Dans la série des trucs qui inspirent…le magnifique livre de Jean Luc Navette : c’est beau, terriblement beau.

Le livre de Jean Luc Navette « Dernier été du vieux monde »

Jean Luc Navette nous offre un objet graphique qui est littéralement plein d’histoires. Des sujets tels qu’une promesse d’amour, une rupture avec le destin, l’émergence du malheur, la randonnée, le blues country et les ballades meurtrières se succèdent et se heurtent simultanément dans une valse grinçante et magnifique. « L’été dernier du vieux monde » est le véhicule d’années de nuits blanches, un taxi pour ses esprits …

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Qui est Jean Luc Navette ?

Jean-Luc Navette s’est installé à Lyon il y a longtemps. Illustrateur de formation, Jean Luc Navette s’est inspiré du réalisme, de la gravure, des images de la Première Guerre mondiale et du début du XXe siècle pour créer son propre style. Résultat: le travail de l’artiste ne manque pas d’impressionner par son originalité et sa maîtrise magistrale.

En effet, Jean-Luc Navette navigue dans un univers où l’obscurité ne se réalise qu’avec un coup de crayon. Un autre imaginaire, renforcé par des références lointaines et meurtrières, où le blues scintille encore dans l’âme de lumière. Une vision extraordinaire du monde noir et blanc, d’où émergent des histoires vraies d’hier et d’aujourd’hui. Des histoires sombres qui finissent généralement mal …

 

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Livre Jean Luc Navette

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Livre Jean Luc Navette

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Livre Jean Luc Navette  

Jean-Luc Navette: Illustrateur

Jean Luc Navette : « Mon travail, le tatouage et l’illustration, consiste à raconter des histoires à travers une seule image ou une série d’images. Quand j’étais très jeune, j’ai commencé à dessiner pour le plaisir. Je suis ensuite retourné à l’école Emile Cohl peu de temps après le lycée, où tout est devenu plus sérieux et structuré. »

Etudes et formation

Jean Luc Navette : « Le refus de saisir le formulaire et l’opportunité de découvrir la vie sans être enfermé m’ont incité à étudier le dessin. Étudiez et approfondissez ma connaissance de ma passion, le dessin. C’est pour cette raison que je suis entré au « département papier » de l’école Emile Cohl en 1994. Je l’ai quittée et j’ai obtenu mon diplôme en 1999. »

« J’ai eu la chance d’avoir des parents compréhensifs, ils m’ont soutenu dans mes décisions et mes souhaits, même s’ils différaient parfois de leur propre vision du monde. C’est normal, il y a toujours beaucoup de soucis quand votre enfant choisit une « passion professionnelle ». Sa motivation doit être élevée et il doit être patient car c’est un long chemin et un moyen très facile de faire quelque chose de mal. »

 

 

 Les emplois de Jean Luc Navette

Je suis allé au tatouage parce que j’étais très intéressé par ce médium, puis les choses ont naturellement glissé du papier à la peau. Depuis, je fais des allers-retours entre les deux tous les jours. Il faut du temps pour se faire un nom dans l’industrie du tatouage, les choses ne se produisent pas d’un coup. Il faut du travail, de la persévérance pour trouver sa place. « Au début, une petite goutte est sortie, puis la goutte est devenue une flaque d’eau, puis elle a commencé à couler lentement, lentement, peut-être qu’un jour elle formera un ruisseau, une rivière, pourquoi pas un océan? »

Pour devenir tatoueur, il faut beaucoup de passion, de curiosité et d’écoute. Je pense que nous devons garder les yeux et les oreilles ouverts, nous référer aux anciens et respecter leurs enseignements sans essayer de copier leur travail. Philippe Rivière, le directeur et fondateur de l’école Emile Cohl, nous disait souvent: « Vous n’êtes bon que sur les épaules de quelqu’un » et « vous ne devriez pas essayer de devenir de pauvres artistes, mais de bons artisans ».

 

NAVETTE DERNIER ÉTÉ DU VIEUX MONDE

 

Je me rapporte souvent à ce que j’ai appris pendant mes études et cela me permet de me concentrer à nouveau. Ce sont des balises que vous devez garder à l’esprit si vous êtes un peu perdu. Fondamentalement, laissez-vous inspirer sans copier, mais malheureusement, quand vous voyez la superficialité de cet environnement et la facilité avec laquelle les tatoueurs et les artistes doivent généralement se copier, il y a encore un long chemin à parcourir.

De nos jours, c’est très rapide et il est plus facile de s’insérer dans un courant déjà fluide. Comme toujours, lorsque les phares sont allumés, il attire les gens qui aiment briller et être dans la lumière. Pour ce qui est d’apprendre à dessiner, je pense que la chose la plus difficile à raconter est une histoire.

Vous devez donc multiplier votre vocabulaire pour obtenir plus d’options et de façons de créer avec succès votre propre histoire. Le tatouage m’a ouvert des portes dans le sens où depuis dix ans que je le pratique, il remplit ma vie, je porte les traces que les souvenirs gardent; cela m’a permis de voyager, de rencontrer des gens de tous horizons et de tout ce qui était différent. Cela m’apporte beaucoup et j’ai eu la chance de traverser cette rue.

 

Jean-Luc-Navette-illustrateur

Le style pictural de Jean Luc Navette

Il faut beaucoup de temps pour trouver le style d’image, et surtout, vous ne devez pas sauter les étapes et travailler d’abord sur votre vocabulaire: « Vous devez apprendre à parler avant de chanter ». Je me souviens d’un jour en classe où j’ai demandé à un professeur quand nous étions sûrs de sa ligne et de son style.

Jean Luc Navette m’a répondu avec beaucoup d’humour que ce serait une question permanente et qu’il valait mieux changer de voie si je cherchais des certitudes. Pour développer votre style personnel, vous devez être curieux et construire une culture globale. La documentation est essentielle pour savoir comment les choses fonctionnent si vous voulez les transcrire à travers des images.

Le tatouage est une profession et un art souvent mal vu qui a une mauvaise réputation, mais cette image est en train de changer. Je ne pense pas avoir vraiment participé à ce changement, mais j’ai pris le train quand j’ai essayé de raccrocher quelques voitures et pas seulement d’être passager. L’image du tatouage change, mais il y a encore beaucoup de travail à faire.

Pendant mes études, mes attentes n’étaient pas aussi élevées qu’aujourd’hui. Je les ai largement dépassés. Maintenant, je ne peux pas dire avec certitude sur combien de projets j’ai travaillé, probablement autant qu’il y a plusieurs jours. De la multitude de projets que j’ai réalisés, je dis généralement que la chose la plus importante pour moi est la suivante !

 

Jean-Luc-Navette-illustrateur

Les conseils de Jean Luc Navette

Jean Luc Navette « Si je devais donner des conseils à des gens qui veulent suivre la même formation que moi, je leur conseillerais de ne pas sauter les étapes, de garder la tête froide et d’être patient. A l’école, certaines matières me paraissaient ennuyeuses quand je devais me lever le lundi matin pour étudier le charbon de bois ou le documentaire, mais je perdais beaucoup de temps et faisais parfois des impasses »

Après avoir voulu me renouveler et rattraper mon retard, c’était deux fois plus épuisant. Je pensais que j’aurais mieux fait d’éteindre ma cigarette dans le jardin et de retourner au travail. Heureusement, Philippe Rivière (fondateur et directeur de l’école Emile Cohl) a veillé sur le grain et m’a fait tout mettre dans la caboche … grâce à lui. Écoutez la chanson de Gabin « Je sais » si votre tête est trop lourde lundi matin, vous gagnerez un temps précieux au travail… »

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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