous deux été influencés par le travail de leur mère en photographie documentaire et sociale, et ont continué à poursuivre cette tradition dans leur propre travail.
Dorothea Lange a eu trois petits-enfants, issus de son fils John et de sa femme, la photographe et documentariste Elizabeth Partridge. Leur fils, Dylan, est un musicien et compositeur de musique de films. Leur fille, Anna, est une artiste et graphiste. Leur autre fils, Walker, est également artiste et photographe, et a travaillé sur plusieurs projets documentaires.
Bien que Dorothea Lange ne soit pas directement impliquée dans le travail de ses petits-enfants, son héritage en tant que photographe documentaire a certainement influencé leur travail et leur vision artistique. En outre, Elizabeth Partridge a travaillé sur plusieurs livres documentaires pour enfants, en utilisant souvent les photographies de Dorothea Lange pour illustrer les histoires de la Grande Dépression et d’autres sujets historiques importants.
Mais, 1929 et son krach boursier, suivi de la Grande Dépression arrivent, faisant plus de 14 millions de chômeurs. Les entreprises font faillite, les agriculteurs serrent les dents face à la sécheresse, aux tempêtes de sable, aux exportations fermées.
En plus de la crise économique et de l’exode rural, les migrants arrivent en masse, fuyant les régimes totalitaires européens. Des camps de réfugiés se forment dans les campagnes américaines.
Face à ce chaos, Dorothea Lange abandonne le studio et décide de photographier les sans-abris, la pauvreté, cette population en souffrance. Son objectif est de sensibiliser l’Amérique sur les difficultés rencontrées par toute une population. Sa photographie se politise. L’artiste s’engage.
« J’ai réalisé que je photographiais les seules personnes qui m’ont payée pour cela. Cela m’a dérangé. Alors j’ai fermé ce lieu, et démonté ma chambre noire. Je me suis demandé : qu’est-ce que j’essaie de dire ? J’ai vraiment voulu me regarder en face. »
« Un appareil photo vous apprend à voir sans un appareil photo. »
En 1935, elle est l’assistante de son 2ème mari Paul Schuster Taylor qui travaille pour la RA (Resettlement Administration – Office de la réinstallation qui aide les familles migrantes à se reloger). Cet office est crée par l’administration de F.D. Roosevelt du New Deal pour prélever les informations sur le terrain, mettre en lumière les inégalités et ainsi mettre en place une politique plus « sociale ».
Lange touche les lecteurs avec ses clichés ainsi que la Federal Emergency Relief Administration (office de l’aide d’urgence fédérale), et grâce à ses images, elle arrive à débloquer un financement pour la construction d’un camp de migrants à Marysville.
Ses travaux photographiques suscitant l’intérêt, elle est recrutée comme photographe de terrain par la RA qui devient en 1937 la Farm Security Administration.
Ses publications dans le San Francisco News vont permettre de débloquer des fonds pour une aide alimentaire en urgence pour les plus démunis.
Cette période est une charnière, un tournant important dans la carrière de la photographe et du photojournalisme.
C’est à cette période que sera pris son plus célèbre cliché « Migrant Mother » portrait de Florence Thompson, mère de 32 ans d’origine amérindienne, veuve sans argent, qui vit dans un camp de cueilleurs, et vend des pneus pour nourrir ses enfants.
« J’avais vu et je m’étais alors rapprochée de cette mère affamée et désespérée, comme attirée par un aimant. Je ne me souviens pas comment je lui ai expliqué ma présence ou mon appareil photo, mais je me souviens qu’elle ne posait aucune question. J’ai fait cinq prises, en travaillant de plus en plus près dans la même direction. Je ne lui ai pas demandé ni son nom ni son histoire.
Elle m’a dit son âge, qu’elle avait trente-deux ans. Elle a dit qu’ils avaient vécu grâce à des légumes dans les champs environnants, et les oiseaux que les enfants avaient tués. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Là, elle était dans cette tente, avec ses enfants blottis autour d’elle, et semblait savoir que mes photos pourraient l’aider, et elle m’a aidée. Il y avait une sorte d’égalité à ce sujet. »
Elle travaille pour la FSA jusqu’en 1939, sort la même année son livre American Exodus : a record of Human Erosion, puis reçoit la bourse Guggenheim en 1941.
Elle décide de s’envoler pour le Japon en 1942 après l’attaque de Pearl Harbor, pour le compte de l’Office of War Information. Le but étant de documenter la vie des Japonais dans les camps d’internement américains et de démontrer la bienveillance du régime américain envers la population japonaise.
Malheureusement le photo reportage montre une réalité bien différente, des conditions de vie choquantes et déshumanisées.
Le gouvernement interdit la diffusion des clichés de la photographe. Il faut attendre 2006 et la publication du livre Impounded : Dorothea Lange and the censored impages of Japanese americain internment pour que l’on découvre ces photos de guerre.
S’en suivent de graves soucis de santé, qui nécessitent un « break » pour la photographe.
Dorothea Lange reprend son activité en 1951 et travaille pour Life en Irlande, au Venezuela, en Syrie…
La photographe décède le 11 octobre 1965 à San Francisco, en Californie, des suites d’un cancer, à l’âge de 70 ans.
En effet, la cause de sa mort était une rupture d’estomac, qui s’est produite peu de temps après une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur cancéreuse. Elle avait souffert d’un cancer du pancréas depuis quelque temps avant sa mort.
Malgré sa maladie, Lange a continué à travailler jusqu’à la fin de sa vie et a laissé derrière elle un héritage important en tant que l’une des photographes les plus influentes et les plus importantes du 20ème siècle.
Toutes ses œuvres sont léguées à l’Oakland Museum of California Art Department et plusieurs expositions posthumes s’organisent comme la rétrospective du MoMA de 1966.
Dorothea Lange, bibliographie
Partridge, Dorothea Lange, A Visual Life, Washington-Londres, Smithionian Press, 1994
Dorothea Lange, Photographies d’une vie, Könemann, 1998
An American Exodus : A Record of Human Erosion, Éditions Jean-Michel Place, 1999 (1reéd. 1939 (Reynal and Hitchcock))
Hans-Michael Koetzle, Photo Icons, the story behind the pictures, Volume 2, Taschen, coll. « Icons », 2002
Pierre Borhan, Dorothea Lange, le cœur et les raisons d’une photographe, Éditions du Seuil, 2002
Linda Gordon et Gary Y. Okihiro(en), Impounded : Dorothea Lange and the Censored Images of Japanese American Internment, éditions Norton, 2006
Spécificité des photos de Dorothea Lange
Dorothea Lange est une photographe américaine connue pour ses photographies documentaires qui témoignent de la vie des travailleurs migrants pendant la Grande Dépression des années 1930 aux États-Unis. Ses photographies sont considérées comme des icônes de l’histoire de la photographie documentaire et ont eu un impact significatif sur la prise de conscience sociale et la lutte pour les droits civiques.
La spécificité des photos de Dorothea Lange réside dans leur capacité à capturer l’humanité et la dignité de ses sujets, souvent en situation de précarité et de souffrance. Ses photographies, souvent en noir et blanc, sont composées de manière à mettre en avant les expressions et les gestes de ses sujets, soulignant ainsi leur histoire et leur vécu.
Lange a souvent travaillé avec des appareils photographiques légers et portatifs, ce qui lui a permis de se déplacer facilement et de prendre des photos sur le vif, dans des conditions souvent difficiles. Elle a également utilisé des cadrages serrés pour créer une proximité émotionnelle avec ses sujets et montrer les détails de leur vie quotidienne.
Enfin, les photographies de Lange ont souvent été accompagnées de légendes et de commentaires écrits, qui ont contribué à leur dimension documentaire. Ces textes ont souvent été écrits en collaboration avec les sujets eux-mêmes, ce qui a permis de donner une voix à ceux qui étaient souvent ignorés ou marginalisés dans la société.
Dans l’ensemble, la spécificité des photographies de Dorothea Lange réside dans leur capacité à raconter des histoires complexes et à susciter l’empathie et la compassion pour ceux qui souffrent et qui sont exclus de la société. Ses photographies sont un témoignage poignant de l’histoire de l’Amérique et de l’humanité universelle.
FOCUS sur la photographie Mère Migrante
Migrant Mother, est le portrait noir et blanc phare de Dorothea Lange, symbole également du photojournalisme d’après-guerre, et œuvre symbolique de la Grande Dépression américaine. Elle est sa photographie la plus célèbre, prise en 1936 dans un camp de travailleurs migrants en Californie.
La photo montre Florence Owens Thompson, une mère de sept enfants, qui se tient en regardant vers le bas avec un regard grave tandis que ses trois enfants se blottissent contre elle. La photo est devenue un symbole de la Grande Dépression et de la lutte pour la survie de la classe ouvrière américaine.
« Migrant Mother » a été largement publiée et exposée, et est devenue l’une des images les plus emblématiques de l’histoire de la photographie américaine. Elle a également contribué à faire connaître le travail de Dorothea Lange et son engagement envers la photographie documentaire et sociale.
Décryptage.
migrant mother
Ce portrait pris en mars 1936, présente Florence Owens Thompson, 32 ans, mère de sept enfants, dans un camp provisoire de cueilleurs de pois qui manquent de tout. Ce camp est habité par plus de 2500 migrant.e.s.
Son visage marqué, le regard perdu dans le vide, et son expression préoccupée traduisent une extrême détresse : celle de la survie. Florence Owens Thompson incarne la misère du monde rural aux États-Unis, touché par la chute des prix agricoles et par des phénomènes climatiques extrêmes comme le Dust Bowl.
Se saisissant de la photographie comme preuve et arme de dénonciation, Dorothea Lange a rendu visible cette terrible pauvreté. Le succès de la photographie est fulgurant. Les migrants de ce camp reçoivent une aide immédiate.
Malgré qu’il ait été retouché (un pouce sur l’arbre en bas à droite a été supprimé pour des raisons d’esthétisme), ce portrait acquiert une portée universelle, rappelant la peinture « de la Vierge à l’enfant » et Dorothea Lange est pour toujours associée au visage de Florence Owens Thompson.
Malgré les tentatives en 1978 de Florence Thompson de faire interdire la photographie ; las d’être l’icône de la misère humaine ; sa famille, quelques années plus tard, a réutilisé le succès international de ce cliché pour lever des fonds afin d’aider Florence à lutter contre son cancer.
Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression. Outre « Migrant Mother », une autre de ses photos les plus célèbres s’intitule « White Angel Breadline » (La file d’attente de la White Angel). Cette photo a été prise en 1933 à San Francisco et montre des hommes faisant la queue pour obtenir de la nourriture et de l’aide dans une soupe populaire.
La photo montre une longue file d’hommes en haillons, certains assis, d’autres debout, attendant leur tour pour recevoir de la nourriture. Elle a été prise pendant une période de grande pauvreté et de chômage dans tout le pays et témoigne de la misère de l’époque.
Comme « Migrant Mother », « White Angel Breadline » est devenue une image emblématique de la Grande Dépression et est largement reconnue comme l’une des photographies les plus importantes de l’histoire de la photographie documentaire.
white angel breadline
Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression, certaines sont :
« Toward Los Angeles, California » (Vers Los Angeles, Californie), une photo prise en 1937 qui montre des travailleurs migrants assis dans un train, avec pour toile de fond une usine en ruine. Cette image symbolise la migration massive de travailleurs pauvres vers la Californie à la recherche de travail.
« Destitute pea pickers in California. Mother of seven children. » (Ramasseurs de pois sans ressources en Californie. Mère de sept enfants), une photo prise en 1936 qui montre une famille de travailleurs migrants assis dans un campement de fortune. La photo montre l’impact de la Grande Dépression sur les familles les plus pauvres.
« An American Exodus » (Un exode américain), une série de photos prises entre 1935 et 1939 qui documentent la migration de travailleurs pauvres et de fermiers de l’Oklahoma vers la Californie. Cette série de photos est considérée comme l’une des plus importantes œuvres documentaires de Dorothea Lange.
Ces photos sont toutes des exemples de l’engagement de Dorothea Lange envers la photographie documentaire et sociale, et de son désir de mettre en lumière les conditions de vie difficiles des Américains pendant la Grande Dépression.
FAQ sur Dorothea Lange
Qui est Dorothea Lange ?
Dorothea Lange était une photographe américaine qui a produit des images puissantes et influentes qui documentent la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et les déplacements des populations rurales. Elle a été reconnue pour avoir capturé les visages et les conditions de vie de l’Amérique durant une période historique difficile.
Où a grandi Dorothea Lange ?
Dorothea Lange est née le 26 mai 1895 à Hoboken, dans le New Jersey. Elle a grandi à Hoboken et a ensuite déménagé à San Francisco en 1918.
Quand a-t-elle commencé à prendre des photos ?
Dorothea Lange a commencé à prendre des photos à l’âge de 16 ans et a commencé à travailler en tant que photographe professionnelle à l’âge de 30 ans.
Quels sont ses principaux sujets photographiques ?
Les principaux sujets photographiques de Dorothea Lange étaient la pauvreté et le dénuement des familles de la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et le déplacement des populations rurales.
Quel est son travail le plus célèbre ?
Le travail photographique le plus célèbre de Dorothea Lange est probablement sa série sur la Grande Dépression intitulée «Migrant Mother», qui a été prise en 1936. Cette photo a été largement considérée comme un symbole visuel de la misère et de la détresse des familles durant la Grande Dépression.
Quelle est la plus grande réussite de Dorothea Lange ?
La plus grande réussite de Dorothea Lange est probablement sa capacité à capturer visuellement l’expérience et les conditions de vie des personnes durant la Grande Dépression et le mouvement des droits civiques, ce qui a permis aux gens de mieux comprendre et de s’engager avec ces sujets.
Qu’est-ce que Dorothea Lange a apporté à l’art de la photographie ?
Dorothea Lange a apporté une nouvelle approche à la photographie documentaire en utilisant une approche plus empathique et humaine pour capturer ses sujets. Elle a également inventé la technique de «photographie documentaire» qui a influencé de nombreux photographes documentaires à travers le monde.
Qui était le mari de Dorothea Lange ?
Le mari de Dorothea Lange était Paul Schuster Taylor, un professeur d’histoire et un défenseur des droits des travailleurs agricoles. Ils se sont mariés en 1935.
Quelles sont les expositions les plus importantes de Dorothea Lange ?
Les expositions les plus importantes de Dorothea Lange comprennent une rétrospective en 1939 à la Galerie Julian Levy à New York, une exposition à la San Francisco Museum of Modern Art en 1949 et une exposition au Museum of Modern Art de New York en 1966.
Quand est-elle décédée ?
Dorothea Lange est décédée le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, des suites d’un cancer du col utérin. Elle était âgée de 70 ans.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Le médiator personnalisé existe depuis de nombreuses années, même s’il reste assez récent. Il est difficile de donner une date précise de son apparition. En effet, les musiciens ont toujours cherché à personnaliser leur équipement, y compris leurs médiators, pour obtenir un son ou une sensation de jeu spécifique.
Cependant, avec l’avènement de la technologie moderne, il est devenu plus facile et plus courant de fabriquer des médiators personnalisés. Les fabricants de médiators ont commencé à proposer des services de personnalisation pour permettre aux musiciens de concevoir leur propre médiator avec des matériaux, des formes et des épaisseurs spécifiques.
De plus, avec l’avènement de l’impression 3D, le musicien a désormais la possibilité de créer son propre médiator personnalisé à partir de matériaux tels que le plastique, le métal et même le bois. Cette technologie a ouvert de nouvelles possibilités pour la personnalisation des médiators, permettant aux musiciens de concevoir des médiators uniques, adaptés à leurs besoins et à leurs préférences.
La popularité du médiator personnalisé a donc augmenté avec l’avènement de la technologie moderne et des services de personnalisation proposés par les fabricants de médiators. De nos jours, le médiator personnalisé est de plus en plus courant et est apprécié par de nombreux musiciens pour sa capacité à offrir un son et une sensation de jeu uniques.
Retour sur l’histoire du médiator personnalisé, ce petit accessoire indispensable pour les guitaristes, les bassistes et les autres musiciens qui jouent d’un instrument à cordes et qui perdent, cassent et remplacent fréquemment leur médiator.
Muse
Le médiator, qu’est-ce que c’est ?
Le médiator, ou plectre, est un accessoire utilisé pour gratter les cordes d’une guitare ou d’un autre instrument à cordes. Les premiers médiators remontent au début du 20ème siècle, lorsqu’ils ont commencé à être utilisés comme une alternative aux ongles ou aux doigts nus pour jouer de la guitare. Les premiers médiators étaient souvent fabriqués à partir d’os, de corne, de nacre ou d’autres matériaux naturels.
Au fil du temps, de nouveaux matériaux ont été introduits pour la fabrication du médiator, tels que le celluloïd, qui était très populaire dans l’industrie de la musique dans les années 1920 et 1930. Depuis lors, de nombreux autres matériaux ont été utilisés pour fabriquer des médiators, notamment le nylon, le Delrin, l’ultem, la gomme naturelle et divers métaux.
Le médiator personnalisé, est utilisé par de nombreux musiciens à travers le monde pour jouer de la guitare, de la basse et d’autres instruments à cordes pincées. Il est difficile de dire avec certitude qui utilise le plus le médiator, car cela dépend de nombreux facteurs tels que le genre musical, la culture musicale et les préférences individuelles de chaque musicien.
Scorpions
Cependant, le médiator personnalisé est particulièrement populaire dans les genres de musique rock, pop, blues, jazz, country et folk, où il est souvent utilisé pour créer des sons plus puissants et plus percussifs. Les guitaristes célèbres tels que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Eddie Van Halen, Jimmy Page, Stevie Ray Vaughan, et bien d’autres ont tous utilisé des médiators pour jouer de la guitare.
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Jimi Hendrix : « Je ne suis pas le meilleur joueur de guitare du monde, mais je suis assez bon pour savoir qu’un médiator peut faire une énorme différence dans le son que vous obtenez. J’utilise souvent des médiators en nylon pour jouer de la guitare électrique, car ils me donnent une attaque plus douce et plus souple. »
Eddie Van Halen : « Je suis très particulier sur les médiators que j’utilise pour jouer de la guitare. J’aime les médiators en métal avec des bords pointus pour une attaque plus nette et plus précise. Je peux vraiment sentir la différence quand j’utilise le bon médiator. »
John Mayer : « J’ai commencé à jouer de la guitare avec mes doigts, mais j’ai rapidement réalisé que j’avais besoin d’un médiator pour créer les sons que je voulais. J’utilise souvent des médiators en plastique plus épais pour une attaque plus puissante et plus percussive. »
Bonnie Raitt : « J’utilise des médiators en acier inoxydable pour jouer de la guitare slide. Ils sont très résistants et me permettent de jouer avec un peu plus de force sans me blesser les doigts. »
Mark Knopfler : « Je joue souvent de la guitare avec mes doigts plutôt qu’avec un médiator, mais j’utilise parfois des médiators en cuir pour créer un son plus doux et plus chaleureux. »
Ces témoignages montrent que les musiciens ont des préférences et des habitudes différentes en ce qui concerne l’utilisation du médiator. Certains préfèrent jouer avec leurs doigts, tandis que d’autres considèrent le médiator comme un outil indispensable pour obtenir le son qu’ils recherchent.
L’histoire du médiator
Le médiator est un petit accessoire en forme de triangle utilisé pour gratter les cordes d’une guitare, d’une basse ou d’un ukulélé. Aussi connu sous le nom de « plectre », le médiator est fabriqué dans une variété de matériaux, allant du plastique aux métaux précieux, et est disponible dans une gamme de tailles et d’épaisseurs pour répondre aux besoins de chaque musicien.
L’histoire du médiator remonte au début du 20e siècle, lorsque les guitaristes ont commencé à chercher des alternatives aux doigts nus ou aux ongles pour jouer de la guitare. Les premiers médiators étaient en fait des morceaux d’os, de corne ou de nacre, mais ont rapidement été remplacés par des matériaux plus modernes, tels que le celluloïd, qui était alors un matériau de pointe dans l’industrie de la musique.
Au fil des ans, de nombreuses marques de médiators ont émergé sur le marché, chacune offrant des caractéristiques uniques pour répondre aux besoins de chaque musicien. Voici quelques-unes des marques les plus connues dans le monde des médiators :
Dunlop : Fondée en 1965, la marque Dunlop est l’une des plus célèbres dans l’industrie des médiators. La marque propose une large gamme de médiators, allant des modèles en nylon standard aux modèles en Delrin, en ultex ou en gomme naturelle.
Fender : Fender est une marque de guitare bien connue, mais elle fabrique également des médiators de haute qualité. Les médiators Fender sont disponibles dans une gamme de tailles, d’épaisseurs et de matériaux, et sont connus pour leur qualité de fabrication supérieure.
Gibson : La marque Gibson est également célèbre pour ses guitares, mais fabrique également des médiators de qualité supérieure. Les médiators Gibson sont disponibles dans une gamme de matériaux, allant de l’acétate au celluloid, et sont connus pour leur durabilité et leur qualité sonore.
Jim Dunlop : Jim Dunlop est le fondateur de la marque Dunlop, mais fabrique également des médiators sous son propre nom. Les médiators Jim Dunlop sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité et sont connus pour leur durabilité et leur précision.
Clayton : La marque Clayton propose une gamme de médiators de qualité supérieure, allant des modèles en nylon standard aux modèles en acétate, en ultem ou en métal. Les médiators Clayton sont connus pour leur confort de jeu et leur sonorité exceptionnelle
En conclusion, le médiator est un petit accessoire essentiel pour tout guitariste, et les marques mentionnées ci-dessus sont toutes des choix de qualité pour les musiciens de tous niveaux et de tous styles musicaux. Quel que soit votre choix, il est important de trouver un médiator qui convient à votre style de jeu et à vos préférences personnelles, afin de tirer le meilleur parti de votre expérience musicale.
Le médiator, sa fabrication
Le processus de fabrication d’un médiator peut varier en fonction du matériau utilisé, du type de médiator et de la méthode de fabrication. Cependant, voici une description générale du processus de fabrication d’un médiator en plastique, qui est l’un des matériaux les plus couramment utilisés :
Préparation du matériau : Le plastique utilisé pour fabriquer les médiators est souvent fourni sous forme de feuille ou de bobine. Les feuilles sont découpées en bandes de la largeur voulue, puis ces bandes sont découpées en carrés ou en formes triangulaires.
Découpe : Les carrés ou les formes triangulaires sont découpés en médiators individuels à l’aide d’une presse de découpe spéciale. La presse est souvent équipée d’un moule en acier qui permet de découper les médiators à la forme et à la taille voulues.
Finition des bords : Les bords des médiators découpés peuvent être rugueux et avoir des bavures. Pour lisser les bords, les médiators peuvent être placés sur une machine à poncer qui les polit et les lisse.
Personnalisation : Si les médiators sont destinés à être personnalisés, cette étape peut être réalisée à l’aide d’une imprimante UV ou d’une machine de gravure laser. Les musiciens peuvent ainsi ajouter leur logo, leur nom ou leur image préférée sur le médiator.
Conditionnement et emballage : Les médiators sont ensuite triés en fonction de leur taille et de leur forme, puis emballés en vrac ou conditionnés dans des pochettes spéciales.
En somme, le processus de fabrication d’un médiator peut être relativement simple ou plus complexe en fonction du matériau et du type de médiator fabriqué. Cependant, la plupart des médiators sont fabriqués en utilisant une presse de découpe et une machine à poncer pour lisser les bords, avant d’être personnalisés et emballés pour la vente.
Le médiator personnalisé, une innovation récente
Le médiator personnalisé est une innovation relativement nouvelle dans le monde de la musique, qui permet aux musiciens de créer des médiators qui répondent exactement à leurs besoins individuels en termes de jeu de guitare. Les médiators personnalisés sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité, tels que du nylon, du Delrin ou de l’ultex, et sont disponibles dans une variété de tailles, de formes et d’épaisseurs.
Les médiators personnalisés offrent de nombreux avantages par rapport aux médiators standards. Tout d’abord, ils sont plus confortables à jouer, car ils sont spécialement conçus pour s’adapter à la taille et à la forme de la main du musicien. De plus, les médiators personnalisés peuvent être conçus pour offrir une réponse sonore spécifique, avec une attaque plus nette ou plus douce, une plus grande précision, ou encore une meilleure résistance à l’usure.
Pour créer un médiator personnalisé, un musicien peut utiliser un logiciel en ligne ou un service de fabrication spécialisé pour télécharger son design. Les designs peuvent inclure une variété d’éléments, tels que des images, des logos, des photos et des motifs personnalisés. Le musicien peut également choisir la taille, la forme et l’épaisseur du médiator en fonction de ses préférences.
Une fois que le design est finalisé, le médiator personnalisé est fabriqué à partir du matériau choisi et découpé selon les spécifications du design. Le processus de fabrication peut prendre quelques jours à plusieurs semaines, en fonction de la complexité du design et des matériaux utilisés.
Les médiators personnalisés sont populaires auprès des musiciens de tous niveaux, du débutant à l’expert. Les débutants peuvent trouver un médiator personnalisé qui leur convient parfaitement dès le début de leur apprentissage, ce qui peut améliorer leur technique et leur confort de jeu. Les musiciens plus avancés peuvent créer des médiators personnalisés pour répondre à des besoins spécifiques en termes de son et de jeu, et pour se démarquer de la foule.
Le médiator personnalisé est de fait, un outil précieux pour les musiciens qui cherchent à améliorer leur confort de jeu et leur son, tout en exprimant leur personnalité artistique. Les médiators personnalisés sont de plus en plus populaires, et leur disponibilité en ligne et en magasin spécialisé rend cette innovation accessible à tous les musiciens, quels que soient leur niveau et leur style musical.
Voici quelques citations de musiciens qui utilisent des médiators personnalisés :
Eddie Van Halen : « Je suis très pointilleux sur les médiators que j’utilise pour jouer de la guitare. J’ai même conçu mes propres médiators en collaboration avec la société Dunlop pour obtenir exactement le son que je recherchais. »
John Mayer : « J’utilise des médiators personnalisés depuis des années. Je préfère des médiators en plastique plus épais avec une surface texturée pour une attaque plus puissante et plus précise. »
Billy Gibbons (ZZ Top) : « Je joue avec un médiator personnalisé en os depuis des années. J’aime la façon dont il se sent dans ma main et la façon dont il sonne sur les cordes de ma guitare. »
Mark Tremonti (Alter Bridge) : « Je préfère des médiators personnalisés plus larges pour une meilleure prise en main et un meilleur contrôle de mes attaques. J’utilise souvent des médiators en nylon personnalisés avec une surface texturée pour une adhérence supplémentaire. »
Ces citations montrent que les musiciens sont très passionnés par leurs médiators personnalisés et qu’ils sont prêts à investir du temps et de l’argent pour trouver le médiator parfait pour leur son et leur style de jeu. Les médiators personnalisés offrent aux musiciens un moyen de se connecter encore plus étroitement avec leur instrument et de créer un son unique et personnel.
ZZ Top, Billy Gibbons
Le médiator personnalisé, sa fabrication
La fabrication d’un médiator personnalisé peut varier en fonction du fabricant et de la méthode de personnalisation utilisée. Voici cependant un aperçu général du processus de fabrication d’un médiator personnalisé :
Conception : Le premier pas pour fabriquer un médiator personnalisé consiste à concevoir la forme, la taille et les caractéristiques du médiator. Le musicien peut concevoir son médiator personnalisé en utilisant un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO), en dessinant à la main ou en envoyant des spécifications à un fabricant de médiators personnalisés.
Choix des matériaux : Le musicien peut également choisir les matériaux à utiliser pour son médiator personnalisé. Les médiators personnalisés peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux tels que le plastique, le métal, le bois et même l’ivoire végétal.
Prototypage : Une fois que le design est finalisé, le fabricant de médiators personnalisés peut créer un prototype pour vérifier que le médiator fonctionne correctement et que sa forme et sa taille sont conformes aux spécifications du musicien. Ce prototype peut être créé en utilisant une imprimante 3D ou en sculptant à la main.
Production : Après la validation du prototype, le fabricant peut commencer la production en série du médiator personnalisé. Les médiators sont généralement produits en utilisant des presses de découpe ou des machines à commande numérique qui peuvent découper les médiators à la forme et à la taille voulues.
Personnalisation : La personnalisation est généralement réalisée à l’aide d’une imprimante UV ou d’une machine de gravure laser. Les musiciens peuvent ainsi ajouter leur logo, leur nom ou leur image préférée sur le médiator.
Finition : Après la personnalisation, le médiator personnalisé est souvent poncé pour lisser les bords et éliminer toute rugosité ou bavure.
Conditionnement et emballage : Les médiators personnalisés sont ensuite triés en fonction de leur taille et de leur forme, puis emballés dans des pochettes spéciales ou dans des boîtes personnalisées pour la vente.
En somme, la fabrication d’un médiator personnalisé implique des étapes supplémentaires de conception et de personnalisation par rapport à la fabrication d’un médiator standard, mais elle suit généralement un processus similaire de production en série et de finition.
Le médiator personnalisé, en bref
Le médiator personnalisé est de plus en plus populaire auprès des musiciens car il offre la possibilité d’avoir un outil de jeu unique et adapté à ses préférences individuelles. Un médiator personnalisé peut être fabriqué à partir de matériaux spécifiques, tels que des métaux, des plastiques, des bois exotiques, des cornes animales ou même des matériaux composites.
La forme et la taille du médiator peuvent également être personnalisées pour s’adapter à la main et au style de jeu du musicien. Certains musiciens préfèrent des médiators plus larges pour une meilleure prise en main, tandis que d’autres préfèrent des médiators plus minces pour une attaque plus rapide et plus précise.
Enfin, la texture de la surface du médiator peut également être personnalisée pour offrir une meilleure adhérence ou une meilleure résistance à l’usure. Certains musiciens choisissent des médiators avec des surfaces lisses, tandis que d’autres préfèrent des médiators avec des surfaces texturées pour une meilleure accroche.
En somme, l’utilisation d’un médiator personnalisé peut offrir un certain nombre d’avantages pour un musicien, notamment en termes de confort, de son et de technique de jeu. Cependant, il est important de noter que les préférences en matière de médiator peuvent varier considérablement d’un musicien à l’autre et qu’il est important de trouver le médiator qui convient le mieux à son propre style de jeu.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Man Ray, peintre, photographe surréaliste et réalisateur du XXe siècle a toujours la côte.
Man Ray (1890-1976) était un artiste américain qui a marqué l’histoire de l’art du XXe siècle. Né sous le nom d’Emmanuel Radnitzky à Philadelphie, Man Ray a grandi à Brooklyn avant de déménager à Manhattan pour poursuivre une carrière d’artiste. Il a été actif dans de nombreux mouvements artistiques, notamment le dadaïsme et le surréalisme.
Man Ray est surtout connu pour ses photographies expérimentales, qui ont repoussé les limites de l’art photographique de l’époque. Il a notamment inventé une technique appelée « rayographie », qui consiste à créer des images sans appareil photo en plaçant des objets directement sur du papier photo sensible à la lumière.
Man Ray a également travaillé dans d’autres domaines de l’art, comme la peinture, le dessin, la sculpture et le cinéma. Il a travaillé avec de nombreux artistes et personnalités célèbres de son époque, notamment Marcel Duchamp, Salvador Dali et Coco Chanel.
Man Ray a passé la majeure partie de sa carrière en Europe, principalement à Paris, où il est devenu une figure centrale de la vie artistique de la ville. Il a créé de nombreuses œuvres d’art importantes et influentes au cours de sa carrière, qui ont eu un impact significatif sur l’art moderne et contemporain
Le 2 mai 2022, son Violon d’Ingres (1924) s’est vendu aux enchères 12 millions d’euros. Cette photographie devient la plus chère vendue au monde, démontrant l’engouement des collectionneurs du XXIe siècle pour les œuvres surréalistes.
Les 28 et 29 juin 2022, soit quarante-cinq ans après sa mort, de nouvelles enchères ont eu lieu à l’Hôtel Drouot, à Paris avec environ 200 lots de photographies, objets et lithographies signés pour la plupart de l’auteur.
Retour sur cet artiste hors du commun en 6 points.
Man Ray
Qui est Man Ray ?
Artiste américain, Man Ray est le pionnier de la peinture moderne, surréaliste, du cinéma et de la photographie. Connu pour ses photos noir et blanc, comme le Violon d’Ingres (1924) et Larmes (1930-1932), son style onirique est caractéristique du mouvement dadaïste.
Man Ray dédie son activité principalement à la photographie, en redécouvrant la solarisation (procédé permettant d’accentuer les contours par des lignes noires) et en utilisant la technique du rayogramme (silhouettes abstraites d’objets).
Dans les années 20, il réalise également quelques films courts-métrages comme le Retour à la raison en 1923 et l’Etoile de mer en 1928.
Pour lui, la technique et l’instrument sont accessoires. Seuls comptent l’œil et l’idée. André Breton le surnomme « L’homme à tête de lanterne magique » et Man Ray dit de lui:
« Quand j’ai vu que j’étais attaqué de toute part, j’ai su que j’étais sur le bon chemin. » Man Ray.
Quelles sont les œuvres les plus connues de Man Ray ?
The Lovers (Les Amants), huile sur toile, 24,7 × 35,2 cm (1914)
Autoportrait, assemblage (1916)
Danseuse de corde s’accompagnant de son ombre (1916)
Marcel Duchamp en Rose Sélavy (1921)
Le Cadeau(1921) – sculpture dans l’esprit ready-made
Marcel Proust sur son lit de mort (1922)
Le Violon d’Ingres(1924) – photographie
Noire et blanche(1926) – portrait
The Fisherman’s Idol, 1926, morceaux de liège récupérés sur la plage de Biarritz puis assemblés
Lee Miller(1930) – portrait
Autoportrait, photographie obtenue à partir d’une solarisation (1931)
Glass Tears(1932) – portrait
Les Mains libres, dessins pour des poèmes de Paul Éluard, Jeanne Bucher, Paris (1937)
Le Rébus, huile sur toile, 55 × 46 cm, Paris (1938)
Les Vingt jours et nuits de Juliette (1952)
Où est né Man Ray ?
Man Ray, naît Emmanuel Radnitsky le 27 août 1890 dans le sud de Philadelphie, en Pennsylvanie.
Surnommé « Manny, il est l’aîné d’une fratrie, Sam son frère, Dorothy et Essie ses deux sœurs. Sa famille est juive ashkénaze d’origine russe. Il est l’oncle de Naomi Savage, photographe américaine (1927-2005).
Son père tient un atelier de confection tandis que sa mère est couturière.
Man Ray a grandi à Brooklyn, dans la ville de New York, et a commencé à dessiner et à peindre à un jeune âge. Il a fréquenté la Boys High School, une école publique de Brooklyn, où il a étudié l’art. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé comme illustrateur et dessinateur de publicité pour diverses agences de New York.
Il commence des études d’architecture avant de se tourner vers l’art. Son éducation est déterminante dans le choix de sa voie artistique et son engouement pour l’innovation. Pour lui, caméra, pinceaux, machine à écrire, appareil photo, sont tous des instruments égaux et équivalents.
Dans les années 1910, Man Ray a commencé à fréquenter le cercle d’artistes de Greenwich Village, un quartier de Manhattan connu pour sa vie culturelle et artistique. Il a commencé à s’intéresser à l’art moderne et expérimental, et a commencé à expérimenter avec la photographie. C’est à cette époque qu’il a rencontré Marcel Duchamp et Francis Picabia, deux artistes qui allaient devenir des amis proches et des collaborateurs de Man Ray.
Très tôt, Man Ray fréquente les milieux avant-gardistes.
En 1912, la famille change son nom, en réaction à l’antisémitisme de l’époque. Les Radnitzky deviennent les Ray. « Manny » devient « Man ».
Quelles sont les dates clés de la vie de Man Ray ?
Man Ray, son début de carrière à New-York
La carrière de Man Ray débute à New York , en 1911, dans la Galerie 291 du photographe Alfred Stieglitz, puis chez un graveur, puis dans la publicité et chez un éditeur de cartes comme dessinateur.
Il rencontre Marcel Duchamp en 1915 dans le cadre de ses fréquentations avant-gardistes. Avec son acolyte, ils sont les représentants de la branche américaine du dadaïsme.
En effet, en 1915, Man Ray a déménagé à Ridgefield, dans le New Jersey, où il a ouvert son propre studio photographique. Il a rapidement acquis une réputation pour ses photographies expérimentales, qui utilisaient des techniques telles que le surréalisme et le photogramme (une technique de photographie sans caméra). Il a également commencé à travailler sur des œuvres de collages et d’objets trouvés.
Avec la naissance du mouvement intellectuel, littéraire et artistique Dada (mouvement anticonformiste et anti conventionnel) en 1916, il trouve un sens à son art. Le mouvement dadaïste a des adeptes à Paris, New-York, Berlin et Cologne. Le mot « dada » ne signifie rien, mais désigne le « néant absolu », cette volonté de lutter contre l’absurdité de la guerre, et la volonté de détruire l’art et la littérature conventionnels.
C’est en 1917 qu’il publie ses premières œuvres variant de la peinture (telles que Aérographes, peinture au pistolet, 1917) à la photographie, qui restent infructueuses.
Face à cet échec, il déclare « Dada ne peut pas vivre à New-York », et décide de s’envoler pour Paris.
En 1921, Man Ray a quitté New York pour s’installer à Paris, où il a poursuivi sa carrière artistique et est devenu un membre important de la communauté artistique de la ville. Cependant, ses premières années à New York ont été très formatrices pour sa pratique artistique, et ont contribué à façonner sa vision et son style artistique.
Man Ray poursuit sa carrière à Paris
Il débarque à Paris en juillet 1921, à l’âge de 30 ans, et s’installe chez Marcel Duchamp.
Très rapidement, il rencontre les artistes surréalistes parisiens que sont Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard… mais surtout Kiki de Montparnasse, chanteuse de modèle français, qui devient sa compagne, son modèle et sa muse.
Il se lance dans la photographie de mode et dès 1922, ses portraits sont publiés dans Vanity Faire et commence dès 1924 à collaborer avec Vogue.
Man Ray et la mode
En 1924, toujours, il contribue aux publications surréalistes et publie également l’un de ses chefs d’œuvres le Violon d’Ingres.
Sa première exposition a lieu dans la Galerie Pierre à Paris en 1925.
En 1929, Man Ray démarre un travail avec Lee Miller qui devient son assistante et sa compagne, jusqu’en 1932. Ensemble ils développent la technique de solarisation.
Il tourne également « Les Mystères du Château des Dés » dans la villa Noailles à Hyères. Ce film est dédié à la maîtresse des lieux.
En 1931, il réalise Electricité, album photographique destiné à promouvoir la modernité de l’usage domestique de l’électricité.
Pendant vingt ans, l’artiste révolutionne l’art photographique et beaucoup de grands noms du milieu artistique comme Jean Cocteau, Meret Oppenheim (dont les photographies de nus deviendront une série très célèbre), James Joyce poseront sous son objectif.
Il adore peindre le corps féminin. Les femmes ont toujours été très présentes dans son travail ainsi que dans son existence. Sa vie artistique et sa vie amoureuse sont presque impossibles à démêler, toutes deux sources de création.
Un véritable échange existe avec ses modèles. Certaines étaient des muses, comme Kiki de Montparnasse, Nush Eluard, Juliet Browner… D’autres étaient des confrères comme Lee Miller et Dora Maar. Chaque relation lui apportait une nouvelle source d’inspiration et un point de vue différent.
En 1933, il participe au Salon des sur-indépendants avec ses amis surréalistes.
En 1934, il rencontre sa nouvelle jeune compagne Adrienne Fidelin, de plus de 20 ans sa cadette, qui prend le nom de Ady Fidelin. Leur idylle durera 5 ans.
Man Ray et Adrienne
En 1937, il publie avec André Breton le manifeste La photographie n’est pas l’art.
Ses années parisiennes intenses artistiquement finissent par se terminer avec la 2eme guerre mondiale, car, inquiété par la défaite de la France et ses origines juives, il décide de retourner aux Etats-Unis en compagnie de Salvador Dali.
Man Ray retourne aux Etats-Unis
En 1940, Man Ray s’installe à Hollywood, Los Angeles, en Californie avec Salvador Dali et René Clair (cinéaste). C’est là qu’il renoue avec la peinture, reçoit des propositions d’expositions et rencontre Juliet Browner, danseuse et mannequin, dans un night club. Il l’épouse en 1946. Elle devient Juliet Man Ray.
Man Ray est retourné aux États-Unis après avoir passé la majeure partie de sa carrière à Paris pour des raisons personnelles et professionnelles.
Sur le plan personnel, Man Ray avait des liens forts avec sa famille et ses amis aux États-Unis, et il a maintenu des contacts avec eux tout au long de sa vie. En outre, sa femme Juliet Browner, qu’il avait rencontrée à Paris, était originaire de Los Angeles, et ils ont finalement décidé de s’installer là-bas.
Sur le plan professionnel, Man Ray avait de nombreuses opportunités aux États-Unis, notamment en tant que photographe pour l’industrie du cinéma. Il a travaillé sur plusieurs films à Hollywood dans les années 1940, notamment en tant que photographe de plateau pour des films tels que « The Enchanted Cottage » et « Julie » (tous deux sortis en 1945).
Man Ray a également exposé ses œuvres aux États-Unis et a reçu de nombreuses commandes pour des portraits de personnalités telles que Salvador Dali et Igor Stravinsky.
Cependant, Man Ray a continué à voyager et à travailler en Europe même après son retour aux États-Unis. Il est retourné en France à plusieurs reprises, et il a également travaillé en Italie, en Espagne et en Angleterre. Finalement, il est revenu à Paris et y a passé les dernières années de sa vie avant de décéder en 1976
C’est durant ces années californiennes, il expérimente la photographie en couleurs, peint des sculptures mathématiques découvertes en 1930 et réalise son portrait rayographique.
rayographie
“Je photographie ce que je ne désire pas peindre, et je peins ce que je ne peux pas photographier.”
Man Ray finit sa vie à Paris
Il retourne à Paris en 1951, installe son atelier au 2 bis rue Ferou et devient Satrape du Collège de Pataphysique en 1963.
En 1963, il publie son autobiographie Self Portrait.
En 1966, il reçoit le prix culturel de la Société allemande de photographie et en 1974, la médaille du progrès de la Royal Photographic Sociéty.
Man Ray meurt d’une infection pulmonaire le 18 novembre 1976 à l’âge de 86 ans.
Il est inhumé au Cimetière du Montparnasse et sa tombe porte l’épitaphe « Unconcerned, but not indifferent » (« Détaché, mais pas indifférent »).
Sa tombe est profanée en mars 2019 à cinq reprises. Le médaillon représentant le couple ainsi que la stèle de son épouse (Juliet Man Ray née Browner 1911-1991) sont détruits.
En hommage à l’artiste, Michel Berger lui consacre en 1990 une chanson « Chanson pour Man Ray » sur son album Ca ne tient pas debout, et un restaurant Parisien dans le 8e arrondissement porte son nom.
Man Ray était un artiste profondément novateur qui voulait ardemment révolutionner l’art. Ancré dans le dada puis profondément dans le surréalisme, le photographe et peintre américain a nourri son art des deux mouvements.
Ses créations font écho à son état intérieur, ses œuvres devenant catharsis. Il dépeint ce qu’il voit, ce qu’il pense et ce qu’il désire.Man Ray et ses amis artistes ont sans aucun doute redonné vie à Paris, libérant l’art de ses carcans traditionnels.
May Ray, sa vie de famille
Man Ray a vécu une vie personnelle assez mouvementée, marquée par des relations compliquées et des événements tragiques.
En 1921, Man Ray s’est marié avec la danseuse et modèle belge Adon Lacroix, mais leur mariage a été de courte durée et ils ont divorcé peu de temps après. En 1929, Man Ray s’est remarié avec la chanteuse et actrice américaine Juliet Browner, qui était originaire de Los Angeles. Le couple s’est installé à Paris, où ils ont vécu pendant plusieurs années avant de retourner aux États-Unis en 1940.
Le couple a eu une fille, nommée Julie, qui est née en 1940 à Los Angeles. Julie a été diagnostiquée avec une paralysie cérébrale sévère, ce qui a été un défi pour la famille. Man Ray a consacré beaucoup de temps et d’énergie à s’occuper de sa fille, qui est décédée en 1956 à l’âge de 16 ans.
En 1947, Juliet a donné naissance à un autre enfant, une fille nommée Daphne, qui est devenue elle aussi une artiste. Daphne a écrit une biographie de son père intitulée « Man Ray: An American Artist in Paris », qui a été publiée en 1998.
Malgré les difficultés personnelles qu’il a rencontrées, Man Ray a maintenu des relations étroites avec sa famille et ses amis tout au long de sa vie. Il est resté en contact avec son frère, qui était médecin à New York, et avec de nombreux artistes et écrivains de renom.
La Photographie n’est pas l’art : 12 photographies, Paris, Éd. GLM, 1937, avec un avant-propos d’André Breton, Convulsionnaires.
Alphabet for adults, Beverly Hills, California, Copley Galleries, 1948.
Photographs-Portraits, Paris, Édition Prisma.
Self Portrait, Londres, André Deutsch, 1963 ; Autoportrait, traduit de l’américain par Anne Guérin, Paris, Robert Laffont, 1964 ; réédité chez Seghers, 1986.
livre autoportrait – Man Ray
Où est exposé Man Ray ?
Ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées et galeries du monde entier. Voici quelques exemples de lieux où vous pourriez voir des œuvres de Man Ray :
Le Centre Pompidou à Paris, France : le Centre Pompidou est l’un des musées d’art moderne et contemporain les plus importants au monde, et il possède une importante collection d’œuvres de cet artiste.
Le Museum of Modern Art (MoMA) à New York, États-Unis : le MoMA est un musée d’art moderne et contemporain qui possède également une collection importante d’œuvres de l’artiste, notamment ses photographies expérimentales.
La Tate Modern à Londres, Royaume-Uni : la Tate Modern est un musée d’art moderne et contemporain qui possède également des œuvres de Man Ray, notamment ses photographies, ses objets et ses films expérimentaux.
Le Musée national d’art moderne de Tokyo à Tokyo, Japon : ce musée possède une importante collection d’art moderne et contemporain.
Le Musée national d’art moderne et contemporain d’Alger à Alger, Algérie : ce musée possède une importante collection d’art moderne et contemporain..
Il existe également de nombreuses autres galeries et musées dans le monde entier qui exposent des œuvres de Man Ray. Les expositions temporaires sont également organisées régulièrement dans ces lieux.
Atelier Man Ray. Unconcerned but not indifferent, Pinacothèque de Paris, du 5 mars au 1erjuin 2008
Man Ray, vues de l’esprit, Musée Toulouse-Lautrecet Médiathèque Pierre-Almaric, Albi, du 8 octobre 2018 au 5 janvier 2019
Man Ray et la mode, Musée Cantini, du 8 novembre 2019 au 8 mars 2020.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Le Festival de Nîmes est de retour pour une nouvelle édition explosive en 2023 ! Avec une programmation qui s’annonce des plus prometteuses, les amoureux de musique rock vont être comblés.
Des artistes renommés se produiront sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain de Nîmes, offrant aux festivaliers des performances mémorables. Les têtes d’affiche sont déjà annoncées.
Mais le Festival de Nîmes ne se résume pas seulement à ses artistes légendaires. L’ambiance qui règne sur le site est également une expérience à part entière. La ville de Nîmes, chargée d’histoire, offre un cadre unique pour les festivaliers qui pourront se plonger dans une ambiance rock’n’roll et festive. Les bars et restaurants de la ville s’animent également durant la période du festival pour accueillir les visiteurs venus du monde entier.
Les équipes de production travaillent d’arrache-pied pour que le Festival de Nîmes soit un événement inoubliable, avec une scénographie impressionnante et des effets spéciaux à couper le souffle. Les festivaliers pourront également profiter de stands de merchandising pour repartir avec un souvenir de leur passage au festival.
Alors préparez-vous à vivre une expérience inoubliable au Festival de Nîmes 2023 ! Des billets sont disponibles en ligne, et nous vous invitons à vous dépêcher pour ne pas manquer l’un des événements rock les plus prestigieux de l’année.
Voici donc pour sa 26ème édition, la présentation du Festival de Nîmes en 6 points.
Le festival Nîmes 2023, un événement incontournable du Sud de la France
Comme chaque année, depuis 1997, le Festival de Nîmes 2023 réunit de nombreux artistes de la scène nationale et internationale dans un lieu empreint d’histoire que sont les Arènes de Nîmes.
Le Festival de Nîmes se déroule entre les mois de juin et juillet, et il met en avant des artistes de différents genres musicaux, tels que le rock, le reggae, le hip-hop, la pop et la musique électronique. Les concerts ont lieu dans des sites historiques de la ville, notamment l’amphithéâtre romain de Nîmes, qui peut accueillir jusqu’à 24 000 spectateurs.
Le festival a présenté de nombreux artistes de renommée internationale au fil des ans, tels que Bob Dylan, Elton John, Metallica, Sting, Radiohead, Muse, Santana, Iggy Pop, David Bowie, Deep Purple, The Who, ZZ Top, Depeche Mode, et bien d’autres.
C’est la société Adam concerts qui organise le Festival de Nîmes 2023. En 2023, pour sa 26ème édition, le festival de Nîmes se déroulera du 23 juin au 22 juillet.
Depuis plus de vingt ans, le Festival de Nîmes propose une programmation riche, offrant à des milliers de festivaliers des spectacles musicaux inoubliables dans un cadre exceptionnel.
Le Festival de Nîmes est devenu un événement majeur dans le calendrier estival français et attire chaque année des milliers de visiteurs qui viennent profiter de la musique, de l’histoire et de la culture de la ville de Nîmes.
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Le festival de Nîmes 2023 propose un programme qui réunit les plus grands noms de la musique.
Des artistes français les plus connus (Johnny Hallyday et les vieilles canailles, Kenji Girac, Michel Polnareff, Renaud, Patrick Bruel, Matthieu Chedid…) aux plus belles révélations musicales (Stromae, Saka Ponk, Angele, Maître Gim’s…) en passant par le métal (Slipknot,Rammstein, Metallica…), les plus grandes stars internationales (Placebo, Foo Fighters, Bjork, Lenny Kravitz, Arcade Fire, Red Hot chilly Peppers…) et les grandes légendes de la musique (Sting, Kiss, Santana, Daft Punk, Slash, Radiohead, David Bowie…), les concerts investissent les Arènes et rassemblent en un seul lieu tous les goûts musicaux.
festival-de-nimes-2023
Un partage large et riche entre les nouveaux talents et des stars mythiques de la musique pour vivre une expérience folle dans ce lieu mythique.
Le festival de Nîmes 2023, un cadre exceptionnel
Les arènes de Nîmes sont situées au cœur de la commune de Nîmes, une ancienne citée prospère sous l’Empire Romain,Nemausus, qui, aujourd’hui est la préfecture du département du Gard, en Occitanie, dans le sud de la France.
Nîmes était une ville importante au temps de l’Empire romain. Elle est connue pour ses monuments bien conservés, tels que la Maison Carrée, La Tour Magne ou encore le Temple de Diane.
L’ amphithéâtre de Nîmes, conçu pour le spectacle est communément appelé « Arènes de Nîmes ». Ce nom provient de son origine latine « arena » qui signifie aire de sable où se déroulent les courses ; et fait partie des plus grands amphithéâtres de la Gaule Romaine les mieux conservés du monde antique.
La qualité de conservation du site antique des Arènes de Nîmes, fait de ce lieu, un endroit idéal pour accueillir une foule de spectateurs, sous un ciel étoilé, dans le cadre d’un festival de musique, celui du Festival de Nîmes,
Festival de Nîmes 2023
En effet, les Arènes, construction architecturale classée monument historique conçue vers 100 après J.C sous le règne de l’Empereur Auguste, sont utilisées pour de multiples événements culturels tels que concerts, pièces de théâtres, manifestations sportives, ou encore corridas pendant les férias. Le système de galeries et d’escaliers (appelés vomitoires) a été pensé pour éviter les bousculades et faciliter la circulation des presque 14 000 spectateurs pouvant être accueillis.
Quelles sont les meilleures places aux Arènes de Nîmes ?
Quelque soit votre emplacement, vous aurez une vue magnifique. Mais, il faut savoir que, plus vous serez placés dans le bas des gradins, plus vous serez proches de(s) artiste(s) et de la scène. En définitive, si vous souhaitez être proches de la scène, assis, optez pour la catégorie 1 ou carrément le carré Or. Ces emplacements ont un prix plus élevé.
Pour vivre une expérience plus forte, au cœur de l’ambiance, debout, assez proches de la scène, dans la fosse, emportés par la foule, optez pour la catégorie 3. Quelquefois pour certains spectacles, la fosse est aussi occupée par des sièges. Les places, sont alors vendues en catégorie 1 ou carrée or (pour les 1ers rangs)
Festival de Nîmes 2023
Pour ceux, dont les moyens sont un peu plus limités et qui ne veulent pas être debout dans la fosse, alors choisissez des places dites « en général » avec placement libre c’est- à -dire en catégorie 2 (places choisies). Elles seront situées aux points les plus hauts.
Pour finir, un conseil toutefois, évitez les places de catégorie 4, c’est-à- dire, celles situées sur le côté de la scène. Ces emplacements, sont certes situés à la même hauteur que celles de catégorie 1, mais la vue est clairement moins bonne. En effet, même si vous êtes bien placés, les structures de la scène peuvent vous empêcher visuellement, de profiter pleinement du spectacle, et vous serez surexposés aux décibels! Si vous êtes sensibles aux ondes sonores, équipez vous de bouchons d’oreille ou d’un casque.
Le festival de Nîmes 2023, une programmation éclectique !
Depuis longtemps, la plupart des festivals culturels se déroulent dans le sud de la France dans toutes les disciplines: théâtre, musique, danse, street art …
Festival de Nîmes 2023
Dans cette architecture incroyable, le Festival de Nîmes, lieu unique et magique, propose un savant mélange de musiciens, d’artistes mythiques, internationaux, nationaux, ou encore stars de demain.
Festival de Nîmes 2023, la programmation annoncée, à ce jour, est la suivante :
23 juin 2023, DAMSO (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
24 juin, MATT POKORA / JENIFER (ouverture de la billetterie le 17 décembre 2022)
25 juin 2023, SIMPLY RED / SELAH SUE (ouverture de la billetterie le 15 décembre 2022)
27 juin 2023, SLIPKNOT (ouverture de la billetterie le 02 décembre 2022)
29 juin 2023, SOPRANO (ouverture de la billetterie le 08 décembre 2022)
30 juin 2023, FLORENT PAGNY / ZAZIE (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
01 juillet 2023, DAMIEN SAEZ, la symphonie des siècles (ouverture de la billetterie le 01 février 2023)
02 juillet 2023, GOJIRA (ouverture de la billetterie le 16 décembre 2022)
04 juillet 2023, THE BLACK KEYS / SPOON (ouverture de la billetterie le 15 décembre 2022)
06 juillet 2023, PLACEBO (ouverture de la billetterie le 23 décembre 2022)
08 juillet 2023, MICHEL POLNAREFF (ouverture de la billetterie le 16 novembre 2022)
09 juillet 2023, STARS 80 (ouverture de la billetterie le 28 novembre 2022)
10 juillet 2023, SAM SMITH (ouverture de la billetterie le 09 décembre 2022)
12 juillet 2023, LOMEPAL (ouverture de la billetterie le 24 novembre 2022)
13 juillet 2023, ARTIC MONKEYS / WILLIE J HEALEY (ouverture de la billetterie le 14 décembre 2022)
14 juillet 2023, LUDOVICO EINAUDI (ouverture de la billetterie le lundi 16 janvier 2023)
15 juillet 2023, SIGUR ROS / CHILLY GONZALES (ouverture de la billetterie le 14 décembre 2022)
16 juillet 2023, CHRISTOPHE MAE (ouverture de la billetterie le 28 novembre 2022)
19 juillet 2023, DJADJA & DINAZ (ouverture de la billetterie le 09 décembre 2022)
21 juillet 2023, LOUISE ATTAQUE (ouverture de la billetterie le 30 septembre 2022)
23 juillet 2023, GIMS ET DADJU (ouverture de la billetterie le 02décembre 2022)
Mais peut-être que de nouvelles dates seront annoncées dans les prochains jours…
Festival de Nîmes 2023
Tous les concerts sont également disponibles sur l’application @passcultureofficiel.
La billetterie est ouverte, mais pour plus d’informations, restez connectés !
Accès autoroutiers : A 54 en provenance d’Arles, Marseille, Côte d’Azur, Italie // A 7 en provenance d’Avignon, Valence, Lyon // A 9 en provenance de Montpellier, Narbonne, Perpignan, Espagne
Festival de Nîmes 2023
Où se loger pour aller au Festival de Nîmes 2023?
Entre hôtels, locations Airbnb, de nombreuses possibilités sont proposées. Pensez à regarder sur les communes à proximité de Nîmes, comme Lunel, Vergèze, Baillargues, desservies par le TER à moins de 15 min.
Il existe de nombreuses options d’hébergement pour les visiteurs qui souhaitent assister au festival. Nîmes est une ville touristique populaire, donc les hôtels, les appartements de vacances, les chambres d’hôtes et les campings peuvent être réservés rapidement. Il est recommandé de réserver votre hébergement dès que possible, surtout si vous prévoyez de visiter Nîmes pendant la haute saison touristique.
Voici quelques suggestions pour se loger à proximité des sites du Festival de Nîmes :
Les hôtels situés dans le centre-ville de Nîmes offrent un accès facile aux sites du festival, ainsi qu’aux restaurants et aux bars de la ville. Il y a des hôtels pour tous les budgets, allant des hôtels économiques aux hôtels de luxe.
Les appartements de vacances sont une option populaire pour les visiteurs qui souhaitent avoir plus d’espace et d’intimité pendant leur séjour. Il y a de nombreux sites de réservation en ligne, tels que Airbnb et HomeAway, qui proposent des appartements à Nîmes.
Les campings sont également une option pour les visiteurs qui souhaitent être en contact avec la nature. Il y a plusieurs campings situés dans la région de Nîmes, offrant des installations modernes et un accès facile aux sites du festival.
Il est recommandé de vérifier la distance entre votre lieu d’hébergement et les sites du festival, afin de planifier votre trajet et de vous assurer que vous pouvez facilement vous rendre aux concerts.
Où se garer pour aller au Festival de Nîmes 2023?
Le stationnement à Nîmes peut être un peu difficile pendant les périodes de forte affluence, notamment lors du Festival de Nîmes, qui attire de nombreux visiteurs chaque année. Cependant, il y a plusieurs options de stationnement disponibles dans la ville pour les visiteurs qui se rendent aux concerts.
De fait, Il est facile de stationner à proximité des Arènes, puisque des parkings souterrains sont situés tout autour et dès la Gare Feuchères, située à quelques dizaines de mètres de l’édifice.
Les parkings publics : Il y a plusieurs parkings publics situés à proximité des sites du Festival de Nîmes, tels que le parking des Arènes, le parking du Colisée et le parking de la Maison Carrée. Ces parkings sont généralement payants, avec des tarifs horaires ou quotidiens. Il est recommandé de vérifier les tarifs et les heures d’ouverture à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.
Le stationnement dans la rue : Il est possible de trouver des places de stationnement gratuites ou payantes dans les rues autour des sites du festival. Cependant, ces places sont souvent prises rapidement, surtout pendant les périodes de forte affluence.
Le covoiturage : Si vous voyagez avec des amis ou en famille, le covoiturage peut être une option pratique et économique pour se rendre au Festival de Nîmes. Vous pouvez partager les frais de stationnement et diviser le coût de l’essence entre les passagers.
Il est important de noter que la circulation peut être dense pendant les périodes de pointe, donc il est recommandé d’arriver tôt pour éviter les embouteillages et pour avoir suffisamment de temps pour trouver une place de stationnement
Retrouvez toutes les informations sur les parkings sur le site de l’Office du Tourisme de la Ville de Nîmes → https://www.ot-nimes.fr/ (Onglet « Pratique » → « Parkings »). Le + proche étant le parking des Arènes !
Focus sur quelques têtes d’affiche du Festival de Nîmes 2023
Festival de Nîmes 2023
SLIPKNOT:
The End, So Far , à l’origine The End, for Now… , est le septième album studio du groupe mythique de heavy metal américain Slipknot, connu pour son image saisissante (masques et combinaisons), sa musique forte de nu metal et ses performances scéniques incroyables.
The End, So Far est aussi leur dernier album avec Roadrunner. Il était initialement prévu pour une date de sortie printemps/été 2022, mais a finalement été publié le 30 septembre 2022.Slipknot a confirmé que cela serait leur dernier album.
GOJIRA : Tirant son nom de la prononciation japonaise originale de Godzilla, le quatuor de death metal français Gojira est passé de la plus grande obscurité au cours de la première moitié de sa carrière à une reconnaissance mondiale, nommé deux fois aux Grammy Awards en 2017. Leur dernier et 7e album Fortitude est de loin leur meilleur d’après les critiques.
ARTIC MONKEYS : Ce groupe de rock britannique formé en 2002, a conquis le public au niveau international avec ses tubes comme « Fluorescent Adolescent » « Do I wanna Know ». Depuis leur premier album sorti en 2006 « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not », le groupe Artic Monkeys est devenu très populaire pour preuve, il a remporté 7 Brit Awards, a été nommé trois fois aux Grammy Awards. et a remporté le Mercury Prize en 2006 pour leur premier album,.
CHILLY GONZALES : auteur, compositeur interprète, ce musicien de jazz canadien est citoyen français. Artiste atypique, il propose des shows à la fois intimistes et drôles.
Pianiste hors-pair, il compte à son actif de nombreux albums studio, dont Solo Piano III – Gentle Threat en 2018, A very chilly Christmas – Gentle Threat en 2020, ainsi que des musiques « Earworms » comme Gogol, Overnight, Knight Moves, Oregano…
Il a collaboré avec de nombreux artistes tels que Daft Punk, Jane Birkin, Drake, Feist… endossé le rôle d’acteur dans différents films comme Je crois que je t’aime de Pierre Jolivet en 2007, Gainsbourg vie héroïque, de Joann Sfar en 2010… composé les musiques originales de Je crois que je t’aime de Pierre Jolivet, Ivory Tower d’Adam Traynor en 2010 ou encore de An Ordinary Man de Brad Silberling sorti en 2017.
Festival de Nîmes 2023
SIMPLY RED : groupe de pop britannique fondé au début de l’année 1985, Simply Red est un des rares groupes de soul à avoir vendu plus de 60 millions d’albums dans le monde. Son leader Mick Hucknall, chanteur du groupe en est le représentant.
Leurs singles « If you don’t know me by now », « Stars », “Holding back the years” “for your babies” “Something Got Me Started’ sont et resteront de grands tubes.
Malgré l’annonce de Mick Hucknall en 2009 « j’ai décidé que 25 années sont suffisantes, et que 2009 sera la dernière tournée de Simply Red. », le groupe se reforme en 2014 pour preuve leur présence au festival de Nîmes 2023.
SAM SMITH : connu à l’échelle internationale pour ses tubes “I’m not The Only One” et “Stay With Me”, cet auteur interprète britannique fait partie des révélations de la musique pop de ces dernières années. Il reçoit un Brit Awards en 2014, est élu meilleur artiste pop/rock masculin en 2014 aux American Music Awards, est couronné aux Grammy Awards en 2015 (meilleur nouvel artiste, chanson de l’année…) et est honoré par un oscar en 2016 pour la meilleure chanson originale pour « Writing’s On The Wall », le thème du dernier volet de la saga James Blond, « Spectre ».
FAQ Festival de Nîmes 2023
Quand aura lieu le Festival de Nîmes 2023 ?
Le Festival de Nîmes 2023 aura lieu du jeudi 23 juin au dimanche 23 juillet 2023.
Où se trouve le Festival de Nîmes ?
Le Festival de Nîmes se déroule sur l’Esplanade Charles de Gaulle, située dans le centre-ville de Nîmes.
Quel type de musique sera jouée lors du Festival de Nîmes 2023 ?
Le Festival de Nîmes 2023 proposera une variété de musiques allant du rock, du métal, au rap et à l’électro.
Y aura-t-il des boissons disponibles sur place ?
Oui, des boissons alcoolisées et non alcoolisées seront disponibles sur place.
Sera-t-il possible d’acheter des tickets le jour du festival ?
Oui, des tickets pour chaque jour du festival seront disponibles à l’entrée du festival.
Est-ce que les animaux sont autorisés ?
Non, les animaux ne sont pas autorisés à l’intérieur du festival.
Y aura-t-il des toilettes sur place ?
Oui, des toilettes sur place seront disponibles à l’intérieur et à l’extérieur du festival.
Y aura-t-il des food trucks ?
Oui, des food trucks proposeront une variété de plats à l’intérieur et à l’extérieur du festival.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.